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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 09:18
Un mois après l’accident de Mitry-Mory où une cuve d’acide est tombée d’un camion et s’est renversée sur la route (1) un nouvel incident de transports routiers s’est produit ce jour dans la commune voisine de Compans, aujourd’hui c’est une citerne de chaux qui a explosé
Ces deux accidents à un mois d’écart se sont produits dans le bassin versant de la Beuvronne, rivière qui se rejette dans la Marne en amont proche de la station de pompage qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.
Quels risques pour la
préservation de la ressource en eau
du Bassin versant Beuvronne ?
Nous n’en savons rien.
Paru dans le Parisien 77 :
Compans : la N1104 coupée après l'explosion d'une citerne de chaux

Publié le 19.05.2014, 14h56 | Mise à jour : 16h55

  explosion d'uneciterne de chaux provoque de grosses perturbations sur la N1104, à quelques kilomètres de l'aéroport de Roissy. | (LP/Grégory Plesse.)

 

Réagir

A la suite de l'explosion d'une citerne de chaux que tractait un camion semi-remorque, la N1104 est coupée à la circulation depuis 14 heures dans les deux sens à Compans entre la N 2 (Soissons-Paris) et la D401 (Dammartin-en-Goële - Le Mesnil-Amelot) , au nord de la zone industrielle de Compans.

 

Et ce pour une durée indéterminée, le temps pour les sapeurs-pompiers de récupérer la chaux en poudre qui risque de s'envoler avec le vent...

Le centre régional d’informations routières conseille d’éviter ce secteur dans les heures à venir. La route nationale 1104 est le prolongement de la D 1212 qui relie Claye-Souilly à l’est de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et au-delà, vers la Francilien
ne nord (D 104) en direction de  Cergy dans le Val-d’Oise.

Pour rejoindre le Mesnil-Amelot, à l'est de la plateforme aéroportuaire, Bison futé conseille : en venant du sud, de continuer sur N2 jusqu’à la D26 et prendre la direction de Ville
neuve-sous-Dammartin, puis emprunter la D 401 vers le Mesnil-Amelot (77) ; en venant du nord, d'emprunter la D 401 à Dammartin-en-Goële (77) en direction du Mesnil-Amelot (77).
 

Le Parisien.fr

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/compans-la-d-212-coupee-apres-l-explosion-d-un-camion-citerne-19-05-2014-3853955.php

Pour aller plus loin :

 http://www.carmeuse.fr/files/files/downloads/cfr_esds_cao_fran__ais_final_2010_11_3_fr_c1_avec_annexes.pdf

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20060829.OBS9680/risque-d-explosion-en-seine-et-marne.html

http://www.leparisien.fr/fontaine-fourches-77480/explosion-de-la-citerne-d-un-camion-de-chaux-26-11-2010-1166125.php

http://www.lameuse.be/217219/article/regions/huy-waremme/actualite/2011-09-21/divvillers-le-bouillet-un-camion-se-renverse-sur-le-flanc-en-plein-rond-

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 09:35

  29.4.2014 ECOLE ST MESMES

St Mesmes (77)

la nouvelle école construite au bord des champs

qu'en est-il

de l'exposition des enfants aux résidus de pesticides ? 

 

Pour savoir

 si une étude a été réalisée

contactez les élus de cette commune.

 

 

 

Paru sur le site du journal « Le Monde » :

Des enfants exposés à des centaines de résidus pesticides

Le Monde.fr | 29.04.2014 à 08h46  • Mis à jour le 29.04.2014 à 13h55

 

L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance).

Pour cette étude concernant des enfants en âge d'être scolarisés, l'association a fait prélever des mèches de cheveux sur 30 enfants vivant dans des zones de cultures céréalières, dans une zone viticole, dans des zones maraîchères, arboricoles (pommiers et cerisiers) ou en ville.

EN FONCTION DE LA PROXIMITÉ D'UNE « ZONE PULVÉRISÉE » 

D'après le questionnaire déclaratif rempli par les parents au moment du prélèvement, un tiers des enfants participant à l'enquête étaient scolarisés dans un établissement se trouvant à moins de 50 mètres d'une zone agricole où des pesticides sont pulvérisés. Pour les 70 % restants, l'école est située à moins de 1 kilomètre de tels lieux. Soixante-trois pour cent des enfants ont leur résidence principale à moins de 50 mètres d'une « zone pulvérisée ».

Les 36 % restants se situent à moins de 200 mètres de telles zones. Par ailleurs, indique l'association, 14 % des enfants ont reçu un traitement antipoux à base d'huiles essentielles ou d'huile de coco. De même, selon les données déclaratives, 26,6 % des enfants ont été exposés à des insecticides ménagers de type antimoustiques, antipuces pour animaux… dans les trois mois précédents le prélèvement….

624 RÉSIDUS DE PESTICIDES PE

L'analyse des mèches a montré que 80 % des enfants auraient été, moins de trois mois avant les prélèvements (réalisés entre octobre et décembre 2013), exposés à des pulvérisations de pesticides à usage agricole, alors que 98 % des parents disent ne pas travailler dans un secteur nécessitant la manipulation de pesticides.

L'analyse des 29 échantillons a fait apparaître 624 résidus de pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, soit, indique l'association, une moyenne de 21,52 résidus par échantillons. Au total, treize substances interdites dans l'agriculture ont été retrouvées dans les cheveux de ces enfants.

Les perturbateurs endocriniens sont au centre d'intenses débats réglementaires aux niveaux français et européen. A l'échelon communautaire, le dossier est enlisé depuis plusieurs mois. L'Union européenne s'était engagée à donner une définition des perturbateurs endocriniens pour la fin 2013, mais l'adoption de cette définition se fait toujours attendre. En France, une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) était également attendue pour la fin 2013 et devait êtreprésentée mardi 29 avril par le ministère de l'écologie.

Génération futures indique que son étude vise à éclairer le débat sur l'exposition aux substances cangérogènes et ne se veut pas « parfaitement représentative de l'exposition moyenne des enfants français vivant dans des zones agricoles et ne prétend pas refléter exactement l'état moyen de la contamination par des pesticides des enfants français vivant dans les zones agricoles ». Cependant, les pesticides recherchés au cours de l'étude ne forment qu'une part de l'ensemble des perturbateurs endocriniens auxquels la population générale est exposée. Ces substances, nombreuses, sont susceptibles d'agir de manière synergique (par « effet cocktail ») dans l'organisme et posent d'importantes questions sanitaires et réglementaires, puisqu'elles ne sont testées en laboratoire qu'une par une, sans considération pour le fait que la population est exposée à des mélanges de substances.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/29/des-pesticides-dans-les-cheveux-des-enfants_4408785_3244.html

 

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 16:48

18.4.2014 RTR ROISSY

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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 17:17
Bassin versant Beuvronne 
Pollution à Mitry-Mory
Quels risques
pour le captage d’eau d’Annet sur Marne
qui fournit en eau potable
 près de 500 000 habitants ?
Nous n’en savons rien
Paru sur le site du journal « La Marne » :


Mitry-Mory
Une cuve d'acide se renverse sur la chaussée

Un camion a perdu la cuve d'acide fluorhydrique qu'il transportait. Le produit doit être épongé avant de polluer le sol. Une déviation a été mise en place.

Dernière mise à jour : 18/04/2014 à 16:29

 

 

Un camion perd sa cuve remplie d'acide.

Une cuve d’acide fluorhydrique est tombée d’un camion à l’entrée du pont de la D84 qui permet de rejoindre Mitry-Le-Neuf depuis Mitry-Bourg à proximité de l’Intermarché, aujourd’hui, vendredi 18 Avril. Il était aux alentours de 12h30 quand l’accident s’est produit.

Le bord de la route sur lequel le produit s’est répandu a été touché par la pollution à l’acide et les agents de la DDE sont sur place pour procéder au nettoyage qui consiste à “éponger” le liquide chimique. Les forces de police et les agents urbains de la ville ont mis en place une déviation par la D9. À 16 heures le trafic était encore très difficile à proximité du lieu de l’accident.

Mitry-Mory, 77

http://www.journallamarne.fr/2014/04/18/une-cuve-dacide-se-renverse-sur-la-chaussee/

 

 

 

Paru sur le site du Centre anti-poison de Lille :

Les dangers de l'acide fluorhydrique

INTRODUCTION : qui est-il ?

·                                 L'acide fluorhydrique , de formule HF (= fluorure d"hydrogène), est un réactif important de la chimie minérale et organique.

·                                 Il est préparé pour la première fois en 1856 par l'action de l'acide sulfurique sur la fluorine ou spath-fluor ( minerai largement répandu notamment en France dans le Massif Central et Les Pyrénées )

L'HF n'existe à l'état naturel que dans les fumées volcaniques.

Il se présente sous 2 formes :

·                                 un gaz ininflammable.

·                                 un liquide volatil , mobile, d'odeur très irritante , fumant à l'air .

Ses caractéristiques physico-chimiques sont :

·                                 Une importante Solubilité dans l'eau

·                                 Il réagit vivement avec l'eau en dégageant des vapeurs blanches très corrosives

·                                 Il attaque le verre et le béton ; ce qui conditionne des récipients de stockage particulier.

Mécanisme de sa toxicité :

·                                 Il est CAUSTIQUE => brûlures de la peau, des yeux, irritation des voies respiratoires.

·                                 Il libère un ion fluorure (F-) qui se précipite avec le calcium des cellules ( cette chélation du calcium est responsable d'une hypocalcémie et peut être à l'origine de graves troubles cardiaques).

·                                 Il diffuse rapidement vers la profondeur des tissus et les détruits (nécrose).

 

 

   

UTILISATIONS : A quoi sert-il ?

1.       En milieu professionnel: il est utilisé dans les activités suivantes 

o                                Polissage et gravure du verre

o                                Décapage des métaux

o                                Galvanotechniques

o                                Produit de base pour la production des fluorures...

o                                Il est utilisé également dans d'autres nombreux domaines ( pétrochimie , électronique, nucléaire ....) 

 

SYMPTÔMES

Nous détaillons les symptômes susceptibles d'apparaître en cas d'exposition accidentelle à cet acide. 
Il est absolument nécessaire de connaître et de respecter les conditions d'emploi.

1.      En cas d'atteinte cutanée : les effets sont fonction de la concentration de la solution : 

o                                Concentration > 45-50% : effet IMMEDIAT : brûlure cutanée ; la douleur est violente , la zone touchée prend un aspect gris .L'évolution se fait vers la nécrose des tissus . Cette destruction est profonde et extensive vers les muscles , les tendons et les os ++ ( risque de décalcification )

o                                Concentration < 45% :+++ ATTENTION +++ il existe une phase de latence c'est à dire que la douleur et la brûlure peuvent être retardées. Cette absence de symptômes entraine un retard des soins ! !

§                                                         Pendant ce délai , l'HF pénètre dans les tissus.

§                                                         La lésion évolue : rougeur , puis blanchiment et œdème ; ensuite , il y a formation de phlyctènes (= ampoules)

§                                                         La brûlure est aussi extensive et profonde et les tissus sont détruits progressivement .

Les brûlures étendues ainsi que les brûlures ponctuelles par de l'acide fluorhydrique concentré peuvent provoquer une intoxication grave de l'organisme : l'action de l'ion fluorure peut être fatale !!

 

 

 


·                                 Atteinte oculaire : les brûlures oculaires sont graves (kérato-conjonctivite non spécifique , nécrose)

·                            Atteinte respiratoire : les symptômes vont de l'irritation oro-trachéale à l'œdème pulmonaire lésionnel

·                                 Atteinte digestive : effet caustique sur les muqueuses et risque de passage sanguin

 

 

 

 

http://cap.chru-lille.fr/GP/magazines/96685.html

 

 

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 11:15
La loi Alur  présentée par Cécile Duflot (EELV) a été adoptée
le 20 février dernier par le parlement et devrait permettre de créer plus de logements en favorisant notamment la reconversion des friches polluées pour semble-t-il éviter la consommation de terres agricoles ?
Comment seront dépollués ces sites
là est la question ?

 

Une législation cousue mains

pour les promoteurs immobiliers  ?

A vous de juger


Mais quand est-il
de la destruction d’espaces agricoles
 par les carriers et les exploitants de décharges ? 
Circulez y’a rien à voir  

 

Extrait du projet de loi Alur:

Le code de l’environnement est ainsi modifié :

1° L’article L. 125-6 est ainsi rédigé :

« Art. L. 125-6. – I. – L’État élabore, au regard des informations dont il dispose, des secteurs d’information sur les sols qui comprennent les terrains où la connaissance de la pollution des sols justifie, notamment en cas de changement d’usage, la réalisation d’études de sols et de mesures de gestion de la pollution pour préserver la sécurité, la santé ou la salubrité publiques et l’environnement.

« II. – Le représentant de l’État dans le département recueille l’avis des maires des communes sur le territoire desquelles sont situés les projets de secteur d’information sur les sols et, le cas échéant, celui des présidents des établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière d’urbanisme. Il informe les propriétaires des terrains concernés.

« Les secteurs d’information sur les sols sont arrêtés par le représentant de l’État dans le département.

« III. – Les secteurs d’information sur les sols sont indiqués sur un ou plusieurs documents graphiques et annexés au plan local d’urbanisme ou au document d’urbanisme en tenant lieu, ou à la carte communale

....

 

 

4° Le dernier alinéa de l’article L. 514-20 est ainsi rédigé : 

« À défaut, et si une pollution constatée rend le terrain impropre à la destination précisée dans le contrat, dans un délai de deux ans à compter de la découverte de la pollution, l’acheteur a le choix de demander la résolution de la vente ou de se faire restituer une partie du prix ; il peut aussi demander la réhabilitation du site aux frais du vendeur, lorsque le coût de cette réhabilitation ne paraît pas disproportionné par rapport au prix de vente. »

 

http://www.senat.fr/petite-loi-ameli/2013-2014/356.html

 

pour aller plus loin : http://www.territoires.gouv.fr/spip.php?page=accueil-sous-site&site=432

 

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 08:51

 

 

Pourquoi

l’ETAT français

 n’a--t-il pas dépollué entièrement

le site de

l’ancien CEA Courtry-Vaujours,

alors que la loi l’y oblige ? 

 

A vous de juger

 

 

   

Article L110-1 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

I. - Les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, la qualité de l'air, les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres biologiques auxquels ils participent font partie du patrimoine commun de la nation.

II. - Leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise en état et leur gestion sont d'intérêt général et concourent à l'objectif de développement durable qui vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Elles s'inspirent, dans le cadre des lois qui en définissent la portée, des principes suivants :

1° Le principe de précaution, selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable ;

2° Le principe d'action préventive et de correction, par priorité à la source, des atteintes à l'environnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles à un coût économiquement acceptable ;

3° Le principe pollueur-payeur, selon lequel les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent être supportés par le pollueur ;

4° Le principe selon lequel toute personne a le droit d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques ;

5° Le principe de participation en vertu duquel toute personne est informée des projets de décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement dans des conditions lui permettant de formuler ses observations, qui sont prises en considération par l'autorité compétente.

III. - L'objectif de développement durable, tel qu'indiqué au II, répond, de façon concomitante et cohérente, à cinq finalités :

1° La lutte contre le changement climatique ;

2° La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ;

3° La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ;

4° L'épanouissement de tous les êtres humains ;
5° U
ne dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.

IV. - L'Agenda 21 est un projet territorial de développement durable.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000026849052&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20140117

 

 

Nous remercions   

les 72 000 personnes 

qui ont signé

  la pétition du Collectif Sauvons la Dhuis

Pour la vérité 
sur la radioactivité et les pollutions  
du Fort de Vaujours

Les associations ont besoin de votre soutien

Signez la pétition 

http://www.change.org/fortdevaujours

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 09:47

 

Paru sur le site de l’Ademe :
Mise en sécurité et réhabilitation de sites à responsable défaillant

 

L’Agence intervient, sur demande de l’Etat, pour assurer la conduite des travaux de mise en sécurité et de réhabilitation des sites et sols pollués à responsable défaillant.

En application du principe pollueur–payeur, l’Etat engage au préalable des actions administratives envers les responsables en vue de l’exécution des études et travaux rendus nécessaires par l’état des sites industriels.
En cas de non exécution des prescriptions ou d’insolvabilité du responsable, l’administration peut charger l’ADEME   des interventions nécessaires, par arrêté préfectoral et après accord du ministère du développement durable. L’ADEME consacre en moyenne 10 à 12 millions d’euros par an à ces opérations. Ce budget est renforcé à hauteur de 25 millions dans le cadre des actions Grenelle. Ces opérations ont porté sur environ 230 sites depuis 1996.
Les coûts d’intervention sont extrêmement variables suivant la nature des sites, la vulnérabilité des milieux, les risques, ….
Les opérations sont très diverses : mise en sécurité par enlèvement et élimination des déchets, surveillance de milieux, maintenance d’installations de dépollution, études et évaluations des impacts et des risques, travaux de dépollution….

En 2011 et en application de la Circulaire du 8 février 2007, l’ADEME est intervenue aux frais des responsables pour le compte de l’Etat sur quinze sites en Ile-de-France (lien vers carte sites à responsables défaillants gérés par l’ADEME en Ile-de-France) :

  • LGD / Limeil-Brévannes (94) – activités de tri et transit de déchets BTP – gestion des incendies, surveillance et élimination déchets.
    Lettre LGD n°1 (PDF-1.3 Mo)
    Lettre LGD N°2 (PDF-2.5 Mo)
    Lettre LGD n°3 (PDF-1.5 Mo)
  • SNR / Sonchamp (78) - valorisation de métaux à base d’aluminium : élimination déchets.
  • GTB / Cachan (94) - ancien pressing industriel : travaux de maîtrise des impacts sur la qualité de l’air intérieur d’habitations riveraines du site ; travaux de dépollution.
  • LOUVRES (95) - ancienne usine de fabrication de cyanures : dépollution de la nappe du lutétien, exploitation de la station de pompage et dépollution de la nappe, protection de 20 captages AEP en aval hydraulique, surveillance des eaux superficielles et souterraines.
  • RODANET / Ballancourt-sur-Essonne (91) - régénération de solvants usés : surveillance de la qualité des eaux souterraines et caractérisation de l’extension de la pollution hors site.
  • GERBER / Sermaise (91) - régénération de solvants usés : surveillance de la qualité des eaux souterraines et de l’air intérieur des habitations.
  • NICOSOFRA / Courcouronnes (91) - fabrication de circuits imprimés : contrôle de la qualité des eaux souterraines.
  • ARLEQUIN à MITRY MORY (77) - Fabrication de peintures, vernis et diluants : caractérisation de l’extension de la pollution hors site et évaluation des risques sanitaires.
  • SCI DESFORGES / Boissise-le-Roi (77) - anciennes carrières remblayées avec des déchets : contrôle des eaux souterraines.
  • SAINT GERMAIN PRESSING / Saint-Germain-en-Laye (78) : travaux de maîtrise des impacts sur la qualité de l’air intérieur d’habitations.

Opérations terminées en 2011 :

  • NICOSOFRA / Courcouronnes (91) - fabrication de circuits imprimés : élimination déchets.
  • ARGENTURE NOE / Paris (75) - traitement de surface : élimination déchets.
  • MUELLER EUROPE / Longueville (77) - fabrication de tubes en cuivre, laiton : Interprétation de l’Etat des Milieux.
  • VIT’APPRETS / Ivry-sur-Seine (94) - activité de nettoyage à sec : caractérisation de l’extension de la pollution hors site et Interprétation de l’Etat des Milieux.
  • SEAM / Les Mureaux (78) : fabrication d’avertisseurs sonores.

http://ile-de-france.ademe.fr/-Mise-en-securite-et-rehabilitation-.html

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 23:27

 

 

Nord-Ouest 77

Cantons martyres de Claye-Souilly et Mitry-Mory

28 % des sites Seveso à hauts risques de Seine et Marne 

sont concentrés sur 3 communes riveraines

Mitry-Mory, Compans et Villeparisis 

qui représentent 0.0074%

de la surface de la Seine et Marne

 


 

La Seine et Marne  possède :

36% des sites Seveso à hauts risques de l’Ile de France

42% des Sites Seveso seuil bas de l’Ile de France 

 

 

 

 

Paru sur le site du journal de l’environnement :

L’Ile-de-France: première région polluée de France

Le 25 juin 2013 par Stéphanie Senet

 

 

469 sites et sols pollués ont été recensés en Ile-de-France

La désindustrialisation de la petite couronne francilienne a laissé des traces dans l'environnement. 469 sites et sols pollués ont été identifiés par la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France (Driee-IF). 

Si le paysage industriel d’Ile-de-France se réduit, avec la cessation d’activité de 286 sites en 2012, des risques importants d’accidents sont encore d’actualité, en raison de la présence sur le territoire d’une raffinerie et d’une industrie du déchet et de la chimie conséquentes, de deux usines automobiles et de plus de 90 sites classés Seveso. «La petite couronne, en voie de désindustrialisation, a par ailleurs laissé un passif environnemental qui représente 500 pollutions connues par l’Etat et fait de l’Ile-de-France la première région polluée de France», a expliqué Pierre-Louis Dubourdeau, chef du pôle Prévention des risques de la Driee-IF lors de la conférence de presse de présentation de l'état de l'environnement industriel 2012 en Ile-de-France, ce 25 juin à Paris.

Au total, les 130 inspecteurs de la Driee-IF ont réalisé 1.500 visites en 2012, soit à peu près autant qu’en 2011 (1.542 contrôles), sur un territoire qui compte 16.345 installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) (1) et en particulier 39 sites Seveso classés AS, 54 sites Seveso à seuil bas et 106 carrières. Il faut y ajouter 400 contrôles inopinés des rejets effectués par des laboratoires extérieurs.

De leur côté, les industriels n’ont pas développé de comportement vertueux l’an dernier. Autant de sanctions ont été prononcées, soit 291 mises en demeure (rappel de la réglementation), 22 consignations de somme et 86 procès-verbaux.

«Au niveau de la réglementation nationale, on a observé l’an dernier un mouvement de simplification administrative, avec le lancement de la procédure d’enregistrement, plus souple et plus rapide que le système d’autorisation», a ajouté Laure Tourjansky, directrice adjointe de la Driee-IF. Là où une autorisation demande un an de démarches, un simple enregistrement ne prend que 5 mois.

En matière de plan de prévention des risques technologiques (PPRT), le retard francilien est en train d’être rattrapé avec 16 plans approuvés au total (5 en 2012) sur les 28 prescrits. «Notre objectif est d’aboutir à 9 nouveaux PPRT avant la fin de l’année, pour que 90% des plans prévus soient finalisés, alors que 50% seulement le seront au niveau national», a indiqué Pierre-Louis Dubourdeau.

Si les canalisations de transport de produits chimiques et de gaz représentent l’une des principales préoccupations de la Driie-IF, c’est parce qu’environ 1 million de Franciliens vivent à moins de 100 mètres d’un tel équipement. Des services d’utilité publique seront mis en place dans les deux prochaines années pour assurer une meilleure surveillance.

Concernant la prévention des risques chroniques, il y a encore fort à faire. 26 établissements ont engagé des plans de réduction de leurs émissions dans l’air (HAP, benzène, PCB, dioxines, solvants chlorés) et 21 sites des actions de substitution. Les pollutions de l’eau n’ont donné lieu qu’à des recherches de substances dans 260 établissements, et à des programmes de réduction dans seulement 52 cas.

Au titre des priorités 2013, les 30 millions de tonnes annuelles de déchets produits par le bâtiment et les travaux publics restent sous haute surveillance, tout comme les centres de VHU (12 sites non agréés ont été identifiés en 2012 et 40 visites sont prévues cette année).

Enfin, les sites et sols pollués feront l’objet d’une plus grande vigilance, avec une extension des garanties financières demandées aux exploitants d’ici 2014 (jusque-là, seules les décharges et les sites Seveso AS étaient concernés) (voir JDLE). Les 469 sites et sols pollués identifiés dans la région font d’ailleurs l’objet d’une information publique sur le site internet Basol, développé par le ministère de l’écologie.

(1) dont 2.170 soumises à autorisation, 175 à enregistrement et environ 14.000 à déclaration

http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-ile-de-france-premiere-region-polluee-de-france,35297?xtor=EPR-9

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 10:02

Un exemple à suivre…

 

 

Pollution Blandy les Tours :

la mairie informe la population 

 

Site de la mairie de Blandy les Tours :

Fuite de pétrole le samedi 14 juin 2013

 Samedi matin vers 7h, une habitante de Blandy se promenant le long du ru détecte une odeur anormale d'hydrocarbures. Elle donne l'alerte auprès de la mairie qui très rapidement découvre l'origine du problème : un flot continu de pétrole se déverse directement dans le ruisseau au niveau du pont entre la ferme de Chaunoy et le village de Champeaux. Les services de gendarmerie, les pompiers ainsi que le maire de Champeaux et la société Vermillion sont immédiatement contactés. Ce pétrole provient d'une importante fuite de la plateforme située plus haut à la sortie de Champeaux. L'ensemble des services arrivent rapidement mais devant l'ampleur de la fuite, les moyens techniques adaptés n'arriveront que beaucoup plus tard. Sous la recommandation pressante du maire de Champeaux, le premier camion de pompage arrivé sur site est positionné au niveau d'une ancienne station d'épuration servant désormais de réserve d'eau pour la lutte contre les incendies. En effet, avant de se jeter dans le ru, le pétrole s’échappant de la plateforme traverse cette réserve. La mesure est efficace. A partir de ce moment le pétrole cesse de se répandre dans la nature. Pour autant, le mal est fait, les photos ci dessous prisent au plus fort de la pollution montre l'ampleur de celle-ci……

http://www.lesblandynois.fr/

 

 

 

 

Concernant la pollution du site WABCO de Claye-Souilly

 relaté dans le journal la Marne  du 12/6/2013

nous ne trouvons aucunes informations sur le site de la commune

 de Claye-Souilly.

 

 

Pourquoi ?

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:13

Paru sur le site laTribune :

 

Environnement

Au Pays-Bas, les métropoles se rebellent contre la pollution

Sabine Cessou, à Amsterdam | 06/06/2013, 10:22

 

Cinq des plus grandes villes hollandaises menacent tout simplement d'arrêter les chantiers immobiliers. La raison : trop de pollution atmosphérique. Le lobby de la construction proteste, mais les maires, désarmés face à la circulation automobile, estiment n'avoir guère d'autre choix que de freiner l'urbanisation...

 

C'est une nouvelle spécialité néerlandaise : désormais, il n'y a plus de permis de construire pour de nouveaux bâtiments ni de nouvelles routes dans les endroits les plus pollués, afin de respecter les normes européennes en matière de qualité de l'air. Ces normes, qui portent sur 10 milligrammes de particules fines par mètre cube d'air, devaient être respectées depuis 2010. Les Pays-Bas avaient obtenu de Bruxelles un délai, jusqu'en 2015. Mais beaucoup reste encore à faire...

 

L'arrêt des chantiers, dans un pays où aucune route n'a été construite entre 1999 et 2009, a provoqué la colère des constructeurs. Et entraîné pas moins d'une quarantaine de procès. La logique des élus locaux est pourtant simple : « On ne peut pas empêcher la circulation dans les villes, où les mesures actuelles ne peuvent faire baisser que de 10% au maximum les émissions de particules fines et de dioxine d'azote », explique Eric Wiebes, le maire adjoint écologiste chargé des Transports à Amsterdam.

En revanche, les municipalités peuvent empêcher les villes de s'étendre, surtout dans la zone du Randstad, une conurbation de 8200 km2 qui regroupe Amsterdam, Rotterdam, Utrecht et La Haye. Amsterdam a certes montré la voie avec son modèle de « ville compacte », conservant un centre-ville de 750000 habitants pour une agglomération d'1 million, banlieues comprises. C'est par ailleurs la seule ville des Pays-Bas où le trafic de voitures a baissé de 25% dans les années 1990, alors qu'il a augmenté de 60% dans le reste du pays.

Levés à 4h du matin pour échapper aux bouchons !


Mais plus que jamais, les Pays-Bas s'avèrent trop petits pour la taille grandissante de leur parc automobile : par exemple, en 2010, 200000 voitures neuves sont venues s'ajouter aux quelque 8 millions de véhicules de ses 16,7 millions d'habitants...

 

Aux heures de pointe, les autoroutes sont bloquées dans d'immenses embouteillages. Ces bouchons font partie du mode de vie néerlandais. À tel point que certains cadres quittent Amsterdam à 4 heures du matin pour finir leur nuit dans leur voiture, dans le parking de leur bureau à Utrecht, 30 km plus loin, au lieu de passer trois heures sur la route !

Conscients des difficultés pour le secteur de la construction, déjà frappé par la récession, les maires adjoints en charge des Transports à Amsterdam, Rotterdam, Utrecht, Arnhem et Eindhoven ont quand même écrit le 16 mai une lettre au ministre des Transports pour réclamer une vraie politique nationale de lutte contre la pollution atmosphérique. Une politique qui fait défaut depuis l'abandon par le Premier ministre libéral, Mark Rutte, en 2010, d'une taxe « kilométrique » que les chrétiens-démocrates du gouvernement précédent voulaient voir entrer en vigueur en 2012. Une puce électronique sur le moteur des véhicules aurait permis de taxer chacun en fonction des distances parcourues, mais aussi des itinéraires choisis (pour inciter à emprunter les routes secondaires).

Le bilan décevant des éoliennes d'Amsterdam

La réflexion des élus locaux, aujourd'hui, porte moins sur les problèmes de fiabilité des transports en commun, avec les retards des trains notamment, que sur les moyens d'empêcher les Hollandais de prendre leurs voitures. À Amsterdam, avoir une automobile coûte un prix prohibitif : en plus de la taxe annuelle nationale (100 euros par an environ), il faut payer une licence municipale pour avoir le droit de se garer près de chez soi. Et les contraventions pleuvent, hors des zones délimitées pour les riverains ayant payé la licence, dès que le temps payé au parcmètre (2 à 4 euros de l'heure) est dépassé.

Un vaste plan écologique lancé en 2008 et dénommé « Nouveau climat d'Amsterdam » vise à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025, par rapport à leur niveau de 1990. La mairie donne l'exemple : elle fait rouler ses fonctionnaires en voitures électriques et un immense toit vert a été posé en 2011 sur l'hôtel de ville. Un parc à éoliennes installé en 2008 dans le port alimente 17500 foyers en énergie verte. Mais le bilan reste mitigé : entre 2009 et 2011, la réduction des émissions de CO2 n'a pas dépassé 0,5 %

Rotterdam a l'ambition de mieux faire encore, en devenant « neutre » sur le plan climatique d'ici à 2025. La ville a multiplié les toits verts, les panneaux solaires et les mesures d'isolation, à coups de subventions. Alexandra van Huffelen, la maire adjointe centriste de Rotterdam en charge de l'Environnement, a su tirer parti de la présence de grandes firmes dans le plus grand port d'Europe. Elle s'est assurée du soutien du secteur privé à sa politique, à hauteur de... 11,5 milliards d'euros entre 2010 et 2014 ! Unilever a, par exemple, mis la main à la poche, avec le World Wildlife Fund (WWF) ainsi que l'État, pour permettre aux résidents de Heijplaat, un quartier populaire du port, de ne plus s'alimenter qu'en énergies renouvelables.

 

Pour le reste, les projets de construction ne sont pas seulement bloqués par les villes. Ils sont souvent suspendus en justice, en raison des plaintes des associations écologiques ou des riverains. En 2009, face à la crise, le gouvernement avait listé 58 projets d'infrastructures prioritaires devant se concrétiser, quoi qu'il en coûte pour l'environnement, dans une loi sur la « crise et la relance ». Une liste que le secteur privé avait trouvée un peu courte.

 

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20130605trib000768741/au-pays-bas-les-metropoles-se-rebellent-contre-la-pollution.html 

 

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