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ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
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Environnement - Publié le 11 mars 2015
Contre l’extension de la décharge, Vincent Eblé fait appel de la décision du Tribunal administratif de Melun.
En septembre 2013, les élus départementaux avaient approuvé en séance le dépôt d’un recours devant la justice - par la voix du Président du Département, Vincent Eblé - pour demander l’annulation de l’arrêté du 29 janvier 2013, par lequel la préfète de Seine-et-Marne avait autorisé la société ECT à exploiter une extension de l’installation de stockage de déchets inertes aux lieux-dits « les Culées », « les Carreaux » et « l’Orme du Bordeau », sur la commune d’Annet-sur-Marne, pour une durée de 12 ans.
La surface foncière affectée à cette installation est de plus de 98 hectares et le volume maximal de stockage est de 12 524 000 tonnes de déchets, hors déchets d’amiante liés à des matériaux inertes.
Préalablement, constatant que ses réticences sur ce projet d’extension n’avaient pas été prises en compte, le Département de Seine-et-Marne avait introduit le 1er mars 2013 auprès de la Préfète un recours gracieux, qui avait été rejeté.
Le Département avait attiré l’attention des services de l’État sur deux points :
Les eaux rejetées par la décharge risquent notamment de finir dans la Beuvronne, déjà menacée par les rejets de sept autres ISDI. A ce titre, des analyses complémentaires seront effectuées par les services du Département.
Par un jugement du 5 février dernier, le Tribunal administratif de Melun a rejeté la requête du Département de Seine-et-Marne. Vincent Eblé a décidé de faire appel de ce jugement.
V.R. | 07 Mars 2015, 07h00 | MAJ : 07 Mars 2015, 05h46
Fresnes-sur-Marne. Marie Cavalié n’appelle pas son canton Claye-Souilly « mais Claye-Souillé, à cause de toutes les décharges présentes. Quand j’ai emménagé ici en 1981, on nous disait que la décharge allait fermer. Elle a doublé. » (LP/V.R.).
Partager avec Claye-Souilly et Charny la plus grande décharge d'Europe, où Véolia est autorisée à traiter et enfouir 1,1 million de tonnes de détritus par an, n'a pas suffi. Il y a deux ans, Fresnes-sur-Marne a vu s'ouvrir une ISDI (Installation de stockage de déchets inertes), à 200 m de la nouvelle école.
Marie vit dans cette commune de 670 habitants depuis 1981. Un coin tranquille, en bordure du canal de l'Ourcq. « Quand on avait emménagé, on nous parlait de l'arrêt de la décharge Véolia, se souvient-elle. Au lieu de fermer, elle a doublé. Le secteur pullule d'oiseaux qui se nourrissent des déchets, se reposent à Jablines et lâchent leurs fientes dans nos jardins ! Ce canton, c'est devenu Fresnes-sur-décharge et Claye-Souillé », s'alarme cette habitante.
L'Institut de veille sanitaire le sait, mais ne confirme rien
En 2013, Marie a saisi l'Institut de veille sanitaire. « Sur les quatorze maisons de ma rue, la Croix-Blanche, j'ai relevé dix cas de cancers. Tous les malades ont passé au moins 15 ans ici. » Il y a deux ans, cette maman a perdu sa fille de 35 ans d'un cancer. Mais l'institut de veille sanitaire n'a relevé aucun lien de causalité entre les maladies et les décharges. Juste une forte pollution de la Beuvronne.
Le problème n'existe pas qu'à Fresnes-sur-Marne. Le canton de Claye-Souilly est miné d'ISDI. Le préfet vient d'en autoriser une à Isles-lès-Villenoy. Annet-sur-Marne en est à sa 3 e, sur près de 100 ha, « au bord du captage d'eau potable », soupire Mireille Lopez, présidente de l'Association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et de ses alentours (Adenca). Crégy-lès-Meaux en a accepté une pour remblayer des carrières, et un projet a été déposé à Vignely par la Setrap. Si les gravats issus du bâtiment sont considérés comme « inertes », ils ne sont pas inoffensifs. Ils peuvent contenir, en petite quantité, du chlorure, sulfate, benzène, et autres hydrocarbures...
A Monthyon, le Smitom (syndicat mixte d'ordures ménagères) d'incinérer les gravats accumulés. Il peut en faire disparaître jusqu'à 135 000 t par an.
Ils avaient acquis une maison à la campagne dans les charmants villages ruraux du nord Seine et Marne, le sacrifice de toute une vie pour atteindre leur rêve et aujourd’hui ils n’arrivent plus à revendre leurs biens.
Lorsqu’on habite près d’une décharge, d’une carrière remblayée par des déchets,
d’un centre de tri de déchets, d’un site Seveso:
les acquéreurs ne sont pas légion.
A qui la faute ?
- A l’ETAT qui a fait voter des lois qui n’interdisent pas la concentration de sites polluants sur une même commune, un même territoire ?
En effet combien de décharges, sites SEVESO…. peut-on implanter sur une même commune ?
A notre connaissance aucune loi ne fixe de plafond.
- Aux maires de certaines communes qui ont donné encore et encore des avis favorables pour l’implantation de sites polluants contre le versement de sommes rondelettes à la commune pour boucler leur budget et cacher parfois leur mauvaise gestion ?
- Aux populations qui ont vu s’implanter ces sites polluants près de chez eux sans réagir « en regardant ailleurs » : le fleurissement de leur commune, le nouveau court de tennis ou terrain de foot, la nouvelle salle polivalente ….et aussi les subventions importantes versées aux associations qui ne font pas de vagues, en quelque sorte :
«on a acheté les consciences ».
Alors quelle solution aujourd’hui ?
L’ETAT parle beaucoup d’injustice environnementale, de protection des espaces agricoles mais sans prendre de mesures pour améliorer la situation.
Il faut que l’ETAT fasse voter des lois qui limitent l’implantation de sites polluants sur une même commune, un même territoire.
Mais pour cela les populations doivent se mobiliser et contacter sans relâche leurs élus pour faire avancer rapidement ce dossier.
A notre connaissance en Seine et Marne il n’y a aucun contrôle de la radioactivité à l’entrée des décharges ISDI, bien que depuis l’arrêté du 28/10/2010 (1) la législation autorise le stockage pas seulement de déchets BTP mais aussi de certains déchets industriels dans ces décharges.
Il faut savoir que certains industriels peuvent utiliser des terres rares qui peuvent être radioactives.
Qui nous prouvent que de tels déchets n’ont pas été déversés dans les décharges ISDI de Seine et Marne ?
Dans ce cas de figure les préfets qui se sont succédés n’auraient-ils pas pu ajouter une ligne dans les arrêtés préfectoraux imposant la pose de portique de contrôle de la radioactivité à l’entrée des décharges ISDI ?
Ils auraient pu le faire, mais il ne l’on pas fait.
(1) http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/8304/52530/file/ARP_20101028__ISDI.pdf
En effet au regard des arrêtés préfectoraux délivrés par les différents préfets qui se sont succédés dans ce département nous nous apercevons qu’aucune limite quant à l’origine des déchets n’est imposée dans ces arrêtés.
Ce qui veut dire que les déchets déversés en Seine et Marne peuvent provenir de la France entière.
Dans ce cas de figure les préfets qui se sont succédés n’auraient-ils pas pu ajouter une ligne dans les arrêtés préfectoraux indiquant la provenance des déchets ?
Ils auraient pu le faire, mais il ne l’on pas fait.
Voilà la liste des décharges ISDI autorisées dans ce département depuis moins de 8 ans
et qui ont pu recevoir des déchets de la France entière :
Exploitant |
Commune d’implantation |
Arrêté préfectoral |
Arrêté prescriptions complémentaires |
GLEM SA |
BARBEY, MAROLLES-SUR-SEINE, MISY-SUR-YONNE "Les 30 Arpents" |
|
|
Sté REP |
FRESNES-SUR-MARNE "La Croix Blanche" "Le Grand Vaurenard" |
AP n° 07 MEDAD 060 du 21/12/2007 |
|
Sté ECT |
COMBS-LA-VILLE "Le Bois d’Egrenay" |
|
|
Sté ECT |
MOISSY-CRAMAYEL "La Butte d’Egrenay" |
AP n° 07 MEDAD 064 du 21/12/2007 |
|
Sté ECT |
ANNET-SUR-MARNE "Les Carreaux" "L’Orme du Bordeau" |
|
|
Sté ECT |
VILLENEUVE-SOUS-DAMMARTIN "La Pointe, Pont aux anes, pièce Madame, Bas du Closeaux..." |
|
|
Sté ECT |
ANNET-SUR-MARNE "Les Gabots" "Carrouge" |
|
|
Sté ECT |
BRIE-COMTE-ROBERT "La Butte de la Gloriette" |
||
Sté ECT |
MOUSSY-LE-NEUF "Les Longues Raies" |
|
|
Sté TERRALIA |
VILLEVAUDÉ "L’Ermitage" |
||
Sté TELOMAT |
VAUX-LE-PÉNIL "Le Tertre" |
|
|
Sté ECT |
MOISSY-CRAMAYEL "La Butte d’Egrenay" |
|
|
Sté ECT |
MOUSSY-LE-NEUF (77) et VÉMARS (95) "La Grande Borne" |
|
|
Sté APRR |
LA CHAPELLE-LA-REINE "La Mare Assieuse"Devenue ICPE depuis le 1er/07/2012 |
|
|
Sté BRUNEL et PICHETA |
MONTGÉ-EN-GOELE "La Goelle" |
|
|
Sté ECT |
COMBS-LA-VILLE "le Bois d’Egrenay" |
|
|
Sté CEMEX Granulats |
MAROLLES-SUR-SEINE "Les Carrières" |
|
|
Sté des Calcaires de Souppes-sur-Loing (SCSL) |
SOUPPES-SUR-LOING "La Carrière de la plaine" |
|
|
Sté ECT |
ANNET-SUR-MARNE "Les Carreaux" "L’Orme du Bordeaux" |
Extension AP n° 2013/DDT/SEPR/19 du 29/01/2013 |
|
Sté COSSON |
CRÉGY-LÈS-MEAUX "La Tuilerie Sud" |
|
|
Sté ECT |
VILLENEUVE-SOUS-DAMMARTIN "Coubron", "La pièce madame", les closeaux"... |
(extension) AP n° 2014/DDT/SEPR/48 du 04/04/2014 |
|
Sté ECT |
VAUX-LE-PÉNIL "Le Tertre" |
|
|
Sté CIV |
ISLES-LÈS-VILLENOY "Les murs blancs" |
|
M. Jean-Luc Marx, préfet du 77, va-t-il autoriser une nouvelle décharge ISDI près du village de Marchemoret au bord de la forêt de Montgé en Goële alors qu’il vient de refuser une décharge ISDI au bord de la forêt régionale de Ferrières en Brie ?
Ils avaient acquis une maison à la campagne dans les charmants villages ruraux de Montgé-en-Goële ou Marchemoret au bord de la forêt régionale de Montgé en Goële, le sacrifice de toute une vie pour atteindre leur rêve et aujourd’hui ils apprennent qu’un industriel veut implanter une 2ème décharge de déchets BTP ISDI.
Une décharge de gravats de bâtiments ISDI sur 11 hectares et une capacité de 350 000 m3.
D’après l’étude environnementale :
« le choix d’un modelé très spécifique pour cette ISDI, dont les formes géométriques font référence aux fortifications, renforcées par les structures végétales boisées et agricoles qui les couvriront, résulterait des quelques lignes existantes d'alignement de peupliers.
Ce parti ne semble reposer sur aucun tracé historique et semble procéder d’un dessin plaqué sur le site. il constitue une intention singulière dans le paysage de la butte de Montgé dont la cohérence avec les recommandations du plan de paysage et ressources en cours de finalisation n'est pas démontrée. » (1)
Cette décharge serait implantée à proximité immédiate de la forêt de Montgé en Goële, propriété du Conseil Régional IDF consacrée aux activités de loisirs et de récréation pour les familles, avec l‘ancien parc enclos avec pelouse, étang et arbres remarquables du domaine de Saint-Thibaut, formant une sorte de pôle d’équipement pour des activités de loisirs et récréation.
Mais il ne devrait pas y avoir seulement
une décharge ISDI.
Le projet du groupe COLAS, comprendrait également :
- Une installation de désamiantage et de démantèlement de véhicules ferroviaires et de différents moyens de de transport hors d’usage au sein d’un bâtiment existant, de ses abords et aires annexes.
- Une installation de collecte de déchets issus du BTP
- Une installation de tri, transit, démantèlement et regroupement de déchets non dangereux issus du BTP / DAE (Déchets d’Activités Economiques)
- Une installation de valorisation de déchets non dangereux (Bois)
- Une installation de tri, transit, regroupement de déchets dangereux issus du BTP (amiante-lié)
- une installation de concassage-criblage de bétons de déconstruction et de déchets non dangereux inertes issus du BTP
- Une station de transit de produits minéraux ou de déchets non dangereux inertes issus du BTP.
Les mairies de Marchemoret et Montgé en Goële
ont-elles contacté
les habitants
dans le cadre d’une large concertation ?
Pas à notre connaissance
Pour savoir ce que vos élus de Montgé en Goële et Marchemoret
vont décider pour vous
donner un avis favorable ou défavorable à ce projet de décharge ?
nous vous conseillons de les contacter :
pour la commune de Montgé en Goële
M. Pascal Hiraux, maire
Mrs AUBRY Jean-Pierre, Barbier Franck, Bongiorno Guy, BRAUN Pascal, DELMOTTE Philippe, DUBOIS Gérard, GERAL Sébastien, GUILLEMINOT Christian, PELLETIER Rémi, THUILLIER François
Mmes CHAMBE Ghislaine, GAULT Emilie, GERROUDJ Isabelle, JACQUES Evelyne,
pour la commune de Marchemoret :
M. Jean-Louis DURAND Maire
Mmes Séverine LUCAS, Laëtitia LEMAITRE, Valérie ZERBIB, Emmanuelle BOURDON
Mrs Claude CALOÏ , Laurent BELLOY, Gilles MARLEIX, Emmanuel VUAGNAT, David GIRARD, Christian COURBEBAISSE, Francis DESSE-MARY, Benjamin PERINET, Patrick MARY
Pour mémoire 7 décharges ISDI sont en cours d’instruction à la préfecture
Parmi elles 6 décharges se trouvent au nord-ouest 77 (en rouge)
Sté VINCI CONSTRUCTION MONTEREAU-SUR-LE-JARD, RUBELLES et VOISENON
Sté ROLAND COLLÉGIEN "Parc de l'Amirault"
SETRAP VIGNELY "La Porte aux Bergers" - "Les Sables"
SETRAP MARCILLY "Les Vieilles Vignes"
Sté SYNEOS FRESNES-SUR-MARNE "Parc de Fresnes"
Sté ECT MOUSSY-LE-NEUF "La Fontaine de Brie"
Sté PICHETA MONTGÉ-EN-GOELE "La Goële"
A signaler que :
- sur la commune de Collégien, il y a un projet de décharge ISDI mais que sur la commune voisine de St Thibault des Vignes, il y a déjà 2 incinérateurs et plusieurs entreprises de traitements de déchets
- sur la commune de Vignely, il y a un projet de décharge ISDI mais sur la commune riveraine une autre décharge ISDI vient d’être autorisée en décembre dernier et 2 autre projets de traitements de déchets sont à l’étude : traitement de déchets BTP et exhaussement de terres
agricoles par des déchets « dits inertes »
- sur la commune de Marcilly, il y a un projet de décharge ISDI mais cette commune possède également une entreprise inscrite dans l’atlas « Robin des bois » des sites pollués au PCB
"77 Marcilly CNI Courtage Négoce International
La société spécialisée dans la collecte, le traitement et l’élimination des déchets, la récupération et la régénération. Elle a démantelé des transformateurs au PCB et la traçabilité des huiles vidangées est incertaine."(1)
- sur la commune de Moussy le Neuf hormis ce projet de décharge ISDI deux autres projets de traitements de déchets sont à l’étude : méthanisation du crottin de chevaux... et traitement des boues de station d’épuration
- sur la commune de Fresnes sur Marne hormis ce projet de décharge ISDI, il existe déjà 2 décharges dont la plus importante décharge de déchets ultimes d’Europe et une décharge ISDI près de l’école maternelle, ainsi qu’une entreprise de traitement de déchets du BTP.
- sur la commune de Montgé en Goële hormis ce projet de décharge ISDI d’autres projets de traitements de déchets sont à l’étude sur le même site au bord de la forêt régionale :
- une installation de désamiantage et démantèlement des véhicules ferroviaires (déconstruction de voitures et wagons fret) pour constituer une des 1ères unités en Ile de France dédiée à ce type de véhicules hors d’usage.
- une installation de regroupement de déchets dangereux (amiante lié)
- une installation de recyclage de béton (concassage, criblage)
…..
(1) http://www.robindesbois.org/PCB/PCB_hors_serie/ATLAS_PCB_4_Bn6.html
Il y a deux ans déjà le 5 mars 2013 Marie perdait sa fille Mathilde âgée de 35 ans d’un cancer, laissant deux enfants en bas âge derrière elle et depuis malgré cette absence difficile à supporter Marie se bat pour attirer l’attention des élus et de l’ETAT sur le nombre de cancers dans sa rue.
Bien que la date anniversaire de la mort d'un enfant est une épreuve douloureuse à supporter Marie a tout de même accepté de rencontrer une journaliste du Parisien pour expliquer la situation.
Nous vous conseillons de lire
l’article
paru ce jour dans le Parisien 77
A Claye-Souilly,
on a vos poubelles pour voisins
Nous vous rappelons que c’est sur cette commune que s’étendent déjà deux décharges :
- la plus importante décharge d’Europe de déchets ultimes VEOLIA (qui s’étend également sur la commune de Claye-Souilly et Charny)
- une décharge de gravats de bâtiment ISDI implantée près de l’école maternelle qui était en cours de construction avec l’avis favorable des élus de Fresnes sur Marne (maire Jean LEFORT, agriculteur).
C’est dans cette commune martyre qu’un autre projet de décharge ISDI est à l’étude à la préfecture, décharge qui serait située en amont proche du captage d’Annet sur Marne.
Les élus de Fresnes sur Marne donneront-ils une nouvelle fois un avis favorable pour l’implantation d’une 3ème décharge sur leur commune.
La mairie a-t-elle contacté les habitants dans le cadre d’une concertation ?
Pas à notre connaissance
Pour savoir ce que vos élus de Fresnes sur Marne vont décider pour vous
nous vous conseillons de les contacter :
- M. Jean Lefort, maire
- M. Gérard Beche
- M. Denis Bonhomme
- Mme Souad Bouraoui-Ancelot
- M. Guillaume Charitat
- M. Franck David
-M. Christian Dubois
- Mme Carole Dupont
- M. Michel Lefebvre
- M. Nicolas Marier
- Mme Céline Orgiazzi
- Mme Christiane Pageot
- Mme Monique Rocque Veuve Leneez
- Mme Carole Sica
- M. Frédéric Voitrin
Population d’Isles les Villenoy pourtant vous avez été nombreux à répondre à la consultation publique pour vous opposer à cette décharge, mais vos arguments ont été balayés d’un revers de la main par les services de M. Jean_Luc Marx, préfet.
Nous éditons ici quelques unes de vos réponses qui sont très majoritairement défavorables
« Par la présente nous vous informons que nous sommes contre ce projet. Il faut savoir que nous avons déjà une usine à bitume qui nous procure des odeurs nauséabonde surtout l'été .L'usine à déchets serait située autour de celle-ci. Nous attirons votre attention sur le fait que sont situés non loin de là (juste en face) , une crèche, une école élémentaire, un centre de loisirs et une école maternelle. Nous pensons que la proximité des habitations et de ses bâtiments accueillant des enfants ne serait pas compatible avec l'installation de stockage de déchets. De plus, nous subissons chaque jour le balai incessant des camions à bitume et les camions des carrières. Il nous paraît impensable d'augmenter le trafic des camions sur la RD5. »
« AVIS DÉFAVORABLE A CETTE AUTORISATION pour les raisons suivantes : L'étude ne tient pas compte des nuisances occasionnées aux riverains (rue des murs blancs notamment) et aux usagers de la RD 5 et du rond point d’accès à Isles lès Villenoy. Cet axe de communication, primordial pour le village, sera emprunté chaque jour par de très nombreux camions, engendrant des dégradations de l'environnement sonore, des détériorations du réseau routier et une circulation importantes sur des axes non prévus à cet effet. L'installation sur la commune d'une telle zone de stockage de déchets vient s'ajouter à d'autres installations existantes peu compatibles à un bien être environnemental des villageois : centrales béton, d'enrobage, aérodrome et carrière (CIV promoteur sur ce projet »
Quant vous évoquez les nuisances de camions supplémentaires la préfecture vous répond que le CG 77 en tant que gestionnaire de la RD5 n’a pas émis de remarques concernant l’impact du trafic de l’ISDI sur cette voie, la préfecture oublie de vous préciser que le CG 77 a été pourtant la seule collectivité à avoir donné un avis défavorable dans les délais à l’implantation de la décharge (voir l’arrêté préfectoral (1)
La préfecture répond également :
« Le projet présenté prévoit l’exploitation d’une installation de stockages de déchets inertes, c’est-à- dire « tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique, n'est pas biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact d'une manière susceptible d'entraîner des atteintes à l'environnement ou à la santé humaine. » Ce type de déchets, contrairement aux déchets dangereux, non-dangereux, ou ménagers, ne provoque ni jus de décharge, ni odeurs. »
Comment des déchets stationnés à l’extérieur sur lesquels se déversent les eaux de pluie ne peuvent pas engendrer de jus de décharge ?
La préfecture doit s’expliquer.
La préfecture pourrait préciser également que ces déchets sont déversés directement sur les terres agricoles sans aucune protection, mais elle ne le fait pas.
la préfecture pourrait également indiquer que les déchets entrants dans ces installations sont contrôlés à l’œil et qu’il n’y a pas de portique de contrôle de la radioactivité, mais elle ne le fait pas
La préfecture pourrait évoquer la pollution supplémentaire de l’air avec ce balai incessant de camions, de matériels BTP qui manipulent les déchets, mais ne le fait pas non plus.
Comme le disait hier
M. Valls
au journalise du Parisien sur le dossier Sivens (2)
N’est-ce pas en quelque sorte le système
« circulez, y’a rien à voir »
« votre avis ne nous intéresse pas » ?
Pensez-vous qu’aujourd’hui
ce ne sont pas des méthodes d’un autre temps ?
A vous de juger