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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 16:17

 

 

 

 

dhuis villevaudé 2 15.10.2011

aQUEDUC DE LA

 

 

Paru sur le site du Collectif « Sauvons la Dhuis » :

Aqueduc de la Dhuis : Abandon officiel de la Mairie de PARIS et poursuite des opérations du Collectif

Communiqué - Aqueduc de la Dhuis : Abandon officiel de la Mairie de PARIS et poursuite des opérations du Collectif

 

L'aqueduc de la Dhuis ou l'axe fondamental de la trame verte de l'Est Francilien.
Petit historique :

Le 21 Septembre 2011 l’hallali sonne sur une fin annoncée de l’aqueduc de la Dhuis.

  • Début octobre 2011 voit naitre un nouveau collectif « Sauvons la Dhuis » composée d’associations de défense de l’environnement, de cyclotouriste, de randonneurs et de fédérations d’associations environnementales départementales du 77 et du 93.
  • Une pétition en ligne est lancée… les attentes sont largement dépassées le compteur des signataires s’emballe dès la première semaine 5000 signatures au final.

http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis

  • Mi octobre alors que le projet de cession de l’aqueduc de la Dhuis doit être débattu en Conseil de Paris le projet est retiré de l’ordre du jour grâce à différentes actions croisées.
  • Début Novembre le collectif demande à être reçu par la Société BP PLACOPLATRE.
  • Mi novembre sous un soleil d’été indien 900 personnes se joignent à pied ou à vélo au collectif sur un tronçon de la Dhuis avec à leurs côtés des membres d’associations du 77 du 93 du 94, des élus locaux maires des communes environnantes, des représentants de tous les partis politiques, des représentants du Conseil Régional, du Conseil Général, le descendant de Monsieur Hausmann.

 

  • En décembre les communes environnantes votent en leurs conseils des motions de soutien et de demande de retrait du projet à la mairie de Paris.
  • Début février le collectif obtient un rendez-vous avec le Conseil Régional du 77 qui lui propose de participer au « Schéma régional de cohérence écologique » (ou SRCE) d'Ile de France. Le collectif va participer à 3 réunions de travail autour de l'élaboration du SRCE entre mars et avril.
  • Début mars le collectif est reçu par Monsieur Mansat le porteur du projet auprès de la Mairie de Paris qui en fin d’entretien confirme son intention de retirer définitivement ce projet de cession des débats du Conseil de Paris.
  • Mi mai le collectif reçoit la confirmation officiel de l’abandon du projet.

 

9 MOIS d’efforts et d’investissements personnels importants pour une première étape.
Remerciements :

Les membres du Collectif « Sauvons la Dhuis » tenait à adresser ses remerciements aux différents soutiens qui lui ont permis depuis le 21 septembre de continuer avec pugnacité son combat pour la préservation de l'aqueduc de la Dhuis.

Nous renouvelons nos remerciements aux communes qui ont fait voter des motions et différentes personnalités politiques présentes lors de la manifestation du 19 novembre, aux élus qui ont acceptés de nous recevoir et de nous entendre, et à Mr Mansat et à la Mairie de Paris pour avoir entendu nos demandes.

Et maintenant :

Après avoir paré à l'urgence en réussissant à faire entendre la voix des habitants du 93 et du 77, le collectif « Sauvons la Dhuis » veut commencer un travail de longue haleine afin de sauvegarder durablement l'aqueduc de la Dhuis comme corridor écologique du Raincy à Dampmart et cela sans discontinuité.

En effet, rien ne protège véritablement l'Aqueduc de la Dhuis en Seine-et-Marne, aucun statut de protection ne le préserve lui et les milieux naturels exceptionnels qu’il alimente.

Ce corridor écologique est majeur pour le vivant de la région Ile de France et l'Est Francilien.

Au-delà de la participation du collectif « Sauvons la Dhuis » au sein du « Schéma régional de cohérence écologique » (ou SRCE) d'Ile de France nous attendons que les acteurs locaux intègre les nouveaux outils issus du Grenelle Environnement de manière volontariste dans leurs documents d’urbanismes.

En effet il est important de signaler que le SRCE est un état des lieux global Ile de France qui ne protège pas les sites naturels mais renvoie aux caractéristiques et protections des sites locaux déjà inscrits comme sites protégés.

Nous tenions à souligner que la société Ecosphère (société d'expertise écologique et environnementale) qui assiste à l'élaboration du SRCE d'Ile de France est également un fournisseur de services des sociétés extractrices de gypse Lafarge et société BP Placoplâtre.

Afin d'éviter toute forme possible de collusion, nous demandons qu'un autre prestataire soit consulté afin d'étudier les secteurs traversés par l'aqueduc de la Dhuis dans l'Est Francilien.

La Dhuis doit prendre ses lettres de noblesse en tant que corridor écologique dans un cadre règlementaire et pérenne. Nous demandons donc officiellement aux élus d’élargir leurs réflexions vers une notion régionale de l’est Parisien et les invitons à inscrire ce corridor écologique et les espaces naturels qu’il alimente en Espaces Naturels Sensibles et Natura 2000.

Cordialement,

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr
  • Nature Environnement 77
  • Villevaudé... Demain
  • Les Abbesses de Gagny-Chelles
  • Environnement 93
  • ADENCA
  • Les Amis de Carnetin
  • Association de Défense de l'Environnement du Bois Fleuri (ADEBF)
  • AJT Rando
  • Marne et Gondoire à Vélo

http://sauvons.dhuis.fr/post/2012/07/04/Aqueduc-de-la-Dhuis-%3A-Abandon-officiel-de-la-Mairie-de-PARIS-et-poursuite-des-op%C3%A9rations-du-Collectif

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 14:20
Un exemple à suivre :
Paru sur le site le Télégramme.com :

Compostage. L'habitat collectif s'y met aussi

15 juin 2012

 

Dans quelques mois, à Château Gaillard et à Brizeux, les locataires des résidences pourront utiliser leur propre compost pour les jardinières. Des aires ont été installées.

Pontivy communauté a proposé l'an dernier des composteurs aux particuliers qui le souhaitaient. Aujourd'hui, c'est une nouvelle étape dans cette démarche verte. Une expérimentation de compostage collectif sur deux résidences de Pontivy est mise en place par la communauté de communes.

Plus d'une tonned'ordures en moins

À la résidence Château Gaillard et à la Résidence Brizeux, des aires de compostage ont été installées, à destination des locataires. Le principe est simple, il s'agit d'inciter les habitants à valoriser leurs déchets organiques, et bien entendu, réduire de ce fait, la production d'ordures ménagères. «On espère gagner une tonne pour la première année à Château Gaillard, et au moins 800kg à Brizeux», souligne Pascaline Jollet, animatrice déchets et chargée de prévention de Pontivy communauté. Mardi soir, à Château Gaillard, pour le démarrage officiel de cette aire de compost, tous les habitants intéressés étaient conviés à une présentation. Tous les volontaires pour participer à cette démarche environnementale ont reçu leur bio-seau. Charge à eux ensuite de venir le vider dans la benne réservée à cet effet, le bac de mélange, et d'y ajouter du branchage ou autres déchets secs; Au bout de quelque temps, toute la matière est transférée dans un bac de maturation. Là, à nouveau dans quelques semaines, les techniciens seront présents pour cette opération. «On pourra ainsi vérifier ce qu'on y trouve et redonner si besoin quelques conseils. Si on récupère un pot de yaourt ou autres, on le retirera à ce moment-là et c'est l'occasion de refaire un point pédagogique» précise Pascaline. Il faut environ 6 mois pour obtenir du compost. «On pourra l'utiliser?» interrogeait une habitante. Réponse affirmative, «et c'est même fait pour ça».

Rendre autonome

«Le rôle de Pontivy communauté a été de mettre en place, d'accompagner et d'aider maintenant, pour rendre autonome» commente Joël Marivain, maire de Kerfourn, élu en charge du dossier à la communauté de communes. L'expérimentation est prévue pour durer un an. Date à laquelle il sera tiré un bilan de cette démarche, avec la volonté bien évidemment de pouvoir la déployer à plus grande échelle sur les collectifs de la communauté de communes

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/pontivy/ville/compostage-l-habitat-collectif-s-y-met-aussi-15-06-2012-1739329.php

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 17:39

 

 

 

Les matériaux de construction (30 millions de tonnes) et les déchets (30 millions de tonnes), notamment du BTP (67 % des déchets), représentent les plus gros tonnages de marchandises transportées en Ile-de-France.  (1)

 


 

Depuis des décennies

des millions de camions  roulants au diesel

sont venus déversés les ordures des autres au nord-ouest 77.

 


 

Suite aux méfaits du diesel 

combien d’années de vie perdues par les seine et marnais

et combien d’années de vie vont perdre leurs enfants ?

 

 

 

(1)     Source :Projet Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie (SRCAE) Ile de France (Page 267) http://www.srcae-idf.fr/IMG/pdf/Projet_de_SRCAE_-_Ile-de-France_version_juillet_2012.pdf

 

 

Communiqué de presse de FNE :

 

 

samedi 7 juillet 2012

Diesel : un mur, ça se nettoie...un poumon, non !


Hier, à la veille d'un week-end de départs en congés, France Nature Environnement a lancé son opération de sensibilisation aux méfaits du diesel dont les conséquences sanitaires sont désormais reconnues par l'OMS. Présentation de la campagne.

Le "reverse graffiti" au service de la lutte contre le moteur diesel

Pour alerter l'opinion publique sur les impacts sanitaires et environnementaux des particules fines de diesel, France Nature Environnement, avec l'équipe de CleanTag, a réalisé des tags en utilisant la technique du "reverse graffiti" au Trocadéro et le long de la Seine pour sensibiliser, à la fois, les automobilistes et les piétons. Le tag est obtenu en décapant le mur, recouvert de particules de carbone, avec un nettoyeur haute pression  (eau récupérée dans la Seine). Ces tags seront visibles une quinzaine de jours.

Retrouver notre action en photos

Agir avec FNE

Dans la pétition qu'elle lance dans le cadre de cette campagne, France Nature Environnement rappelle ses demandes pour lutter efficacement contre la pollution générée par le moteur diesel :

  • L'interdiction en ville des camions et des voitures les plus polluants, d'ores et déjà dans le cadre des Zones d'Action Prioritaire pour l'Air (ZAPA), puis sur tout le territoire par une révision de la Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie ;
  • Le développement d'alternatives tels que des transports en commun efficaces, le co-voiturage et l'auto-partage, ou encore les camions électriques ou hybrides pour les livraisons des derniers kilomètres, dans le cadre des Plans de Déplacements Urbains (PDU) ;
  • La suppression des avantages fiscaux offerts au diesel.

Cette pétition sera remise aux ministres de l'Ecologie, des Transports et de la Santé.

Signer la pétition

 Bruno Genty, président de FNE : « cette action conduite à la veille des départs en congés a pour but de sensibiliser les citoyens aux enjeux sanitaires de cette pollution également néfaste pour l'environnement. Comme cette opération le démontre, il est relativement facile de nettoyer un mur. Avec un poumon, c'est beaucoup plus difficile. Nous demandons la fin des avantages fiscaux dont bénéficie le diesel de manière à ce que nos concitoyens contribuent à la disparition progressive de cette technologie cancérigène. »

 

Télécharger le dossier de presse 

Consulter les pages « diesel » de notre site internet

http://www.fne.asso.fr/fr/diesel-un-mur-ca-se-nettoie...un-poumon-non.html?cmp_id=33&news_id=12805&vID=897

 


Pour aller plus loin : http://adenca.over-blog.com/article-combien-de-morts-au-nord-ouest-77-liees-aux-pollutions-aux-particules-107017337.html

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 11:56

La Seine et Marne

ne doit pas accueillir en plus ces  déchets radioactifs

à faire disparaître

et que personne  ne veut. 

 

Nous vous rappelons que ce département reçoit déjà  les ordures des autres

citées ci-dessous :

- les ordures ménagères

- les déchets industriels

- les déchets dangereux

- les déchets du bâtiment

- les Déchets à Radioactivité Naturelle Renforcée.

 

Nous demandons à Madame Christine Gilloire, habitante de Seine et Marne et représentante de FNE (citée dans cet article) de nous soutenir pour faire respecter la Chartre de l’Environnement (1) et permettre aux Seine et Marnais de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

 

(1) http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-Charte-de-l-environnement.html 

Paru sur le site 20 minutes :

Plus d'un million de mètres cubes de déchets radioactifs à faire disparaître

Créé le 11/07/2012 à 14h40 -- Mis à jour le 11/07/2012 à 16h47

ENVIRONNEMENT - L'inventaire national des déchets radioactifs est publié ce mercredi...

Attention, terrain miné. 1,32 million de mètres cubes de déchets radioactifs ont été produits en France à la fin 2010, révèle l’inventaire national réalisé par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) publié ce mercredi. Réalisé tous les trois ans, ce document offre une photo de l’ensemble des matières et déchets radioactifs précisant leur nature, leur quantité et leur localisation sur le territoire.

0,2% des déchets représentent 96% de la radioactivité

Issus à 59% de la production d’électricité nucléaire, les déchets sont classés selon leur niveau de radioactivité et leur durée de vie. Les plus dangereux sont les déchets à haute activité issus du traitement des combustibles usés. A la fin de l’année 2010, la France en comptait 2.700m3, vitrifiés et entreposés dans des tubes en inox sur les sites de La Hague et de Marcoule. Ils ne représentent que 0,2% des déchets nucléaires français mais 96% de la radioactivité stockée.

S’ils sont d’un degré de radioactivité moins élevé, les déchets de faible et moyenne activité à vie courte représentent eux 63% des déchets stockés: on compte en France 830.000m3 de produits utilisés dans l’exploitation et la maintenance des installations nucléaires (vêtements, outils, gants, filtres, effluents liquides ou gazeux…). Ils sont aujourd’hui majoritairement entreposés dans un site souterrain de l’Aube, qui en recueille 10.000m3 supplémentaires chaque année.

Suivre le rythme des démantèlements

Pour l’édition 2012 de l’inventaire, l’Andra s’est penché sur l’avenir: «Nous avons étudié deux scénarios: que se passerait-il en cas de poursuite de la production nucléaire avec des réacteurs ayant une durée de vie de cinquante ans et en cas de non-renouvellement du parc après quarante ans d’activité», explique Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l’Andra. Car avec l’objectif du gouvernement de réduire la part du nucléaire dans l’électricité française de 75 à 50%, la gestion des déchets va devoir suivre le rythme des démantèlements.

«En cas de poursuite de la production, on arrive à 10.000m3 de déchets à haute activité après 2030 contre 90.000m3 en cas de non-renouvellement», chiffre Michèle Tallec, responsable de l’inventaire à l’Andra. Toutefois, pas d’inquiétude à avoir rassure Marie-Claude Dupuis: «Ces déchets sont très irradiants et nécessitent de grands espaces pour être stockés. Nous avons la place dans une zone entre la Meuse et la Haute-Marne où nous connaissons bien 30km² de sol calcaire.» Un nouveau centre de stockage, baptisé Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) sera soumis au débat public en 2013 pour une entrée en service en 2025. «Ce projet est flexible et adaptable aux choix de politique énergétique», assure Marie-Claude Dupuis, qui estime à 100 millions d’euros par an le coût de la construction de ce nouveau site de stockage profond. L’argent viendra de la poche des producteurs de déchets, en vertu du principe pollueur-payeur.

«On ne s’est pas posé la question avant»

Mais ce site ne verra le jour que si les voisins acceptent de côtoyer ce cimetière de combustibles radioactifs. Christine Gilloire, représentante de France Nature Environnement (FNE) qui a participé au comité consultatif formé pour la réalisation de l’inventaire, rappelle que «ces déchets resteront dangereux très longtemps. Comment être sûr qu’ils n’auront pas de conséquences sur les générations futures? On ne s’est pas posé la question avant de s’engouffrer dans la voie du nucléaire».

L’inventaire, réalisé sur la base des déclarations des producteurs de déchets (EDF, Areva, CEA), est consultable en ligne, ainsi que des cartes de France permettant de visualiser les lieux de stockage ou d’enfouissement des déchets.

Audrey Chauvet

 

 

http://www.20minutes.fr/article/969729/plus-million-metres-cubes-dechets-radioactifs-faire-disparaitre

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 16:37

Action FNE - NE 77 contre GPN-TOTAL Grandpuits

 

 

 

Pollution des eaux aux ions d’ammonium – GPN SA, filiale de Total, reconnue coupable

 

 

Le tribunal correctionnel de Melun (77) vient de rendre aujourd’hui une décision reconnaissant la culpabilité de la société GPN et la condamnant à payer une amende de 10 000 € pour pollution de rivière et pour avoir désobéi à l'injonction du préfet de respecter les prescriptions de sécurité en matière environnementale et quatre amendes de 500 € pour des contraventions, suite au débordement d’un bassin de collecte des eaux et à la fuite d’effluents aqueux chargés en ions ammonium dans le ru d’Iverny, survenu le 13 septembre 2010.

 

Communiqué FNE

http://www.fne.asso.fr/fr/pollution-des-eaux-aux-ions-d-ammonium-gpn-sa-filiale-de-total-reconnue-coupable.html?cmp_id=33&news_id=12804&vID=916

lien vers l’article NE77

http://www.environnement77.fr/article-action-fne-ne-77-contre-gpn-total-grandpuits-108043393.html

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 15:50
Paru sur le site le Monde Planète :
La gestion des ordures ménagères, un casse-tête pour les élus locaux

Le Monde.fr | 06.07.2012 à 16h39 • Mis à jour le 06.07.2012 à 16h39

Par Gilles van Kote

Un sujet aussi complexe techniquement que juridiquement, d'importants enjeux économiques, sanitaires et environnementaux, une quasi certitude d'émergence de foyers locaux de contestation : faut-il être masochiste pour se préoccuper de la gestion des déchets quand on est un élu local? "Ce n'est pas la délégation la plus recherchée", reconnaît Bertrand Bohain, délégué général du Cercle national du recyclage (CNR), une association de collectivités locales. "C'est un poste où l'on prend des coups, renchérit Nicolas Garnier, son homologue d'Amorce, qui rassemble collectivités et professionnels. Pour l'occuper, il faut du courage ou de vraies convictions."

La gouvernance était justement le thème central des 12e Assises nationales de la prévention et gestion territoriale des déchets, organisées à Paris mardi 3 et mercredi 4 juillet. La collecte et le traitement des déchets ménagers, qui font l'objet de toutes les attentions bien qu'ils soient bien moins importants en volume que ceux de l'agriculture ou de la construction, sont du ressort des communes, qui transfèrent de plus en plus fréquemment ces compétences à la communauté de communes à laquelle elles appartiennent.

Paul Deffontaine, le président du CNR, est tombé dedans en 1989, quand Pierre Mauroy, alors président de la communauté urbaine de Lille Métropole, lui a demandé de remettre le dossier à plat. La communauté urbaine venait de s'engager à incinérer la quasi totalité de ses ordures pour une durée de vingt-six ans. Les contrats furent finalement renégociés pour laisser davantage de place au recyclage. "Pour un élu, la difficulté est de se faire une idée objective et indépendante de la politique des déchets à mettre en place", témoigne l'ancien maire (PS) de Willems (Nord).

"PLUS FACILE DE PAYER"

"Les déchets ont longtemps fait peur aux élus locaux, confesse Roger Le Goff, maire (UMP) de Fouesnant (Finistère) et coprésident de la commission déchets de l'Association des maires de France (AMF). Il était plus facile de payer pour qu'ils soient traités hors de leur territoire ou de confier cette tache à des opérateurs privés. C'était une façon de laisser à d'autres la responsabilité de gérer nos déchets à notre place."

Le rôle des opérateurs privés, généralement Suez Environnement ou Veolia, vis-à-vis des acteurs locaux est par nature ambigu, puisqu'ils se veulent à la fois conseillers et prestataires. Un représentant d'un syndicat intercommunal cite l'exemple de colloques financés par une de ces entreprises dans des collectivités auxquelles elle souhaitait vendre ses solutions de traitement de déchets. Les opérateurs sont également accusés d'avoir continué à défendre la mise en décharge, qui leur assure les marges les plus confortables, alors que l'Union européenne place ce mode de traitement au dernier rang dans sa hiérarchie de la gestion des déchets.

Pour reprendre la main, les élus locaux doivent pouvoir s'appuyer sur la compétence de leurs équipes techniques. "Ils doivent avoir des services à la hauteur des enjeux, estime Nicolas Garnier. D'où l'intérêt pour les petites communes de transférer cette compétence à une intercommunalité." "Avec le risque de se retrouver aux prises avec des techniciens porteurs d'une vision du traitement des déchets influencée par les opérateurs ou bien, au contraire, écolo-idéologues", avertit Paul Deffontaine.

Reste encore à l'élu la possibilité d'aller partager ses tracas avec ses pairs lors des nombreuses manifestations organisées sur le sujet. Vu le succès qu'elles rencontrent, la demande reste forte.

Gilles van Kote


http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/06/la-gestion-des-ordures-menageres-un-casse-tete-pour-les-elus-locaux_1730461_3244.html

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 15:54

 Concertation avec quels acteurs ?

 

 Les exploitants de décharges, les professionnels du déchet.... mais quelle concertation avec les populations du nord-ouest 77, celles qui supportent les ordures des autres ?

A cette question nous n'avons pas de réponse.

 

Pourquoi le Consei Régional d'Ile de France n'a pas accepté d'intégrer notre association à cette concertation ?

A cette question non plus nous n'avons pas de réponse.

 

 

Paru sur le site de l’ORDIF :

Déchets de chantier : concertation avec les acteurs.


La Région engage les discussions avec les acteurs franciliens sur les objectifs du PREDEC - plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantier.


Suite au décret d’application de la loi gre
nelle 2, du 11 juillet 2011, la Région a engagé l’élaboration du Plan Régional de prévention et de gestion des DEchets issus des Chantiers du Bâtiment et des Travaux Publics (PREDEC). La première commission consultative a été réunie le 10 novembre 2011. Depuis, 5 groupes ‘experts’ constitués de représentants des fédérations du BTP, de maitres d’ouvrages publics et privés, d’associations, de professionnels de la gestion des déchets, d’élus, des services de l’Etat ainsi que d’experts, travaillent pour construire l’état des lieux pour l’année 2010 de la prévention et de la gestion des déchets du BTP en Ile-de-France.

Le futur plan devra fixer des objectifs de prévention et de recyclage des déchets de chantier aux horizons 2019 et 2025, et identifier les leviers et les moyens à mobiliser pour les atteindre. Dans cette perspective, la Région Ile-de-France a organisé le 24 mai dernier à la Maison de l’Architecture d’Ile-de-France une première session d’ateliers de concertationanimée par le cabinet Res Publica.

Ces ateliers sont basés sur la participation active des acteurs répartis par tables. Chaque table étudie une problématique précise, sur la base de fiches présentant les constats de la situation actuelle et de questionnements pour explorer et enrichir les pistes de recommandations. La matinée a ainsi été consacrée aux « Pratiques des maîtres d’ouvrages et objectifs du PREDEC », côté Bâtiment et côté Travaux Publics et l’après-midi aux « Filières de gestion et objectifs du PREDEC » pour les déchets non dangereux (DIB) d’une part et déchets inertes d’autre part.

Prés de 80 participants (collectivités, entreprises du BTP, professionnels de la gestion des déchets, associations, organismes techniques, …) ont pu échanger et travailler à des propositions concrètes après avoir enrichi les constats et les éléments de diagnostics apportés par la Région Ile-de-France.

Plusieurs témoignages ont également permis d’introduire ces ateliers :
Julien LERAY, GTM Bâtiment a fait le point sur les pratiques de tri sur les chantiers de bâtiment et sur freins et leviers pour augmenter les taux de valorisation de ces déchets.
Daniel BAUCHEREL, Conseil Général de Sei
ne-et-Marne, a présenté les pratiques développées dans les marchés publics de TP par le Conseil Général dans le cadre de la Convention d’Engagement Volontaire de Seine-Marne animée par le groupe ‘Ensemble 77’ qui réunit des entreprises, des maitres d’œuvre, et des maitres d’ouvrages du TP.
Erwan LEMEUR, FEDEREC – Directeur d’agence Paprec Chantier a présenté les possibilités d’amélioration des performances de recyclage par le développement d’installations performantes de tri des déchets de chantier du bâtiment,
Pascal PIAN, CSTP 77, Entreprise PIAN, a témoigné sur la mise en place d’u
ne plateforme de recyclage des déchets inertes mutualisée entre différentes entreprises de TP de Seine-et-Marne.

Les travaux d’élaboration du PREDEC se poursuivront jusqu’à la fin de l’année 2012. Une seconde session d’ateliers est en préparation. En 2013, le projet de plan et son rapport environnemental seront soumis à l’assemblée régionale avant d’être mis en enquête publique.

D’autre part, la seconde Commission consultative du Plan Régional d’Elimination des Déchets de Chantier (PREDEC) s’est déroulée le mardi 5 juin. A cette occasion, l’état d’avancement des différents groupes de travail ont été présentés.


Plus d’informations :
- Région Ile-de-France -  Direction de l’Environ
nement - Service « prévention et gestion des déchets » - Tel : 01 53 85 56 38 - Email : plansdechets@iledefrance.fr

Sur le site de l’ORDIF :
- article ORDIF « Déchets de chantier : [vidéo] participez à l’état des lieux. «
- article ORDIF « Déchets de chantier : lancement du plan. »

http://www.ordif.com/public/actualite/dechets-de-chantier-concertation-avec-les-acteurs.html?id=15846&rub=8986

 

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:22

 

 

Les ordures ça sent mauvais

et ça pollue l’environnement 

 

c’est pourquoi un certain nombre de communes d’Ile de France

on fait le choix d’envoyer leurs ordures chez les autres, mais pas

n’importe où, chez les populations de l’Est du Bassin Parisien,

de  Seine et Marne  et de  Seine Saint Denis, entre autres,

ces deux départements où l’espérance de vie est la plus faible

de l’Ile de France.

 

Les collectivités adhérentes au Syctom (Paris, Versailles,

Neuilly sur seine…) se sont-elles préoccupées, depuis

toutes ces décennies des effets de leurs ordures

sur la santé et l’environnement  des populations de

Seine et Marne en finançant des études sanitaires autour

des décharges  de ce département ?

 

Pas à notre connaissance.

 

 

Vous trouverez ci-dessous la copie de la lettre ouverte adressée à Monsieur Dagnaud, président du Syctom et élu de la ville de Paris. http://www.syctom-paris.fr/

 

 syctom 001

 

 

syctom 002

 

 

 

 


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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 18:59

Paru sur le site du CNIID :

 

STOP SUBVENTIONS À LA POLLUTION : L’INCINÉRATION
ET LE STOCKAGE DES DÉCHETS
POINTÉS DU DOIGT 

 

 

Paris, le 27 juin 2012 – A l’heure où le Gouvernement est en plein débat d’orientation budgétaire, le Réseau Action Climat – France (RAC-F) et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), avec le soutien d’une trentaine d’associations, dont le Cniid, et de plusieurs économistes [1], lancent une campagne pour demander en France :

• l’arrêt des subventions néfastes à l’environnement
• l’instauration d’une fiscalité cohérente avec nos objectifs de lutte contre les changements climatiques et de préservation de la biodiversité comme la contribution climat énergie

En effet, la crise environnementale s’accélère et la France continue d’allouer chaque année plusieurs dizaines de milliards d’euros pour subventionner les pratiques et secteurs les plus polluants qui contribuent à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l’eau et de l’air, la consommation des ressources naturelles et l’appauvrissement de la biodiversité.

 

Stop aux subventions à la pollution ! from Réseau Action Climat on Vimeo.

Plusieurs rapports récents, élaborés par des institutions reconnues comme la Cour des Comptes [2], le Sénat [3] ou le Conseil d’analyse stratégique [4], ont pointé du doigt cette problématique et la nécessité pour la France de se doter d’un cadre cohérent en matière de fiscalité écologique. Ces différents rapports constatent tous l’échec, malgré les promesses du Grenelle de l’environnement, du verdissement de la fiscalité en France.

 

Dans le domaine des déchets, le Cniid a d’ores et déjà identifié deux niches fiscales grises qui amputent à elles seules de plus de 200 millions d’euros les recettes de l’État. Ainsi, des modulations non justifiables de Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) dont bénéficient les installations de stockage ou d’incinération des déchets certifiées ISO 14001, ou les décharges exploitées en mode « bioréacteur », diminuent chaque année d’environ 100 millions d’euros les recettes perçues par les douanes. L’introduction d’un taux de TVA réduit sur la chaleur de récupération issue des déchets revient quant à elle à subventionner à hauteur de 110 millions d’euros par an la production d’une énergie sale. « Alors que la priorité doit être donnée à la prévention et au recyclage, les subventions déguisées allouées à l’incinération et au stockage des déchets font une concurrence déloyale à la mise en œuvre d’une politique de gestion des déchets durable  » regrette Delphine Lévi Alvarès, chargée de mission au Cniid.


Cette campagne a pour ligne de mire la prochaine loi de finances, actuellement en discussion au sein du Gouvernement. La fiscalité verte doit faire partie de la grande réforme de la fiscalité annoncée par le Président de la République. Lors d’un congrès organisé par France Nature Environnement en janvier, le Président de la République s’était engagé à revoir l’ensemble des aides dommageables à l’environnement dès le début de son quinquennat. Les porteurs de l’appel attendent du Président de la République qu’il respecte cet engagement et invitent l’ensemble des citoyens, personnalités politiques, membres de la communauté scientifique, économistes et élus à soutenir cette initiative à travers une pétition en ligne sur le site dédié à la campagne.

Signez l’appel !

 

 

Contact :
Delphine Lévi Alvarès
Chargée de campagne « Incinération et mise en décharge »
delphine@cniid.org
01 55 78 28 60


[1] La liste complète est disponible sur le site de la campagne

[2] Cour des comptes, L’impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l’environnement, janvier 2012

[3] Bricq, N., Prélèvements obligatoires 2007-2012 : un quinquennat d’incohérences et d’injustices, octobre 2011

[4] Conseil d’analyse stratégique, Les aides publiques dommageables à la biodiversité, octobre 2011

 

 

 lien vers l'article :

 

http://www.cniid.org/STOP-SUBVENTIONS-A-LA-POLLUTION-L,496

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 18:34

Déchets BTP : Ce qui se passe ailleurs : en Haute Savoie

 

Une chartre départementale pour la bonne gestion des déchets du bâtiment signée en 2004

 

 

 

http://www.haute-savoie.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/RAP_charte_signee-1_cle04a61b.pdf

 

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