Un petit compte-rendu de la réunion téléphonique organisée ce matin par la préfecture
sous la direction de Nicolas Honoré, sous-préfet de Meaux
- Toujours pas d’informations sur les points d’implantation des contrôles de la qualité l’air
- Toujours pas de mise à disposition de la population des études de la qualité de l’air
Du côté des risques de pollution de l’eau de surface
- Toujours pas d’informations sur le nombre de m3 d’eau déversé par les pompiers pour éteindre l’incendie
- Toujours pas d’informations sur la contenance exacte du bassin de rétention d’eaux pluviales censé avoir retenu ces eaux polluées ( probablement aux environs de 1500 m3)
- Toujours pas d’informations sur les contrôles réalisés ou non dans la Biberonne à Compans
- Concernant les eaux retenues dans le bassin de la Feuchère, elles ont été pompées et envoyées vers le centre de traitement de Bonneuil, 150 m3 auraient été envoyées vers la STEP de Compans, en début de sinistre, une opération qui a été arrêtée très rapidement, pourquoi ? nous n’en savons rien
- Concernant le traitement des eaux polluées contenues dans les fossés ADP devraient les faire évacuer d’ici la fin de ce mois.
Du côté des risques de pollution des captages d’eau
- Les piézomètres (pour contrôler la nappe phréatique) d’ADP proches de l’incendie ont été détruits, ADP doit en réinstaller de nouveaux, dans la nappe des Marnes et Calcaires de St Ouen (à environ 15 à 18m de profondeur), ADP ne prévoit pas pour l’instant de faire des contrôles dans les nappes plus profondes, celles notamment qui fournissent en eau potable les populations avoisinantes.
- Toujours pas de mise à disposition de la population des résultats des contrôles de la station d’alerte Veolia sur la Beuvronne qui protège le captage d’eau d’Annet sur Marne
Du côté de la pollution des sols, des cultures de légumes et de fruits....
- Toujours pas d’informations pour savoir si des contrôles ont été réalisées sur les cultures de légumes et de fruits
Un Lubrizol bis ?
A vous riverains de juger
Extrait de l'article paru sur le site FR3 Normandie :
Lubrizol : deux ans après l'incendie, une journée pour se souvenir et poser des questions
Le 26 septembre 2019, à 2h40 du matin, des explosions et un incendie dévastaient l'usine SEVESO Lubrizol et sa voisine Normandie Logistique. Les questions sur les causes du sinistre et les effets sur la santé demeurent. Deux ans après, une journée de manifestation et d'échanges était organisée.
Publié le 25/09/2021 à 19h35 • Mis à jour le 26/09/2021 à 18h50
A Rouen, le départ de la manifestation deux ans après la catastrophe de Lubrizol • © M. Nicolin/ France Télévisions
Chaque habitant de l'agglomération rouennaise se souvient de ce qu'il faisait ce 26 septembre 2019 et a vu le panache noir menaçant de 20 kilomètres.
"La sidération", "un nuage monstrueux", les consignes contradictoires d'aller ou pas travailler, de prendre ou pas les transports en commun se rappellent les habitants.
Quatre hectares d'entrepôts détruits sur les bords de la Seine, 9000 tonnes de produits dispersés dans l'air. C'était un jeudi.
Deux années sont passées. Triste anniversaire. Deux questions dominent : la prévention des risques industriels après cette catastrophe, et aussi les conséquences à long terme pour la santé.
Un registre des cancers et des malformations sur le passage du panache de fumée fait partie des engagements des autorités.
Des associations souhaitent aussi dès maintenant connaitre les données sur la mortalité et les malformations du bétail. Elles seront reçues mercredi 29 septembre au Sénat….