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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 09:43

 

Paru dans Mag Journal 77 :
Fort de Vaujours ► Placoplatre tente de rassurer les associations environnementales

09NOV2018 

 

Placoplatre a tenu, mardi 6 novembre, une réunion publique sur son intention d’exploiter une carrière à ciel ouvert à l’intérieur du fort de Vaujours, dont il est propriétaire. Les associations environnementales ont réclamé des études complémentaires et des assurances sur la dépollution réelle du site.

Ils étaient cent-dix participants réunis, mardi soir, à la Maison du temps libre de Vaujours, dont des élus et représentants d’associations de défense de l’environnement, membres de la CSS (Commission de suivi de site) du fort de Vaujours.

La décontamination du site remise en question

Pour les associations, le fort n’a pas été totalement dépollué, soit un hectare seulement sur ses 45 hectares de surface. Elles soupçonnent une contamination résiduelle en matières uranifères, dont l’uranium 238. L’irradiation aurait été confirmée en 2001 par la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) et par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) lui-même pour certains ouvrages qui ont été noyés dans le béton.

Les questions ont fusé dans la salle : « Pourquoi ne pas utiliser une exploitation en souterrain plutôt qu’à ciel ouvert ? Où iront les déblais du Grand Paris Express ? Quelles mesures seront prises pour la sécurité des ouvriers ? Quid des poussières du chantier et de leurs retombées alentour ? Qui contrôlera les pollutions des eaux souterraines et du sous-sol ? Quel suivi pour la faune et la flore… ? »

 

Les deux représentants de Placoplatre, Jean-Luc Marchand, directeur industriel et des carrières, et Gilles Bouchet, responsable des carrières, ont fait face au feu nourri des questions, sans réussir toutefois à convaincre leurs interlocuteurs. Le débat était encadré par deux garants de la CNDP  (Commission nationale du débat public), autorité administrative indépendante.

Domique Dellac, conseillère départementale PCF du canton de Tremblay-en-France, a demandé la levée du secret défense de 1955-1997, période correspondant aux expérimentations du CEA. « Il existe un livre rédigé par des ingénieurs du CEA, « Si Vaujours m’était conté ». Dans le cadre de la transparence, pourquoi ne pas le mettre en ligne sur votre site ? » a-t-elle lancé aux deux dirigeants.

Les impacts sur la santé

Pascal Barras, un habitant de Courtry, a invoqué l’application du principe pollueur-payeur. Grégory Jurado, élu FI à Courtry, revendique le principe de précaution sur ce dossier : « Le fort de Vaujours, c’est un scandale de l’État. Il est parti sans avoir dépollué le site. Sur la question des tumeurs, au-delà des chiffres de l’ARS (Agence de régionale de santé), je vous invite à aller demander à la pharmacie de Courtry combien elle délivre de Lévothyrox [Ndlr : médicament pour les malades de la thyroïde], en comparaison avec Meaux ».

Il poursuit : « Le métier de Placoplatre n’est pas de dépolluer un site contaminé par cinquante ans d’explosifs nucléaires. Cette réunion aurait dû avoir lieu il y a plus de quatre ans, avant les travaux de démolition. Il y a une convergence d’intérêts totale. Qui peut imaginer que la préfecture n’accorde pas l’autorisation après tous les travaux déjà entrepris ? »

Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, a salué la transparence du carrier sur le dossier, mais attend néanmoins de sa part « des réponses que ni l’ARS ni l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) ne sont actuellement en mesure de donne».

 Jean-Marie Baty, président de MNLE 93, s’est tourné vers Dominique Bailly, le maire de Vaujours :« Pouvez-vous nous prêter cette salle pour que les associations d’environnement puissent faire leur propre présentation sur cette problématique ? …..

https://www.magjournal77.fr/fort-de-vaujours-placoplatre-tente-de-rassurer-les-associations-environnementales/

 

 

 

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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 21:20

 

 

Paru dans le Parisien 93 :
Vaujours : des milliers de m3 de gravats très embarrassants

>Île-de-France & Oise>Seine-Saint-Denis|Sébastien Thomas|17 septembre 2018, 18h59|

 

Le maire et ses opposants bataillent toujours autour de 80 000 m3 de terre d’origine inconnue.

 Décidément, Dominique Bailly, maire (LR) de Vaujours, ne sait plus trop quoi faire des 80 000 m3 de terre qu'il a fait déposer illégalement sur ...

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/vaujours-des-milliers-de-m3-de-gravats-tres-embarrassants-17-09-2018-7892178.php

 

 

 

 

C’est sur un terrain situé au lieudit le Pré des Saules que 80 000 m3 de gravats ont été déversés en 2015 avec l’autorisation de Dominique Bailly, maire de Vaujours

 

Une pétition a recueilli 11 000 signatures sur le site Change.org.

 

Sur cette pétition on peut lire que c’est la sté  JFC, gérée par Hassan Yabanci qui a déversé des gravats sur un terrain de 3 hectares appartenant pour partie à la commune de Vaujours au lieudit le Pré aux Saules, une société qui depuis a été mise en liquidation judiciaire en 2016.

 

Par jugement le tribunal administratif de Montreuil de 2017 la commune de Vaujours a été obligée de remettre en état le site et c’est  en toute discrétion fin juillet 2018 qu’une partie des gravats a été transférée sur un terrain municipal, le long de la D84, à proximité d’une fourrière, terrain cultivé par Michel Legrand, un agriculteur de Villeparisis, qui semble-t-il l’exploitait sans autorisation écrite.

 

Michel Legrand, un agriculteur bien connu de la PJ de Bobigny pour avoir autorisé en 2013/2014  l’entreprise RTR Environnement à déverser des déchets sur les terres agricoles de 1,8 hectares qu’il exploitait à Villeparisis au bord de l’A 104, l’affaire appelée « Les décharges sauvages du « clan des Hornec » par le Journal du Dimanche. (voir article plus bas). Depuis RTR Environnement, gérée par Habib Ben M’Hamed a été mise en liquidation judiciaire en 2016.

 

A Claye-Souilly Michel Legrand qui exploitait 37 hectares au lieudit « La Prée » avait également laissé s’y installer une monstrueuse décharge illégale, pendant 2 ans ½, gérée par « Les Remblais Paysagers », une entreprise mise en liquidation judiciaire en 2008, entreprise qui avait été gérée par Gérard Balland (actuel maire de Nonville 77) puis par Pascal Balland.

 

 

http://www.leparisien.fr/annet-sur-marne-77410/la-ville-veut-en-finir-avec-la-decharge-sauvage-de-la-pree-16-03-2009-443847.php

http://adenca.over-blog.com/article-achat-des-terrains-de-l-ancienne-decharge-illegale-les-remblais-paysagers-un-cadeau-empoissonn-115828239.html

 

 

Paru dans le Journal du Dimanche :

Les décharges sauvages du "clan Hornec"

 16h44 , le 9 mars 2014, modifié à 12h50 , le 20 juin 2017

Paru dans leJDD

Scandale environnemental aux portes de Paris sur fond de banditisme. Un business lucratif où amiante et bitumes étaient lâchés en pleine nature

"On a vu passer des trucs bizarres, des gravats...", dénonce Mireille Lopez de l'association Adenca, à l'origine de ce cliché de septembre 2012. (DR)

"On a vu passer des trucs bizarres, des gravats...", dénonce Mireille Lopez de l'association Adenca, à l'origine de ce cliché de septembre 2012. (DR)

 

 

Nous ne sommes pas dans la région de Naples, sur les terres polluées par la Camorra, mais bien en Île-de-France, aux confins de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne. Et pourtant cinq suspects, parmi lesquels un agriculteur, un chef d'entreprise et trois figures du grand banditisme francilien, ont été mis en examen ces derniers jours, notamment pour dépôt illégal de déchets en bande organisée.

De l'amiante, des bitumes… Les gravats, déversés par tonnes depuis deux ans sur un terrain agricole de 18.000 m² en bordure de la Francilienne, sur la commune de Ville-parisis (Seine-et-Marne), auraient dû être stockés dans une installation classée, et donc payante. Et sans un renseignement anonyme transmis en juin dernier à la PJ de Seine-Saint-Denis, qui désignait le clan Hornec derrière les agissements de la société RTR Groupe environnement, pas sûr que les pouvoirs publics auraient réagi aussi vite pour faire cesser ce scandale écologique à moins de 30 km du centre de Paris.

Séjour en Corse en jet privé

Hornec : depuis plus de vingt ans, la saga de cette célèbre famille de Gitans sédentarisés de Montreuil (Seine-Saint-Denis) alimente la chronique judiciaire. Au point que Jean-Claude, Mario et Marc, les trois frères "H", appuyés par leurs enfants, cousins et neveux, ont longtemps été considérés comme les vrais patrons du milieu parisien. Après les meurtres, braquages, rackets, vols, machines à sous, "saucissonnages" et autres trafics de voitures volées ou de stupéfiants, les activités du clan se seraient donc élargies au lucratif business des déchets. Un remake des Soprano – série américaine narrant les aventures d'un clan mafieux du New Jersey dont la gestion des déchets sert de couverture – à la sauce Hornec?

En examinant les comptes de la société RTR Groupe environnement enregistrée en mai 2012, les policiers vont aller de surprise en surprise : un directeur général cité dans des dossiers liés au grand banditisme ; un employé présumé fictif nommé Loune Hornec ; d'importants retraits en liquide à l'étranger (Espagne, Maroc, Italie…) ; des dépenses somptuaires en produits de luxe, notes de restaurant, nuits d'hôtel et factures de cercle de jeux ; une pluie de chèques au profit de proches de la famille Hornec…

Côté rentrées d'argent, tout va bien. Près de 2 millions d'euros ont été crédités en un peu plus d'un an. Ils proviennent à 75% d'une société de transport spécialisée dans l'évacuation de chantiers du BTP, Vitrans SA, basée à Charny (Seine-et-Marne). Son président s'appelle Laurent Auguste. En s'intéressant à son téléphone, les enquêteurs s'aperçoivent qu'il a séjourné en Corse début juin 2013, aux mêmes dates que Loune Hornec et Habib Ben M'Hamed, le directeur de RTR groupe environnement, eux aussi trahis par leurs portables. Renseignements pris, la facture du jet privé – de l'ordre de 50.000 € – a été prise en charge par Vitrans.

Loin du maquis et des plages corses, les camions ne chôment pas à Villeparisis. "C'était un ballet permanent! On a vu passer des trucs bizarres, des gravats, du béton, explique Mireille Lopez, de l'Adenca (Association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours). Nous avons alerté les services de l'État. Le site a été fermé un temps puis c'est reparti de plus belle. Nous sommes inquiets à cause des eaux de ruissellement, surtout s'il y a effectivement de l'amiante. Nous sommes tout proches du plus important point de captage d'eau potable de Seine-et-Marne!" Sollicitée vendredi par le JDD, la préfecture de Seine-et-Marne n'a pas donné suite.

Des écoutes téléphoniques "accablantes"

Le propriétaire du terrain, ­Michel Legrand, a, lui, reçu environ 140.000 euros de la part de RTR Groupe environnement. Un juste paiement pour accueillir, illégalement, les déchets sur ses terres ? Pour les policiers, ces chèques s'apparentent plus à des prêts – destinés à faire face à des dettes – que l'agriculteur finira par rembourser… en cédant l'une de ses activités à RTR. Selon une source proche de l'enquête, les écoutes téléphoniques seraient "accablantes", notamment pour Jean-Claude Hornec. Les policiers sont par ailleurs à la recherche d'un second site d'enfouissement et cherchent à établir une autre tentative d'extorsion au préjudice du propriétaire d'une carrière à Gagny (Seine-Saint-Denis) "en dette" avec les Hornec.

Deux juges d'instruction ont été cosaisis dans ce dossier qui pourrait connaître plusieurs développements. Un premier sur un soupçon de fraude fiscale basée sur un carrousel de TVA. Un second plus politique car la société Vitrans avait accès aux marchés publics. Or, comme le stipule le code de l'environnement, "tout producteur ou détenteur de déchets est responsable de la gestion de ces déchets jusqu'à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers".

https://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Les-decharges-sauvages-du-clan-Hornec-656349

 

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 16:14

 

 

 

Lors de la réunion d’information d’hier organisée par Placoplatre concernant son projet d’exploitation du gypse fort de Vaujours/Guisy l’angoisse des riverains était palpable.

 

La réunion commença par la présentation de son projet par Placoplatre. Ironie du sort l’industriel oublia de dire qu’il venait d’obtenir en 2017 une autorisation d’exploiter une carrière de gypse à Villevaudé/Villeparisis qui lui donnait des ressources de gypse pour environ 30 ans.

 

 

A noter la présence de  Dominique Dellac et Pierre Laporte, les conseillers départementaux du 93, de Dominique Bailly, le maire de Vaujours et de Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil.

 Des absences très remarquées celles de Xavier Vanderbise, maire de Courtry et Ludovic Toro, maire de Coubron  ainsi que des 2 députés du groupe en Marche Rodrigue Kokouendo et Stéphane Testé, des élus qui avaient probablement autre chose à faire de bien plus intéressant.

 

Les riverains étaient venus  en nombre de Vaujours, Villeparisis, Courtry, Tremblay-en-France et même de Mitry-Mory, Claye-Souilly et de Chelles….

 

La principale préoccupation des participants étaient les risques santé/ environnement.

Pollution de l’eau, de l’air par rejet de particules polluantes et risque d’inondation accru par la démolition d’une partie de la butte d’Aulnaye et le rebouchage par des déchets de la fosse d’Aiguisy qui sert actuellement de bassin de rétention des eaux pluviales.....

 

Le sous préfet du Raincy tenta pendant près de 10 minutes de rassurer la population mais ne sembla pas y parvenir, une opération bien difficile pour le représentant d’un ETAT qui ne veut pas lever le « Secret Défense »

 

C’était le cabinet conseil Respublica, payé par Placoplatre, qui dirigeait le débat et  qui donnait la parole au public.

 

 Est-ce pour cela que certains membres d’associations nommées à la commission de suivi de site ont eu quelques difficultés à obtenir la parole et n’ont pour certains même pas obtenu de réponse à leurs questions, c’est le cas notamment de la représentante de FNE Seine et Marne, qui posa 2 questions l’une sur la pollution des rivières environnant le site et  l'autre sur les risques d’inondation.

 

En effet le cabinet Respublica décida de stopper la réunion avant  même que l’industriel n’ait répondu à toutes les questions.

 

Les garants CNDP Laurent Pavard et Dominique Simon censés assurer la sincérité et le bon déroulement de la concertation n’interviendront même pas pour demander à Placoplatre de répondre aux dernières questions posées en fin de réunion.

 

 

Un manque de transparence

qui n’est pas là

pour rassurer les riverains

 

 

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 14:42

 

 

 

Les déchets du Grand Paris, personne n’en veut, pourquoi ne pas continuer à les déverser au nord-ouest 77.

 

                                   Là-bas les élus y sont favorables

 

C’est la Région IDF et Epamarne qui sont propriétaires du terrain, Valérie Pécresse (LR) présidente de la région IDFet Philippe Descrouet (UDI) président d’Epamarne sont d’accord.

 

La Maire de Champs Maud Taulet (PCF) y est également favorable ainsi que Patrick Septiers (UDI) président du conseil départemental 77 sans oublier Paul Miguel (PS), président de la communauté d’agglo Paris Vallée de la Marne.

 

 

Et les riverains ?

Comme d’habitude on ne leur demande pas leur avis

 

 

 

Le projet 

Ladite « Colline de Gibraltar »

 

 

 Rajouter

de la pollution à la pollution

et récupérer

de l’argent

pour recevoir les ordures

 

A Champs sur Marne sur un terrain pollué par endroit une montagne d’ordures du Grand Paris serait déversée sur 32 hectares, une montagne qui pourrait atteindre les 70 m de haut, une paille de la hauteur d’un immeuble de plus de 20 étages.

Le déversement des déchets pourrait commencer en 2020 et durer entre 10 et 12 ans.

 

Et après on promet de faire des plantations, mais quel arbre voudra bien pousser sur ce tas d’ordures à part quelques acacias ?

 

 

C’est « ledit » plan vert

 de

Valérie Pécresse.

 

Mais si les collectivités veulent récupérer de l’argent il faudra qu’une autorisation de décharge

ISDI soit déposée auprès de la préfecture, en effet  les dispositions de la loi de transition énergétique, et notamment l’article L541-32-1 ajouté au code de l’environnement proscrivent l’acceptation de contreparties financières à l’utilisation de déchets en aménagement, réhabilitation ou construction. (1)

 

 

Quant à la qualité "desdits déchets inertes" ce ne sont pas que des terres comme veulent souvent le faire croire certains élus ou industriels mais également des déchets de béton, tuiles, briques, agrégats d’enrobés et même vitrage…  ces déchets peuvent être pollués à l’arsenic, cadmium, plomb, zinc…. sous certaines conditions.

 

 

 

(1) http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2017-guide-acceptation_des_deblais_et_terres_excavees-vf.pdf

 

 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :

Marne-la-Vallée : la colline de Gibraltar futur phare vert du Grand Paris

 

>Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne|Julie Olagnol|05 novembre 2018, 16h04

Réalisé avec les déchets des chantiers du Grand Paris Express, ce projet paysager pharaonique, porté par EpaMarne et la région Île-de-France, pourrait démarrer mi-2020 à Champs-sur-Marne……

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/marne-la-vallee-la-colline-de-gibraltar-futur-phare-vert-du-grand-paris-05-11-2018-7935627.php

 

 

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6 novembre 2018 2 06 /11 /novembre /2018 11:05

 

 

Réunion publique

ce soir

à Vaujours

 à 20 heures

Maison du  Temps Libre

78. rue de Meaux

 

Ne vous trompez pas, Placoplatre indique 2 horaires différents sur son site, mais l’horaire exact est 20 heures.

 

 

 

Il aurait suffit de presque rien pour que cette réunion se passe sereinement.....

 

Mais Placoplatre refuse de donner la parole à la tribune à 3 associations de défense de l’environnement qui souhaitaient présenter en commun leurs observations, ce sont des associations membres de la commission de suivi de site, dont les bénévoles travaillent, sans relâche, depuis des années sur ce dossier.

 

Placoplatre ne cesse d’ailleurs de dire que le gypse est une ressource d’intérêt national et européen,  alors que l’industriel semble porter peu d’intérêt aux riverains de ses sites.

 

Pour exemple à Villevaudé :

- Placoplatre détruit 19 hectares de forêt et va reboiser à l’autre bout du 77 dans les forêts domaniales, grand territoire de chasse.

 

- Placoplatre détruit une partie de la butte d’Aulnaye, en amont du lotissement de Mauperthuis à Claye-Souilly, sans construire de bassin de rétention d’eau, en aval de sa carrière, afin de protéger la population des risques d'inondations.

 

 

Sommes-nous revenus

au Moyen-Age

 au temps où

Placoplatre

serait le seigneur du secteur

et les riverains

les manants

« serviable et corvéable à merci » ?

 

 

A vous de juger

 

 

 

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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 09:32

 

Au nord de l’Ile de France à Vaujours l’industriel Placoplatre souhaite exploiter  de nouveau d’anciennes carrières de gypse  dans la fosse d’Aiguisy. Ces anciennes carrières abritent 13 espèces protégées de chauve-souris, et d’après nos informations,  3 habitats sur 4 des chiroptères devraient être détruits par l’exploitation de cette carrière à ciel ouvert.

 

Au sud de la Seine et Marne, il en est autrement, à St Pierre les Nemours, une ancienne carrière de silice, abritant 5 à 6 espèces de chauve-souris, ne sera plus exploitée, l’ETAT et l’Europe ont même débloqué 80 000 € pour financer la protection de ces chiroptères.
En effet des barres de fer ont été transportées à l’aide d’hélicoptère pour permettre la fermeture de cette carrière aux intrus, un système qui permettra uniquement le passage des chauves-souris.

 

C’est un article du parisien 77 du 3 novembre dernier qui alerte la population sur la fragilité des chauves-souris. http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/saint-pierre-les-nemours-la-carriere-du-puiselet-fermee-pour-preserver-les-chauves-souris-02-11-2018-7933704.php
Ironie du sort, Christophe Parisot, membre de l’association Pro Natura IDF, cité dans cet article,  est également le directeur de Seine et Marne Environnement, une association créée à l’initiative du Conseil Départemental du 77, qui a pour partenaire l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction Unicem dont Placoplatre est adhérent.
Est-ce pour ne pas contrarier
Placoplatre
que
 Xavier Vanderbise
 vice président du conseil départemental du 77
 n’organise pas sur la commune de Courtry
 de réunion de concertation
sur le projet
d’ouverture de carrière à ciel ouvert
sur le fort de Vaujours et la Fosse d’Aiguisy ?
Pour le savoir, nous vous conseillons de le contacter.

 

 

Pour aller plus loin :
Paru sur le site Seine et Marne Environnement :
Année mondiale des chauves-souris

Les chauves-souris présentes en France sont toutes insectivores en incluant dans cette catégorie les araignées. Elles rendent donc un service non négligeable de régulation des arthropodes. C’est aussi pour cela que l’on dit que lorsque les hirondelles se couchent les chauve-souris partent en chasse. Exploitant la même ressource alimentaire, ces animaux se sont réparti la journée.

La biologie des chauves souris est surprenante. Contrairement aux souris, elles ont un très faible taux de reproduction (1 à 2 jeunes par an maximum) des durées de vie longues. C’est aussi ce qui les rend particulièrement vulnérables à la destruction de leurs populations, leurs habitats ou leurs gîtes de reproduction ou d’hivernage.

L’hivernage est en effet une autre de leur spécificité. Les insectes plus rares en hiver, les chauves souris vont, pour certaines, migrer et pour d’autres hiberner dans des lieux où la température restera assez stable. C’est ainsi qu’en Seine-et-Marne, les chauves souris se trouvent dans d’anciennes carrières souterraines, ou des caves anciennes, sous les ponts qui abritent des anfractuosités, mais aussi dans des arbres creux. D’autres encore supportant mieux le froid n’hiberneront quasiment pas, préférant les lieux en courant d’air.

Pour celles qui hibernent, le rythme de vie se ralentit en abaissant le rythme cardiaque et la respiration afin de consommer le moins possible leurs réserves.
Tout dérangement provoquant le réveil peut leur être fatal en provoquant la brusque consommation de ces réserves si précieuses pour finir l’hivernage.

Qu’il s’agisse de l’abattage d’un arbre creux, du rejointement d’un pont ou encore de dérangement dans un site souterrain……

http://www.me77.fr/spip.php?id_article=383&page=articleb

 

 

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 19:19
Placoplatre détruit une forêt de 19 hectares à Villevaudé, au nord-ouest 77 et reboise des forêts domaniales au sud et à l’est 77 !

Villevaudé 1.6.2017  Placoplatre :

les matériels de travaux publics près à se mettre en marche pour détruire

le bois Gratuel

Placoplatre détruit une forêt de 19 hectares à Villevaudé, au nord-ouest 77 et reboise des forêts domaniales au sud et à l’est 77 !

Villevaudé 29.9.2018  

un trou béant laissé par Placoplatre à la place du Bois Gratuel

L'industriel n'a pas encore exploité le gypse, il va devoir encore creuser pour atteindre la 1ère couche de gypse  qui se trouve environ à 30m sous le sol

 

 

 

Quand un industriel détruit une forêt, le code forestier l’oblige à participer au reboisement ailleurs, au titre des mesures compensatoires.

 

Le représentant de l'Etat dans le département peut imposer que le boisement compensateur soit réalisé dans un même massif forestier (1) mais dans le cas présent il semblerait de l’Etat ait laissé le libre choix à l’industriel.

 

La DRIAAF (1) qui a traité ce dossier avec Placoplatre n’a d’ailleurs même pas consulté les associations membres de la Commission Locale de Concertation et de Surveillance.

 

C’est

« ladite concertation à la française »

 

 

Il suffisait de presque rien pour montrer quelque peu d’intérêt pour  les riverains et la préservation de leur environnement…..

 

Il suffisait que Placoplatre participe, par exemple, aux reboisements des Znieff de Villevaudé ou de Claye-Souilly ou au site Natura 2000 de Jablines.

 

 

 

 

Mais l’industriel a préféré favoriser le reboisement de grands espaces de chasse en Seine et Marne. Des espaces de chasse que privilégiaient déjà les rois Henri IV, Louis XIII, Louis XVI.

 

 

Placoplatre a choisi des forêts domaniales de chasse de :

- Villefermoy au sud 77

- Crécy et Malvoisine dans la vallée du Morin

- Montceaux à l’est de Meaux.

 

 

 

 

 

(1) Extrait Article L341-6 du code forestier

Sauf lorsqu'il existe un document de gestion ou un programme validé par l'autorité administrative dont la mise en œuvre nécessite de défricher, pour un motif de préservation ou de restauration du patrimoine naturel ou paysager, dans un espace mentionné aux articles L. 331-1L. 332-1L. 333-1L. 341-2 ou L. 414-1 du code de l'environnement, dans un espace géré dans les conditions fixées à l'article L. 414-11 du même code ou dans une réserve biologique créée dans une zone identifiée par un document d'aménagement en application des articles L. 212-1 à L. 212-3 du présent code, l'autorité administrative compétente de l'Etat subordonne son autorisation à l'une ou plusieurs des conditions suivantes :

1° L'exécution, sur d'autres terrains, de travaux de boisement ou reboisement pour une surface correspondant à la surface défrichée, assortie, le cas échéant, d'un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5, déterminé en fonction du rôle économique, écologique et social des bois et forêts objets du défrichement, ou d'autres travaux d'amélioration sylvicoles d'un montant équivalent. Le représentant de l'Etat dans le département peut imposer que le boisement compensateur soit réalisé dans un même massif forestier ou dans un secteur écologiquement ou socialement comparable ;

……

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000025244092&idArticle=LEGIARTI000025247352&dateTexte=&categorieLien=cid

 

(2) http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/Organisation

 

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31 octobre 2018 3 31 /10 /octobre /2018 10:33

 

Certains maires refusent de racheter les terrains d' anciennes décharges privées pour ne pas faire porter le poids de leur entretien à leur population , mais à Annet sur Marne il semble que cela ne dérange pas les élus.

 

Une bonne opération pour l'exploitant de décharge ECT mais un poids pour les contribuables

d'Annet sur Marne qui vont devoir prendre en charge les travaux d'entretien et de dérèglement hydraulique engendrés par cette montagne de déchets.

 

Les élus d'Annet sur Marne qui ont donné un avis favorable à l'exploitation de cette décharge, située au pied de la source du ru de Louche, ne devraient-ils pas réfléchir à l'avenir aux dérèglements hydrauliques qu'engendrent ce type d'exploitation et ne plus les favoriser afin de ne pas faire prendre des risques à leur population lors de fortes pluies engendrant des inondations ?

 

 

EXTRAIT COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL Mercredi 11 Avril 2018

DELIBERATION N° 2018-23,

 

Acquisition d’ECT des Parcelles cadastrées Section ZI N° 13 et 14, Superficie totale de 23 ha, 97 a, 14 ca en application de la Convention pluripartite du 15 décembre 2000, - Vu la convention conclue le 15 décembre 2000, entre la Société SATIF, la SCEA Les Gabots et la Société ENVIRO CONSEIL ET TRAVAUX (ECT), approuvée par la Commune par délibération N° 4349 du 1er septembre 2000, portant sur l’engagement de SCEA Les Gabots et la Société ECT, chacun pour ce qui les concerne, à céder à la Commune d’Annet-sur-Marne, au franc symbolique les parcelles leur appartenant, faisant l’objet d’une installation autorisée de déchets inertes (ISDI), après achèvement complet du remblai et du réaménagement du site, tel que prévu au projet. Pour sa part La SCEA Les Gabots a effectivement exécuté sa part de la convention aux conditions prévues, en cédant à la Commune les parcelles remblayées et aménagées, cadastrées D 862 (11 ha, 9 84 a, 89 ca) et D 17 (6 a, 68 ca), par acte signé devant Notaire en date du 4 octobre2012 : cession à l’euro symbolique des parcelles remembrées ZI 11 et 29, ensemble pour 11 ha, 73 a et 66 ca.

 

L’engagement d’ECT portait sur les parcelles cadastrées D 863 (23 ha, 47, 36 ca), D 11 (12 a, 10 ca) et D 12 (9 a, 43 ca), soit ensemble 23 ha, 68 a, 89 ca, aujourd’hui remembrées postérieurement à la réalisation de la ligne ferroviaire LGV Est et devenues : ZI 13 (60 a, 25 ca) et ZI 14 (23 ha, 36 a, 89 ca), soit ensemble 23 ha, 97 a, 14 ca,

 

Le Conseil Municipal à l’unanimité autorise le Maire à signer l’acte d’acquisition des parcelles cadastrées section ZI, N° 13 et 14 à l’euro symbolique et signer toute pièce s’y rapportant.

 

http://www.annetsurmarne.com/wp-content/uploads/2018/05/cr-2018-04-11.pdf

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26 octobre 2018 5 26 /10 /octobre /2018 13:12

 

2,5 millions d'Euros

à la charge du contribuable !

 

Xavier Vanderbise, maire de Courtry, qui s'exprime dans les colonnes du Parisien 77 oublie de dire que cet échangeur va favoriser, entre autres, l'accès aux carrières Placoplatre et Siniat, pour des milliers de camions qui vont venir déverser des millions de tonnes de déchets du Grand Paris dans les trous de ces carrières.

Il est vrai que la sortie actuelle , au niveau du refuge du Petit Bordeaux à Villevaudé n'était adaptée aux camions de gros tonnage chargés de déchets. Le Conseil Départemental a pensé à tout pour faciliter la circulation de ces poids lourds de gros tonnages : une 3ème voie a même été rajoutée au niveau du nouveau rond point.

 

 

 

 

 

 

Xavier Vanderbise oublie également de dire que ces milliers de camions vont défoncer nos routes alors que c'est le contribuable seine et marnais qui en paye l'entretien.

 

 

 

 

Xavier Vanderbise

un maire aux abonnés absents 

dans le cadre de la concertation

projet d'exploitation gypse

Placoplatre

Fort de Vaujours ?

 

 

Xavier Vanderbise doit dire pourquoi les maires de Vaujours et Villeparisis acceptent des réunions de concertation dans leurs communes et qu'aucune réunion n'est projetée à Courtry, la commune sur laquelle se trouve la majorité des installations du Fort de Vaujours dont la partie la plus polluée : le Fort Central où a eu lieu la majorité des essais du CEA .

 

 

 

 

Le Parisien 77 :

Le Pin : ça circule enfin sur la bretelle de l’A104

>Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne|Hendrik Delaire|25 octobre 2018, 16h44|

 

Achevé en juin dernier, l’échangeur permettant aux automobilistes de quitter la Francilienne est finalement ouvert à la circulation dans la nuit de jeudi à vendredi.

Quitter la Francilienne à hauteur du Pin pour rallier Chelles ou Claye-Souilly par la D 34, c’est désormais possible pour les automobilistes venant du sud.

Après quatre mois d’inspection par la Direction des routes d’Ile-de-France (Dirif), la bretelle d’accès du Pin, pourtant achevée en juin dernier, va finalement être ouverte à la circulation dans la nuit de jeudi à vendredi.

Un délai qui avait suscité l’incompréhension du maire de Courtry, Xavier Vanderbise (LR) en août dernier.

Également vice-président du conseil départemental en charge des routes, il ne cache pas sa satisfaction de voir l’échangeur enfin ouvert à la circulation.

« La bretelle va permettre de désengorger la traversée de Villevaudé, mais aussi de rallier plus vite les communes du Pin, de Chelles et de Courtry et d’y développer des futures zones d’activité, comme celle de la Régale 2 à Courtry », explique l’élu.

Jusqu’à présent les automobilistes venant du sud étaient obligés de sortir de la Francilienne plusieurs kilomètres en amont, au niveau de la sortie du refuge du Petit-Bordeaux, à Villevaudé, et puis d’emprunter la D 404 et la D 86.

En tout ce sont près de 15 000 automobilistes, qui sortiront désormais chaque jour au niveau du Pin. Pour absorber ce nouveau flux d’automobilistes, une troisième voie a été rajoutée au cœur du rond-point existant, auquel vient se raccorder la nouvelle voie d’accès.

Coût de l’ouvrage : 2,5 M€, cofinancés par le conseil départemental et le conseil régional d’Ile-de-France. …..

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/le-pin-ca-circule-enfin-sur-la-bretelle-de-l-a104-25-10-2018-7928067.php

 

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 18:50

 

 

Les déchets de la station d'épuration de Meaux, Jean-François Copé ne va tout de même pas les épandre dans le jardin Bossuet, ça sent mauvais, c'est mieux de les envoyer chez les autres, dans les villages ruraux du nord-est 77.

 

 

 

Jean-François Copé projette d'épandre les déchets (boues) de sa station d'épuration sur 14 communes rurales du nord-est 77

 

 

Depuis le 30/7/2008 Meaux a été autorisé par la préfecture à épandre ses déchets (boues) de station d'épuration sur les champs de ces 14 communes rurales du nord-est 77 mais certains agriculteurs ne souhaitent plus déverser ces boues sur leurs terres et Jean-François Copé est obligé de faire une nouvelle demande.

 

Car il faut savoir que c'est l'agriculteur qui décide ou non d'accepter ce type de déchets sur ses terres agricoles et que certains sont de plus en plus frileux pour déverser ces boues chargées de métaux lourds sur leurs espaces agricoles, inquiets pour la qualité des produits qu'ils cultivent.

 

Quant aux riverains qui vont devoir supporter les odeurs nauséabondes de ces déchets il faut bien qu'ils comprennent que la ville de Bossuet et du Fromage de Brie ne va pas étaler ses déchets sur son territoire, les odeurs nauséabondes c'est mieux de les faire supporter aux autres.

 

La Grande ville

qui détruit

les villages ruraux ?

 

Meaux est d'ailleurs habituée à envoyer ses ordures chez les autres, ses ordures ménagères sont incinérées dans le village rural de Monthyon, quant aux déchets de démolition de ses tours, Meaux peut les envoyer dans les décharges ISDI près d'un lotissement à Crégy Les Meaux ou près des écoles d'Isles les Villenoy ou de Fresnes sur Marne.

 

Pour ses déchets dangereux Meaux pourra les envoyer à Villenoy/Isles les Villenoy chez Terzeo si Mme la Préfète autorise ce projet,

 

 

Pour connaître l'emplacement des espaces agricoles qui devraient recevoir ces épandages consultez le lien qui suit :

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/18p0125.pdf

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/driee-sddte-2018-135.pdf

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