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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 16:51

 

 

 

 

Le dragon financé par Eco Emballages à Claye-Souilly 

http://www.gillespennaneach.com/atelier/notes/index.php?2008/08/11/25-le-dragon-s-installe-a-claye-souilly 

 

IMG 1648

 

 

 

 

Paru sur le site de l’ORDIF :
Eco-Emballages : ouverture d’une information judiciaire.


Le Procureur de Nanterre, Philippe COURROYE, donne suite aux plaintes déposées par Amorce et Eco-Emballages.

Selon un communiqué d’Eco-Emballages, le procureur de la République  a décidé d'ouvrir une information judiciaire à la suite de la plainte contre "X" déposée par la société Eco-Emballages, le 30 juin 2009, concernant les éventuelles infractions commises dans le cadre de la gestion de sa trésorerie.

Pour l'éco-organisme,  "l'ouverture d'uneinformation judiciaire est, pour la société Eco-Emballages, uneétape importante dans la procédure en cours. Elle permettra de faire toute la lumière sur cette affaire et d'établir, le cas échéant, les infractions commises et les responsabilités. Afin d’assurer au mieux la défense de ses intérêts et de ceux de l'ensemble des acteurs du dispositif de recyclage des emballages ménagers, Eco-Emballages a décidé de se constituer immédiatement partie civile dans cette procédure."

Dans un autre communiqué, Amorce, qui avait également porté plainte de même que le Cercle National du Recyclage, s'est réjouit de cette ouverture.

Source : Eco-Emballages et Amorce

Plus d’informations :
- le communiqué d’Eco-Emballages
- le communiqué d'Amorce
plainte d’Amorce du 1er juillet 2009  
 
Repères :
- Eco-Emballages : Eco-Emballages est investi depuis 1992 d’une mission d’intérêt général pour organiser le tri des emballages ménagers en France. Eco-Emballages met en relation l'ensemble des acteurs : citoyens, entreprises, collectivités locales et associations.
- Amorce : AMORCE est l’association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l’énergie et des réseaux de chaleur. Fondée en 1987 avec une cinquantaine d’adhérents, elle en fédère aujourd’hui 650.

 

lien vers l'article :

http://www.ordif.com/public/actualite/eco-emballages-ouverture-d’une-information-judiciaire.html?id=15530&rub=10644

 

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 13:31
Captage et Stockage de Gaz Carbonique CO2 
Après Veolia à Claye-Souilly
Un second projet  en Seine et Marne ?
Total en quête d’un site :
Pourquoi pas en Seine et Marne
à Grandpuits 
seule raffinerie d’Ile de France de Total ? 
Après les décharges, le projet d’exploration du pétrole de schiste pourquoi ne pas continuer…
                                   Les seine et marnais doivent-ils  servir  de cobayes ?
Paru sur GoodPlanet.Info :
Captage et stockage de CO2 : il faudra aussi convaincre les populations

20/09/2011 3:29 pm

PARIS (AFP) - Convaincre les populations d'accepter que le CO2 soit stocké sous leur pieds pour éviter qu'il ne réchauffe l'atmosphère : c'est l'un des enjeux identifiés mardi par des industriels français qui développent des prototypes de cette technique encore expérimentale.

"L'acceptabilité est un sujet important, très fort en Europe, et un sujet-clé, car la filière ne se fera pas si on ne résout pas cette question", a reconnu Gérard Moutet, directeur climat-énergie de Total, qui expérimente un tel procédé depuis janvier 2010 sur son site de Lacq (Pyrénées-Atlantiques).

"Il faut que le débat ait lieu, et, pour que ce débat ait lieu sur des bases concrètes, il faut faire des démonstrateurs", a-t-il insisté en marge d'une table ronde organisée à Paris par Enerpresse.

Dans le cadre de son projet "France-Nord", Total est en quête d'un site, dans le bassin géologique parisien, qui permettrait de stocker, d'ici 5 ans environ, des grandes quantités de CO2 dans des sous-sol très profonds et étanches.

Pour lutter contre le changement climatique, "le CCS (captage et stockage de CO2) n'est pas l'outil le moins bien placé", a souligné Jean-Pierre Birat, expert d'Arcelor Mittal, qui a présenté les projets du groupe sidérurgiste à Florange (Moselle) où un démonstrateur devrait être opérationnel en 2016.

En matière de recherche, les Etats-Unis, le Japon et l'Europe "sont en pointe", selon Hervé Quinquis, responsable du sujet à l'Institut français du pétrole/Energies nouvelles (IFPEN). Une vingtaine de projets de taille industrielle sont recensées en Europe, a-t-il précisé.

La filière "est à un stade de démonstration", a rappelé François Moisan, directeur exécutif de l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), soulignant que cette technique n'est actuellement pas économiquement viable.

Selon le Global CCS Institute, un organisme qui promeut cette technique, plus de 230 projets d'expérimention de captage et/ou stockage du CO2 (CCS) étaient en cours ou en prévision à la fin 2010.

Jugée incontournable par certains dans le cadre de la lutte contre le réchauffement, cette technique est décriée par certaines ONG qui jugent qu'elle retarderait la transition vers des énergies propres.

© AFP

Lien vers l’article :

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Captage-et-stockage-de-CO2-il-faudra-aussi-convaincre-les-populations

 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 12:42
Communiqué de Presse de France Nature Environnement :

19.09.2011 Déchets

Décharge de Limeil-Brévannes : la colline qui cache la montagne

L’évacuation médiatisée d’une montagnede déchets à Limeil-Brévannes (94) braque les projecteurs sur un cas de stockage illégal de déchets. France Nature Environnement et deux de ses associations membres, Ile-de-France Environnement et FNE Midi-Pyrénées dénoncent l’existence de dizaines d’autres sites illégaux, qui mettent en danger la santé des riverains, la qualité de l’eau, de l’air et des sols.

La société LGD a reçu une autorisation en 2002 pour exploiter un site de transit des déchets de chantiers à Limeil-Brévannes. Il s'est avéré par la suite qu'elle recevait toute sorte de déchets (déchets organiques, plastiques, métal, voire des déchets dangereux…) qui, loin de « transiter » pour une période limitée, se sont accumulés pendant neuf ans.

Limeil-Brévannes n’est pas un cas isolé

La société LGD à Limeil-Brévannes, La société BMR et la société Paté SAS à Villeparisis, la société Gerléro à Saint Alban et Bessens [1] …Cette liste n’est pas exhaustive, les 1200 inspecteurs des installations classées pour la protection de l’environnement n’étant pas en mesure de contrôler les 500 000 installations classées françaises. C’est pourquoi, les entreprises peuvent parfois continuer à exploiter une activité sans autorisation ou avec des autorisations n’ayant rien à voir avec la réalité de cette activité.

Gestion des déchets : terril en la demeure !

Le nettoyage et la dépollution du site de LGD à Limeil-Brévannes coûtera environ 20 millions d’euros aux contribuables. Lors de son déplacement sur le site, la ministre de l’environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé le renforcement des obligations de garanties financières en la matière. Si cette mesure permettrait de faire payer les exploitants et non plus les citoyens, ce qui est préférable, elle n’empêchera les atteintes à l’environnement et la mise en danger des riverains.

Pour Pénélope Vincent-Sweet, pilote du réseau déchets de France Nature Environnement, « Aujourd’hui, ce sont très souvent les associations de protection de l’environnement, les riverains ou les employés de ces sociétés qui jouent un rôle d’alerte quand les inspecteurs des installations classées n’ont pas les moyens de contrôler efficacement les installations soumises ou lorsqu’on laisse des situations critiques perdurer. Renforcer les garanties financières c'est bien, mais le faire sans renforcer les moyens de contrôle, c’est résoudre partiellement le problème. »

Pour Michel Riottot, président d'Ile-de-France Environnement : « Ce sont les départements de la grande couronnefrancilienne qui servent d'exutoire aux déchets industriels et commerciaux puis aux déchets ménagers dans les centres d'enfouissements. Rien qu'en Seineet Marne, sept nouvelles demandes de zones d'enfouissement viennent d'être déposées auprès de la préfecture de Melun. Réduction, réutilisation et recyclage doivent être la priorité des priorités en matière de gestion des déchets alors que l'enfouissement ou l’incinération est la solution de facilité et une mannefinancière pour les entreprises spécialisées. »

Bruno Genty, président de France Nature Environnement ajoute : « Une fois que l’infraction est constatée, les riverains et les associations attendent parfois des années avant que la préfecture neprenne des sanctions. La préfecture demande parfois unesimple régularisation de la situation. Nous attendons unemeilleure réactivité des services de l’Etat. Les préfectures nepeuvent pas s’incliner devant le fait accompli.»

[1] La société BMR a déposé une demande d’autorisation en 2010 pour exploiter une plateforme de traitement de déchets végétaux à Villeparisis (77). En réalité, elle réceptionne des déchets non dangereux et non inertes (bois, cartons, plastiques ferraille) sans autorisation et sans aucun encadrement en matière de protection des sols et des eaux. Toujours à Villeparisis, la société Paté SAS a reçu une autorisation en 2000 pour exploiter une station de transit de verres alors qu’elle reçoit notamment des verres de tubes cathodiques de téléviseurs, qui sont des déchets dangereux. La société Gerlero et Fils est une entreprise de démolition qui avait le droit de stocker temporairement des déchets du BTP à Saint Alban (31). Un contrôle a permis de révéler qu’elle stocke des déchets amiantés de manière totalement illégale. Il semble en être de même sur le site de l’ancienne carrière à Bessens (82) où a été détectée la présence de plusieurs types de déchets dangereux (goudrons, déchets amiantés, plastiques…) stockés à quelques mètres de la nappe phréatique, en toute illégalité aussi.

Lien vers le communiqué : http://www.fne.asso.fr/fr/decharge-de-limeil-brevannes-la-colline-qui-cache-la-montagne.html?cmp_id=33&news_id=12450&vID=897

 

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 13:09
Extrait article paru sur le site Yonne Lautre :
"Le piégeage et le stockage du carbone ne sont toujours pas une option à retenir" par Jeffrey H. Michel

 

 

 

 

Traduction et compléments de Jacques Hallard

dimanche 18 septembre 2011 par Michel Jeffrey H. , Hallard Jacques

ISIS Climat Energie
Le piégeage et le stockage du carbone ne sont toujours pas une option à retenir
Carbon Capture and Storage : Still Not An Option
Rapport ISIS en date du 07/04/2011
L’élimination du carbone émis par les centrales électriques, fonctionnant avec des matières fossiles non renouvelables, est d’un prix prohibitif et elle est en outre contre-productive vis-à-vis de l’environnement. Jeffrey H. Michel

NDLR : Ceci est unemise à jour importante de notre évaluation précédente [1] Carbon Capture and Storage A False Solution (SiS 39) * * Version en français intitulée "Piégeage et stockage du carbone : une mauvaise solution " par le Dr. Mae-Wan Ho, traduction, définitions et compléments de Jacques Hallard ; accessible sur le site http://yonne.lautre.net/spip.php?ar... On peut également se reporter à l’article "Les énergies renouvelables comparées au piégeage et au stockage du carbone " par le Dr. Mae-Wan Ho, traduction et compléments de Jacques Hallard : « Une étude, commandée par le gouvernement fédéral allemand, considère que le piégeage et le stockage du carbone émettent dix à quarante fois plus de gaz à effet de serre que les énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien, et qu’ils n’offrent aucune garantie contre la hausse du coût des combustibles fossiles. Voir sur http://yonne.lautre.net/spip.php?ar...

La version originale de l’article en anglais, avec toutes les références, est intitulée Capture and Storage : Still Not An Option ; elle est accessible par les membres de l’ISIS sur http://www.i-sis.org.uk/Carbon_Capt...
LE MATÉRIEL SUR CE SITE NE PEUT ETRE REPRODUIT SOUS QUELQUE FORME QUE CE SOIT SANS AUTORISATION EXPLICITE. POUR LES CONDITIONS et LES AUTORISATIONS DE REPRODUCTION, S’IL VOUS PLAÎT CONTACTEZ-ISIS . Lorsqu’u
neautorisation est accordée TOUS LES LIENS doivent rester inchangés http://www.i-sis.org.uk/GreenEnergi...
Green Energies 100% Renewables by 2050 - By Mae-Wan Ho, Brett Cherry, Sam Burcher & Peter Saunders

Le plafonnement des émissions de CO2 à partir des sources ponctuelles importantes

Un consensus général qui prévaut est que les émissions de CO2 (dioxyde de carbone), provenant de la combustion des combustibles fossiles, sont la cause la plus importante du changement climatique. La hausse des concentrations anthropiques de CO2 dans l’atmosphère font également diminuer les niveaux du pH dans les océans, mettant en péril les chaînes alimentaires aquatiques. Les équipements de chauffage et les véhicules automobiles sont les principaux responsables des émissions de CO2 (dioxyde de carbone), mais les émissions infinitésimales provenant de ces sources individuelles doivent encore être éliminées par des technologies alternatives. Par comparaison, les grandes centrales au charbon émettent collectivement des milliards de tonnes de CO2 (dioxyde de carbone) dans le monde entier, quantités qui pourraient être hypothétiquement capturées ou piégées à la source et stockées dans des dépôts de couches géologiques.

Des colonnes de lavage à base d’amines et des membranes de diffusion sélective sont déjà employées par l’industrie du gaz naturel pour éliminer le dioxyde de carbone provenant du gaz brut, afin de répondre aux exigences du marché. Ce CO2 récupéré peut être ensuite injecté dans les gisements de pétrole et de gaz pour augmenter les rendements d’extraction des gisements de ces matières fossiles. Plus de 6.000 kilomètres de pipelines ont été affectés à cela en Amérique du Nord depuis les années 1970, pour la distribution du CO2 à des têtes de puits existants, afin d’améliorer les taux de récupération du pétrole, et des hydrocarbures en général, qui sont en place dans les gisements. [Voir la rubrique ‘récupération assistée du pétrole’ dans la partie ‘Définitions et complément, in fine, à la suite de cet article].

Deux cent cinquante mille barils de pétrole sont extraits chaque jour dans les seuls États-Unis par les techniques de récupération assistée du pétrole, correspondant à environ 5% de la production nationale totale [2]. En moyenne, une ‘tonne courte’ [environ 907 kg] de CO2 injectée, permet un gain supplémentaire de 3,6 barils de pétrole à partir des réservoirs abandonnés après exploitation conventionnelle d’un forage [3].

Comme les prix du pétrole augmentent, des quantités encore plus grandes peuvent être récupérées en utilisant des techniques de production plus intensives. Jusqu’à 1,5 milliard de barils de pétrole pourraient finalement être produits par les champs pétroliers candidats pour une exploitation de ce type au Texas, avec 200 millions de tonnes de CO2 [4], réalisant un taux de récupération assistée du pétrole de 1 à 7,5. Au nord de la frontière canadienne à Weyburn, au Saskatchewan canadien, un ratio de production de 1,6 a été atteint à l’aide de dioxyde de carbone injecté avec des canalisations, à partir d’une usine de gazéification de lignite dans le Dakota du Nord, aux Etats-Unis.

Bien que certaines opportunités pour la récupération assistée du pétrole existent dans l’Union Européenne, la production offshore dominante permet des recettes pétrolières supérieures, qui ne rendent pas nécessaires la justification de lourdes dépenses d’investissement.

Toutefois, des programmes de six installations pilotes de capture, ou de piégeage et de stockage du carbone (en anglais CCS) sont actuellement subventionnés en Europe par le Plan stratégique des technologies énergétiques (plan SET) [5] afin de simplement réduire le fardeau de la réduction des émissions de CO2 (Emissions Trading Scheme (ETS). Les technologies de capture du carbone, qui ne sont pas employées pour la purification du gaz naturel, sont de plus en pluq développées. Le processus d’oxycombustion brûle du carbone dans l’oxygène pur, pour produire un flux de CO2 qui peut être directement capturé et récupéré.

Les usines équipées d’un cycle combiné de gazéification intégrée (GICC) convertissent les combustibles fossiles en hydrogène et en dioxyde de carbone pour la séparation des gaz de pré-combustion. Dans le processus du cycle du carbone et des carbonates, le CO2 effluant est combiné avec l’oxyde de calcium pour former du carbonate de calcium CaCO3, qui libère le dioxyde de carbone lorsqu’il est ensuite chauffé pour le recyclage de calcium.

Ces technologies à haute efficacité sont utilisées pour la construction d’une nouvelle usine. Pourtant, à moins que les revenus de la récupération assistée du pétrole ou que des subventions publiques soient disponibles, les frais de mise en œuvre du piégeage et du stockage du carbone ne peuvent pas être couverts par les coûts évités dans le cadre du négoce des émissions de carbone, et complétés si nécessaire par une augmentation des tarifs des services publics concernant l’électricité avec un objectif de réduction des émissions de CO2….

Jeffrey H. Michel, d’origineaméricaineet vivant à Hambourg en Allemagne, est un chercheur dans le domainede l’énergie. Ses thèmes de recherches incluent les questions de politique allemande en matière de lignite, ainsi que ce qui concernele piégeage et le stockage du carbone(CCS), la mesure du comptage électronique de la puissance électrique, ainsi que le déploiement des énergies renouvelables. Il est un collaborateur régulier auprès Secrétariat de la pollution atmosphérique et du climat à Göteborg, en Suède.

© 1999-2011 The Institute of Science in Society
Contact the Institute of Science in Society MATERIAL ON THIS SITE MAY NOT BE REPRODUCED IN ANY FORM WITHOUT EXPLICIT PERMISSION.
FOR PERMISSION, PLEASE CONTACT ISIS

Définitions et compléments

http://isias.transition89.lautre.ne...

Traduction, définitions et compléments :

Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.
Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles honoraire.
Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
Fichier : ISIS Climat Energie Carbon Capture and Storage : Still Not An Option French version.3 allégée

Lien vers l’article complet : http://yonne.lautre.net/spip.php?article5001

 

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 19:48

 

 

Seine et Marne :

département le plus impacté par les déchets inertes

d'Ile de France

 

Pourquoi les décharges de déchets inertes

(gravats de BTP et déchets  industriels)

ne possèdent pas de portique radioactif ?

 


 

Extrait réponse de Monsieur le Préfet de Seine et Marne à ADENCA , en date du 23 août 2011  

 

« … Quant au portail de contrôle de la radioactivité, nous ne pouvons pas en imposer à tous les exploitants alors que la réglementation ne le prévoit pas et que la situation seine-et-marnaise n’est pas différente de la situation nationale. Toutefois, si les déchets amenés dans une installation en particulier nous semblaient susceptibles de présenter des taux de radioactivité anormal, j’étudierai la possibilité d’imposer la mise en place de ce type de portail à l’entrée de l’installation. »

 

 


 

Liste de ce type de décharge au nord-ouest de la Seine et Marne :

Fresnes sur Marne Rep Veolia (près de l’école maternelle)

Annet sur Marne (2 décharges ECT)

Villevaudé

Villeneuve sous Dammartin

Moussy-le-Neuf

 

 

Article paru sur le site Le Progrès.fr :
Ain. Centrale du Bugey : des déchets radioactifs évacués par erreur

 

Publié le 10/08/2011 à 18:03


 

Mardi matin les gravats transportés dans un camion ont été déclarés radioactifs. Mais l'engin a quand même quitté l'enceinte du bâtiment et atteint une carrière avant d'être stoppé par EDF.

Pour l'heure, il est difficile d'expliquer comment des déchets radioactifs ont pu quitter la centrale nucléaire du Bugey, chose évidemment proscrite par les consignes de sécurité.

Les faits sont survenus mardi matin. Un camion qui transportait des gravats a été en mesure de sortir de l'enceinte de la centrale alors que les détecteurs avaient relevé des traces de radioactivité dans son chargement. Première anomalie dans la mesure où ces gravats provenaient d'une zone pourtant non exposée.

Alors que la sécurité aurait dû empêcher l'engin de quitter les lieux, les techniciens d'EDF ont dû suivre sa trace jusqu'à une carrière, située près de Pérouges, au lieu-dit Les Communaux. Le camion a même eu le temps de déverser son chargement, lequel présentait bien un niveau de radioactivité anormal d'après les mesures effectuées sur place.

Les gravats en question ont été rapatriés ce matin. La direction ignore encore pour le moment leur provenance. Elle ignore également comment une telle erreur a pu se produire au sein des équipes de sécurité.

 

 

http://www.leprogres.fr/ain/2011/08/10/incident-a-la-centrale-nucleaire-du-bugey-un-camion-sort-avec-un-chargement-radioactif

 

 

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 21:59

Vols de nuit, ça suffit !

L'association de Défense Contre les Nuisances Aériennes organise

une grande marche à Paris

pour protester contre les nuisances causées par les vols de nuit qui sont de plus en plus nombreux.

Rendez-vous le 24 septembre à 10 h au Trocadéro.

Signalez votre présence pour une meilleure organisation à: contact@advocnar

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 12:22

 

 

 

Paru sur le site Basta !

 

 

Technologie

Après les gaz de schiste, Total expérimente l’enfouissement industriel de CO2...

Par Sophie Chapelle (14 septembre 2011)

 


Capter et enfouir le CO2 émis par les usines et centrales. C’est le rêve de toute industrie polluante pointée du doigt à cause du réchauffement climatique. Un rêve que Total tente de réaliser à Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. Côté pile : des risques non négligeables pour les populations environnantes, une absence de concertation, et un coût probablement astronomique qui sera assumé par les contribuables. Après les déchets nucléaires, bienvenue dans l’ère des déchets de CO2.

Les habitants de Lacq, petite commune des Pyrénées-Atlantiques, connaissent bien l’extraction du gaz naturel. Depuis la découverte en décembre 1951 d’un gisement de gaz exploité par Elf – devenu Total –, ils ont vu leur région rurale se transformer en un important bassin industriel. Torchères et cheminées ont poussé comme des champignons au milieu des vignobles et des champs de maïs. En 1960, le gisement de gaz de Lacq représentait 90 % de la production nationale. Un demi-siècle plus tard, 700 salariés poursuivent l’extraction et le traitement du gaz béarnais pour la multinationale. Une extraction en voie d’extinction.

Capter et enfouir le CO2 : un marché de 600 milliards d’euros !

La fin inévitable du gisement est prévue pour 2013, année durant laquelle Total prévoit de céder le champ gazier de Lacq au groupe canadien Vermilion. La fin ? Pas tout à fait. Car après avoir consciencieusement vidé le sous-sol de Lacq de son gaz, Total mène une ultime expérimentation : le captage et stockage du CO2 (CSC). Cette technologie est expérimentée au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, assure Total. Les compagnies proposent ainsi de capter le dioxyde de carbone (CO2) produit par leurs raffineries ou leurs centrales (notamment au charbon) puis de l’enfouir dans des strates géologiques ayant contenu du gaz, du pétrole ou du charbon. La promesse de réduire leur impact sur l’effet de serre s’accompagne cependant d’une perspective bien plus attrayante. La captation et la séquestration du CO2 représenterait « quelques 600 milliards d’euros à l’horizon 2030 », selon Valérie Létard, ex-secrétaire d’État auprès du ministre de l’Écologie.

Le procédé consiste d’abord à capter le dioxyde de carbone. Pour cela, les équipes de Total ont converti l’une des cinq chaudières existantes de l’usine de Lacq en chaudière à oxycombustion. La chaudière servait jusque-là à produire de la vapeur, entraînant un alternateur pour générer de l’électricité grâce à la combustion de gaz extrait du site. Avec l’oxycombustion, ce n’est pas de l’air mais de l’oxygène pur qui est utilisé pour brûler le combustible. Cela permet d’accroître la concentration de CO2 dans les fumées rejetées – jusqu’à 95 % – facilitant ainsi son piégeage. Une fois comprimé, le CO2 est transporté par des pipelines, longs de 27 km, jusqu’au site de la Chapelle-de-Rousse, à Jurançon, pour y être enfoui (« séquestré »). C’est dans un ancien puits d’extraction de gaz naturel, désormais à sec, que Total stocke le CO2. Et ce, jusqu’à 4.500 mètres de profondeur. Après avoir obtenu l’autorisation préfectorale en mai 2009, Total projette d’enfouir en deux ans 120.000 tonnes de CO2, pour un coût de 60 millions d’euros. Pourquoi un tel investissement ?

Unetechnique qui permet de continuer à polluer tranquillement

La recherche autour du captage et stockage de carbone s’est débridée. Il existe actuellement environ 140 projets dans le monde. L’Agence internationale de l’énergie table sur 850 installations d’ici à 2030. Des milliards de tonnes de CO2 pourraient ainsi être récupérées chaque année et injectées dans les sous-sols. Les émissions de CO2 peuvent augmenter de plus belle, puisqu’on le récupère ! Mieux, depuis les négociations climat de Cancún (Mexique) en décembre 2010, de tels projets peuvent bénéficier de « crédits carbone » au titre du « Mécanisme de développement propre ». Exemple : un gros émetteur européen finance l’installation de la récupération de CO2 sur une centrale à charbon chinoise. En échange de ces « émissions évitées », l’industriel européen aura droit à autant de crédits carbone. Donc continuer à polluer tranquillement, sans aucun effort. D’où l’intérêt, pour des grands groupes, de maîtriser cette technologie pour compenser ailleurs leurs autres émissions et éviter de devoir acheter des crédits carbone.

L’enjeu pour Total à Lacq est clair : revendiquer à terme la maîtrise d’une chaîne industrielle complète portant sur le captage, le transport et le stockage de CO2. Puis en déposer le brevet. Car c’est la première fois au niveau européen que les trois étapes se réalisent simultanément sur un même site [1]. Ce n’est que le début. « D’ici à 2100, 15 à 55 % des émissions anthropiques pourraient être captées géologiquement », assure l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Elle finance d’ores et déjà quatre projets de captage-stockage du CO2, à hauteur de 45 millions d’euros. Des projets porté par des entreprises dans le besoin : Alstom, Arcelor-Mittal, EDF et Total.

Quel risque environnemental et sanitaire ?

Problème à Lacq : c’est aussi une première en zone habitée et cultivée. Qui pose inévitablement la question du risque : car enfouir des centaines de milliers de tonnes de CO2 est-il sans danger ? Autour de lacs volcaniques, des remontées massives de gaz carbonique ont déjà provoqué l’asphyxie et la mort des populations environnantes, comme lors de la catastrophe du lac Nyos, au Cameroun, en 1986. Total se veut bien évidemment rassurant, rappelant que du gaz naturel « a été naturellement piégé pendant 35 millions d’années » sur le site, en théorie géologiquement étanche : « Au-dessus de ce réservoir, on rencontre uneformation d’argile et de marne, le flysch, étanche au gaz et à l’eau, épaisse de plus de 2.000 mètres. » Le CO2 serait par ailleurs stocké à l’état de gaz liquide, à une pression de 60 bars, bien inférieure à la pression initiale de 480 bars de l’ancien gisement. Peu de risque, donc, de catastrophe industrielle.

Restent les impacts moins spectaculaires, et l’absence habituelle de toute concertation. « Nous n’avons aucuneinformation, même pas la date de début de l’injection », s’insurge Jean-Bernard Larrieu, viticulteur près de la Chapelle-de-Rousse, situé en zone AOC. « Outre les risques de fuites, il est avéré qu’il y a, dans le temps, des risques d’acidification du milieu, de remontée gazeuse vers unenappe d’eau potable, voire de dégazage brutal qui pourrait avoir des effets délétères. Nous ne voulons pas être des cobayes de ce caprice industriel », dénonce-t-il.

Des fuites de CO2 dans les nappes phréatiques ?

Ces craintes sont-elles justifiées ? La technique CSC ne recueille pas l’assentiment de toute la communauté scientifique. D’après les rapports de l’Ineris – Institut national de l’environnement industriel et des risques – publiés en mars et en décembre 2010, le CSC comporterait des risques de fuites ponctuelles ou diffuses de CO2. Parmi les scénarios d’accident envisagés, « il est possible que le ciment et les tubages en acier qui constituent le puits se corrodent au cours du temps sous l’effet de l’agressivité du CO2 dissous ».

L’Ineris évoque également des risques de sismicité et de mouvements de terrain, ainsi que d’acidification des nappes phréatiques et des sols. Le CO2 stocké contiendrait des traces de métaux comme le mercure, le plomb ou le nickel, ou encore des traces de dérivés chlorés qui, en cas de fuite, pourraient contaminer l’air et l’eau avoisinante. Enfin, l’Institut constate « le faible retour d’expérience de la filière CSC, dont le plus ancien site de stockage date de 1996, alors que la durée de vie d’un site de stockage géologique de CO2 se compte en centaines, voire en milliers d‘années ».

Unetechnique inefficace et coûteuse

À la question des risques vient s’ajouter celle de l’efficacité énergétique. Total reconnaît le besoin de « travailler à réduire la pénalité énergétique du captage ». Car pour pouvoir capter le CO2, il faut le comprimer à haute température. Ce qui nécessite beaucoup d’énergie et réduit d’autant l’efficacité énergétique. Mais le groupe assure que le bilan environnemental demeure largement positif. Greenpeace conteste : « Cette technologie consomme entre 10 et 40 % de l’énergie produite par une centrale. L’adoption du CSC à grande échelle risquerait d’annuler les gains d’efficacité des cinquante dernières années et d’augmenter d’un tiers la consommation des ressources », estime l’ONG dans un rapport.

Et la technique coûte cher. 20 à 40 % pour une centrale électrique au charbon. L’Union européenne, dans le cadre du Paquet climat-énergie, a créé un fonds de 9 milliards d’euros pour financer ces expérimentations. Un choix là aussi contesté par l’association France Nature environnement, pour qui « les financements publics doivent être réservés uniquement à l’amélioration de l’efficacité énergétique, et aux modes de production d’énergie renouvelable et les moins impactants ».

Uneabsence de démocratie

Dans une lettre au Parlement européen, Coclipau – le collectif climat de Pau – estime que le projet de Lacq « a été mené selon des procédures opaques, non conformes aux exigences d’unevéritable consultation citoyenne ». Le lieu de stockage n’aurait pas été communiqué « de manière explicite ». Et l’enquête publique, menée de juillet à septembre 2008, aurait révélé une forte opposition de la population locale au projet. L’association CJE (Coteaux de Jurançon environnement) a réussi à se procurer avec difficulté les résultats des suffrages de cette enquête : « 82 % des personnes qui se sont exprimées ont refusé le CSC [et] 9 % étaient pour, sous réserves de modifications. » Étrangement, les conclusions de l’enquête publique ne reflètent pas cette opposition des habitants et donnent un avis favorable au lancement de l’expérimentation.

« Une quarantained’entretiens » auraient été menés auprès des administrations, élus, associations et acteurs économiques, ainsi que « trois réunions de concertation ». L’association CJE nuance : « Nous avons proposé en 2008 à chaque maire des communes échelonnées de Gan à Lacq, en passant par Pau, d’organiser des réunions publiques d’information. Aucun maire n’a accepté, mais tous ont reçu Total pour des séances réservées aux conseils municipaux où le groupe industriel a fait la promotion de sa haute technologie pétrolière. » Ces réunions ont été l’occasion pour Total de faire miroiter aux quinze communes traversées par le gazoduc une aide globale tournant autour de 5 millions d’euros. Peu après le lancement de l’expérimentation, Total fait volte-face, réduisant l’aide à 3 millions d’euros, dont la moitié est attribuée à la construction d’une maison de retraite dans la commune de Jurançon. Malgré le mécontentement des maires, la multinationale poursuit actuellement ses injections. 20.000 tonnes de CO2 ont ainsi été stockées dans le sous-sol de la Chapelle-de-Rousse depuis janvier 2010.

Les bénéfices pour Total, les coûts pour le contribuable

Cette opération d’enfouissement devait durer deux ans et se terminer en janvier 2012. Mais des problèmes techniques inattendus se sont multipliés ces derniers mois. Entre difficultés à comprimer le CO2 à haute température avant transport, problèmes de corrosion rapide des métaux et défaillance de sondes chargées de détecter d’éventuels microséismes, les retards accumulés ont poussé Total à demander la prolongation de l’expérimentation de 18 mois. La direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) devrait apporter une réponse en septembre.

Du côté des riverains, ces soucis techniques posent la question du dispositif de surveillance dans les prochaines décennies. Comme le souligne le Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), « les questions de responsabilité mondiale à long terme – dans le cas, par exemple, d’un rejet accidentel dans l’atmosphère – et les questions locales liées à l’impact sur l’environnement n’ont pas encore été examinées ». La responsabilité sur le court terme est également posée puisque Total prévoit de se désengager du site de Rousse en 2013. « L’arrêté préfectoral transfère à l’État la responsabilité de la maintenance et de la sécurité du site et des puits au bout de cinq ans seulement, précisent les Amis de la Terre. C’est alors sur fonds publics que la sécurité des riverains devra être assurée. »

Ailleurs, trois projets expérimentaux similaires ont été abandonnés (en Allemagne, aux Pays-Bas et aux États-Unis). « Les trois ans de retard pris par le projet de captage-stockage de CO2 ainsi que l’absence complète de soutiens locaux nous contraignent à stopper le projet », déclarait ainsi Maxime Verhagen, le ministre des Affaires économiques néerlandais, il y a un an. Un dénouement auquel plusieurs associations écologistes aspirent dans le bassin de Lacq.

 

Sophie Chapelle

Notes

[1] Fin 2009, Alstom a mis en service une installation similaire en Virginie-Occidentale (États-Unis).

 

 

Lien vers l'article : http://www.bastamag.net/article1722.html

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 14:07

Stockage de déchets

à radioactivité naturelle renforcée

dans la décharge

 Sita Fd Villeparisis :

les seine et marnais servent de cobayes ?

 

 

 

 Article paru dans La Lettre IDEE / N° 55 de France Nature Environnement-

Septembre Octobre 2010 / p 6

 

 

RADIOACTIVITÉ NATURELLE RENFORCÉE ?

 

Qu'y-a-t-il sous le terme « Radioactivité naturelle renforcée » ou RNR ?

Par Maryse Arditi, pilote du réseau Risques Industriels

 

Nous savons tous que la radioactivité naturelle existe, que ce soit l'uranium, le radon ou le carbone 14 (qui permet d'estimer la datation sur des millénaires) pour ne citer que les noms les plus connus. La radioactivité naturelle présente quelques caractéristiques essentielles. La Terre ayant 5 milliards d'années, ne peuvent subsister aujourd'hui à l'état naturel que les éléments radioactifs à durée de vie très très longue (c'est le cas des éléments lourds uranium ou thorium avec des périodes qui se comptent en milliards d'années et de leurs produits de filiation (polonium, radium, radon, etc.) ou alors ceux qui sont produits en permanence par le rayonnement cosmique qui nous arrive du ciel (c'est le cas du carbone 14).

 

Pourquoi renforcée ?

Certains éléments très utiles à l'industrie, se trouvent dans des terres rares qui contiennent des éléments radioactifs à des taux plus ou moins élevés. Quand ces éléments utiles sont extraits des terres, il reste des déchets dans lesquels se concentre toute la radioactivité initiale. On se trouve en présence de radioactivité naturelle renforcée. A quel niveau ?

On trouve de tout : depuis des niveaux très faibles jusque des niveaux qui nécessiteraient le stockage dans le centre (qui n'existe pas ) de déchets faiblement radioactifs à vie longue.

 

Que faire de ces déchets ? Quelques repères réglementaires

Il s'agit souvent de quantités très importantes, de terres polluées et autres résidus de traitement. Dans le passé, ils ont souvent été stockés dans des décharges de classe 1 ou des décharges de déchets ménagers, voire des stockages d'inertes en provenance d'ICPE sans compter les dépôts simples sans aucune surveillance particulière. Le problème n'avait pas été repéré.

En 1996, une directive européenne (96/29 Euratom) demande de recenser ces activités et leur impact éventuel, transcrite dans l'article R1333-13 du code de la santé publique. Puis les arrêtés ministériels de décembre 2002 interdisent l'entrée de produits radioactifs dans les centres de stockage de déchets dangereux et non dangereux. Les centres s'équipent de portiques de détection et commencent à renvoyer les chargements qui font sonner les portiques.

 

 

Et aujourd'hui ?

La question de l'évacuation de ces déchets commence alors à se poser sérieusement. Dans la loi du 28 juin 2006, un article prévoit de recenser les déchets RNR et de proposer des solutions. La DGPR fait alors parvenir aux préfets une circulaire (du 25 juillet 2006) précisant les règles d'acceptation de ces déchets dans les centres de stockage avec essentiellement une étude de l'impact radiologique. Dans cette circulaire, les mêmes centres de stockages sont concernés: classe 1 ou classe 2 ou inertes en provenance d'ICPE. Aucunelimitation de radioactivité n'est posée. Aujourd'hui, on pourrait donc trouver ces déchets radioactifs dans les centres de stockage des ordures ménagères, y compris ceux qui seraient trop radioactifs pour être acceptés dans le centre de stockage spécialement dédié aux déchets très faiblement radioactifs.

En réalité aujourd'hui, seuls deux centres de stockage de classe 1 (Bellegarde et Villeparisis) ont commencé à accepter ces déchets.

 

 

Et demain ?

La France attend une quantité impressionnante de déchets faiblement et très faiblement radioactifs lors du démantèlement des centrales. Il n'existe pas de solution pour eux à ce jour, comme une décision juridique récente l'a démontré. Il est clair que la mise en décharge standard va être une solution tentante, même si dans ce cas, il ne s'agit pas de radioactivité naturelle. Un dossier à suivre de très près.

 

 

Lien vers l’article :

www.fne.asso.fr/dechets/lidee_septoct2010_n55.pdf

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 20:33

 

 

 

 

 

1 GVTP cOUPVRAY 6.9.2011

                                      décharge illégale de Coupvray 6/9/2011 lieudit "Les Pendants"

 

 

 

 

C’est dans l’une des communes voisines du plus Grand Parc d’Attractions Européen, dans le charmant village de Coupvray, berceau de Louis Braille, l’inventeur du système d’écriture en relief pour aveugles (1) que s’est implanté cette décharge illégale depuis plusieurs années.

 

 

La Société GVHTP exploite illégalement une installation de transit, regroupement et tri de déchets non dangereux et stocke des déchets au lieudit « Les Pendants » sur un terrain appartenant à son dirigeant Monsieur Gabriel Van Honacker.

 

Ces déchets proviennent-ils en partie du chantier du futur  hôpital de Lagny situé à Jossigny  comme le prétend Monsieur Gabriel Van Honacker ?

 

Un 1er arrêté préfectoral du 27/5/2011  suspend  l’activité illégale exercée sur ce site : suspension non respectée jusque début août 2011.

 

Un 2ème arrêté préfectoral en date du 4/7/2011 impose l’évacuation des déchets vers une installation dûment autorisée dans les 3 mois.

 

 

 3 GVTP cOUPVRAY 6.9.2011

 

L’état du site à la date du 6 septembre dernier (voir photo ci-dessus) nous fait douter de l’évacuation de tous les déchets pour le 4 octobre prochain, mais attendons.

 

Le ministère de l’écologie, en date du 2 septembre 2011 indique qu’il va prendre de nouvelles mesures pour mieux encadrer la gestion des déchets et notamment en appelle à la fermeté des préfets dans l’application des sanctions encourues (3), si les déchets de Coupvray ne sont pas évacués à la date du 4 octobre prochain la préfecture pourrait se retourner vers le producteur des déchets  en vertu de  l’article 541-3 du Code de l’Environnement (4).

 


 

Affaire à suivre ……

 

 

  (1) http://www.claye-souilly-decouverte.com/article-26508370.html

(2) 2, allée Jean de la Fontaine à Lesches

(3) http://www.developpement-durable.gouv.fr/Coup-d-envoi-des-travaux-d.html

(4)http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000023268599&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20110910&oldAction=rechCodeArticle

 

 

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 12:33

 

 

Vous pourrez rencontrer les membres de notre association

 

 

 

Demain

 Dimanche 11 septembre 2011

A Villeparisis

Au salon des Associations

Gymnase Aubertin

Entre  10 heures et 18 heures 

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