C’est faute de ne pas avoir imposé le nombre de logements sociaux obligatoire aux promoteurs du Bois des Granges et d'ailleurs et pour ne pas être privé par le Préfet du droit de délivrer des permis de construire que Jean-Luc Servières doit trouver dans l’urgence des emplacements pour implanter les logements sociaux manquants.
Pour mémoire c’est Laurent Jacquin l’actuel adjoint à l’urbanisme qui a signé les permis de construire en question dans la précédente mandature.
Comme à Souilly où le maire veut implanter des logements sociaux à la place de l’entreprise Hellin qui compte 7 salariés, c’est à l’emplacement de plusieurs commerces que Jean-Luc Servières voudrait implanter des logements sociaux, rue du Maréchal Joffre, en centre ville, près de l'école des filles.
Que vont devenir ces petits commerçants et leurs salariés ?
le maire ne le dit pas
Mais le maire veut également implanter des logements sociaux, à 2 pas de l'école maternelle du centre, au 32 rue de Verdun à la place d’un pavillon où a vécu Liliane Schaff, conseillère municipale, qui a œuvré pendant de longues années pour la commune auprès du regretté maire André Darfeuille.
En face de l’école maternelle du centre, aux 8 et 10 rue du Gl Leclerc, ce sont notamment 2 maisons qui devraient être détruites pour faire place à 15 logements sociaux, ces maisons avaient été construites à l’initiative du regretté maire André Benoist pour aider des familles nombreuses a accéder à la propriété.
Que vont devenir les occupants de ces maisons ?
Le maire ne le dit pas
C’est ce secteur, près de ces 2 écoles, qu'a choisi le maire pour implanter 40 logements, un secteur où la circulation est intense, où les habitants se garent avec difficultés, où l’association « Respire » pointe du doigt la mauvaise qualité de l’air aux abords des écoles, un air pollué aux particules fines PM 2.5.
Particules fines PM 2.5
Les particules fines pénètrent en profondeur dans les poumons. Elles peuvent être à l’origine d’inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons.
+ de voitures = + de pollution de l’air
Afin de ne pas concentré plus de véhicules en centre ville et pour protéger la santé des petits écoliers qui fréquentent les écoles environnantes, il aurait été judicieux de ne plus implanter d’immeubles dans ce secteur mais Jean-Luc Servières fait le choix inverse et nous le regrettons.
Les parents des petits écoliers qui fréquentent ces écoles apprécieront.
Paru sur le site de l’association RESPIRE :
Le 12 mai mobilisons-nous pour un futur meilleur pour nos enfants
Habitant.e.s, demandons plus de verdure et moins de voitures pour nos enfants
Pourquoi demander plus d’espace pour nos enfants ?
Aujourd’hui, près de la moitié de l’espace public à Paris est consacré à la voiture alors que son utilisation ne représente que 13 % des déplacements. Aujourd’hui c’est plus de trois enfants sur quatre qui respirent un air toxique en France.
L’OMS a annoncé que 570 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde à cause de la pollution de l’air. Les cas d’asthme chez les enfants ont doublé en deux décennies avec 240 000 enfants asthmatiques en Ile-de-France.
D’après une étude de Environmental Research, en France, le nombre de décès prématurés à cause de la pollution de l’air est évalué à près de 100 000 (97 242), ce qui représenterait 17 % des morts recensés en 2018.
La vie de nos enfants n’est pas un détail et c’est une crise sanitaire qui se joue là.
Il y a urgence à agir !
Pour mobiliser les riverains des écoles de vos enfants, aidez-vous de notre support de sensibilisation :
12 mai : Support sensibilisation parents.
Quelles sont nos demandes ?
- La piétonnisation devant les écoles, a minima durant les entrées et sorties scolaires
- Des parvis végétalisés pour lutter contre les îlots de chaleur, la pollution de l’air et aménager des lieux conviviaux
- Une suppression du trafic de transit, grâce à des dispositifs alternatifs à la piétonnisation complète, du type aire piétonne ouverte ou zones de rencontre
Comment agir ?
Nous vous proposons trois niveaux d’actions pour le 12 mai :
Niveau 1 : Mail aux maires .....
Niveau 2 : Pancartes devant l’école pour sensibiliser les riverains
Niveau 3 : Blocage complet de la rue avec animations type prise de parole, chansons, dessins à la craie sur le sol etc.
Tout cela en relayant nos actions sur les réseaux sociaux avec le #DeLairPourNosEnfants
POUR PLUS D’INFOS : CAMILIA@RESPIRE-ASSO.ORG
https://www.respire-asso.org/12-mai-mobilisation-europeenne-pour-plus-de-rues-aux-ecoles/
Pour aller plus loin :