La Sté CSP est autorisée à stocker plus de 500 tonnes de matières, produits et substances combustibles, elle est spécialisée dans le stockage de produits pharmaceutiques, d’hygiène et de beauté.
Elle a été autorisée à exploiter cet établissement ZI de la Barogne depuis le 21/6/1991, puis à construire le 1/4/2004 3 nouveaux dépôts.
Le 19/3/2008 un incendie a détruit 2 cellules qui ont été reconstruites.
L’entreprise est classée Seveso depuis 2018 pour la rubrique :
4510. Dangereux pour l'environnement aquatique de catégorie aiguë 1 ou chronique 1.
Rappelons que la rivière qui traverse Moussy le Neuf est la Biberonne, un affluent de la Beuvronne.
Paru sur le site Usine Nouvelle :
CSP renaît de ses cendres en un temps record
Le spécialiste de la logistique en produits pharmaceutiques a relancé l'intégralité de son activité en onze jours, après avoir vu disparaître deux bâtiments dans un incendie.
22 Mai 2008 \ 00h00
Mercredi 19 mars 2008, 5 h 59, un incendie se déclare dans le bâtiment 2 de l'entrepôt de Moussy-le-Neuf, en Seine-et-Marne. Des flammes de 25 mètres de haut éventrent la toiture. Après quatre heures de lutte avec une centaine de pompiers et trente-sept véhicules engagés, le feu est circonscrit. Des deux bâtiments touchés (sur cinq) appartenant au prestataire logistique Centre Spécialités pharmaceutiques (CSP), il ne reste rien. Sinon des grues qui trient de l'acier tordu par une chaleur de 2 000 °C et des restes de produits fondus (conditionnements, médicaments et compléments nutritionnels), seuls rescapés des 15 000 palettes réduites en cendres.
Spécialisée dans la pharmacie, l'entreprise ne pouvait se permettre un arrêt total d'activité. « Notre réactivité nous a permis de conserver nos clients et même de les conforter dans le souhait de travailler avec nous », se félicite Nicolas Baudry, le président du directoire. Le courage des trente salariés présents sur le site de CSP et d'une quinzaine de pompiers, a permis de sauver 400 palettes dans une chambre froide en les transférant dans le dernier bâtiment encore debout. Des lots de préparation dérivés, du plasma (produits très rares) ont pu être sauvés pour assurer l'approvisionnement.
une partie de l'activité francilienne transférée
La réactivité de la direction permettra un redémarrage partiel de l'activité dès le 25 mars, soit seulement trois jours ouvrés après le sinistre. Une cellule de crise est mise en place par la direction le soir même. Composée des principaux cadres de l'entreprise (direction, informatique...), elle s'installe le lendemain, à la mairie de Moussy-le-Neuf. Rapidement, l'équipe pose les jalons d'une reprise de l'activité. Première décision : une partie de l'activité francilienne (trois laboratoires) est transférée sur le site CSP de Cournon (Puy-de-Dôme). L'équipe se met aussi en quête d'un entrepôt à louer. Un bail est signé pour un bâtiment de 15 000 m2 à Saint-Witz (Val-d'Oise) à sept kilomètres de Moussy. Connexions informatiques, racks palettes, systèmes de tri, de picking... Durant le week-end de Pâques, une cinquantaine d'employés volontaires soutenus par des « mercenaires » (prestataires spécialisés en montage et démontage) équipent le nouveau site. Il entre en action le 1er avril au matin et ouvre la voie à une reprise totale de l'activité. Soit onze jours seulement après le sinistre ! « En trois semaines, nous avons rattrapé le retard accumulé », assure Jean-Luc Delmas, le directeur du développement et de la communication.
La perte est quand même sèche. Si les assurances prennent en charge le remboursement du stock, la reconstruction des bâtiments et la perte d'activité, CSP devra débourser près de trois millions d'euros pour ériger deux nouveaux bâtiments... opérationnels dans quinze mois. .
https://www.usinenouvelle.com/article/csp-renait-de-ses-cendres-en-un-temps-record.N61487