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3 novembre 2022 4 03 /11 /novembre /2022 10:34

 

 

Paru sur le site ARIA :

 

Explosion sur une installation de remplissage de bouteilles d’azote

Home » Explosion sur une installation de remplissage de bouteilles d’azote

N° 58814 -  25/03/2022 -  FRANCE - 77 - MITRY-MORY

C20.11 - Fabrication de gaz industriels

 

Vers 9h30, au cours d’un test d’étanchéité à l’azote, 3 explosions se produisent sur des bouteilles tôlées de type GPL, dans une unité de test haute pression au sein d’une usine de fabrication de gaz industriels. L’exploitant coupe les alimentations azote et hélium, déclenche l’alarme confinement et le POI. 60 personnes sont évacuées. Le confinement est levé à 10h30. La production reprend sur le reste du site à l’exception de la zone sinistrée. L’exploitant contrôle les installations électriques et de chauffage de la zone impactée. Un prestataire recouvre d’une bâche une surface de 2 m² de toiture endommagée.

Quatre personnes sont légèrement blessées dont 2 sont transportées à l’hôpital par les pompiers. Aucune fuite de produit dangereux n’est détectée. Trois personnes sont en arrêt de travail pour choc psychologique et douleurs au niveau des oreilles. Les conséquences financières sont estimées entre 80 et 100 k€ pour les réparations matérielles.

Les explosions sont dues à une surpression lors de la phase de gonflage du test entrainant l’éclatement des bouteilles tôlées type GPL. L’opérateur en charge du test a branché les bouteilles sur la rampe Haute Pression (HP, 200 bar) de test d’étanchéité à l’Azote au lieu de les brancher sur la rampe Basse Pression (BP, 22 bar). Il était en cours de formation sur ce poste nécessitant une habilitation et il ne connaissait pas la procédure. Le formateur/manager était absent.

Il n’était pas au courant que ce type de bouteille était susceptible de passer sur le poste de test d’étanchéité. Les bouteilles destinées à la rampe BP ont pu être positionnées et branchées sur la rampe HP du fait d’une mauvaise conception de la rampe HP : le système de détrompage n’était pas efficace. La zone de positionnement des bouteilles est divisée en petites alvéoles dont la largeur doit empêcher le positionnement de bouteilles BP qui sont plus larges qu’une bouteille acier “classique”. Il s’est avéré que les petites bouteilles (14 l) ont pu être positionnées. Aucun message visuel concernant ce risque n’était présent sur le poste de travail. La procédure était existante, présente au poste de travail et prévoyait ce cas de figure.

L’exploitant n’avait pas identifié ce risque dans l’analyse de risques d’accidents du site. Il met en évidence la fragilité de l’application de son processus de formation.

L’exploitant met en place les actions suivantes :

  • étude de la possibilité de travailler uniquement avec des bouteilles “classiques” avec pression d’épreuve de 350 bar ;
  • rappel de la procédure d’habilitation du site et vérification de son application ;
  • révision de la méthodologie de formation des tuteurs et des documents supports ;
  • renforcement de la mise en œuvre des audits de procédures ;
  • mise à jour de l’analyse de risques d’accidents ;
  • révision de la conception de la rampe pour y intégrer un ou des système(s) de détrompage efficace(s).

Une enquête du bureau d’enquêtes et d’analyses sur les risques industriels (BEA-RI) est en cours.

https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/58814/

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20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 20:56

 

Il faut bien comprendre que c’est seulement lorsque que l’on creuse les sols et que l’on met à l’air libre la pyrite qu’elle s’acidifie et risque de polluer les eaux.

 

Comme notre inquiétude est grande, nous avons rencontré lundi dernier le service de la prévention des risques de la DRIEAT IDF, un service de l’ETAT chargé notamment du lourd dossier des risques de pollution des eaux par la pyrite.

 

La DRIEAT IDF, est un service de l’ETAT qui est là pour faire appliquer la législation, c’est un service technique, non expert. Il peut s’appuyer sur des experts comme le BRGM pour les sols.

 

Il n’est pas là, semble-t-il, pour sanctionner mais pour prévenir et obtenir un retour à la conformité de la part de l’industriel si besoin.

 

Pour en revenir au cas des 2 décharges ISDI de Villeneuve sous Dammartin et Annet sur Marne qui ont reçu des terres excavées du chantier de la sté du Grand Paris en provenance des horizons des Sables de Cuise, des Fausses Glaises et des Argiles Plastiques des couches géologiques de l’Yprésien, pouvant potentiellement contenir de la pyrite (FeS2), voilà ce qui a été imposé à l’industriel :

 

  • 2 auto contrôle de ces terres en 2022 et 2023.

 

                                                           Qu’est-ce qu’un auto contrôle ?

 

C’est l’industriel qui se charge des prélèvements de terres, des emplacements des sondages et qui réalise les contrôles, qu’il transmet aux services de la DRIEAT.

 

A la suite de quoi le préfet décide ou non d’imposer une contre-expertise par un organisme agréé par le ministère de l'environnement.

 

Dans ce cas présent la préfecture du 77 a fait confiance à l’exploitant et ne lui a  demandé aucune contre-expertise.

 

 

 

 

 

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20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 15:34

Chalmoux (71)

Substances exploitées : pyrite
Période d'extraction : 1854-1963
Risque stabilité : -

500 000 m³ de résidus, drainage minier acide, acidification des eaux du Sauvigny.

Source : Inventaire Géodéris, monographie région Languedoc-Roussillon, 2013, voir Secteur de Chizeu

Paru  dans le journal de Saône et Loire 

Chalmoux

Le village face à l’après-mine

52 ans après la fermeture de la mine de Chizeuil, la question des résidus d’extraction reste prégnante, entre recyclage et enfouissement.

Par Noémi Predan noemi.predan@lejsl.fr - 01 juin 2015 à 05:00 - Temps de lecture : 3 min

Chalmoux Saône et Loire : une ancienne mine de pyrite inquiète

1 200 à 300 000 m ³ de résidus sont stockés entre le hameau de Sauvigny et le quartier de Chizeuil. 2 Manuel Byrne (expert géologue), Philippe Saffrey, sous-préfet et Guy Lavocat, maire de Chalmoux. Photos N. P.

 

Non loin du hameau de Sauvigny, coule le ruisseau du même nom. À Chalmoux, on l’appelle le “ruisseau rouge”. À juste titre. Le cours d’eau borde le gisement de pyrite de fer qui, jusqu’en 1963, était exploité sur les hauteurs de Chizeuil. L’eau y est plutôt claire. Seulement, les dépôts ferreux accumulés au fond de son lit lui donnent cette apparence colorée qui a fait fuir poissons et grenouilles. « Même les bêtes ne boivent pas de cette eau, à cause du soufre », explique le maire de la commune, Guy Lavocat.

Des traces de l’activité minière

52 ans après l’exploitation de la dernière galerie, les traces de l’activité minière sont nombreuses. Il y a un quartier, hors du temps, où s’alignent les maisons construites sur le même modèle. La devanture d’un cinéma subsiste toujours, témoignant d’une vie alors débordante. Et puis, quasiment du jour au lendemain, la commune a perdu 400 habitants. Victime de la concurrence exercée par l’exploitation de gisements à ciel ouvert en Mauritanie, la mine de Chizeuil a fermé, car déclarée non rentable. Laissant derrière elle ses vestiges, ses galeries. Tout un héritage, lourd à assumer.

Vendredi après-midi, Guy Lavocat avait profité de la visite du sous-préfet, Philippe Saffrey, pour évoquer cette problématique. Pour les précisions d’ordre technique, deux experts géologues étaient également autour de la table, en mairie : Manuel Byrne et Pierre Colin. Aujourd’hui, c’est la société Solvay qui est chargée de la réhabilitation environnementale.

Du minerai à enfouir aux Roches-Gagneaux

Près du hameau de Sauvigny, 200 000 à 300 000 m³ de résidus de traitement sont toujours là pour témoigner de l’ampleur des extractions d’antan. Le site, interdit au public, se situe au bout d’un chemin en terre longeant les vestiges d’une immense laverie. Ces sables blancs teintés de rouille ont été utilisés par des sociétés de cimenteries. Mais aujourd’hui, la question du recyclage semble plus problématique. « On peut utiliser cette silice dans les pneus, le verre… », explique Pierre Colin. Actuellement, des tests sont réalisés sur place afin de séparer le sable du minerai L’évacuation lointaine des résidus, elle, est désormais interdite. C’est aux abords de la mine de Chizeuil que la question devra être réglée.

Susceptible de s’étaler sur deux ans, le chantier pourrait se concrétiser par l’enfouissement des minerais dans les dernières galeries exploitées à Chizeuil, aux Roches-Gagneaux. De quoi poser de nouveaux problèmes environnementaux ? « De toute manière, la nature du sol est ferreux, l’eau est ferrugineuse », rassure Pierre Colin. Situé à la limite des communes de Chalmoux et de Neuvy-Grandchamp, le site des Roches Gagneaux laisse deviner une exploitation express, à une époque où la mort de la mine de Chizeuil était programmée. Les galeries y sont de diamètre plus important qu’ailleurs : en pleine forêt, des effondrements rappellent cette activité.

Quid des autres galeries ?

La menace d’un sol qui pourrait se dérober n’est d’ailleurs pas complètement isolée. Ainsi, il y a une dizaine d’années, la municipalité avait fait l’acquisition d’un imposant bâtiment construit vers 1950 pour les cadres de la mine. L’idée était alors d’y créer des logements sociaux, jusqu’à une injonction du sous-préfet n’interdise l’utilisation de ces locaux. La raison ? Des galeries souterraines auraient été susceptibles de menacer l’équilibre de la bâtisse. Depuis, de nouvelles études ont été réalisées : « la stabilité est assurée », indique Manuel Byrne.

« La voûte et la galerie sont intactes, poursuit Pierre Collin. On est loin d’un risque de rupture ». Ceux-ci basent leurs conclusions sur des forages et autres mesures géophysiques : la galerie en question se situe à 12 mètres de profondeur.

https://www.lejsl.com/edition-charolais-brionnais/2015/06/01/le-village-face-a-l-apres-mine

 

 

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11 octobre 2022 2 11 /10 /octobre /2022 14:10
Décharge Veolia Claye-Souilly : rappel à l’ordre de la Préfecture concernant le dépassement de tonnage de mâchefers stockés !

 

Depuis des années lors des commissions de suivi de site Adenca demande si l’industriel respecte le tonnage de mâchefers autorisé par arrêté préfectoral et n’a jamais pu obtenir l’information.

 

La préfecture se penche enfin sur ce dossier et vient de constater que le 31/3/2022 le tonnage maximal instantané autorisé était dépassé de plus de 5000 tonnes (une paille soit 500 camions de 10 tonnes).

 

Sur la période mai 2021 et avril 2022, une seule fois en octobre 2021 l’industriel respectait le tonnage autorisé par l’arrêté préfectoral.

 

Pas de mise en demeure

du Préfet

seulement une lettre de rappel

 

Pourquoi la préfecture a attendu autant d’années pour demander des explications à l’exploitant ?

 

Si les élus de Claye-Souilly, Fresnes sur Marne et Charny présents à ces CSS avaient soutenu la demande d’Adenca cette situation aurait pu être probablement réglée bien plus tôt.

 

 

 

Extrait du rapport d'inspection

Décharge Veolia Claye-Souilly : rappel à l’ordre de la Préfecture concernant le dépassement de tonnage de mâchefers stockés !
Décharge Veolia Claye-Souilly : rappel à l’ordre de la Préfecture concernant le dépassement de tonnage de mâchefers stockés !
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12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 14:28
La commission de suivi du site de la décharge de déchets dangereux Seveso à hauts risques de Suez Villeparisis s’est tenu jeudi dernier

 

Cette décharge a reçu en 2021 près de 82 % de déchets dangereux en provenance de l’extérieur de la Seine et Marne.

 

Aucuns déchets radioactifs DRNR ne provenaient de Seine et Marne mais 700 tonnes venaient de la Martinique, cette île ne possédant pas de décharge adaptée, il fallait bien les enterrer quelque part.

 

Pour en revenir à la réunion :

 

L’Agence Régionale de Santé était présente mais n’a posé aucunes questions.

 

Quant aux élus :

Des absences remarquées celles de Xavier Vanderbise, maire de Courtry et de l’élue représentant la mairie de le Pin.

 

Etaient présents :

Un adjoint au maire de Coubron.

 

Plusieurs représentants de la mairie de Villeparisis qui n’ont posé aucunes questions, pas même concernant le problème des eaux pluviales déversées par l’industriel dans le réseau communal sans bénéficier de l’autorisation réglementaire  (convention de reversement), alors que la commune a encore été reconnue 3 fois en état de catastrophes naturelles inondations/coulées de boues en 2021. L’industriel promet d’étudier le dossier avec M. Berody.

 

L’industriel promet que le bassin de rétention d’eaux pluviales sud (côté Courtry) sera terminé en 2023, quant au bassin nord (côté Villeparisis) l’industriel n’a pas fourni de date pour sa mise en service.

 

L'industriel aurait pu faire le choix de récupérer le gaz méthane produit par son ancienne décharge ISDND, il préfère le brûler dans une torchère,  mais il ne respecte pas l’arrêté préfectoral concernant les températures de brûlage de gaz dans la torchère et cela depuis plusieurs années, il promet de se mettre en conformité.

 

 

L’industriel refuse depuis plusieurs années de fournir aux associations une copie des rapports de la CRIIRAD concernant le suivi de la radioactivité dans les eaux souterraines, il promet de présenter en 2023 une synthèse de ces rapports.

 

Ce sont les 2 représentants de France Nature Environnement Seine et Marne qui ont posé la majorité des questions, les autres associations n'étant pas présentes cette année à la réunion.

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25 août 2022 4 25 /08 /août /2022 16:05
Nord-Ouest 77 : CSP à Moussy le Neuf qui avait subi un important incendie en 2008 a été classée Seveso en 2018

 

La Sté CSP est autorisée à stocker plus de 500 tonnes de matières, produits et substances combustibles, elle est spécialisée dans le stockage de produits pharmaceutiques, d’hygiène et de beauté.

 

 Elle a été autorisée à exploiter cet établissement ZI de la Barogne depuis le 21/6/1991, puis à construire le 1/4/2004 3 nouveaux dépôts.

 

Le 19/3/2008 un incendie a détruit 2 cellules qui ont été reconstruites.

 

L’entreprise est classée Seveso depuis 2018 pour la rubrique :

4510. Dangereux pour l'environnement aquatique de catégorie aiguë 1 ou chronique 1.

 

Rappelons que la rivière qui traverse Moussy le Neuf est la Biberonne, un affluent de la Beuvronne.

 

 

 

 

Paru sur le site Usine Nouvelle :

 

CSP renaît de ses cendres en un temps record

 

Le spécialiste de la logistique en produits pharmaceutiques a relancé l'intégralité de son activité en onze jours, après avoir vu disparaître deux bâtiments dans un incendie.

Olivier Cognasse

22 Mai 2008 \ 00h00

Mercredi 19 mars 2008, 5 h 59, un incendie se déclare dans le bâtiment 2 de l'entrepôt de Moussy-le-Neuf, en Seine-et-Marne. Des flammes de 25 mètres de haut éventrent la toiture. Après quatre heures de lutte avec une centaine de pompiers et trente-sept véhicules engagés, le feu est circonscrit. Des deux bâtiments touchés (sur cinq) appartenant au prestataire logistique Centre Spécialités pharmaceutiques (CSP), il ne reste rien. Sinon des grues qui trient de l'acier tordu par une chaleur de 2 000 °C et des restes de produits fondus (conditionnements, médicaments et compléments nutritionnels), seuls rescapés des 15 000 palettes réduites en cendres.

Spécialisée dans la pharmacie, l'entreprise ne pouvait se permettre un arrêt total d'activité. « Notre réactivité nous a permis de conserver nos clients et même de les conforter dans le souhait de travailler avec nous », se félicite Nicolas Baudry, le président du directoire. Le courage des trente salariés présents sur le site de CSP et d'une quinzaine de pompiers, a permis de sauver 400 palettes dans une chambre froide en les transférant dans le dernier bâtiment encore debout. Des lots de préparation dérivés, du plasma (produits très rares) ont pu être sauvés pour assurer l'approvisionnement.

une partie de l'activité francilienne transférée

La réactivité de la direction permettra un redémarrage partiel de l'activité dès le 25 mars, soit seulement trois jours ouvrés après le sinistre. Une cellule de crise est mise en place par la direction le soir même. Composée des principaux cadres de l'entreprise (direction, informatique...), elle s'installe le lendemain, à la mairie de Moussy-le-Neuf. Rapidement, l'équipe pose les jalons d'une reprise de l'activité. Première décision : une partie de l'activité francilienne (trois laboratoires) est transférée sur le site CSP de Cournon (Puy-de-Dôme). L'équipe se met aussi en quête d'un entrepôt à louer. Un bail est signé pour un bâtiment de 15 000 m2 à Saint-Witz (Val-d'Oise) à sept kilomètres de Moussy. Connexions informatiques, racks palettes, systèmes de tri, de picking... Durant le week-end de Pâques, une cinquantaine d'employés volontaires soutenus par des « mercenaires » (prestataires spécialisés en montage et démontage) équipent le nouveau site. Il entre en action le 1er avril au matin et ouvre la voie à une reprise totale de l'activité. Soit onze jours seulement après le sinistre ! « En trois semaines, nous avons rattrapé le retard accumulé », assure Jean-Luc Delmas, le directeur du développement et de la communication.

La perte est quand même sèche. Si les assurances prennent en charge le remboursement du stock, la reconstruction des bâtiments et la perte d'activité, CSP devra débourser près de trois millions d'euros pour ériger deux nouveaux bâtiments... opérationnels dans quinze mois. .

https://www.usinenouvelle.com/article/csp-renait-de-ses-cendres-en-un-temps-record.N61487

 

 

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10 août 2022 3 10 /08 /août /2022 17:32

 

 

L'entreprise DRM est suivie depuis de nombreuses années, avec la plus grande attention, par les ingénieurs de la DRIEAT 77 qui malgré des effectifs réduits exécutent un travail remarquable et nous les en remercions.

 

 

Un court historique :

L'entreprise DRM était installée précédemment à Jouarre et avait exploité sans autorisation en 2007 une entreprise de tri déchets, elle avait obtenu une 1ère autorisation d'exploiter une installation de tri de déchets en 2010 puis une seconde autorisation pour étendre son activité en 2012.


Une mise en demeure lui a été délivrée en 2013 afin de respecter l'arrêté préfectoral lui imposant la mise en place de dispositif de désenfumage et d'éclairage de sécurité.

En 2015 ne pouvant plus s'étendre à Jouarre DRM a souhaité s'implanter à St Cyr sur Morin  sur un terrain de 2 hectares pour y exploiter, entre autres, une casse auto, mais devant la levée de bouclier des populations soutenues par leurs élus DRM a abandonné ce projet pour aller s'implanter à Marcilly, sur un site exploité en 1971 par une fonderie puis ensuite par une entreprise de récupérations de métaux  CNI Courtage International citée par l'association Robin des Bois dans son atlas des sites pollués au PCB comme suit :

"77 Marcilly ▲ CNI Courtage Négoce International
La société spécialisée dans la collecte, le traitement et l’élimination des déchets, la récupération et la régénération. Elle a démantelé des transformateurs au PCB mais la traçabilité des huiles vidangées est incertaine." 

Le 22/2/2020 la casse de Marcilly prend feu, 2 jours après cet incendie la DRIEAT 77 effectue une inspection qui donne suite à un rapport de la DRIEAT IDF en date du 31/3/2020 et a un arrêté préfectoral de mise en demeure en date du 7/5/2020.

 

Un second arrêté de mise en demeure sera pris par le préfecture à l’encontre de l’exploitant le 14/12/2020.

 

Lors d’une nouvelle inspection le 18 janvier dernier la DRIEAT 77  constatera des traces et flaques d’hydrocarbures au sol à l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, des traces d’hydrocarbures seront également constatées dans le fossé longeant la RD 38.

 

    

Extrait rapport DRIEAT10/3/2022 suite à l'inspection du 18/1/2022 https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006501493

Extrait rapport DRIEAT10/3/2022 suite à l'inspection du 18/1/2022 https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006501493

 

 

La Casse auto DRM de Marcilly demande aujourd'hui à multiplier par plus de 3 le nombre de véhicules traités sur son site pour passer de 3000 à 10560 et par plus de 2 la surface relevant des installations classées pour passer de 26280 m2 à 67850 m2 dont 27 000m2 de surface boisée classée.

 

Le projet envisagée étant susceptible d'avoir des effets notables sur la ressource en eau, sur le milieu naturel, de générer des risques sanitaires et des nuisances...., le Préfet impose à l'exploitant de réaliser une évaluation environnementale.

 

Pour mémoire DRM est située

entre le captage d’eau potable de Marcilly

et la rivière Thérouanne.

Sources :

https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/installations/donnees/details/0065.13122?url=region=11&departement=77&commune=77238#/

https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/installations/donnees/details/0065.01493?url=region=11&departement=77&commune=77274#/

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/17153/120249/file/24%2007%2015%20Conclusions%20et%20avis%20du%20CE.pdf

http://adenca.over-blog.com/2015/04/st-cyr-sur-morin-bientot-un-centre-de-tri-et-regroupement-de-dechets-dangereux-une-casse-automobile.html

http://adenca.over-blog.com/2015/09/saint-cyr-sur-morin-pique-nique-contre-le-projet-de-casse-automobile.html

https://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/drieat-ud77-007-2022.pdf

https://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/decision_no_2022_drieat_ud77_096_.pdf

https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006501493

 

 

Voir notre article : http://adenca.over-blog.com/2020/05/marcilly-6eme-arrete-prefectoral-en-moins-d-un-mois-a-l-encontre-de-l-entreprise-drm.html

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10 août 2022 3 10 /08 /août /2022 15:10
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/58814/

https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/58814/

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29 juin 2022 3 29 /06 /juin /2022 11:33
Inquiétude à Compans : pourquoi des odeurs nauséabondes se dégagent-elles du site de dépollution de l’ancien incinérateur de déchets dangereux ?

 

 

Que contiennent les entrailles de ce site ?

 

Nous n’en savons rien

 

Ce que nous constatons c’est que des odeurs nauséabondes se dégagent du site.

 

 

 

 

En effet le groupe Séché avait fermé il y a plusieurs années cet incinérateur de déchets dangereux, la cheminée avait été démontée. Une activité de transit de déchets dangereux avait été maintenue sur le site, activité qui a été également arrêtée.

 

La législation oblige en cas de fermeture de ce type de site qu’une dépollution soit réalisée, c’est ce que le groupe Séché est entrain d’effectuer depuis plusieurs mois avec des engins de travaux publics qui creusent le sol à certains endroits.

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

Nous vous conseillons de vous rapprocher de

Nicolas Honoré

Sous préfet de Meaux

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1 mars 2022 2 01 /03 /mars /2022 14:54

 

Paru sur le site Reporterre :

Victoire pour les opposants d’une usine à bitume

Victoire pour les opposants d’une usine à bitume

Victoire pour les opposants à la centrale d’enrobage à chaud de la Ville-sous-la-Ferté (Aube). Le 24 février, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) a annulé l’autorisation d’exploiter délivrée en octobre 2019 par le préfet de l’Aube à la SARL Jean Poirier, qui porte ce projet d’installation de production d’enrobé bitumineux routier. Il avait été saisi en mars 2020 par les associations Les Amis de la Terre et Préservons la vallée de Clairvaux.

Présenté lors d’une réunion publique en avril 2019 aux habitants de la commune, ce projet d’une capacité de production de 49 500 tonnes d’enrobé par an, à 600 mètres des premières habitations, avait immédiatement inquiété une partie de la population. Le jugement, que Reporterre a pu consulter, évoque ainsi « des émanations odorantes de goudron » dont l’intensité et le périmètre « n’ont pas été précisément évaluées » et un risque de pollution des eaux aux hydrocarbures.

« Après maintes recherches et une étude très approfondie de l’ensemble du dossier du pétitionnaire et de l’arrêté préfectoral, en première instance, sans contestation possible ni une seule ligne désapprouvant notre action, le président du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a débouté de sa demande d’exploitation la SARL Poirier et a annulé purement et simplement l’arrêté préfectoral du 11 octobre 2019, s’est réjoui dans un communiqué Patrick Lorne, de Préservons la vallée de Clairvaux. Nous souhaitons partager avec vous tous la joie que nous ressentons ! Mais aussi apporter à chacun l’espoir que tout est possible quand tout est tenté et que rien n’est négligé... ni le courage pour la masse de travail à produire pour se défendre, ni la hargne à ne pas se laisser enfumer ! »

 

 

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