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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 21:20

 

 

Que les riverains qui vont  être évacués lundi sachent que notre association est de tout cœur avec eux et que nous suivons ce dossier avec la plus grande attention.

 

Afin de les rassurer nous tenons à les informer que  les ingénieurs de la DRIEE 77 et de l'ARS (préfecture) ont traité ce dossier  avec leur diligence et sérieux habituel et vont suivre les travaux imposés par la préfecture avec la plus grande attention.

 

 

Nous tenons ici à les en  remercier  ainsi que Gérard Péhaut, le sous préfet de Meaux qui supervise ce dossier.

 

 

 

Lien vers l’arrêté préfectoral du 23/8 /2018 imposant des mesures d’urgence à la Sté Mavidis

https://villeparisis.fr/wp-content/uploads/2018/08/Arr%C3%AAt%C3%A9-pr%C3%A9fectoral.pdf

Paru sur le site France Bleu :
Seine-et-Marne : des habitants de Villeparisis évacués lundi pour cause de pollution à l'essence

Samedi 25 août 2018 à 14:49Par Margot Delpierre, France Bleu Paris et France Bleu

A proximité de la rue Salengro à Villeparisis (Seine-et-Marne), des riverains sont dérangés depuis la mi-août par de fortes odeurs d'essence. Les personnes qui résident dans un périmètre de 50 mètres devront évacuer lundi 27 et jusqu'au vendredi 31 août, le temps d'effectuer des travaux.

 

L'odeur provient d'une ancienne station-essence près des rues Salengro et Aristide-Briand -Capture écran Google Street View

 

 

Villeparisis, France

Des riverains de la rue Salengro à Villeparisis (Seine-et-Marne) sont incommodés par de fortes odeurs depuis la mi-août. Elles proviennent d'une station-essence désaffectée dans les années 80. Des travaux auraient provoqué l'écoulement d'hydrocarbures dans le sol.

Pour résorber la pollution, Mavidis, société exploitante du site pollué, doit entreprendre des travaux. Ils "commenceront ce lundi 27 août et dureront jusqu'au vendredi 31 août en horaires continus, précise la préfecture. Ils permettront de créer une barrière hydraulique pour empêcher les hydrocarbures de se répandre dans le réseau d'assainissement et améliorer l'efficacité des opérations de pompage".

Toute personne résidant dans un périmètre de cinquante mètres à proximité du chantier devra plier bagage pour la semaine. Au-delà, il n'y a pas de risque pour la santé, estime la préfecture.

Bien aérer son domicile

L'agence régionale de santé rappelle qu'il faut :

  • aérer régulièrement les intérieurs, y compris les pièces en sous-sol
  • vérifier le bon fonctionnement du système de ventilation
  • vérifier le maintien en eau des siphons

Il est aussi recommandé de ne pas fumer en sous-sol. Si un riverain est incommodé par les odeurs, il est invité à se signaler auprès de la mairie ou des pompiers afin que des prélèvements soient réalisés et des mesures de suivi soient prises.

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/seine-et-marne-des-habitants-de-villeparisis-evacues-lundi-pour-cause-de-pollution-a-l-essence-1535201257

 

 

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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 19:31

 

Communiqué de presse de la préfecture :

 

Paru sur le site La Marne :
Pollution à Villeparisis. Les habitants sont inquiets des odeurs d’essence, la préfecture réagit

Après dix jours d'inquiétude à cause d'odeurs d'essence à Villeparisis, la préfecture explique la situation ce jeudi 23 août. Une fuite est recherchée dans les sous-sols

 

Les riverains de l’avenue Roger Salengro, à Villeparisis, ont alerté les pompiers et la mairie à cause d’odeurs d’essence. (©Google street View)

Cela fait plus de dix jours que des riverains de la rue Salengro, à Villeparisis ont alerté les pompiers et les services municipaux d’odeurs d’essence dans leurs habitations.

Des travaux réalisés à l’emplacement de l’ancienne station-service Leclerc, désaffectée dans les années 1980, en sont à l’origine. « A l’époque, des précautions auraient été prises pour que les trois cuves soient vidangées et dégazées », indique Hervé Touguet, maire de Villeparisis.

De l’essence dans le sol

Il apparaît que de l’essence est présente dans le sol, à proximité du réseau d’assainissement et qu’elle transite dans celui-ci. Le maire est formel :

Il y a bien de l’hydrocarbure. Pour l’heure, nous ne savons pas si c’est dans une cuve, dans une poche d’argile… 

La source de cette pollution n’a pas encore été localisée précisément.

A la suite de ce signalement, les services de l’Etat, le SDIS et la municipalité ont fait procéder à des mesures d’exposition de la population impactée et ont demandé à l’exploitant un plan d’action, dont la mise en oeuvre fait l’objet d’un suivi étroit.

 

L’odeur s’est fait sentir suite à des travaux au niveau de l’ancienne station essence du Leclerc (©La Marne)

 

Un arrêté contre la société exploitante

Hervé Touguet suit attentivement le dossier depuis dix jours :  » L’exploitant doit présenter un plan d’actions avec un engagement écrit qui doit être validé par les services de l’Etat et par les pompiers. C’est à lui que revient cette responsabilité. »

En attendant que des actions soient faites, le réseau a été isolé et une société vient pomper tous les jours pour que l’hydrocarbure ne se répande pas dans tout le réseau d’assainissement. 

C’est une solution d’attente. Mais nous espérons que les travaux vont être réalisés rapidement.

Afin de faire cesser les troubles dans les meilleurs délais, la Préfète de Seine-et-Marne a pris ce jeudi 23 août un arrêté à l’encontre de la société exploitante du site pollué la contraignant à poursuivre les mesures d’urgence notifiées dès le 20 août.

 

POLLUTION A VILLEPARISIS : la Préfecture suit le dossier avec la plus grande attention et vient de prendre un arrêté à l’encontre de la société exploitante du site pollué
L’odeur s’est fait sentir suite à des travaux au niveau de l’ancienne station essence du Leclerc (©La Marne)
Des consignes de prévention

Les prélèvements réalisés dans le bâtiment situé au 180 avenue du général de Gaulle analysés par le Laboratoire Central de la Préfecture de Police ont révélé une présence d’hydrocarbures dans l’air ambiant supérieure aux valeurs guides des autorités sanitaires.

Afin de protéger la population avoisinante, le maire ainsi que la Préfecture et l’Agence régionale de Santé (ARS) ont donné des conseils : 

  • aérer régulièrement les intérieurs, y compris les pièces en sous-sol. Ouvrir régulièrement les
    fenêtres et s’assurer du bon fonction
    nement de la ventilation (bouches non obstruées);
  •  veiller à maintenir les siphons remplis en eau afin d’éviter les remontées de vapeurs par les
    canalisations d’eaux usées;
  • ne pas fumer dans les espaces en sous-sol.
 
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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 19:08

 

 

 

Paru sur le site Robin des Bois :

EVASION DE TERRES POLLUÉES DANS LE « 9-3 »

13 juil. 2018

 

BNP PARIBAS Immobilier avait demandé en mars 2015 à être dispensé de la réalisation d’une étude d’impact pour la construction d’un immeuble de bureaux sur le site de l’ex Manufacture des produits chimiques du Landy, à Saint-Denis (93). Bien que les sols et sous-sols aient connu de multiples avanies (explosions, incendies, déversements, ruptures de canalisations…) au gré de leurs affectations industrielles successives, militaires et civiles, de 1846 à 1978, la préfecture de région avait autorisé le tour de passe-passe administratif en avril 2015.

 

Mais les excavations ont fait remonter à la surface la mémoire olfactive de l’ex Manufacture. Les terres extraites contiennent du benzène cancérogène, du nitrobenzène dont l’odeur d’amande amère a vite alerté les riverains. Le stockage des terres polluées sous une bâche rustique retenue avec des pierres à proximité de l’école élémentaire Taos Amrouche avant les grandes vacances a fait monter l’inquiétude. Des élèves et des enseignants ont été victimes de malaises. Avec la canicule, les émanations toxiques se sont renforcées et l’intervention des pompiers a été demandée.

 

 

 

Les analyses effectuées par le Laboratoire central de la préfecture de police sont sans appel : benzène, nitrobenzène, chloroforme, dichlorométhane, trichloréthylène, perchloroéthylène, diphénylsulfone ont été détectés dans l’air ou le sol. Près du tas de terre (1000 à 1500 t), à côté de l’école, la teneur en nitrobenzène dépasse la valeur limite d’exposition professionnelle.

 

Robin des Bois souhaite que la préfecture de la Région d’Ile-de-France et la DRIEE* soient plus rigoureuses dans le domaine vital de la réhabilitation des sites pollués et de leur conversion en habitat et en bureaux. Sinon, avec la multiplication prochaine des chantiers de bâtiments et de travaux publics liés au Grand Paris et aux Jeux olympiques de 2024, d’autres mauvaises surprises vont émerger.

 

Il est prévu que les terres polluées et stockées en milieu urbain soient transférées à partir du 16 juillet vers un lieu non révélé. BNP PARIBAS Immobilier n’a pas souhaité répondre aux questions de Robin des Bois à ce sujet. Quoi qu’il en soit des précautions exceptionnelles devront être prises au moment du déstockage vis à vis des conducteurs d’engins et des chauffeurs ainsi que des populations riveraines.

* Direction régionale et interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie d’Ile-de-France


Voir aussi
Mystère et benzène à Saint Denis, 11 juillet 2018

 

http://www.robindesbois.org/evasion-de-terres-polluees-dans-le-9-3/

 

 

 

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 21:20

 

 

 

Le site concerné aujourd’hui se trouve

 à Lagny sur Marne

 32 rue Ampère

 

 

 

Un dossier instruit par
la DRIEE 77
Sous la direction de
Gérard Péhaut
Sous préfet de Meaux

 

 

Historique :

 

Wipelec 1. rue Bauve à Meaux : une entreprise en redressement judiciaire depuis le 31/8/ 2009, suite à une cessation de paiements, elle a bénéficié d’un plan de continuation arrêté par jugement du 28 février 2011, pour une durée de 10 ans (1)

Wipelec  après avoir pollué un site, 21 à 29 rue des Roseraies à Romainville jusqu’en
2009, c’est un second site que l’entreprise polluera 16. rue E. Gaudineau à Pomponne jusqu’en 2012, site situé à proximité de la Marne où elle laissera des déchets dangereux qui ont été évacués en urgence fin janvier dernier par la préfecture, pour protéger la population, suite aux risques d’inondations.

 

 Elle s’implantera également 32 rue Ampère à Lagny sur Marne, où elle demandera à exploiter une installation de traitement de surface, demande qui lui sera refusée le 19/5/2009 par le préfet, suite notamment à un avis défavorable du commissaire enquêteur.

 

Qu’à cela ne tienne Wipelec demandera à implanter à Meaux, 1 rue de la Bauve, la même installation de traitement de surface, là le préfet l’y autorisera en date du 29/6/2012. Installation qui se trouve aujourd’hui près d’une crèche.

 

 Pour  en revenir à l’installation située 32 rue Ampère à Lagny sur Marne, nous vous épargnerons la liste des différents arrêtés et courriers adressés par la préfecture  à Wipelec(ex Ceres) entre 2009 et 2013.

 

Nous en viendrons directement à la mise en demeure du 13/5/2015 imposant à l’exploitant de transmettre sous 1 mois le dossier de cessation d’activité, conforme à la législation en vigueur, dossier que l’administration attend depuis 2012.

 

Ce n’est que le 26/10/2016 que Wipelec (ex Ceres) transmettra le diagnostic des sols, un rapport datant d’août 2012.

 

Le 8/2/2018 l’industriel n’avait toujours pas fourni le dossier de cessation d’activité en ce qui concerne les preuves d’évacuation des déchets.

 

 

 

Par arrêté préfectoral du 8/2/2018
 l’administration impose à l’exploitant les mesures suivantes :
WIPELEC : après Romainville, Pomponne, Meaux , un nouvel arrêté préfectoral pour Lagny sur Marne !
WIPELEC : après Romainville, Pomponne, Meaux , un nouvel arrêté préfectoral pour Lagny sur Marne !
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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 19:13

 

Paru dans le journal de l’environnement :
Crues: les déchets, parents pauvres de la prévention

Le 29 janvier 2018 par Stéphanie Senet

 

 

Les collectivités sont invitées à anticiper la gestion des déchets post-inondation

 

Alors que la crue de la Marne a conduit l’Etat à évacuer d’urgence, les 25 et 26 janvier, des déchets dangereux abandonnés par un exploitant à Pomponne (Seine-et-Marne), les résidus sont encore peu pris en compte dans les plans d’action contre les inondations.

 

Le site de Pomponne, abandonné par la société Wipelec il y a 5 ans, reste sous haute surveillance. Après de nombreuses mises en demeure restées sans suite, la préfète de Seine-et-Marne a finalement fait procéder à l’évacuation d’urgence de 9 tonnes de déchets dangereux (des résidus du traitement de métaux principalement), dont 700 kilogrammes de déchets cyanurés. «Ils ont été pris en charge par Triadis, une filiale du groupe Séché spécialisée dans la prise en charge d’urgence de déchets dangereux», explique au JDLE Pierre Jérémie, chef du service de prévention des crues à la Driee[1] Ile-de-France. «Les autres déchets du site ont été mis en sécurité dans des cuves placées en hauteur. Une opération qui coûte à ce stade 70.000 euros, dont la facture a été payée avec les sommes consignées par Wipelec», ajoute-t-il.

 

257 SITES SURVEILLÉS AU QUOTIDIEN

En théorie, le code de l’environnement interdit toute activité de tri, transit, stockage et traitement de déchets dangereux en zone inondable. Mais certains exploitants font fi de cette règle, comme l’a montré Wipelec à Pomponne.

«Les installations de traitement de déchets ne sont pas les seules à être surveillées. Au total, nous gardons une vigilance particulière, et quotidienne, autour de 257 sites régionaux, dont des installations Seveso de seuil haut et bas», poursuit Pierre Jérémie.

 

FOCUS SUR UNE CRUE CENTENNALE

Quid des déchets ménagers? Les exploitants comme l’Agence métropolitaine des déchets ménagers (ex-Syctom) ont certes prévu des scénarios catastrophe. Au niveau de la Driee-IDF, seul le scénario d’une crue centennale permet d’activer un nouveau plan de répartition des déchets.«Dans ce cas, si des installations comme des incinérateurs doivent fermer, les déchets seront réorientés vers des installations de stockage de déchets dangereux notamment situées en Seine-et-Marne, qui peuvent accueillir des tonnages élevés en peu de temps», explique le représentant de la Driee-IDF. Celui-ci reconnaît toutefois qu’il faut encore travailler à «sensibiliser la population sur sa production de déchets en cas de crues et sur l’adaptation de la collecte». Leur prise en charge s’avère donc fragile. Ce qui avait fait dire à l’avocat Bertrand Burg, en 2009, que «dans le code de l’environnement, catastrophes et déchets se croisent mais ne se rencontrent pas».

 

BONNES VOLONTES

«Les déchets post-inondation représentent un autre problème, auquel nous devons sensibiliser les collectivités. Nous venons d’écrire aux élus des Yvelines pour leur demander d’évaluer les tonnages produits par les crues et d’identifier les installations de transit pouvant les accueillir», affirme Pierre Jérémie. Un travail qui devra être généralisé à l’échelle régionale. De son côté, le Cepri[2] avait réalisé, après le passage de la tempête Xynthia, un guide de sensibilisation destiné aux collectivités. Un premier pas à défaut d’une planification obligatoire.

 

 


[1] Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie

[2] Centre européen de prévention du risque inondation

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/crues-les-dechets-parents-pauvres-de-la-prevention,90118

 

 

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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 10:35

 

Paru sur le site « La Marne » :

Inondations. Pour éviter une pollution, la préfète fait évacuer l’usine Wipelec

 

 

La préfète de Seine-et-Marne vient de demander l'évacuation de l'usine Wipelec, à Pomponne. La montée de la Marne menace l'usine. Des déchets dangereux pourraient être dans l'eau.

 

Publié le 27 Jan 18 à 16:43

La société Wipelec est spécialisée dans les équipements pour l’aéronautique. 

 

 

En raison de la crue la Marne qui touche notre département depuis plusieurs jours, la préfète de Seine-et-Marne, Béatrice Abollivier, a imposé des travaux d’office de mise en sécurité du site industriel anciennement exploité par la société Wipelec à Pomponne.

La préfecture de Seine-et-Marne avance que la direction de cette entreprise a dejà reçu de « nombreuses mises en demeure et sanctions administratives pour évacuer les déchets dangereux« , mais l’exploitant aurait laissé ce site à « l’abandon, contenant de nombreux déchets dangereux ».

La préfète s’est alors substituée à l’exploitant et a réquisitionné la société Sèche Urgence Environnement pour évacuer les déchets. Les travaux ont lieu jeudi 25 et vendredi 26 janvier.

Neuf tonnes évacués

Ces travaux ont permis l’évacuation d’environ neuf tonnes de déchets dangereux dont 700 kg de déchets cyanurés. 

Les déchets les moins dangereux ont été laissés sur place mais installés en hauteur ou dans des cuvettes de rétention hors d’atteinte des eaux de crue.

Cette opération a mobilisé une dizaine d’employés du groupe Sèche, en lien étroit avec les équipes de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie d’Ile-de-France.

Mais l’Etat ne compte pas payer la facture et applique la procédure prévue dans ce cas par le code de l’environnement, conformément au principe « pollueur-payeur ». 

https://actu.fr/ile-de-france/pomponne_77372/inondation

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 17:19

 

 

Extrait de l'article paru sur le site Robin des Bois :

 

Informations aux élèves, aux parents, aux enseignants,

au personnel périscolaire et aux riverains
Janvier 2018

En synergie avec la diffusion jeudi 11 janvier 2018 à 20h55 sur France 2 dans Envoyé Spécial du sujet « Nos écoles empoisonnées », Robin des Bois poursuit la publication des résultats de la campagne nationale de diagnostics des écoles sur sites pollués.

 

Les écoles et autres lieux d’accueil des enfants ont souvent été construits sans tenir compte des pollutions historiques des sols et de la dispersion des déchets, effluents et remblais en vigueur au XIXème et au XXème siècle. La scolarisation s’est installée sans frais et sans soucis sur ou à côté de sites pollués. Les écoles construites au XXème siècle ont aussi été cernées par des services de proximité comme les garages, les stations-service et les pressings.

Depuis 2012, une campagne nationale est déployée sous la responsabilité du Ministère de l’écologie pour mieux connaître l’empreinte des activités industrielles et commerciales historiques et éteintes sur les établissements accueillant des enfants et des adolescents. Les diagnostics concernent les crèches, les écoles maternelles et élémentaires, les collèges et les lycées, les instituts médico-éducatifs bâtis sur des sols pollués ou à proximité immédiate de sols pollués. Tous ces lieux pédagogiques sont qualifiés par la doctrine française sur les sites pollués d’« établissements sensibles » en raison de la présence potentielle de polluants susceptibles de perturber les différents modes de développement des enfants et des adolescents. L’enfance n’est pas la seule victime potentielle du passé. Les enseignants, les auxiliaires de scolarité, les personnels de gardiennage, de maintenance et d’encadrement hébergés dans des logements de fonction sont aussi exposés. Mais pas seulement ! Ces campagnes de dépistage et d’identification des pollutions historiques dans les écoles intéressent aussi les riverains et leurs enfants. Selon leur situation géométrique et hydraulique, ils peuvent être dans une situation égale, allégée ou aggravée par rapport à l’établissement sensible diagnostiqué.

Les conclusions des diagnostics sont restées confidentielles et tendent à s’effacer alors que le maître mot de la démarche est de les garder en mémoire et de les partager. Robin des Bois a entrepris depuis mai 2016 de rassembler toutes les synthèses des diagnostics et de solliciter à cet effet toutes les préfectures et autres services de l’Etat concernés. La CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) a validé la légitimité de l’action de Robin des Bois.

En juillet 2014, la liste nominative des établissements à diagnostiquer s’élevait à 1960 (sources : Ministère de l’écologie / BRGM, 2012, 2013, 2014). Cette liste est aujourd’hui effacée du site du Ministère. Elle a été capturée par Robin des Bois courant 2015 et est mise à disposition au début de chaque département. Il ressort d’un document complémentaire publié en octobre 2014 par le BRGM que le nombre d’établissements à diagnostiquer s’élève à 2320.


– Aujourd’hui, seuls 1397 établissements ont été diagnostiqués ou sont en cours de diagnostic.
Une centaine ont été écartés de la démarche pour deux raisons :
– des recherches complémentaires ont montré que les activités historiques polluantes étaient mal localisées.
– la direction des établissements a refusé que le diagnostic de la pollution potentielle soit réalisé.

 

Il reste qu’au moins 1000 établissements sont jusqu’à nouvel ordre mis sur la touche comme par exemple les écoles primaires et les lycées à Paris intra-muros.,,,,

Les classements tels qu’ils ont été établis par les bureaux d’études et validés par le Ministère de l’écologie peuvent parfois susciter des étonnements ou des demandes d’éclaircissement. Deux établissements du même groupe scolaire situés à la même adresse peuvent être classés en A et en B ou même en A et en C. C’est le cas par exemple de l’école maternelle et de l’école élémentaire du groupe scolaire Madrague de Montredon à Marseille. Dans l’école maternelle, les teneurs en plomb dans les sols superficiels ne poseraient pas de problème, dans l’école élémentaire, elles dépassent les niveaux déclenchant le dépistage du saturnisme infantile.,,,,

 

La fermeture du collège Saint Exupéry à Vincennes (Val de Marne) montre qu’il y a des failles dans le dispositif. A l’occasion de travaux d’extension, une pollution par des solvants chlorés à été mise en évidence et a rappelé aux autorités les anciennes activités industrielles en contiguïté du site au début du XXème siècle, probablement un atelier de travail des métaux spécialisé dans les œillets métalliques (fiche BASIAS). Cet atelier était implanté dans une impasse complétement disparue de la mémoire cadastrale et administrative.

Les diagnostics ne concernent pas les établissements scolaires situés sous l’influence d’activités commerciales et industrielles existantes. C’est ainsi que des écoles de Montreuil (Seine-Saint-Denis) ont échappé à un diagnostic méthodique et approfondi s’étendant sur plusieurs mois. Selon Robin des Bois, le groupe Jules Ferry aurait dû être intégré à la campagne puisque l’activité actuelle de la SNEM (Société Nouvelle d’Eugénisation des Métaux) a été précédée sur la même parcelle par une superposition et une succession de 5 usines depuis 1928.

Dans ces diagnostics, les polluants ne sont pas systématiquement nommés. Les trois grandes familles sont les polluants métalliques au premier rang desquels le plomb, les solvants chlorés et les hydrocarbures au premier rang desquels le benzène, le toluène, l’éthylbenzène et le xylène.
La bonne qualité de l’eau, des sols, de l’air dans les établissements accueillant des enfants et des adolescents est primordiale. Les polluants ont des impacts sur le développement du cerveau, du système nerveux, du squelette et peuvent avoir des effets différés sur les capacités de reproduction. La plupart des polluants incriminés sont considérés sans seuils d’effets – autrement dit, ils peuvent être nuisibles pour la santé des enfants à de très petites doses – et l’objectif doit être de réduire avec constance leurs concentrations à un niveau aussi bas que possible.

Il ne suffit pas de sceller des portes, de condamner des pièces, de purger les robinets, d’ouvrir les fenêtres, de recouvrir de plastique ou de terres propres les sols contaminés pour pouvoir affirmer que les actions correctives ont été menées à bien. Il faut extraire les sources de pollution. Le problème des collectivités et notamment de la Mairie de Paris, c’est qu’une dépollution coûte cher, oblige dans certains cas à fermer les établissements et dure plusieurs mois ou années.

Faute de moyens financiers mais sans doute aussi parce que les résultats des premières vagues de diagnostics sont plus inquiétants que prévu, les diagnostics sont suspendus. Robin des Bois demande conjointement au Ministère de l’écologie, au Ministère de la Santé et au Ministère de l’Éducation Nationale de mener à bien l’intégralité de cette campagne pionnière et unique au monde.,,,,

 

Il revient aux enseignants, aux parents et aux élèves de s’assurer que toutes les recommandations émises par les services de l’Etat ont été appliquées et continueront à l’être pendant toute la durée de vie de l’établissement.
Il leur revient aussi d’examiner régulièrement la conformité de ces recommandations à l’évolution de la connaissance des risques sanitaires et de la réglementation.,,,

 

 http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique-national/#idf

 

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 14:46

 

Un article paru dans le Canard enchaîné de ce jour :

 

Trois millions d'euros pour consoler le pollueur en série

Sommé de cesser son activité fin mai, il réclame une indemnisation colossale au préfet...

 

En redressement judiciaire depuis août 2009, Wipelec multiplie les exploits en Ile de France.....

 

 

Lire la suite dans le Canard Enchaîné de ce jour.

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 20:22

 

 

 

Les riverains de sites pollués ou dangereux

les martyrs de la République ?

 

 

A vous de juger 

 

 

 

 

 

 

Est-ce parce que Wipelec  travaille en sous traitance pour la Défense qu’on l’a laissé

polluer plusieurs sites : 2 près de zones pavillonnaires et 1 près d’une crèche ?

 

 

Si on parlait également de la SNEM à Montreuil une autre entreprise qui travaille en sous-traitance pour la Défense, située près d’une école, où les parents inquiets manifestent depuis plusieurs mois.

   http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/12/a-montreuil-nouvelle-manifestation-contre-une-usine-accusee-d-etre-toxique_5213861_3244.html

 

 

Sans oublier l’ancien site du CEA, le Fort de Vaujours, dont la pollution inquiète les riverains qui ne peuvent pas obtenir certaines informations couvertes par le « Secret Défense » que le ministère ne veut pas lever.

 

 

   

Wipelec Pomponne

Wipelec Pomponne

 

 Pour en revenir à Wipelec Pomponne

 

Comme à Romainville, le site Wipelec est situé au milieu d’une zone pavillonnaire et de surcroît, ici, à proximité de la Marne.

  

 

Comme à Meaux la préfecture prend des arrêtés préfectoraux de mise en demeure, qui se cumulent les uns après les autres.

 

 

 Comme à Romainville un projet de construction d’habitations était prévu sur ce site dans le cadre du développement urbain de la communauté de communes.

 

Suite à des plaintes de riverains de Pomponne, des analyses de l'air ambiant dans les habitations riveraines ont été mandatées par l'Etat en octobre 2017 à un laboratoire compétent.

 

 

 

 

Extrait de l'arrêté préfectoral de mise en demeure du  2/1/2018 

Wipelec Pomponne : une nouvelle mise en demeure de la préfecture pour ce sous traitant travaillant pour la Défense
Wipelec Pomponne : une nouvelle mise en demeure de la préfecture pour ce sous traitant travaillant pour la Défense
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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 09:47

 

 

Le chantage à l'emploi

pratiqué

par certains industriels pollueurs

et soutenus parfois

par certains élus

 est une démarche d'un autre temps

 

 

Le sénateur Billout qui travaille aux côtés des associations de riverains sur le lourd dossier du fort de Courtry/Vaujours propose dans le dossier Wipelec une concertation.

 

En effet ce qu'attendent  les associations de défense de l'environnement c'est que l'industriel  Wipelec respecte la législation en vigueur pour protéger ses salariés, les riverains et l'environnement.

 

On ne peut plus accepter que des industriels sous prétexte qu'ils ont créé des emplois tentent de s'exonérer des normes législatives qui permettent de protéger leurs salariés, les riverains et l'environnement.

 

 

Paru sur le site du sénateur Billout :
Michel Billout demande de la transparence et de la concertation
Dossier WIPELEC -
 Par / 29 juin 2017

Monsieur le préfet,

Sensible aux questions de protection et de défense de l’environnement j’ai appris récemment avec satisfaction votre décision d’imposer des mesures d’urgences à l’entreprise Wipelec, située sur le territoire de Meaux.

La mesure de suspension d’activité, si elle assure dans un premier temps de stopper la poursuite d’activités polluantes, doit toutefois permettre à l’ensemble des partenaires de réfléchir ensemble aux moyens à mettre en œuvre pour travailler à la dépollution du site et envisager la reprise de cette entreprise dans des conditions de sécurité optimales pour ses salariés, les riverains et l’environnement.

La protection des personnes, mais également la sauvegarde du tissu industriel dans notre région, concernent de nombreux acteurs (vos services, les élus, les associations, l’employeur, les représentants des salariés ...) et suscitent beaucoup d’émoi et d’interrogations dans la population.

Le traitement de ce dossier à mon avis, nécessite qu’il soit travaillé dans la plus grande transparence et que l’information la plus complète puisse être donnée aux populations, aux associations, aux salariés sur les conditions de sécurisation de ce site et sur le devenir de cette activité industrielle.

Il appartient aux élus du territoire et plus largement à ceux du département au vu des nombreuses problématiques liées à la défense de l’environnement en Seine et Marne, de participer pleinement à cette réflexion commune.

C’est pourquoi, compte tenu de tous ces éléments, je souhaiterais que vous approuviez la tenue d’une réunion rapide de concertation avec les différents acteurs de terrains et vous indique ma disponibilité pour y participer.

Je souhaite également connaître votre position et la suite que vous comptez apporter à ce dossier.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer Monsieur le préfet, l’expression de ma plus sincère considération.

http://groupe-crc.org/activite-des-senateurs/les-courriers-officiels/article/michel-billout-demande-de-la-transparence-et-de-la-concertation

 

 

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