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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 20:39

Quel avenir pour la Seine et Marne Nord ?

Des nuisances et encore des nuisances, de la pollution et encore de la pollution ?

 

L’aéroport de Roissy 
Les sites classés Seveso
L’exploitation des carrières de gypse à ciel ouvert 
Les lignes à haute tension 

Et toujours plus de décharges,

d’entrepôts logistiques ,

de camions, de pollution, de bruit 

Les projets

L’élargissement de la 104 ?

La création du barreau RN2/RN3 ?

L’enfouissement des déchets industriels

 gaz carbonique CO2 
sur la décharge Rep Veolia
Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Charny?

La plateforme aéroportuaire ?

 

Pourquoi a-t-on accumulé et continue-t-on à accumuler toutes les nuisances au même endroit ?


N’est-ce pas une expropriation déguisée ?

Ceux qui le pourront fuirons en vendant à perte leurs biens immobiliers et les autres devront continuer à vivre  
au prix de leur santé
dans un environnement dégradé ?

 

Une occasion pour poser des questions aux élus du Conseil Général :

CONSEIL GENERAL DE SEINE ET MARNE

« Seine-et-Marne en projets », une démarche pour l'avenir...

Projet de grand Paris, schéma régional d'Ile-de-France... Les projets sont nombreux pour l'avenir de la métropole francilienne.

Afin de prendre part à ces réflexions et d'y faire entendre sa voix, le Conseil Général de Seine-et-Marne engage l'élaboration d'un projet pour construire ensemble l'avenir du département.
Pour que chacun puisse exprimer son point de vue et le confronter, le Conseil général lance à cette occasion une grande consultation auprès des Seine-et-Marnais pour imaginer, avec eux la Seine et Marne de demain.

……….

Notez cette date :

le 2 décembre, à 19h,

salle Jacques Prévert, Mitry bourg,

rue Biesta, Mitry-Mory

 

Pour plus amples informations : http://www.seine-et-marne-en-projets.fr/fr


Espérons que les autres élus  :

Députés et Conseils Régionaux suivront cet exemple ?

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 12:10




A l’invitation de l’Association

« ADSN Association de Défense du Sud Nivernais »

qui se bat contre 
le projet d’ouverture d’une mine de charbon
couplée à une centrale thermique

 avec captage et stockage de CO2.

 

nous nous sommes rendus à leur assemblée générale

vendredi 16 octobre 2009 à Lucenay les Aix (58).

 

 

Monsieur Christophe PELLETIER, son président, éleveur de bovins charolais,  a présenté son rapport d’orientation, Mesdames Nadège BERGER, secrétaire et Eliane BOSSAVY, trésorière ont présenté respectivement les rapports d’activité et financier.

 

Nous avons pu exprimer notre soutien  à ces riverains  que se battent contre l’ouverture d’une mine de charbon associée à un projet de captage et stockage des déchets industriels de gaz carbonique CO2.

 

En compagnie de Michel ESCAVARAGE, administrateur et médecin de campagne retraité, qui se documente en permanence sur ces deux sujets, nous avons découvert l’emplacement du projet.


 

Emplacement du projet



Lucenay les Aix, Cossaye  et Toury Lurcy sont trois charmants villages  situés dans la Sologne Bourbonnaise, pays d’élevage du Charolais .

 

Ce projet risquerait de détruire plusieurs kilomètres carrés de pâturages et par delà mettrait en péril une économie locale déjà fragile celle  des éleveurs de bovins, sans parler de la destruction de la biodiversité, de la pollution, de l’utilisation de ressource en eau importante et du stockage de CO2 dans une zone où il y a des failles.

 

Les élus de Lucenay les Aix et Cossaye soutiennent l’association.


 

Lucenay les Aix, le village vu du lavoir


Comment peut-on continuer à permettre

la destruction des terres agricoles

ici des pâturages, chez nous des champs de blé.

 

Qui pense aux générations futures ?

 

Pour plus amples informations sur le projet de Lucenay les Aix, Cossaye  et Toury Lurcy :

 

http://www.adsn58.fr/le%20projet.htm

 

http://www.adsn58.fr/technique.htm

 

http://www.adsn58.fr/qqes%20photos.htm

 


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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 19:04


 
Projet de stockage de déchets de gaz carbonique CO2 

sur la décharge Rep Veolia de Claye-Souilly

 

Le site sera-t-il classé Seveso ?

 

Les riverains de Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Charny …

doivent se préparer à cette éventualité

 

Pourquoi les riverains sont-ils toujours les derniers informés ?

 

 

 Réaction de riverains du sud de la Seine et Marne qui viennent d’apprendre qu’ils habitent près d’un site SEVESO

 

 

 Extrait article paru dans  Le Parisien de Seine et Marne

Simulation d’accident au site Seveso
Des habitants de Savigny-le-Temple ont simulé hier matin un accident toxique devant Kuehne & Nagel. Ils réclament le départ de l’entrepôt classé à hauts risques

Marine Legrand | 15.10.2009,

« Je n'aurais jamais acheté ma maison si j’avais su qu’il y avait un site Seveso juste à côté ! Personne ne nous a rien dit à l’époque. L’entrepôt est classé seuil haut depuis 2002 et nous ne l’avons appris qu’en avril 2009, grâce au bouche-à-oreille. » Laurent ne décolérait pas, hier, devant le site Kuehne & Nagel de Savigny-le-Temple.

Cet habitant fait partie des 6 150 riverains de Savigny et Cesson à vivre dans le périmètre particulier d’intervention (PPI) de ce vaste entrepôt de 67 500 m 2 , capable de stocker jusqu’à 70 000 t de produits phytosanitaires (engrais, herbicides…). Un site qui présente de gros risques d’accidents toxiques : incendie, explosion, dégagement de gaz dangereux…

« Et maintenant, tout le monde s’effondre au sol, nous sommes morts ! »


Hier matin, une cinquantaine d’habitants ont donc mené une action coup de poing devant l’entrepôt. « Pas question de laisser durer cette situation », tempêtent les riverains. Leur objectif : réduire drastiquement le tonnage de produits stockés pour déclasser le site et diminuer ainsi les risques. Combinaisons blanches sur le dos et masques chirurgicaux sur le visage, ils ont allumé des fumigènes et simulé un incendie propageant des fumées toxiques

……..

 

L’article complet :

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/simulation-d-accident-au-site-seveso-15-10-2009-674926.php

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 19:10

Lors de la fermeture provisoire ou définitive

de l’incinérateur d’Ivry,

où iront les 730 000 tonnes de déchets ?

 

La Seine et Marne devra-t-elle encore recevoir

des déchets supplémentaires ?

 

                                                                       ***

Débat Public sur le

centre de traitement de déchets ménagers d’Ivry

 

Extrait de l’intervention de notre présidente

lors de la réunion d’ouverture du 22 septembre 2009 à Ivry

 

« Nous sommes dans une région au nord de la Seine et Marne saturée de décharges.

Pendant la période des travaux où iront les déchets ?

Il faut comprendre qu’en Seine et Marne les riverains ne peuvent plus supporter tous ces déchets et leur santé est maintenant en jeu » 

 

 

Voir page 17

http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/imgs/reunions-publiques/reunion-0922/09-09-22-verbatim.pdf

 

 

Voir page 4

http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/imgs/reunions-publiques/reunion-0922/09-09-22-synthese.pdf

 

 

pour plus amples informations :

http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/debat/debat_public.html

 

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 20:34

NOUS NE FERONS PAS DE COMMENTAIRES SUR LA REPONSE

de  Monsieur  Jean-Paul PLANCHOU
CONSEILLER REGIONAL ET MAIRE DE CHELLES


NOUS VOUS LAISSONS LE SOIN DE JUGER
..

.



Notre courrier




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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 20:54

 Paru sur le site de l'ORDIF :

·         Des Eisenias font leur rentrée scolaire en Seine-et-Marne

À la rentrée, l’école primaire de Moussy-le-Neuf (77) est le théâtre d'une étonnante expérimentation en matière de gestion des déchets. Les restes de la cantine serviront en effet de repas à des vers de terre, qui auront mission de les transformer en compost.
Le principe ? Après les repas, les restes fermentables de la cantine seront vidés dans un bio fermenteur, un réceptacle où la matière organique se dégradera durant 4 à 6 semaines. Puis le compost formé sera confié aux vers de terre (Eisenias Foetidas), qui se nourrissent de la matière végétale et la rejettent en fines particules (c’est le lombricompostage). Après cette étape, le compost arrivé à maturation sera utilisé directement sur les cultures environnantes. Dans un premier temps, les déchets de la cantine seront pesés chaque jour pendant deux semaines. Cela permettra d’atteindre différents objectifs écologiques comme la diminution des transferts de déchets, des quantités de déchets, ou la sensibilisation du personnel de cantine et des élèves au tri des ordures. Cette expérience aura même des vertus pédagogiques : les enfants participeront activement. Ils videront eux-mêmes leurs plateaux et trieront les déchets. Sans compter qu'ils pourront observer la transformation des restes par les vers de terre, ce qui constituera un cours de biologie en soi.
Si l'expérience est concluante, le procédé sera élargi à d’autres écoles du secteur. Il faut savoir que pour une école de 12 classes, environ 150 kg de déchets alimentaires sont produits chaque jour, ce qui représente 5,4 t par an. D’où l’intérêt d’un tel programme.
Soutenue par la Région, cette initiative de la Communauté de communes du Pays la Goële et du Multien (28 000 habitants) est conforme au projet de Plan régional d’élimination des déchets (PREDMA), lequel préconise le compostage de proximité pour réduire les coûts de collecte et de traitement des déchets fermentables.

Source : Conseil Régional d’Ile-de-France

Plus d'informations : www.iledefrance.fr

Pour plus amples informations :

http://www.ordif.com/public/agenda/%3Cfont-color=-ff0000-%3Edes-eisenias-font-leur-rentree-scolaire-en-seine-et-marne%3Cfont%3E.html?id=14156&rub=8988

 

 

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 16:00



NORD 77

Après l'accumulation des nuisances aéroport de Roissy, décharges , incinérateurs, sites industriels dangereux classés Seveso, entrepôts monstrueux, carrières de gypse à ciel ouvert  et tous les tranports routiers polluants alimentant ces sites

Si on y rajoutait le stockage de déchets de gaz carbonique CO2 
sur la décharge Rep Veolia de Claye-Souilly


RIVERAINS QUI RISQUEZ DE SERVIR DE COBAYES VOUS ETES CONSIDERES COMME UNE POPULATION MINORITAIRE

VOUS N'AVEZ PAS LA PAROLE

 CERTAINS DE VOS ELUS AVEC LES INDUSTRIELS
DECIDENT
DE VOTRE SORT
SANS VOUS CONSULTER

POURQUOI  LA FRANCE A-T-ELLE RATIFIEE
LA CONVENTION AARHUS
ET NE L'APPLIQUE-T-ELLE PAS
A CLAYE-SOUILLY ?
http://www.ineris.fr/aida/?q=consult_doc/consultation/2.250.190.28.8.551


Projet de captage, stockage et transport de taille industrielle de déchets de gaz carbonique CO2 sur la décharge Veolia de Claye-Souilly

Captage et Stockage de CO2 dans les aquifères salins:

Utilisation des ressources en eau, alors que la Seine et Marne  
est sous le coup de plusieurs arrêtés préfectoraux de restriction d'eau.

Utilisation de l'énergie.

Incertitudes technologiques plus encore.
- sur les projets de taille industrielle comme à Claye-Souilly.
- dans les aquiffères salins comme à Claye-Souilly.....

En cas de sinistre , qui sera responsable  ?
Quelle compagnie d'assurances voudra prendre en charge de tels risques ?


L'article qui suit fait le point sur cette technologie et donne l'avis de nombre de chercheurs

 paru dans Edmonton Journal (traduit en français)

 

 

 

Enterrer le CO2: Fix ou folie?


Article complet :

 

  http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&sl=en&u=http://www.edmontonjournal.com/business/Burying%2Bfolly/2064972/story.html&prev=/search%3Fq%3DGraham%2BThomson%2Bco2%26hl%3Dfr&rurl=translate.google.fr&usg=ALkJrhjkOq34X5khNBI5l71XEIoF1yY6rQ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 14:27

Paru sur le site Journal de l’environnement :

 

 

Alpes: menaces sur le «château d’eau» de l’Europe

15/09/2009 12:46

Evaluer

par Sabine Casalonga
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dans le JDLE La production de neige artificielle détériorerait l’eau des Alpes

 

pour aller plus loinVers le rapport de l’AEE

 

Le changement climatique menacerait le système hydrologique alpin, affectant notamment les précipitations, la couverture neigeuse et les glaciers, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié le 9 septembre.

Sécheresses plus fréquentes en été, inondations et glissements de terrains en hiver et variabilité interannuelle de précipitation plus élevée… Telles devraient être les conséquences du réchauffement sur les régions situées en contrebas des Alpes, d’après les prévisions de l’AEE.

Les Alpes qui abritent les sources du Danube, du Rhin, du Rhône et du Pô, sont exposées à une demande accrue en eau pour satisfaire les besoins de l’agriculture et du tourisme, indique l’AEE. Le rapport appelle les acteurs privés et publics à mieux coordonner l’utilisation de l’eau et des terres, et à mieux partager les ressources. Comme facteurs de succès, il évoque les mesures technologiques (irrigation, réutilisation des eaux usées ou grises), la gestion de la demande en eau et l’implication des acteurs locaux. Le rapport présente 6 exemples d’adaptation régionale aux problématiques liées à la ressource en eau, notamment en France, en Italie et en Suisse

 

http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=1795&idThema=2&idSousThema=11&type=JDE&ctx=259

 

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 19:37

Extrait d’un article paru sur le site : Le Journal développement durable 

9.9.2008

 

Pétrochimie : La sécurité en question chez Total

 

300 employés d’une usine de Grandpuits (Seine-et-Marne) du groupe Total ont dû être évacués le 13 août après une fuite d’ammoniac ©DR

Déboires judiciaires et accidents industriels à répétition : le groupe français Total traverse une période de crise et encaisse les coups. Après plusieurs explosions et intoxications, c’est une fuite d’ammoniac qui a entraîné l’évacuation, jeudi 13 août, de 300 employés d’une usine de Grandpuits (Seine-et-Marne). Quatre salariés sont décédés depuis le début de l’année. La politique de sécurité du groupe est remise en cause.

L’incident serait sans doute resté cantonné dans les faits divers, s’il ne s’était pas ajouté à un ensemble de difficultés auxquelles Total doit faire face depuis le début de l’année. Une fuite d’ammoniac a entraîné l’évacuation, jeudi 13 août, de 300 employés de son usine de Grandpuits en Seine-et-Marne, spécialisée dans la fabrication d’engrais azotés et classée Seveso 2. À l’origine du problème, une erreur d’un technicien qui, vers 11h00, a « oublié de passer en mode manuel une vanne de compresseur ». La surpression a alors entraîné l’ouverture d’une soupape de sécurité et l’évacuation d’ammoniac à l’extérieur du bâtiment, « sans faire de blessés », selon la gendarmerie. La préfecture a pris dès le lendemain un arrêté demandant la suspension de la production dans l’atelier incriminé, en attendant la remise en état des installations. Une fuite avait déjà eu lieu dans l’usine, le 22 juillet dernier. Du coup, une réunion est prévue cette semaine en préfecture entre le directeur de Grandpuits, les pompiers, les gendarmes et les maires des communes voisines.

Des batailles judiciaires en cours

Car Total n’en est pas à son premier problème industriel cette année. Loin de là. Jeudi 13 août, un autre accident s’est produit dans l’usine pétrochimique de Lavéra (Bouches-du-Rhône), détenu par Total et le chimiste Ineos. Deux salariés ont été brûlés au deuxième degré lors de l’allumage d’un four. Une semaine plus tôt, trois employés avaient également été blessés à Gonfreville (Seine-Maritime), à la suite du renversement d’un bac d’acide sulfurique vide. Beaucoup plus grave, l’explosion survenue en juillet sur la plate-forme pétrochimique de Carling Saint-Avold (Moselle) avait fait deux morts et six blessés. Deux autres décès avaient déjà eu lieu en janvier dans les raffineries de Flandres et de Provence, à la suite d’une intoxication à l’hydrogène sulfuré et de l’explosion d’un camion-citerne.
A toutes ses défaillances, s’ajoutent des batailles judiciaires que doit mener le groupe. À commencer par celle de l’usine A ZF qui s’est ouverte à Toulouse en février dernier. Une gigantesque explosion avait ébranlé en septembre 2001 tout un quartier de la ville, faisant 31 morts et pas moins de 2 500 blessés. Le tribunal correctionnel a placé Total et son PDG de l’époque Thierry Desmarest au rang des prévenus. Le procureur a demandé en juin dernier, à la fin du procès, trois ans de prison avec sursis contre l’ex-directeur de l’usine et une amende de 225 000 euros contre Grande Paroisse (Groupe Total), propriétaire de l’usine. Le jugement du tribunal correctionnel sera rendu le 19 novembre prochain. 

Une multiplication d’accidents

Début 2008, Total avait déjà été jugé par la Haute Cour de Londres (Angleterre) qui avait reconnu la responsabilité du groupe français dans l’incendie d’un dépôt de carburant de Buncefield, fin 2005. Autre polémique : une fuite de fioul dans la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique) qui a pollué un estuaire de la Loire en mars 2008. Le groupe a été mis en examen dans le cadre de l’enquête.
Face à la multiplication des accidents, il devient de plus en plus difficile aux salariés du groupe - et aux victimes - de croire en la fatalité. Des voix s’élèvent pour mettre en cause la politique de sécurité. « On aurait pu croire que Total tirerait les conséquences du procès AZF, mais on continue à sacrifier les vies des salariés », commente Jean-Michel Petit, secrétaire général de la Fédération de la chimie - CGT. D’autant que le 10 mars dernier, le pétrolier français a annoncé la suppression de 555 postes d’ici à 2013 dans le cadre d’une restructuration en France de ses activités de raffinage et pétrochimie. « Les objectifs de rentabilité à deux chiffres fixés aux branches d’activité par les dirigeants du Groupe et le retour aux actionnaires conduisent, pour les atteindre, à des plans de restructuration, des plans de réduction des coûts, à reporter des opérations de maintenance et de remplacement de matériel, à démarrer des installations avant même que l’ensemble des conditions d’instrumentation ne soit rempli, à l’externalisation pour reporter le coût du travail sur la sous-traitance, à des manques d’effectifs, de formation, d’anticipation des départs et de recouvrement des postes, à des dégradations des conditions de travail, à l’accroissement du stress », s’indigne la CGT qui réclame « davantage de droits d’intervention des salariés ».
……

18 août 2009, Patrick Cros

http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article5073

 

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 11:10
Extrait article paru sur le blog  Six pieds sur terre du 18/8/2009
Parce que "l'obligation de subir nous donne le droit de savoir"
(Jean Rostand).
Laure Noualhat
Le risque industriel simplifié

Qui ne dit mot consent. C'est en substance ce que l'on pourrait conclure en lisant le nouveau régime simplifié destiné aux installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Le projet de décret actuellement dans les tuyaux ministériels prévoit qu'une absence de réponse de l'administration équivaudrait à un feu vert implicite à l'exploitant. Un peu comme si vous demandiez l'autorisation d'asperger le potager du voisin de Round up, et qu'après six mois de silence de sa part, vous considériez qu'il est hyper partant.

Pour créer une activité industrielle à risques, deux options: soit c'est une activité bien cracra, auquel cas il faut obtenir une autorisation après un an de procédure (cela concerne 54000 installations en France). Soit elle n'est guère dangereuse et il n'y a qu'à la déclarer en préfecture (c'est le cas pour les pressings mais aussi pour 450000 installations réparties sur le territoire). Avec le nouveau texte, une troisième voie s'offre aux industriels: la procédure d'autorisation simplifée.


Ce texte prévoit de fixer à six mois le délai d'instruction d'une demande d'autorisation simplifiée à partir de la date de dépôt du dossier. Mais, "à défaut de notification d'une décision expresse dans les délais mentionnés (...), le silence gardé par le Préfet vaut enregistrement", indique ce document. "Le fait qu'un silence de l'administration puisse valoir autorisation, c'est catastrophique pour la protection de l'environnement", estime Arnaud Gossement, porte-parole de la fédération France nature environnement qui regroupe 3000 associations. "On peut imaginer qu'une installation industrielle puisse commencer à fonctionner même si l'administration n'a pas répondu", ajoute-t-il. En droit administratif, d'ordinaire, le silence vaut un refus.


La création de ce nouveau régime d'autorisation simplifiée, sans enquête publique ni étude d'impact, a fait l'objet d'une ordonnance publiée au Journal Officiel le 12 juin et un décret doit maintenant en fixer le champ d'application. "La procédure d'enregistrement est donc simplifiée par rapport à la procédure d'autorisation en ce qu'elle ne prévoit pas, en principe, la production par l'exploitant d'une étude d'impact et d'une étude de dangers, la réalisation d'une enquête publique et l'avis d'une commission départementale consultative."


Actuellement, sur 500000 installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), 54000, les plus dangereuses, sont soumises à  une autorisation préfectorale préalable, les autres devant faire l'objet d'une simple déclaration d'activité. La création d'un troisième régime, intermédiaire, vise à accélérer les procédures pour les installations potentiellement les moins dangereuses. Mais, au fait, qu'est-ce qu'une installation industrielle moins dangereuse? Quels critères seront retenus pour que l'installation soit concernée par le nouveau régime? Le ministère ne veut pas livrer la liste mais on peut se faire une idée... Porcheries? Entrepôts? Déchetteries de transit? Unités de transformation des matériaux de construction? Stations service? Distilleries? Travail mécanique (et chimique?) du bois et des métaux? "Comme il n'existe aucun critère connu à ce jour, on peut s'interroger sur tout", conclut Arnaud Gossement. Et ce petit monde de l'industrie sait y faire pour faire passer des textes favorables à leurs multiples activités.



Petit rappel mesquin des accidents survenus au premier semestre...


5 janvier: intoxication sur le site de la Mède, 1 mort.
29 janvier: explosion dans un atelier de maintenance à Mardyck, 1 mort et 5 blessés.
15 juillet: explosion sur le site de Carling, 2 morts, 6 blessés.
16 juillet: fuite de pétrole lourd dans la raffinerie de Gonfreville l’Orcher.
22 juillet: fuite d’ammoniac à l'usine GPN Grande Paroisse du groupe Total de Grandpuits (Seine-et-Marne), 350 personnes évacuées, 31 ont reçu des secours, 12 ouvriers hospitalisés.
5 août: usine Total Petrochemicals de Gonfreville-l'Orcher: trois salariés blessés, dont deux gravement.
7 août: déversement accidentel de 4 millions de litres de pétrole dans la réserve naturelle de la Crau.
12 août: incendie à l'usine Naphtachimie, filiale de Total Petrochemicals, 2 blessés.

.......
Un post sur le sujet publié en
janvier.

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