Notre association sera présente au :
15ème Salon des Associations
de VILLEPARISIS
Dimanche 12 septembre 2010
Gymnase Aubertin
De 10 h à 18 h
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Notre association sera présente au :
15ème Salon des Associations
de VILLEPARISIS
Dimanche 12 septembre 2010
Gymnase Aubertin
De 10 h à 18 h
L’incinérateur d’ordures ménagères de Monthyon aurait-il été surdimensionné ?
Le SMITOM Nord 77 (1)
voudrait-il encourager l’incinération
plutôt que le recyclage ?
Un tarif dégressif sera-t- il appliqué pour les collectivités
produisant le plus de déchets ?
Pour vous faire une idée sur le sujet,
voir ci-dessous :
1° l’extrait du compte rendu du conseil municipal d’Annet sur Marne
du 22 mars 2010.
DELIBERATION N° 6355, SMITOM, Nouvelles modalités de tarification aux Communes,
Le Maire informe le Conseil Municipal de la décision prise par le Comité Syndical du SMITOM en datedu 17 février 2010 (seul le Représentant d’ANNET, M Michel LECOMTE, Adjoint délégué au SMITOM ayant voté contre), de modifier la tarification aux Communes, jusqu’alors calculée à la tonne incinérée (actuellement 203,21 € TTC) et qui serait désormais établie pour partie à la tonne, pour partie en fonctionde la Population légale.
Il résulterait de cette modification une augmentation de la redevance pour la Commune sur la base 2009 de 164.874,16 à 171.198,47 € soit une augmentation de 6.324,31 €.
Ceci va à l’encontre de toute la philosophie de la démarche initiée avec la création du SMITOM, du tri et de la valorisation des déchets, se traduisant par la recherche d’une baisse des tonnages incinérés en privilégiant le tri sélectif, l’apport volontaire du verre ou la mise en place d’une collecte sélective des déchets verts, forcément coûteuse pour le budget communal.
Outre le fait que les nouvelles modalités ne génèrent aucun complément de ressources pour le SMITOM,elles se traduisent par un coût à la tonne plus élevé pour les Communes ayant un ratio d’ordures ménagères par habitant moindre que la moyenne (301,38 Kg par habitant et par an), le surcoût à la tonne allant jusqu’à 76,36 € (7,39 € pour ANNET avec 262,98 Kg). A l’inverse les Communes ayant un ratio supérieur (jusqu’à 465,77 Kg) bénéficieraient d’un tarif moindre, jusqu’à 17,86 €.
Le Maire communique au Conseil Municipal, les deux lettres qu’il a adressées au Président du SMITOM en date du 13 février 2010, (objet d’une réponse négative en date du 26 février 2010) et la seconde en date du 6 mars 2010, dans laquelle le Maire indique, au vu de l’article 17 des Statuts du SMITOM, qui précise que la participation des « entités adhérentes sera déterminée au prorata des déchets accueillis au Centre principal de traitement » que la modification projetée, contraire aux statuts, devra faire l’objet d’une modification desdits statuts.
Ouï l’exposé du Maire, le Conseil Municipal, à l’unanimité, considérant que ce projet qui ne génère aucune ressource complémentaire pour le SMITOM, qui ne répond à aucun des arguments prétextés pour justifier la modification décidée, va à l’encontre des objectifs recherchés en favorisant un tarif moindre pour les Collectivités produisant plus de déchets et à l’inverse un tarif majoré pour les Collectivités enproduisant moins,
- Approuve la position et les courriers du Maire, et manifeste sa ferme opposition à cette
perspective de modification tarifaire.
(1) Le SMITOM du Nord Seine et Marne est le syndicat intercommunal en charge du traitement et de la valorisation des déchets ménagers et assimilés des 185 communes adhérentes du nord du département. http://www.smitom-nord77.fr/
2° Extrait article paru sur le site Yonne Lautre
du 2 septembre 2010 :
Par Agnès Rousseaux (2 septembre 2010)
Réduire et recycler ses déchets, c’est bien... sauf pour les incinérateurs et les entreprises qui les exploitent…..
http://www.bastamag.net/article1147.html
article complet : http://yonne.lautre.net/spip.php?article3102
Affaire à suivre.......
Le Collectif d'Associations de Défense de l'Environnement (CADE), à l'origine en 1997 de la dénonciation de la contamination radioactive du site industriel Fertiladour, propriété du Groupe AGRIVA (Quimper), a produit devant la presse ce mardi les preuves de "l'occultation délibérée et organisée de la vérité, au profit de l'industriel contre qui n'a jamais été brandie la moindre saction".
Ces jours-ci doivent être mis à profit par le Conseil Régional d'Aquitaine pour se prononcer définitivement sur l'acquisition des 8 hectares de cette ancienne usine, qui vient de déclarer sa cessation d'activité et attend un chèque de plus de 6 millions d'euros pour "abandonner le terrain".
Plusieurs fois repoussé parla vigilance des associations locales du Port de Bayonne (Pays Basque nord), bloqué en commission permanente par le groupe Europe-Ecologie-Les Verts, l'achat aura été finalement assujeti aux conclusions d'une contre-étude indépendante du laboratoire ACRO, qui est actuellement entre les mains du Président de Région, Alain Rousset.
Sans préjuger des conclusions de l'ACRO, le point presse d'aujourd'hui aura permis au CADE d'interpeller la Région sur la base de documents officiels longtemps occultés par la structure officielle locale de surveillance des sites industriels, la DRIRE, et parvenus entre ses mains après un jugement favorable de la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA).
Les conclusions de ce rapport de plusieurs centaines de pages sont sans appel pour son porte-parole Victor Pachon, qui en a dénoncé "la dissimulation par la DRIRE des graves irrégularités de l'industriel, qui n'a jamais joué la carte de la sanction contre Fertiladour, mais, au contraire, n'a eu de cesse de lui fournir des arguments pour échapper à ses responsabilités".
"La balle est dans le camp de la Région", a conclu Victor Pachon, "nous avons dénoncé ce dossier depuis 1997, et nous avons aujourd'hui les preuves officielles d'un projet qu'il nous faut qualifier de criminel, pour l'environnement et surtout pour les salariés qui y ont travaillé de 1973 à 1992".
Autour de lui, l'ensemble des collectifs CADE, Ideal et ZipAdour l'ont affirmé : "Nous tenons ces documents à disposition de la Région, mais également de la Justice, désormais".
Non, la dangerosité de la monazite radioactive était connue de l'industriel
De 1973 à 1992, vingt ans de broyage de monazite, terre rare riche en radioactivité naturelle (thorium), ont été couverts par l'administration de contrôle qui, après avoir indiqué à l'industriel les précautions à prendre, n'a jamais sanctionné une exploitation qui ne les a pas respectées.
Les scaphandres pour les ouvriers, ou les filtres absolus de type Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), imposés par l'autorité préfectorale en 1973, n'ont jamais existé, et aucun contrôle annuel par la DRIRE ne l'a exigé.
Non, la radioactivité n'a jamais été recherchée par la DRIRE
A partir de mai 1998, la DRIRE dispose d'une cartographie précise des "points chauds" de contamination radioactive, jusqu'à 500 fois la radioactivité naturelle, ainsi que la préconisation d'une vingtaine de carottages de six mètres de profondeur à réaliser sur les zones les plus contaminées, et d'une quinzaine de points de sondage périphériques.
Trois ans plus tard, en 2001, la DRIRE "oublie" les carrotages, et valide uniquement l'implantation de quatorze sondages périphériques, tous situés... à l'extérieur des zones contaminées.
Non, la radioactivité n'a pas disparu
Le "bouclier de confinement" (25.000 m2 recouverts de scories, soit un tiers du terrain) cache une contamination qui, officiellement, baisserait de virulence dans un rapport 10 au bout de 50 cm.
Le CADE a exhumé une analyse pourtant connue de la DRIRE qui, en 2002, montrait que sur certains points à peine un peu contaminés (9 becquerel par gramme), la radioactivité ne baissait que d'un rapport 2 passé 1m40 de profondeur.
Aucun sondage n'a été effectué sur les zones résiduelles après excavation, avec des activités massiques pourtant supérieures à 500 becqerel par gramme.
Seul ce rapport de 10 figure dans les conclusions officielles permettant d'estimer que la contamination serait "contenue".
Non, les terres excavées ne sont pas des "terres et cailloux"
Alors qu'un arrêté préfectoral de 1998 désigne l'Agence Nationale des déchets Radioactifs (ANDRA) comme seule autorité compétente pour savoir que faire des 450 tonnes de terres les plus contaminées, 423 tonnes sont finalement acheminées en octobre 2008 vers le Centre de Stockage de Villeparis (Seine et Marne).
Un an et demi après avoir demandé les bordereaux d'expéditions, le CADE, qui les a reçu finalement cet été, aura eu la surprise de voir que ces déchets radioactifs auront été codés "terres et cailloux autre que contenant des matières dangereuses".
La consternation grandit encore, quand il apparait que ce n'est que 14 mois plus tard que le centre de Villeparisis fera la demande de pouvoir accueiller des "déchets à radioactivité naturelle renforcée", et l'obtiendra le 31 décembre 2009.
L'arrêté précisera que les "déchets devront être considérés comme négligeables au regard de la radioprotection et de l'environnement", fixant à 1 mSv/an la virulence radioactive.
Une procédure validée par la DRIRE pour Boucau, alors que ces déchetssont précisément issus d'une obligation préfectorale de 1997 de retrait du fait de leur impact non négligeable en radioprotection et sur l'environnement.(et estimés entre 9 et 50 mSv/an)
Loin d'être d'un paradoxe pour l'inspecteur de la DRIRE qui accepte de voir ces déchets codifiés "terres et cailloux", ce qui les rend potentiellement utilisables en remblais sur terres agricoles au vu de la règlementation européenne.
lien vers l'article : http://www.eitb.com/infos/environnement-et-science/detail/497661/la-verite-fertiladour-autant-ensevelie-sa-radioactivite/
autre article sur ce sujet :
NORD-OUEST SEINE ET MARNE
Terre d’accueil de tous les déchets
Radioactifs, dangereux, ordures ménagères, industriels, de bâtiment
et peut-être bientôt déchets industriels gaz carbonique CO2
L’implantation d’autant de décharges au km2,
autour de Claye-Souilly
comment en est-on arrivé là ?
On commence pour piller les ressources de notre région
(gypse, graviers, sable….)
sans se préoccuper des générations futures
puis on laisse des trous
qui ensuite seront remplis par des déchets de toutes sortes
venant :
de la France entière pour certains :
- déchets radioactifs et déchets dangereux (Sita FD Villeparisis)
de l’Ile de France et des départements limitrophes :
- ordures ménagères, déchets industriels (Rep Veolia Claye-Souilly,
Fresnes sur Marne, Charny)
- déchets inertes ( gravats de bâtiment) (Terralia Villevaudé…..)
Et puis comme cela ne suffit plus,
on utilise les terres de Brie à haute valeur économique,
qui ne pourront plus servir à nourrir les générations futures,
pour y déposer des déchets inertes (gravats de bâtiment)
(E.C.T. Annet sur Marne, Rep Veolia Fresnes sur Marne, Remblais Paysagers Claye-Souilly).
Mais cela ne devrait pas s’arrêter là :
Un projet de stockage dans notre sous-sol
de déchets industriels gaz carbonique CO2
est à l’étude sur la décharge Rep Veolia Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Charny.
Quand va-t-on déplacer les populations
pour ne faire qu’au Nord-Ouest de Seine et Marne
une monstrueuse décharge ?
Paru le 7/7/2010 sur le blog Claye-Souilly découverte
Almanach du département de Seine et Marne 1822
Inspection générale de la navigation
Rivières
Les rivières navigables du département sont : la Seine, la Marne, l’Yonne, l’Ourcq, le grand Morin dans sa partie inférieure. Les rivières ou ruisseaux non navigables sont : le petit Morin, la Therouenne, la Beuvronne, affluents de Marne ; L’Yère, le Durtain et la Vouzie, affluents de la Seine.
La Seine prend sa source auprès de Chanceaux dans le département de la Côte d’Or ; elle traverse le département de l’Aube dans sa plus grande longueur, et entre dans celui de Seine et Marne au-dessus de Nogent. Elle traverse ce département sur une longueur développée d’environ 90 000 mètres, et en sort au-dessus de Corbeil. Avant son entrée dans le département et au dessus de Montereau, où elle reçoit les eaux de l’Yonne, elle porte le nom de Petite Seine, qui lui a sans doute été donné, parce que les eaux y étaient plus rares que dans sa partie inférieure, la navigation y est plus difficile, et y reste quelquefois interrompue dans les temps de sécheresse. Au-dessous de Montereau, la réunion des eaux de l’Yonne avec les siennes, dans un lit dont la largeur n’est pas sensiblement augmentée, rend la navigation praticable en toute saison, hors les temps de grandes eaux et des glaces.
La pente générale de la Seine, dans le département n’est pas considérable, et varie peu pour les différentes parties de son cours. Aussi la vitesse du courant y est-elle assez uniforme, et le régime des eaux assez constant pour qu’il n’ait pas été nécessaire de les modifier par ces pertuis ou des écluses, comme cela a lieu pour des rivières à pente rapide. La navigation de la Seine est donc toute naturelle le département, et n’exige d’autres travaux d’art que ceux qui ont pour objet de réunir les eaux dans les chenaux navigables.
La Marne prend sa source auprès de Langres, dans le département de la Haute Marne. Elle commence a être navigable à Sant Dizier. Elle traverse le département de la Marne, rencontre celui de l’Aisne, à son extrémité méridionale, entre dans le département de Seine et Marne à 15 000 mètres au-dessus de a Ferté-sous-Jouarre. Cette rivière, à cause de ses nombreux circuits a une longueur développée de 100 000mètres, environ, dans le département. Elle en sort à Chelles pour aller se jeter dans la Seine à Charenton.
Le régime de la Marne est fort différent de celui de la Seine. Sa pente est beaucoup plus rapide, et la navigation ne peut y avoir lieu qu’au moyen de pertuis et de barrages qui diminuent la vitesse de ses eaux et divisent son cours en plusieurs biefs.
Commune de CLAYE-SOUILLY (77)
Représentant Monsieur Yves Albarello
Député-Maire (groupe UMP)
Membre de la commission environnement à l’Assemblée Nationale
L’ ASSOCIATION DE DEFENSE DE L’ENVIRONNEMENT
« ADENCA »
EXCLUE POUR LA 3ème FOIS
DU FORUM DES ASSOCIATIONS
POURQUOI ?
Alors que le siège social de notre association est à Claye-Souilly, pour la 3ème année consécutive, nous ne serons pas présents au forum des associations de la commune de Claye-Souilly, en effet la mairie de Claye-Souilly n’a pas souhaité répondre favorablement à notre demande d’emplacement.
Notre association ne figure ni dans le guide des associations, ni sur le site internet de la commune.
Nous regrettons que le principe d’égalité inscrit dans la constitution française ne soit pas respecté dans cette commune.
Pour rappel article paru dans le Parisien 77 en 2008 :
Stockage de déchets radioactifs
dans la décharge SITA FD de VILLEPARISIS EN 2008 ?
Pourquoi 425 tonnes de terres polluées par ???????
en provenance de l'autre bout de la France :
de l'ancienne usine
Reno Fertiladour du Boucau près de Bayonne (64)
ont été évacuées en 2008 vers la décharge SITA FD de Villeparisis ?
Pourquoi les services de l'Etat
n'indiquent-ils pas le type de pollution chimique, radioactive... des terres
évacuées vers la décharge SITA FD de Villeparisis en 2008 ?
Pour extrait document paru sur le site du Ministère de l'Ecologie : Basol Sols Pollués :
AGRIVA - INTERFERTIL - RENO à BOUCAU (64)
Dans le cadre de la cessation d'activité de l'usine et suite à la découverte d'une pollution chimique
et radioactive,l'arrêté préfectoral du 9 juin 1997 prescrit la
mise en sécurité et l'évaluation simplifiée des risques du site.
........
En octobre 2008, 425 tonnes de terres polluées par...............contenues dans 380 big-bag sont évacuées vers le centre de stockage SITA FRANCE à VILLEPARISIS.
http://basol.ecologie.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=64.0026
Un journaliste du pays basque enquête sur le sujet, vous trouverez ci-dessus l'un de ces articles décrivant les conditions de travail dans cette usine.
Extrait article paru sur eitb :
Ramuntxo Garbisu - 17/04/2009 | Bayonne |
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Henri et Roland ont travaillé plus de 30 ans au Boucau dans cette usine de Fertiladour ou était broyée de la monazite, radioactive à l'état naturel. Leurs témoignages exclusifs témoignent d'une réalité encore niée par le Directeur de l'usine.
L'officialisation de la radioactivité est intervenue en 1997, "grâce au CADE", se souvient encore Roland, du nom de ce Collectif d'Associations de Défense de l'Environnement qui a dévoilé à la presse jeudi 16 avril la contamination radioactive encore présente sur ce site.
"On nous disaient que les mesures de sécurité avaient été prises"
Les deux hommes se souviennent de ces sacs qui arrivaient en gare de Bayonne (Pays Basque nord), avec leur logo radioactif sur la toile de jute. Ils se souviennent aussi des discours de l'époque où on leur expliquait que le risque était sous contrôle, alors qu'eux baignaient en permanence dans une poussière qui leur collait à la peau : "quand vous faisiez de la poussière rouge, votre femme lavait vos draps tout rouges, et quand c'était du blanc, pareil", évoque Roland.
De cette poussière "au goût un peu sec et un peu gras aussi", ils ne savaient pas grand chose, si ce n'est qu'on les payait double lorsqu'il leur fallait aller nettoyer l'atelier de broyage à l'eau courante, ou qu'on leur demandait de se méfier quand le stock de matières finies (300 fois plus radioactives que le sol naturel) dépassait le millier de tonnes.
Ils se souviennent avoir nettoyé toutes les installations, munies d'un simple masque de papier, "qui coutait cher à l'entreprise, nous disait-on".
Ils se souviennent aussi de ces hommes en scaphandres spéciaux équipés d'un système respiratoire extérieur venus faire le même boulot qu'eux, après que le Préfet ait ordonné en 2000 l'arrêt immédiat de cette production.
Des risques connus par l'exploitant de Fertiladour
Depuis 1973, ces normes de sécurité qu'ils n'ont vues qu'une fois à l'oeuvre figuraient pourtant dans un document préfectoral reçu par la Direction de l'usine Fertiladour : filtres à air puissant, scaphandres et masques de type Commissariat à l'Energie Atomique.
Aujourd'hui, sept ans après que leur maladie ait été diagnostiquée, Henri et Roland vivent 24h sur 24 branchés à une bonbonne d'oxygène, en raison d'une silicose, "une maladie qui ne se guérit pas", qui les voit décliner physiquement jour après jour, en attente d'une transplantation pulmonaire dont les chances de succès sont inférieures à 50%.
A aucun moment, le terme de "monazite" n'a été mentionné par leur employeur, attaqué en justice par Henri.
Un entretien vidéo permet de confronter leurs témoignages aux déclarations, en octobre 2008, du Directeur d'exploitation de Fertiladour, Mr Capdepuy, à une période où aucun bilan sanitaire de l'exposition à la monazite n'avait été reéalisé.
Lien vers l’article :
Carrières abandonnées
Pourquoi le département de Seine et Marne
Est-il le seul département d’Ile de France
à ne pas bénéficier d'une structure adaptée
à la gestion des risques dus aux carrières abandonnées ?
Extrait dossier site DRIRE Ile de France :
Le sous-sol de l'Ile-de-France, de par sa richesse, a fait l'objet d'une exploitation intense qui débuta à l'époque gallo-romaine. Les anciennes carrières représentent au total une superficie de plus de 5000 ha réparties sur plus de 300 communes.
Les risques engendrés par les anciennes carrières
La présence de cavités et leur dégradation est à l'origine de nombreux accidents affectant la sécurité des biens et des personnes. En effet la dégradation des anciennes carrières provoque l'effondrement des terrains de surface sous la forme d'affaissement, de fontis ou d'effondrements généralisés.
La localisation des anciennes carrières
Un des atouts historiques du développement de la région parisienne est la richesse de son sous-sol en matériaux de construction.
Dès l'époque gallo-romaine, le calcaire de la colline Sainte-Geneviève a été exploité pour fabriquer de la pierre à bâtir. Plus tard, le gypse dont l'accès est aisé sur les buttes, depuis la butte Montmartre, Belleville et la butte de Romainville a été exploité pour faire du plâtre de très grande qualité. …..
L'exploitation des trois matériaux principaux a laissé des vides considérables dans le sous-sol.
Les anciennes carrières de gypse se rencontrent à Paris dans les 10è, 18è, 19è et 20è arrondissements (65 ha sous-minés), dans les Hauts-de-Seine (150 ha), la Seine-Saint-Denis (482 ha), le Val-de-Marne (104 ha), les Yvelines (530 ha), le Val d'Oise (220 ha) et la Seine-et-Marne ().
Les anciennes carrières de calcaire grossier se rencontrent à Paris dans les 5è, 6è, 12è, 13è, 14è et 15è arrondissements (770 ha), dans les Hauts-de-Seine (1014 ha) et dans le Val-de-Marne (565 ha), les Yvelines (250 ha), le Val d'Oise (340 ha) et la Seine-et-Marne ().
….
Plus de 300 communes sont concernées.
Les risques engendrés par les anciennes carrières
La pression des terrains de recouvrement provoque la détérioration du toit de la carrière et de ses piliers donnant naissance à deux types d'effondrements : des effondrements localisés encore appelés fontis et des effondrements généralisés.
- les effondrements localisés ou fontis. ……
Ces phénomènes de fontis sont observables dans les carrières de calcaire grossiers et de gypse. …..
Le phénomène de dégradation d'une carrières conduit donc à prévoir une incidence en surface sans que pour autant la date de survenance puisse être prévue. Par ordre croissant de gravité, ces accidents sont :
– une décompression localisée de terrain sans mouvement appréciable,
– un abaissement progressif du terrain sur une certaine surface,
– la venue à jour d'un fontis localisé de 1 à 20 mètres de diamètre,
– l'effondrement d'un ou plusieurs piliers.
La gestion des risques dus aux carrières abandonnées
Hormis le département de Seine-et-Marne, les autres départements de l'Ile-de-France disposent de structures adaptées :
- l'Inspection Générale des Carrières de la Ville de Paris pour les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne :
3, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 PARIS - Tel. : 01 40 47 58 00
ouvert au public les lundis, mercredis et vendredis de 9h à 12h
- l'Inspection Générale des Carrières des Yvelines du Val d'Oise et de l'Essonne :
145-147, rue Yves Le Coz 78000 VERSAILLES - Tel. : 01 39 51 27 50
Le Directeur Régional de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement d'Ile-de-France est aussi Inspecteur Général des Carrières, chef de service pour ces deux structures.
Les missions de prévention
Rassembler les information à l'aide de cartes de carrières et de bases de données pour tenir à jour des informations concernant le sous-sol. …….
Par ailleurs, plusieurs plans de prévention des risques (PPR) ont été élaborés en Ile de France.
Lien vers le dossier complet : http://www.ile-de-france.drire.gouv.fr/
Nord Ouest de Seine et Marne
Au pays des décharges
aucuns espaces naturels sensibles
ouverts au public
par le Conseil Général ?
Paru sur le site du Conseil général du 77
Rivières, vallées plateaux, plaines, forêts et étangs... La Seine-et-Marne compte quantité d'espaces abritant des niches écologiques remarquables. Certains sont qualifiés "d'espaces naturels sensibles". Ces territoires, sur lesquels veille le Conseil général, s'ouvrent progressivement au public.
La protection de la biodiversité et des paysages est l'une des principales compétences des départements en matière d'environnement. Depuis 1991, le Département de Seine-et-Marne a donc décidé de développer sa politique dans les domaines de l'environnement en créant de tels espaces. Le produit de la Taxe Départementale des Espaces Naturels Sensibles (ENS) permet ainsi l'acquisition, l'aménagement et la gestion d'espaces méritant d'être sauvegardés, valorisés et ouverts au public.
Aujourd'hui, 18 sites ouverts au public permettent de découvrir ou de redécouvrir ces lieux où les écosystèmes s'épanouissent naturellement. Public familial, randonneurs, groupes scolaires ou scientifiques peuvent s'y rendre, la seule exigence étant de respecter l'environnement. L'animation et le suivi scientifiques des espaces sont le plus souvent confiés à la Maison de l'Environnement (organisme associé au Conseil général) ou l'Association des naturalistes de la vallée du Loing. La Maison de l'environnement propose ainsi, dans la plaine de Sorques, un programme spécialement destiné aux scolaires
14 sites où les écosystèmes
s'épanouissent naturellement.
Article complet : http://www.seine-et-marne.fr/les-espaces-naturels-sensibles
SEINE ET MARNE
POUBELLE DE L’ILE DE FRANCE ?
Décharge (ISDI) ECT Annet sur Marne 77 , lieudit les Carreaux 11/3/2009
La commune d’Annet sur Marne
(nord-ouest 77)
va-t-elle accueillir
une 3ème décharge ?
En effet la Sarl D.T.P. vient de déposer auprès de la préfecture de Seine et Marne une demande d’exploitation de décharge de déchets inertes (gravats de bâtiments) sur le territoire de la petite commune d’Annet sur Marne, un peu plus de 3000 habitants.
Deux autorisations avaient déjà été délivrées par la Préfecture du 77 sur cette commune en 2008 à 4 jours d’écart avec avis favorable de la commune :
Sté ECT | ANNET-SUR-MARNE | 4 ans | |||||
Sté ECT | ANNET-SUR-MARNE | 5 ans | |||||
Articles sur le même sujet :
http://adenca.over-blog.com/categorie-10383822.html