09NOV2018 Serge Moroy
Ils étaient cent-dix participants réunis, mardi soir, à la Maison du temps libre de Vaujours, dont des élus et représentants d’associations de défense de l’environ
La décontamination du site remise en question
Pour les associations, le fort n’a pas été totalement dépollué, soit un hectare seulement sur ses 45 hectares de surface. Elles soupçon
Les questions ont fusé dans la salle : « Pourquoi
Les deux représentants de Placoplatre, Jean-Luc Marchand, directeur industriel et des carrières, et Gilles Bouchet, responsable des carrières, ont fait face au feu nourri des questions, sans réussir toutefois à convaincre leurs interlocuteurs. Le débat était encadré par deux garants de la CNDP (Commission nationale du débat public), autorité administrative indépendante.
Domique Dellac, conseillère départementale PCF du canton de Tremblay-en-France, a demandé la levée du secret défense de 1955-1997, période correspondant aux expérimentations du CEA. « Il existe un livre rédigé par des ingénieurs du CEA, « Si Vaujours m’était conté ». Dans le cadre de la transparence, pourquoi
Les impacts sur la santé
Pascal Barras, un habitant de Courtry, a invoqué l’application du principe pollueur-payeur. Grégory Jurado, élu FI à Courtry, revendique le principe de précaution sur ce dossier : « Le fort de Vaujours, c’est un scandale de l’État. Il est parti sans avoir dépollué le site. Sur la question des tumeurs, au-delà des chiffres de l’ARS (Agence de régionale de santé), je vous invite à aller demander à la pharmacie de Courtry combien elle délivre de Lévothyrox [Ndlr : médicament pour les malades de la thyroïde], en comparaison avec Meaux ».
Il poursuit : « Le métier de Placoplatre n’est pas de dépolluer un site contaminé par cinquante ans d’explosifs nucléaires. Cette réunion aurait dû avoir lieu il y a plus de quatre ans, avant les travaux de démolition. Il y a u
Xavier Lemoi
Jean-Marie Baty, président de MNLE 93, s’est tourné vers Dominique Bailly, le maire de Vaujours :« Pouvez-vous nous prêter cette salle pour que les associations d’environ