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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 11:09
Dans ce département où l’espérance de vie
est la plus faible d’Ile de France
Que font les élus de Seine et Marne pour améliorer la qualité de l’eau ?
Pourquoi certains élus donnent-ils encore et encore des avis favorables pour  l’implantation d’activités polluantes : décharges, carrières…. ? 
Paru dans le Parisien 77 :
La Seine-et-Marne championne de France des eaux potables polluées

NICOLAS SIVAN | Publié le 23.01.2013, 04h54

 

 

Vaudoy-en-Brie. En 2010, Anne-Marie, patronne du bar Chez Dédé, se plaignait déjà des taux trop élevés de pesticides, de fluor et de sélénium. « Parfois, on ne peut pas la boire tellement l’odeur de chlore est forte », précisait-elle. | (LP/Flore Mabilleau.)

Triste record que vient d’établir la Seine-et-Marne. Selon une étude publiée par France Libertés et « 60 Millions de consommateurs », c’est le département de France qui distribue le plus d’eau potable non conforme aux normes en vigueur. Pas moins de 60 communes ne répondent pas aux critères imposés par le ministère de la Santé et bénéficient d’une dérogation.

SUR LE MÊME SUJET

En revanche, plus de la moitié des départements du pays n’en comptent aucune. Les autres en ont entre 1 et 5. « Ce n’est pas si surprenant, estime Jacques Place, sous-directeur chargé de l’eau au conseil général. La structure de notre sol facilite énormément la pénétration des polluants et les agriculteurs pratiquent une exploitation intensive des terres. »

Environ 126000 habitants de Seine-et-Marne n’ont pas accès à une eau de qualité à ce jour. En 2005, c’était plus de 200000. Cette amélioration est due à un plan départemental de l’eau (PDE), qui s’est achevé en 2011. « Nous aurions pu réagir plus rapidement, admet Jacques Place. Mais il y a eu une très forte augmentation de la pollution en quelques années. » En juin 2012, un second PDE a vu le jour. Il devrait permettre à toutes les communes concernées d’entamer des travaux d’ici à 2016 afin de délivrer une eau conforme.

En attendant, les 60 villes concernées bénéficient de ces fameuses dérogations. Elles leur permettent de distribuer une eau polluée en toute légalité pendant neuf années consécutives. « Plusieurs maires ont déposé des demandes de dérogation, alors que le problème était connu depuis longtemps chez eux, tonne Marie-Paule Duflot, vice-présidente de Nature Environnement 77. Les choses auraient dû aller plus vite. » Au terme du délai accordé, les polluants doivent avoir disparu de leur réseau d’eau potable.

Deux solutions existent pour y parvenir. La première consiste à fabriquer des usines de traitement souvent très coûteuses. La seconde, choisie par une large majorité, passe par l’importation. De nombreuses communes de Seine-et-Marne se fournissent directement dans la Seine, même si le fleuve se situe à des dizaines de kilomètres. « Cela ne fait que repousser le problème, estime Marie-Paule Duflot. Cette eau est remplie d’hormones et d’antidépresseurs qui ne rentrent pas dans les critères de notation pour l’instant. Mais des études sont en cours et cela pourrait arriver. »

L’écologiste estime que le département devrait compter sur ses propres ressources. Mais pour cela, il faudrait diminuer les quantités de pesticides et d’engrais utilisés par les agriculteurs de façon drastique. Le conseil général a justement mis en place des directives dans ce sens. Des aires de plusieurs centaines de kilomètres carrés vont être délimitées autour de treize captages d’eau. Les exploitants de ces terres devront se tourner vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Mais il faut agir vite : certaines molécules polluantes mettent des dizaines d’années à disparaître des sols.

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/champion-de-france-des-eaux-potables-polluees-23-01-2013-2504381.php

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 19:50

 

 

 

La seule préoccupation d'ADP semble être de faire décoller ses avions à tous prix.

 

Mais au fait qui se préoccupe de la pollution de la Beuvronne par les produits dégivrants  déversés par ADP dans cette rivière,  dans ce département où l'espérance de vie est la plus faible d'Ile de France?

 

 

Qui se préoccupe des conséquences sur la qualité de l'eau potable distribuée à 500 000 habitants par l'usine d'Annet sur Marne alors qu'ADP n'a toujours pas fourni le détail des additifs (produits chimiques) ajoutés au glycol pour déverglacer ses pistes  et dégivrer ses avions ?

 

 

 

 

 

 

 

Paru sur le site Metro :

Créé 20-01-2013 12:43 | Mis à jour 20-01-2013 16:11

 

 

Météo : 40% des vols supprimés à Roissy et Orly

TRANSPORTS - Des annulations de vols, des retards d'au moins 45 minutes.... Les passagers vont devoir s'armer de patience, dimanche, la neige bloquant une partie du trafic aérien.

Le trafic aérien était fortement perturbé dimanche matin en raison des chutes de neige à Roissy et Orly, où 40% des vols ont été supprimés et où des retards de 45 minutes étaient enregistrés en moyenne, a-t-on appris auprès d'Aéroports de Paris (ADP).

Selon ADP, l'accès aux aéroports est par ailleurs "difficile", notamment par la route, mais aussi -- en ce qui concerne Orly - par les transports en commun, aucun bus ni aucun train ne desservant la plateforme aéroportuaire du sud parisien.

En fin de matinée, la situation restait cependant calme dans les deux aéroports, les annulations de vols ayant été anticipées par les compagnies aériennes à la demande de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

Des retards de 45 minutes

"Les annulations préventives permettent un écoulement du trafic conforme aux capacités des pistes. On constate actuellement en moyenne un retard d'environ 45 minutes", a détaillé dans un communiqué ADP, qui recommande aux passagers de ne pas se rendre à l'aéroport avant de s'être assurés auprès de leur compagnie que leur vol est maintenu.

"Les passagers doivent impérativement prévoir un temps de transport important pour se rendre à l'aéroport", précise par ailleurs le communiqué. "Le RER B permet de rejoindre l'aéroport Paris-Charles de Gaulle. En revanche, à cette heure aucun transport en commun ne dessert l'aéroport de Paris-Orly", est-il indiqué.

Interrogé par l'AFP à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, où il s'est rendu dans la matinée pour évaluer le dispositif mis en place dans le cadre du plan d'action hivernal, le PDG d'ADP, Augustin de Romanet, a assuré que la situation était "sous contrôle", malgré les suppressions de vols.

"Sur le plan aéronautique, la situation est sous contrôle (...) Au niveau du déneigement, ça se passe bien aussi", a souligné Augustin de Romanet, alors que d'importants moyens humains et matériels ont été mobilisés pour déneiger les pistes, dégivrer les avions et informer les passagers.

213 engins de déneigement 

La DGAC avait demandé samedi aux compagnies aériennes de réduire de 40% leur programme de vols à Roissy et Orly dimanche, "à titre préventif", en raison de la neige.

Air France avait de son côté annoncé qu'elle assurerait l'ensemble de ses vols long-courriers malgré la neige, mais seulement 60% de ses vols court et moyen-courriers au départ des deux aéroports parisiens. La compagnie maintient ces prévisions de trafic pour l'ensemble de la journée de dimanche, selon un porte-parole joint par l'AFP.

Dans le cadre de leur plan d'action hivernal, les aéroports de Roissy et d'Orly disposent de 213 engins de déneigement, selon ADP. Pour dégivrer les avions, 2.940 m3 de glycol ont par ailleurs été stockés, "soit une autonomie de 10 jours d'opérations en cas de forte intensité hivernale".

Quarante cinq départements couvrant la moitié nord et le sud-ouest de la France ont été placés en vigilance orange en raison des risques de neige et de verglas.

http://www.metrofrance.com/info/neige-40-des-vols-supprimes-a-roissy-et-orly/mmat!cimRi1sF0HXAA/

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 11:28

 

 

La qualité de l’eau potable en Seine et Marne 

 un problème grave ?

 

C’est le département français qui délivre le plus de dérogations eau potable

voir liste des communes 

http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/tableau_derogations_eau_potable_en_france.pdf

 

Dans ce département

où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France 

Paru dans le journal de l’environnement :
Plus de 400 communes en eaux troubles

Le 17 janvier 2013 par Stéphanie Senet

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L'eau potable peut être conforme par dérogation

L’enquête de 60 millions de consommateurs et de France Libertés, lancée en juillet dernier, a conduit les associations à mettre le doigt sur l’étendue des dérogations accordées en France par rapport aux seuils physico-chimiques normalement autorisés. Et la réalité pourrait encore dépasser ces premiers résultats…

La transparence sur la qualité de l’eau potable apparaît comme une quête sans fin. Les associations France Libertés et 60 millions de consommateurs viennent d’y apporter leur contribution, en publiant, ce 17 janvier, une carte des dérogations dont bénéficient plus de 400 communes.

Soit autant de permis de polluer puisque ces collectivités dépassent en effet les seuils limites en nitrates, arsenic, atrazine, glyphosate et autres polluants. Et livrent une eau non conforme aux consommateurs.

Cette publication a été réalisée à partir des données transmises par la Direction générale de la Santé. Les associations ont demandé une vérification auprès des agences régionales de la santé (ARS) (1). Le résultat est impressionnant : plus d’un millier de dérogations, réparties sur 419 communes, étaient recensées à l’automne 2012. Elles sont accordées par les préfets pour trois ans, et peuvent être renouvelées deux fois, précise le communiqué de France Libertés.

Comme souvent, la réalité pourrait dépasser ces chiffres. La Bretagne ou l’Oise n’ont ainsi aucune dérogation recensée. C’est d’ailleurs le cas d’une cinquantaine de départements en tout. Au contraire, la Seine-et-Marne concentre à elle seule près d’un tiers des mesures. Derrière elle, le Val d’Oise et l’Orne disposent d’entre 5 et 30 dérogations.

Il faut dire que la procédure de dérogation s’avère assez souple. Dès qu’un dépassement des seuils physico-chimiques est constaté localement, le responsable de la distribution d’eau prévient aussitôt les responsables de l’Agence régionale de santé (ARS) ainsi que les maires des communes concernées. C’est aussi lui qui formule la demande de dérogation auprès du préfet. Trois conditions, fixées par un arrêté du 25 novembre 2003 (2), précise seulement que la santé des personnes ne doit pas être en danger, qu’il n’existe pas d’autres alternatives pour distribuer l’eau et qu’un plan d’action doit être mis en place pour rétablir la situation «à moyen terme».

C’est le 3 juillet dernier que France Libertés et 60 millions de consommateurs ont décidé de lancer une opération transparence sur la qualité de l’eau potable (voir JDLE), Les associations déploraient alors l’opacité intense entourant les données françaises sur la qualité de l’eau.

Un exemple parmi d’autres: une commune a diffusé pendant 35 jours une eau affichant des taux de bentazone (la molécule d’un pesticide) trois fois plus élevé que la dose journalière acceptable, en raison d’une dérogation. Le consommateur, lui, n’a pas été prévenu. Il pensait au contraire boire une eau conforme à la réglementation.

Aujourd’hui, France Libertés et 60 millions de consommateurs remontrent le chemin vers plus de transparence. Ils invitent tous les particuliers à interpeller leurs élus pour préciser, partout en France, l’état réel des dérogations.

 (1)La liste publiée montre les confirmations et les éventuels commentaires des Agences régionales de la santé (ARS)

http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/tableau_derogations_eau_potable_en_france.pdf

 

 lien vers l’article : http://www.journaldelenvironnement.net/article/plus-de-400-communes-en-eaux-troubles,32661

 

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:35

 

Pollution de la Beuvronne

 

 

Paru sur le site Association Coordination eau Ile-de-France :

Avancées significatives de notre action contre la pollution de l’eau par l’aeroport CDG

La préfète de Seine et Marne répond à la Coordination EAU Île-de-France : des avancées significatives dans le dossier de la pollution de la Marne par  l’aéroport CDG .

Lire la  lettre de la préfète de Seine et Marne ICI

En relais d’associations locales et environnementales, de collectivités territoriales et de « simples » usagers citoyens, la Coordination EAU Île-de-France a mené, tout au long de l’année 2012, une action sur les terrains juridique et médiatique pour qu’ADP ne rejette plus dans la Marne des eaux pluviales contaminées par les glycols, allant jusqu’à interpeller, à l’intérieur de l’aéroport, les participants d’une réunion du comité de suivi « loi sur l’eau », le 19 décembre.
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La Coordination EAU Île-de-France se félicite de la réponse de la Préfète de Seine et Marne, en date du 27 décembre, au courrier adressé par notre avocat Me Emmanuel Breen, le 6 août 2012. En particulier, l’association se réjouit de l’engagement que « la Direction départementale des territoires (DDT), chargée de la police de l’eau, procédera durant la période hivernale 2012/2013 à une action globale de contrôle des rejets de la plate-forme. Les analyses seront réalisées par un prestataire agréé et indépendant afin que les résultats ne puissent être contestés. » Ce contrôle concernera le bassin des Renardières précise le courrier plus loin (2.1). Cela répond pleinement à nos demandes sur ce point.
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Le second point très important concerne la santé publique. Notre association a demandé la réalisation d’une étude indépendante sur la concentration d’éthylène glycol dans l’eau compatible avec les exigences de santé publique et de protection de l’environnement. La préfète répond (point 2.7) : « L’appui de la Cellule inter-régionale d’épidémiologie (CIRE) Île-de-France—Champagne Ardenne a été sollicité par l’Agence régionale de la santé pour répondre aux inquiétudes liées à la présence de glycol dans l’eau produite par l’usine d’Annet sur Marne. La CIRE a donné une suite favorable (…)  pour l’évaluation de la situation et des risques sanitaires encourus par les riverains desservis en eau potable par l’usine d’Annet sur Marne. La CIRE présentera les conclusions de cette étude au cours du premier semestre 2013. » Là encore, nous sommes pleinement satisfaits par cet engagement dont la portée dépasse le seul aéroport CDG : en effet,  les riverains de nombreux aéroports peuvent être confrontés à ce genre de situation. L’éthylène glycol fait partie des nouveaux polluants susceptibles de se retrouver dans l’eau potable en l’absence de toute norme et, bien souvent, … de tout contrôle le concernant.
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Dans ces conditions, le refus de la préfète d’enjoindre à VEOLIA Eau de réaliser des mesures de la concentration d’éthylène glycol dans l’eau en amont et en aval de l’usine (point 2.2) parait d’autant plus surprenant que la préfète le justifie par les résultats de l’étude de la CIRE …qui ne sont pas attendues avant plusieurs mois. Et que la préfète (point 2.9) « demande à l’Agence régionale de santé de prescrire un suivi analytique de ce paramètre (l’éthylène glycol) sur l’usine d’Annet sur Marne sur une période représentative. » Ce qui, là encore, répond à nos demandes.
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La préfète nous informe aussi de la signature le 2 juillet 2012 du protocole d’accord concernant les procédures d’alerte réciproques, entre ADP et la SFDE-VEOLIA Eau qui exploite l’usine de production d’eau potable d’Annet sur Marne. Nous remarquons cependant qu’un projet de protocole d’accord était prévu en annexe du dossier de demande d’autorisation Loi sur l’eau présenté par Aéroport de Paris en juin 2007 (pour obtenir la modification de l’arrêté interpréfectoral n° 97 DAE 2E 020), soit il y a plus de cinq ans ! Aurait-il vu le jour sans les interventions répétées d’associations locales et environnementales et de collectivités territoriales depuis 2010, relayées par  la Coordination EAU Île-de-France en 2012 ? Mais nous contestons cependant le principe même du recours à un protocole d’accord, dont la préfète nous dit qu’il s’agit d’un pur contrat de droit privé (point 2.5), situé en dehors de son contrôle, alors qu’il s’agit d’une forme de délégation de la police de l’eau.
La préfète nous communique les analyses des glycols réalisées par ADP de 2008 à 2012 (point 2.8). Là encore nous nous félicitons d’obtenir enfin ces informations après de nombreuses démarches : courrier simple d’associations, courrier d’avocat, saisie de la CADA, recours au TA contre les arrêtés préfectoraux et la non communication de certains documents… Il serait plus simple et surtout plus rassurant que ces informations soient à la portée de tous les usagers-citoyens qui en font la demande.
Nous notons toutefois que, sauf erreur de notre part, les analyses de janvier 2009, de janvier 2010 et de décembre 2010, soit au cœur d’hivers rigoureux, ne sont pas communiquées.
Concernant l’éthylène glycol, la limite de détection des analyses effectuées par le procédé de chromatographie en phase gazeuse est de 5 mg/l ; nous pensons qu’il serait encore plus rassurant de  descendre en dessous de ce seuil de détection en utilisant un autre procédé courant (chromatographie en phase liquide).
c
Mais d’où vient l’éthylène glycol ? La préfète s’appuie à de nombreuses reprises sur le déni total d’ADP quant à l’utilisation d’éthylène glycol. Et fait nouveau dont nous nous félicitons, des documents sont fournis à l’appui par ADP. Il n’empêche que la présence d’éthylène glycol a bien été détectée dans la Marne en 2009, la préfète en convient. Cela pose deux questions. Y a-t-il d’autres utilisateurs possibles d’éthylène glycol, en dehors d’ADP, à l’intérieur de l’aéroport ? Ou d’autres utilisateurs industriels à l’extérieur et à proximité immédiate de l’aéroport ?
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La préfète indique enfin (point 2.8) que « le plan d’action global n’est pas encore finalisé ». Les considérations techniques invoquées ne peuvent cacher le retard pris et le manque de volonté pour régler une fois pour toutes, un problème connu et récurrent depuis de nombreuses années. « Le coût potentiel des investissements nécessaires » doit être relativisé par la redevance perçue par ADP pour la mise à disposition des installations pour le dégivrage des avions : elle s’élève à 4204 € HT pour chaque opération de dégivrage d’un A 340, par exemple !
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Outre la question primordiale de la dangerosité pour la santé humaine de l’éthylène glycol à laquelle s’attache à répondre la préfète, il existe une dimension environnementale préoccupante. Les glycols, et pas seulement l’éthylène glycol, mais aussi le propylène glycol qu’ADP reconnaît utiliser de façon massive, requièrent des quantités importantes d’oxygène pour être dégradés dans l’eau. Par conséquent, une concentration importante de ces produits a des conséquences négatives sur le milieu naturel et entraîne uneaugmentation du niveau de pollution de l’eau. A cet égard, nous ne pouvons que constater que l’esprit et la lettre de la loi sur l’eau de 2006 et de la Directive-cadre européenne ne sont toujours pas respectées.
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En conclusion la Coordination EAU Île-de-France se félicite d’avoir réussi à faire bouger significativement les lignes sur ce dossier en 2012. Elle restera particulièrement vigilante en 2013 pour que les engagements pris soient respectés et que la santé et l’environnement de tous soient préservés.

http://eau-iledefrance.fr/avancees-significatives-de-notre-action-contre-la-pollution-de-leau-par-laeroport-cdg/

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 19:15

 

Reconquête

de la ressource en eau

au Nord-Ouest de la Seine et Marne.

 

Le cas de la Beuvronne, affluent de la Marne

 

Alors que la directive cadre européenne 2000/60/CE impose aux acteurs de chaque bassin versant la reconquête du bon état ou bon état potentiel écologique des eaux à l’horizon 2015,

pourquoi l’arrêté interpréfectoral de 2012 permet-il à Aéroport de Paris de reverser une eau de plus mauvaise qualité vers le bassin versant Marne, via la Beuvronne, que vers le bassin versant Seine ?

 

Pourquoi A.D.P doit-il reverser une eau de meilleure qualité vers la Seine St Denis (Bassin versant Seine) via le ru du Sausset ?

 

Injustice environnementale

pour les populations de Seine et Marne ?

 

Pour mémoire la Beuvronne se jette dans la Marne, en amont proche de la station de pompage d’eau de l’usine de traitement Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…..)

 

Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..

Air journal :

Neige : Brussels Airlines, ADP, etc. se préparent

Publié le 6 décembre 2012 à 17h15 dans Actualité - 1 commentaire

La neige arrive. Compagnies et aéroports se mettent en ordre de bataille. Tandis que Brussels Airlines permet à ses passagers de changer sans frais leurs billets pour demain, Aéroports de Paris (ADP) se déclare prêt à faire face aux intempéries.

La neige devrait tomber cette nuit et demain matin en grande quantité sur la Belgique. Brussels Airlines se prépare donc à voir son trafic fortement perturbé demain. Afin d’éviter toute pagaille, elle permet aux passagers ayant réservé un vol pour demain de l’annuler ou le modifier gratuitement. Les départs peuvent être retardés jusqu’au 7 mars 2013.

L’épisode neigeux est aussi attendu en France. ADP a dévoilé son dispositif hivernal, mis en place jusqu’au 15 avril. Ce dispositif comprend notamment 213 engins de déneigement (149 à Roissy CDG et 64 à Orly), ainsi que 2 940 m3 de stocks de glycol (2 400 m3 à Roissy et 540 m3 à Orly), soit une autonomie de 10 jours d’opérations en cas de forte intensité hivernale. Afin d’éviter une nouvelle pagaille dans les aéroports parisiens comme lors des vacances de Noël 2010, ADP mise sur l’information aux passagers, grâce à la mobilisation de 450 agents d’accueil.

La neige a fait son apparition en Europe hier en Grande-Bretagne, mais surtout en Suède. Depuis, hier les aéroports de Stockholm (Arlanda et Bromma) sont presque paralysés. Hier midi, seuls 13 des 100 vols prévus avaient pu atterrir sur la piste verglacée de l’aéroport d’Arlanda. Aujourd’hui de nombreux vols ont été annulés ou au mieux retardés. Des perturbations qui ont affecté en premier lieu SAS Scandinavian Airlines et Norwegian Air Shuttle, mais aussi TAP Portugal, Qatar Airways, Lufthansa, KLM, etc. 

http://www.air-journal.fr/2012-12-06-neige-brussels-airlines-adp-etc-se-preparent-562360.html

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-seine-et-marne-pollution-de-la-beuvronne-61299562.html

http://adenca.over-blog.com/article-adp-aeroport-de-roissy-et-pollution-de-la-riviere-beuvronne-64998443.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-pollution-de-la-riviere-beuvronne-par-aeroport-de-paris-la-serie-continue-85457075.html

 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/90-meur-pour-nettoyer-l-eau-de-la-beuvronne-22-06-2012-2059910.php

 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 20:29

 

Qualité de l’Eau en Seine et Marne 
9 communes touchées
par une pollution
au perchlorate d’ammonium
Nemours, Saint-Pierre-lès-Nemours, Darvault,
Fay les Nemours, Bagneaux sur Loing,
Chatenoy, Ormesson, Aufferville, Chevrainvilliers.


 

La pollution pourrait affecter de nombreuses autres zones

en France 

où les contrôles n’ont pas encore été effectués

 

Afin de connaître si les contrôles

ont été effectués sur votre commune 

contactez votre mairie. 

 

Paru sur le site Agoravox :
Perchlorates dans l’eau du robinet : pourquoi femmes enceintes et jeunes mères doivent s’en méfier

Ce sont plus de 500 communes en France, qui ont distribué une eau contaminée par les perchlorates d’ammonium. Une pollution concentrée dans le Nord et l’Ouest de la France, dont on ne parle pas beaucoup, mais qui pourrait être bien plus étendue.

 

C’est presque par hasard que l’on a découvert en juillet 2011 les pollutions aux perchlorates en France. Les autorités sanitaires n’ont pas l’obligation de contrôler systématiquement les taux de perchlorates. Mais après la découverte d’une pollution dans l’Ouest de la France, l’Anses s’est résolut à lancer une campagne d’analyse toujours en cours.

Résultats : les régions de Lille (voir la Google Map de la contamination dans le Nord Pas de Calais) et Bordeaux sont les plus touchées.

La pollution touche aussi 9 communes d’Ile de France et pourrait affecter de nombreuses autres zones en France où les contrôles n’ont pas encore été effectués.

Si l’on a découvert cette pollution récemment, elle ne date pas d’hier. Dans le Nord, elle serait liée à des résidus chimiques datant de la 1ère guerre mondiale, ou à des résidus d’explosifs que l’on utilisait dans les mines. Dans la région de Bordeaux, la pollution est liée à une ancienne usine d’armement qui rejetait jusqu’à 30 tonnes de perchlorates / an depuis « de nombreuses années »

Quels sont les effets de ces résidus de perchlorates sur la santé ?

Les doses détectées peuvent clairement impacter la santé des femmes enceintes et nouveaux nés. Pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) :

- à partir de 4 μg/L de perchlorates dans l’eau : il est interdit d’utiliser l’eau du robinet pour préparer des biberons destinés à des nourrissons de moins de 6 mois

- plus de 15 μg/L de perchlorates dans l’eau : interdiction de consommer de l’eau du robinet pour les femmes enceintes et allaitantes.

En 2011 à Bordeaux, les doses détectées étaient de 30 μg/L soit le double de la dose maximale pour les femmes enceintes et 7 fois la dose autorisée pour les nourrissons… D’autres données montrent que pendant la période 2006-2011, les doses détectées étaient de 11 μg/L dans cette région, soit près de 3 fois la dose acceptable pour préparer des biberons.

Dans près de 500 communes du Nord de la France, les doses sont bien supérieures à 4 μg/L, au dessus de la dose maximale recommandée pour préparer un biberon. Même problème en Seine et Marne où l’on a détecté des concentrations de 13 μg/L.

Or on sait que ces ions de perchlorates diminuent la capacité de notre thyroide à incorporer l’iode, ce qui peut impacter la croissance et le développement neuronal des nouveaux nés.

Une contamination qui risque de durer puisque faute de traitement anti-pollution, les distributeurs diluent de l’eau polluée avec de l’eau non polluée pour faire baisser les teneurs. A Bordeaux, où la pollution est très localisée, la situation a été rétablie en fermant les captages les plus pollués. Mais la pollution subsiste dans certaines nappes ce qui va compliquer l’approvisionnement de la ville en eau à long terme.

Dans le Nord, où la pollution est plus diffuse, aucune solution satisfaisante n’a encore été trouvée. Et l’on pressent que la crise sera probablement plus longue à résoudre…

En Mars dernier, Que Choisir, avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’état de notre eau : près de 2 millions de personnes sont approvisionnées par une eau du robinet non-conforme aux normes sanitaires. Et encore ce chiffre ne prend pas en compte les polluants émergents (produit chimiques, résidus de médicaments, etc.) qui ne font pas l’objet de contrôles réguliers…

Raison de plus pour que les publics à risque (femmes enceintes, femmes allaitantes, nourrissons) restent particulièrement vigilants et s’informent de la qualité de leur eau dans leur localité.

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/perchlorates-dans-l-eau-du-robinet-127106

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 19:48

Aéroport de Roissy-en-France

et Pollution de la  rivière BEUVRONNE ?

 

Alors que la Norvège fait des études

sur l'usage intensif de produits dégivrants dans les aéroports

Que fait la France ?

A cette question nous n'avons  toujours pas la réponse.

 

 

 

Alors que la directive cadre européenne 2000/60/CE impose aux acteurs de chaque bassin versant la reconquête du bon état ou bon état potentiel écologique des eaux à l’horizon 2015, un arrêté interpréfectoral de 2008  permet  à Aéroport de Paris de reverser une eau de plus mauvaise qualité vers le bassin versant Marne, via la Beuvronne, que vers le bassin versant Seine.

Pour mémoire la Beuvronne se jette dans la Marne, en amont proche de la station de pompage d’eau de l’usine de traitement Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…..)

 

Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..

 

 

Paru sur le site bulletins electroniques. com : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68244.htm

 

BE Norvège 103  >>  21/11/2011

Environnement 

 

Le dégivrage des avions et le salage des routes pourraient devenir problématiques 

 

Les changements climatiques pourraient entrainer un usage intensif de produits chimiques, pour le dégivrage dans les aéroports, ainsi que de sel sur les routes. Des chercheurs de Bioforsk (institut de recherche norvégien spécialisé, entre autres, dans la protection de l'environnement) [1], en collaboration avec des collègues américains et britanniques, se sont penchés sur le problème. Helen French, chercheuse à Bioforsk et professeur à l'UMB [2], a conduit l'étude, spécifiquement axée sur l'aéroport d'Oslo Gardermoen. Ce projet est financé par NORKLIMA (programme du Conseil Norvégien de la Recherche consacré au changement climatique) [3].

Dans les aéroports, certains produits chimiques sont utilisés pour dégivrer les avions et élimi
ner la glace des pistes. "L'aéroport de Gardermoen est construit au dessus des plus grandes nappes phréatiques de Norvège. Nous craignons que la pollution se répande jusque dans les eaux souterraines.", dit Helen French. Plusieurs facteurs influencent la diffusion de cette pollution. La quantité de produit chimique utilisée joue bien sûr un rôle important, mais la quantité d'eau transportant ces produits dans le sol détermine à la fois leur vitesse de diffusion et leur concentration.

Les chercheurs ont étudié les relations entre ces processus, via des expériences de terrain, la modélisation, et l'analyse statistique de données historiques (de 1999 à 2009). Un modèle statistique montre que, ces dernières années, plus de vent, plus de pluie et un nombre croissant de vols, combiné à de basses températures, ont entrainé u
ne utilisation accrue de produits chimiques pour le dégivrage des avions. Les expériences de terrain ont montré que ces produits peuvent être décomposés par les bactéries présentes dans le sol avant d'atteindre les nappes phréatiques, si la quantité d'eau infiltrée n'est pas trop élevée. L'hiver, l'eau (ainsi que les produits qu'elle transporte) gèle dans le sol. Le printemps, synonyme de fonte, présente donc un risque élevé qu'une grande quantité soit absorbée en un court laps de temps. Cependant, les mesures effectuées dans la neige présente le long des pistes montrent que les produits chimiques s'infiltrent dans le sol également pendant l'hiver. L'absorption et l'élimination de ces composés est donc mieux répartie que prévu et ne présente pas de risque aujourd'hui. Cependant, si la quantité de produits chimiques utilisée devait augmenter (suivant l'évolution du climat), il pourrait y avoir un risque de contamination.

De manière générale, à Gardermoen, environ 80% des produits chimiques utilisés pour le dégivrage sont collectés et dirigés vers u
ne usine de traitement. 10% sont éparpillés sur la piste, et 10% restent sur l'avion.

Le sel utilisé sur les routes norvégien
nes est également un problème. Son utilisation a doublé en dix ans, et, selon les chercheurs, il ne fait aucun doute que cela impacte la nature. Un petit lac situé au sud de l'autoroute 35, près de l'aéroport, a été étudié. Sa concentration en sel aurait doublé depuis les dernières analyses, réalisées dans les années 70. Une concentration trop importante limiterait l'apport d'oxygène et influencerait l'écosystème du lac.

La concentration en sel dans les nappes phréatiques étudiées près de ce lac aurait augmenté également. "La concentration dans les eaux souterrai
nes est bien en deçà des limites de potabilité (250 mg Cl/L) mais, ponctuellement, et généralement au printemps, elle peut atteindre 350 mg Cl/L. Cela pourrait être un problème si l'eau potable devait être puisée près de la route.", précise Helen French. "Le sel ne reste pas de manière permanente. Il suffirait donc simplement de prendre des mesures pour réduire la consommation globale.", conclut-elle. 

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Pour en savoir plus, contacts :

- [1] Bioforsk : http://www.bioforsk.no/ikbViewer/page/home
- [2] Dr. Helen K. French :
helen.french@bioforsk.no
- [3] NORKLIMA :
http://redirectix.bulletins-electroniques.com/TbjNr

Lien vers l’article :

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68244.htm

 

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-pollution-de-la-riviere-beuvronne-par-aeroport-de-paris-la-serie-continue-85457075.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-aeroport-de-roissy-en-france-et-de-la-beuvronne-63812788.html

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 17:26

 

 

 

 

EAU : La Seine et Marne en état de crise 

http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp

 

Paris nous dépossède de notre eau 

pour alimenter les cascades, ruisseaux, lac et assurer l’arrosage des pelouses, arbres…

du parc des Buttes Chaumont 

 

 

 

Les Seine et Marnais

vont-ils être obligés de réduire leur consommation d'eau

pour permettre aux Parisiens

de continuer à utiliser notre eau sans se priver ?

 

9. claye souilly 4.2.2007 045jpeg

Beuvronne à Souilly, c'est la 1ère rivière qui donne ses eaux au Canal de l'Ourcq

 

Extrait article paru sur le site Direct Gestion.com :

Le parc des Buttes-Chaumont fait eau neuve

Le pavillon Armand Carrel, situé dans le parc des Buttes-Chaumont, accueille une exposition inédite sur l'histoire et la future rénovation du parc... Retrouvez ici quelques clefs pour comprendre pourquoi la rénovation du parc est devenue indispensable.

Pourquoi la rénovation du parc est-elle devenue indispensable ?
Depuis son ouverture en 1867, le parc des Buttes-Chaumont a subi des transformations multiples. Certaines ont apporté des améliorations, d’autres sont le fruit de dérives inévitables dans un parc plus que centenaire. Le résultat est un jardin atypique qui demeure fortement marqué par l’éclectisme voulu au XIXe siècle.

Aujourd’hui, les allées et leurs abords immédiats (enrochements, contours des pelouses…) sont à rénover.  Dans les grandes allées les trottoirs seront retirés afin de rétablir les tracés d’origine, d’atténuer l’aspect de route donné par le temps, de revenir à la largeur originale, de 7 à 7,50 m, et de repositionner les corbeilles florales déplacées dans les pentes.

Le mobilier haussmannien, dont les candélabres des grandes allées, sera conservé et restauré, alors que le mobilier récent sera supprimé  ou remplacé par un mobilier plus conforme à l’esprit d’origine. Les escaliers et les faux rochers seront restaurés dans l’esprit « rocaille ».

La remise en état du réseau d’alimentation en eaux, de l’assainissement et de l’éclairage nécessitera de creuser des tranchées dans les voies de circulation déjà très dégradées.

Le site est protégé au titre des Monuments Historiques et classé comme espace naturel boisé.

Ces rénovations seront réalisées dans l’esprit d’origine, tout en tenant compte des aménagements indispensables pour répondre aux attentes des usagers toujours plus nombreux, quelle que soit la saison.

Quel est l'objectif ?
Le but de la rénovation des allées est de :
- restituer la simplicité et l’unité du parc,
- retrouver la hiérarchie des voies du dessin d’origine,
- rénover les décors dans l’esprit du 19e siècle,
- préserver la patine d’un parc, qui a atteint sa maturité sans le dénaturer par des interventions trop violentes,
- se rapprocher dans les textures et les couleurs des matériaux initiaux,
- atténuer l’aspect urbain du parc imposé par une ville trop dense,
- rendre les cheminements plus faciles en améliorant, là où cela est possible, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, malgré les difficultés du relief,
- faciliter l’entretien,

Il ne s’agit pas seulement de revenir au modèle original, mais de traduire le plus fidèlement possible l’esprit voulu par les concepteurs tout en adaptant les espaces aux pratiques contemporaines d’un grand parc urbain.

Pourquoi unerénovation du réseau hydraulique?
L’écriture paysagère des Buttes-Chaumont est marquée par une forte présence de l’eau.
La cascade artificielle est probablement l’une des plus belles jamais réalisées dans un parc urbain. Prenant sa source au pied du mur de la rue Botzaris, l’eau coule en cataractes, d’une hauteur de 32 mètres, dans une gorge, avant de se précipiter dans la grotte. Ruisseaux, lac, tous contribuent fortement à l’atmosphère très particulière du site.

Quelles sont les caractéristiques de ce réseau ?
Le parc est alimenté à partir du réseau d’eau non potable de la Ville de Paris, provenant du canal de l’Ourcq.
L’ensemble du réseau hydraulique comporte :
- un réseau d’eau non potable destiné à l’arrosage du parc, dans un état très vétuste ;
- un réseau d’eau potable alimentant les logements, les restaurants et les bornes fontaines du parc ;
-un réseau d’assainissement des eaux usées, raccordé aux égouts des voies périphériques du parc.
Des fuites sont apparues sur les canalisations en fonte qui datent de la construction du parc. Elles participent à la dissolution du gypse, particulièrement soluble, du sous-sol et menacent le récent travail de consolidation.
Le réseau d’arrosage du parc est incompatible avec les pratiques environnementales actuelles et son automatisation incontournable.

Aujourd’hui :
- l’arrosage se fait manuellement par des tuyaux et des canons à eau reliés aux bouches d’arrosage des allées principales ;
- la pression trop faible ne permet pas un arrosage efficace dans les zones escarpées ;
- les pelouses extrêmement fréquentées nécessitent un arrosage régulier…..

 

Les travaux devraient commencer en janvier 2013 pour se terminer autour de juin 2014.

L’expo est ouverte les mercredi, samedi et dimanche
de 12h30 à 17h30
du 31 octobre 2011 au 29 février 2012
Pavillon Armand Carrel,
entrée côté mairie du 19e arrondissement,
rue Manin 75019 Paris
Métro: Simon Bolivar

http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/12746-le-parc-des-buttes-chaumont-fait-eau-neuve

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 13:54

 

 

EAU

Vive inquiétude des populations

 du Nord Ouest Seine et Marne 

après la parution de  l’article

de la coordination Eau Ile de France


 

 

Communes de Seine et Marne alimentées par l’usine d’eau potable d’Annet sur Marne :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SUR MARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SAINT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE….

 

 

 

 

 Paru sur le site coordination Eau Ile de France :

Du glycol toxique dans l’eau potable de 500 000 habitants ?

Posted on octobre 10, 2012 by

La présence d’éthylène glycol est attestée par le rapport annuel 2009, dans les eaux brutes utilisées pour l’usine de production d’eau potable d’Annet-sur-Marne, exploitée par la SFDE (Véolia). Il s’agit d’un produit toxique utilisé comme antigel pour les avions.

Les eaux pluviales de l’aéroport Roissy-CDG sont rejetées dans la Marne, 500 mètres en amont de de la prise d’eau de l’usine d’Annet.

Ces dernières années, ces rejets ont considérablement augmenté, grâce à une dérogation préfectorale accordée en 2008 et renouvelée en 2012.

Malgré les démarches engagées dès 2010 par l’association Action verte Roissy, Val Maubuée (AVRVM) et plusieurs collectivités territoriales, et une lettre de Nature Environnement 77 au ministère de l’environnement, il n’existe actuellement aucune garantie sérieuse que la situation ne se reproduise pas l’hiver prochain.

Plutôt que de prendre les précautions nécessaires, c’est l’omerta qui règne sur l’usage de l’éthylène glycol : quid, par exemple, des résultats des analyses de l’hiver 2010-2011, particulièrement rigoureux ?

Cette situation alarmante a conduit l’AVRVM, la Coordination EAU Île-de-France, les Eco-citoyens de Lagny et des environs, et plusieurs usagers, à demander aux principaux acteurs (Véolia eau, ADP, le préfet de Seine et Marne et l’Agence régionale de santé) de fournir tous les documents d’information à ce sujet.

Les documents reçus font apparaître de graves lacunes dans la mise en œuvre des dérogations préfectorales et, surtout, que le problème de la présence de l’éthylène glycol n’est toujours pas résolu.

Compte tenu d’une contamination de l’eau avérée depuis les premières dérogations données en 2008, il y a urgence à appliquer le principe de précaution en éliminant l’éthylène glycol de l’eau potable produite par l’usine d’Annet-sur-Marne.

 

 

Lien vers l'article :

http://eau-iledefrance.fr/du-glycol-toxique-dans-leau-potable-de-500-000-habitants/

 

 

ASSOCIATION TOXICOLOGIE-CNAM

Dangers ingestion éthylène glycol

http://atctoxicologie.free.fr/archi/bibli/Ethylene_Glycol.pdf

 

 

Pour aller plus loin :

 http://adenca.over-blog.com/article-le-contribuable-va-payer-le-prix-fort-pour-la-remise-en-etat-de-la-beuvronne-107333425.html

http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-seine-et-marne-pollution-de-la-beuvronne-61299562.html

http://adenca.over-blog.com/article-adp-aeroport-de-roissy-et-pollution-de-la-riviere-beuvronne-64998443.html

http://adenca.over-blog.com/article-pollution-de-la-riviere-beuvronne-par-aeroport-de-paris-la-serie-continue-85457075.html

http://www.idfe.eu/debats-publics/item/565-degivrage-des-avions-et-des-pistes-lenvironnement-doit-etre-protege-.html

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 18:48

 

 

Seine et Marne 

Services de l’Etat

pourquoi autant de postes vacants ?

 

Dans ce département où les 2/3 de la ressource en eau est de qualité moyenne voir mauvaise

(Comme le signalait Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture lors de la 1ère CLIS de la décharge de Fouju-Moisenay ) (1)

 

Pourquoi 2 postes sur 4

sont vacants à la Police de l’eau et MISE ?

 

voir organigramme :

http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/organigramme_2012_03.pdf

 

 

(1)     http://ks353757.kimsufi.com/lesblandynois/documents/publication/commissions/environnement/rep-veolia/compte-rendu-premiere-reunion-clis-1

 

 

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