Faute de ne pas avoir imposé le nombre de logements sociaux obligatoire aux promoteurs du Bois des Granges et d'ailleurs et pour ne pas être privé par le Préfet du droit de délivrer des permis de construire, Jean-Luc Servières doit trouver dans l’urgence des emplacements pour implanter les logements sociaux manquants, mais il a été confronté à la « fronde » des riverains de la place de Souilly lors de la réunion publique.
En effet, il voulait implanter des logements sociaux sur le site de l’entreprise "La Juste Pression", face au Clos de la Talandière, entre 2 grosses maisons bourgeoises et près d’une autre grosse maison bourgeoise qui accueillait autrefois les ingénieurs de l’usine Sauter de Claye-Souilly.
Déplacer le problème
Est-ce la solution ?
Pour ne pas contrarier, semble-t-il, les riverains de la place de Souilly c’est à quelques encablures de là, que Jean-Luc Servières a décidé d’implanter son projet de logements sociaux, aux 25,27 rue de Souilly, à côté de la petite place, sur le site de l’entreprise Hellin qui emploie plus de 5 salariés et sur 2 parcelles voisines, dans ce secteur où il est encore plus difficile de stationner que dans le précédent. Ici ce serait un projet de 10 logements sociaux que le maire souhaiterait implanter.
Les parcelles concernées sont :
BR 261 et 262 propriétaires Hellin
BR 263 et 264 propriétaires Tavé
Comme le précise le projet de PLU qui a été voté par les élus en novembre dernier, ces logements sociaux devraient voir le jour entre 2023 et 2025, mais que deviendront les ouvriers de l’entreprise Hellin, le maire ne le dit pas ?
Pour faire court lorsqu’une propriété est classée en espace réservé logements sociaux :
- Soit le propriétaire est vendeur et la commune achète ou fait acheter le bien par un promoteur de son choix, après que le prix ait été fixé par l’administration des Domaines
- Soit le propriétaire n’est pas vendeur, dans ce cas la commune pourra mettre en place une procédure d'Utilité Publique en vue de l’exproprier pour récupérer le bien à son profit ou pour le céder à un promoteur de son choix qui devra y construire au moins 10 logements sociaux et peut-être plus si besoin.