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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 18:55

 

Paru sur le site Environnement 2B :

Le bilan inquiétant et sous-estimé de la pollution des eaux

Publié par Rédaction le 21/10/11 dans la catégorie Eau. Surveiller les réactions RSS 2.0. Les réactions sont closes.

Dans une étude réalisée par Anne Spiteri, polytechnicienne et ingénieure du génie rural des eaux et des forêts, le WWF France dresse un bilan accablant de la qualité réelle des eaux en France. Pour l’ONG, très insuffisantes, les mesures rassurantes actuelles conduisent à sous-estimer gravement l’ampleur de la pollution des rivières et des nappes phréatiques françaises.

Dans une étude documentée, le WWF France soulève 3 problèmes majeurs à l’origine d’une « surveillance biaisée » des eaux superficielles et souterraines. L’ONG relève tout d’abord la « dramatique insuffisance du nombre de substances toxiques recherchées dans l’eau ». Elle souligne des protocoles de mesure inadaptés, en particulier pour les micropolluants chimiques. Enfin, l’étude d’Anne Spiteri révèle « des méthodes d’analyse des données impropres à décrire l’état réel des eaux superficielles et souterraines ».

L’étude évoque notamment « des données officielles souvent incohérentes et peu pertinentes » et un état des eaux brutes « très préoccupant », même sous-évalué. Parmi les nombreuses inquiétudes de l’auteur de cette recherche, l’étude évoque la question de l’atrazine (A), largement utilisée de 1960 à 2003, sa dégradation produisant essentiellement du déséthylatrazine (DEA), du déisopropylatrazine (DIA), du déséthyldéisopropylatrazine (DEDIA) et de l’hydroxyatrazine (HA). Très solubles et mobiles, ces 5 substances contamineraient les eaux souterraines « pour plusieurs décennies et avec des teneurs qui peuvent être élevées » relève Anne Spiteri.

Défaut d’information ou désinformation ?

Le WWF France demande des réponses précises de l’Etat sur les dysfonctionnements mis à jour en matière de production des données publiques sur la qualité de l’eau. Par ailleurs, l’ONG réclame la création d’une commission d’enquête parlementaire sur ces dysfonctionnements et sur l’état réel des eaux brutes en France.

L’association demande par ailleurs la révision des protocoles de surveillance des eaux de façon à acquérir les données brutes de qualité nécessaires à l’élaboration d’une information pertinente et une information indépendante sur la qualité de l’eau, qui réponde aux enjeux environnementaux liés à cette ressource. Le WWF France réclame également l’application de la Convention d’Aarhus et de la Charte de l’Environnement en matière d’accès du citoyen aux données brutes sur la qualité de l’eau.

Enfin, l’ONG demande une profonde réforme de la gouvernance de l’eau en France avec la création, dans toutes les instances de gestion de l’eau, d’un quatrième collège représentant la société civile (usagers domestiques, associations de protection de l’environnement et associations de consommateurs…) et ayant le même « poids » que les autres collèges. Le WWF France appelle à la création d’un Observatoire indépendant de la qualité de l’eau par tous les acteurs et organisations intéressés de la société civile, sur le modèle du CNIID (déchets) et de la CRIIRAD (nucléaire).

Réduction urgente de l’utilisation des pesticides

Le WWF France rappelle l’urgence du respect des engagements du Grenelle concernant la diminution par deux de l’usage des pesticides en 2018, la protection des aires d’alimentation des 500 captages prioritaires d’eau potable, et les 20% de surface agricole utile française en agriculture biologique en 2020. L’ONG réclame une réforme de la Politique Agricole Commune ambitieuse sur la réorientation des systèmes de production intensifs vers une agriculture durable (écologisation du premier pilier) et la mise en place de véritables moyens (financiers, humains, expertise…) pour faire appliquer strictement le code de l’environnement, notamment pour la police de l’eau.

Le WWF France publie ces données via un site internet dédié Eau Evolution, qui se proposer de rassembler l’ensemble des chiffres, analyses et cartes disponibles sur la qualité des eaux en France.

http://www.enviro2b.com/2011/10/21/le-bilan-inquietant-et-sous-estime-de-la-pollution-des-eaux/

 

 

Pour aller plus loin :

http://yonne.lautre.net/spip.php?article3786

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 11:13
Quand le prix de l'eau va-t-il baisser à Claye-Souilly
           il devrait bientôt atteindre  5€ le m3 ?

 

 

Olivet un exemple à suivre ....

 

Paru sur le site Les Echos :
01/03 | 07:00 | Christine Berkovicius
La ville d'Olivet déclare caduc son contrat avec Veolia

La collectivité était liée à son délégataire par un contrat de 99 ans qui courait jusqu'en 2032. Elle y mettra fin en 2015.

Eau potable : le Grand Lyon met la pression sur ses délégataires

 

Entre Olivet et Veolia, la séparation a été consommée le 24 février dernier. Cette commune de 20.000 habitants située au sud d'Orléans (Loiret) a voté à l'unanimité la caducité, à compter de 2015, du contrat sur l'eau qui la liait à son délégataire depuis... 1933 et courait jusqu'en 2032.

Conclu à l'époque avec la Compagnie Générale des Eaux, il était l'un des plus longs de France, mais a été remis en cause en 2009 par un arrêt du Conseil d'Etat, dit « arrêt Olivet », épilogue d'un contentieux judiciaire initié par l'opposition municipale en 1997. Les juges ont en effet affirmé que les lois Sapin et Barnier, qui limitent la durée des délégations de service public à vingt ans, s'appliquaient également aux contrats signés avant leur entrée en vigueur en 1995, dont l'échéance était ainsi ramenée à 2015 sauf si l'équilibre économique et financier du contrat justifiait leur prolongation.

Le divorce a toutefois mis près de trois ans à se concrétiser. Veolia estimait en effet qu'à Olivet le contrat devait être prolongé au-delà de 2015 du fait du non-amortissement de certains investissements.

La commune était d'un autre avis, considérant que le contrat avait atteint un niveau de rentabilité acceptable. Mais elle a néanmoins chiffré le risque financier d'une rupture unilatérale entre 3 et 8 millions d'euros, en cas de contestation par Veolia. Pour conforter sa position, elle a sollicité le directeur régional des finances publiques, qui a rendu un avis négatif sur la prolongation du contrat. « Si Veolia nous attaque pour résiliation fautive, nous jugeons désormais le risque financier minime, car nous estimons disposer des armes pour démontrer que le contrat est bien caduc », explique le directeur général des services, Luc Chaperon.

Résultat, la municipalité a demandé au conseil municipal d'entériner la caducité du contrat. Elle va maintenant s'attaquer à l'après-2015, sans exclure aucune hypothèse, y compris celle d'un éventuel retour du service de l'eau en régie. Son objectif premier sera de faire baisser les tarifs pour les usagers, qu'elle juge aujourd'hui surévalués de 20 % par rapport aux conditions d'exploitation.

CHRISTINE BERKOVICIUS, Les Echos
CORRESPONDANTE À ORLÉANS

http://www.lesechos.fr/economie-politique/regions/centre/0201924231851-la-ville-d-olivet-declare-caduc-son-contrat-avec-veolia-296513.php

 

 


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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 18:35
Nord-Ouest 77
Pourquoi le captage d’eau dans la Marne de l’usine de traitement Veolia à Annet  sur Marne  qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants n’est pas parmi les 500 captages prioritaires de France ?
Ce captage  se trouve à proximité du confluent de la Beuvronne avec la Marne.

 

 

 

Alors que la directive cadre européenne 2000/60/CE impose aux acteurs de chaque bassin versant la reconquête du bon état ou bon état potentiel écologique des eaux à l’horizon 2015, un arrêté interpréfectoral de 2008  permet  à Aéroport de Paris de reverser une eau de plus mauvaise qualité vers le bassin versant Marne, via la Beuvronne, que vers le bassin versant Seine.

Pour mémoire la Beuvronne se jette dans la Marne, en amont proche de la station de pompage d’eau de l’usine de traitement Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…..)

 

Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..

La Basse Beuvronne reçoit entre autres :
- les eaux pluviales en provenance de l’aéroport de Roissy et  de la zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 44 installations classées,
- les jus de décharges (lixiviats) de l’ancienne décharge illégale « Remblais Paysagers » de Claye-Souilly, de la décharge Terralia de Villevaudé, des deux décharges ECT d’Annet sur Marne et de la décharge Rep Veolia Fresnes.
- les eaux de ruissellement en provenance de la décharge Rep Veolia de Claye-Souilly.
points de contrôles sur la Basse Beuvronne :
Fresnes : La Beuvronne 
Gressy : ru du Cerceaux
Gressy : La Reneuse
A notre connaissance pas de contrôle sur ces 3 points concernant :
- métaux lourds : plomb, mercure, arsenic, chrome, cuivre, zinc
- pesticides
- calcium, magnésium, sodium, potassium, chlorure, sulfate nitrate, bicarbonate

 

 

Paru sur le site du ministère de l’écologie :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-preservation-de-la-ressource-en.html

L’eau potable en France

…..
Les captages prioritaires "Grenelle"

Les ministères en charge du Développement durable, de la Santé et de l’Agriculture ont ainsi publié en 2009, sur leur site Internet respectif, une liste des « 500 captages Grenelle » parmi les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates et les produits phytosanitaires. Suite aux premières études hydrogéologiques qui ont parfois imposé la séparation ou le rassemblement de captages en une seul ouvrage de prélèvement et à la prise d’ampleur de la démarche induisant des démarches volontaires de ralliement à la démarche, cette liste initialement constituée de 507 entités s’est enrichie avec le temps. Elle contient aujourd’hui de l’ordre de 530 ouvrages constitués de plus de 890 points de prélèvement (cf définition Sandre ).

Répartis sur toute la France, ces captages ont été identifiés suivant un processus de concertation locale, sur la base de trois critères : l’état de la ressource vis-à-vis des pollutions par les nitrates ou les pesticides ; le caractère stratégique de la ressource au vu de la population desservie, enfin la volonté de reconquérir certains captages abandonnés. Le dispositif de protection qui sera appliqué sur ces ouvrages est principalement celui des « zones soumises aux contraintes environnementales » (ZSCE), issu de l’article 21 de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques.

La mise en œuvre de ces programmes d’actions participe aux objectifs de l’article 27 de la loi de programmation relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009 (Loi Grenelle I).

La phase de délimitation des aires d’alimentation et de réalisation des diagnostics territoriaux des pressions permettant d’arrêter la zonede protection de l’aire d’alimentation du captage (ZPAAC de l’AAC) est bien avancée. La prochaine phase va consister à mettre en œuvre des programmes d’actions pour assurer la protection effective des captages identifiés en s ’appuyant sur la mise en place des mesures agroenvironnementales.

Au delà de l’enjeu des pollutions diffuses, d’autres captages méritent également une attention particulière du fait de la population importante qu’ils peuvent desservir ou du caractère unique de la ressource prélevée. Les captages les plus stratégiques seront identifiés et feront l’objet d’un suivi particulier.

Lors des tables rondes du Grenelle de l’Environnement, la préservation à long terme des ressources en eau utilisées pour la distribution d’eau potable a été identifiée comme un objectif particulièrement prioritaire. Une des actions qui a été retenue pour répondre à cet objectif et traduite dans la loi Grenelle 1 est d’assurer la protection de l’aire d’alimentation de 500 captages parmi les plus menacés par les pollutions diffuses d’ici 2012.

 

 Liste des « 500 captages Grenelle » à la date d’aujourd’hui (PDF - 87 Ko)

Carte de localisation des « 500 captages Grenelle » (PDF - 131 Ko)

Avancées des études sur les aires d’alimentation pour les « 500 captages grenelle » (ouvrir avec Google Earth)

 

Pour aller plus loin :

  Reportage sur les décharges en Seine et Marne

 

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 20:30

Aéroport de Roissy-en-France

et Pollution de la  rivière BEUVRONNE ?

 

Alors que la Norvège fait des études

sur l'usage intensif de produits dégivrants dans les aéroports

Que fait la France ?

A cette question nous n'avons pas la réponse.

 

 

 

Alors que la directive cadre européenne 2000/60/CE impose aux acteurs de chaque bassin versant la reconquête du bon état ou bon état potentiel écologique des eaux à l’horizon 2015, un arrêté interpréfectoral de 2008  permet  à Aéroport de Paris de reverser une eau de plus mauvaise qualité vers le bassin versant Marne, via la Beuvronne, que vers le bassin versant Seine.

Pour mémoire la Beuvronne se jette dans la Marne, en amont proche de la station de pompage d’eau de l’usine de traitement Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…..)

 

Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..

 

 

Paru sur le site bulletins electroniques. com : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68244.htm

 

BE Norvège 103  >>  21/11/2011

Environnement 

 

Le dégivrage des avions et le salage des routes pourraient devenir problématiques 

 

Les changements climatiques pourraient entrainer un usage intensif de produits chimiques, pour le dégivrage dans les aéroports, ainsi que de sel sur les routes. Des chercheurs de Bioforsk (institut de recherche norvégien spécialisé, entre autres, dans la protection de l'environnement) [1], en collaboration avec des collègues américains et britanniques, se sont penchés sur le problème. Helen French, chercheuse à Bioforsk et professeur à l'UMB [2], a conduit l'étude, spécifiquement axée sur l'aéroport d'Oslo Gardermoen. Ce projet est financé par NORKLIMA (programme du Conseil Norvégien de la Recherche consacré au changement climatique) [3].

Dans les aéroports, certains produits chimiques sont utilisés pour dégivrer les avions et élimi
ner la glace des pistes. "L'aéroport de Gardermoen est construit au dessus des plus grandes nappes phréatiques de Norvège. Nous craignons que la pollution se répande jusque dans les eaux souterraines.", dit Helen French. Plusieurs facteurs influencent la diffusion de cette pollution. La quantité de produit chimique utilisée joue bien sûr un rôle important, mais la quantité d'eau transportant ces produits dans le sol détermine à la fois leur vitesse de diffusion et leur concentration.

Les chercheurs ont étudié les relations entre ces processus, via des expériences de terrain, la modélisation, et l'analyse statistique de données historiques (de 1999 à 2009). Un modèle statistique montre que, ces dernières années, plus de vent, plus de pluie et un nombre croissant de vols, combiné à de basses températures, ont entrainé u
ne utilisation accrue de produits chimiques pour le dégivrage des avions. Les expériences de terrain ont montré que ces produits peuvent être décomposés par les bactéries présentes dans le sol avant d'atteindre les nappes phréatiques, si la quantité d'eau infiltrée n'est pas trop élevée. L'hiver, l'eau (ainsi que les produits qu'elle transporte) gèle dans le sol. Le printemps, synonyme de fonte, présente donc un risque élevé qu'une grande quantité soit absorbée en un court laps de temps. Cependant, les mesures effectuées dans la neige présente le long des pistes montrent que les produits chimiques s'infiltrent dans le sol également pendant l'hiver. L'absorption et l'élimination de ces composés est donc mieux répartie que prévu et ne présente pas de risque aujourd'hui. Cependant, si la quantité de produits chimiques utilisée devait augmenter (suivant l'évolution du climat), il pourrait y avoir un risque de contamination.

De manière générale, à Gardermoen, environ 80% des produits chimiques utilisés pour le dégivrage sont collectés et dirigés vers u
ne usine de traitement. 10% sont éparpillés sur la piste, et 10% restent sur l'avion.

Le sel utilisé sur les routes norvégien
nes est également un problème. Son utilisation a doublé en dix ans, et, selon les chercheurs, il ne fait aucun doute que cela impacte la nature. Un petit lac situé au sud de l'autoroute 35, près de l'aéroport, a été étudié. Sa concentration en sel aurait doublé depuis les dernières analyses, réalisées dans les années 70. Une concentration trop importante limiterait l'apport d'oxygène et influencerait l'écosystème du lac.

La concentration en sel dans les nappes phréatiques étudiées près de ce lac aurait augmenté également. "La concentration dans les eaux souterrai
nes est bien en deçà des limites de potabilité (250 mg Cl/L) mais, ponctuellement, et généralement au printemps, elle peut atteindre 350 mg Cl/L. Cela pourrait être un problème si l'eau potable devait être puisée près de la route.", précise Helen French. "Le sel ne reste pas de manière permanente. Il suffirait donc simplement de prendre des mesures pour réduire la consommation globale.", conclut-elle.  

spacer

Pour en savoir plus, contacts :

- [1] Bioforsk : http://www.bioforsk.no/ikbViewer/page/home
- [2] Dr. Helen K. French :
helen.french@bioforsk.no
- [3] NORKLIMA :
http://redirectix.bulletins-electroniques.com/TbjNr

Lien vers l’article :

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68244.htm

 

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-pollution-de-la-riviere-beuvronne-par-aeroport-de-paris-la-serie-continue-85457075.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-aeroport-de-roissy-en-france-et-de-la-beuvronne-63812788.html

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 11:43

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Pourquoi la décharge de déchets inertes

(gravats de BTP ) d’Annet sur Marne 

exploitée par ECT

(lieudit les Carreaux)

qui se trouve à proximité du fossé de Montigny

(affluent de la Beuvronne)

ne possède pas de piézomètres (1) ?

 

 

Pour rappel la station de pompage d'eau de la Marne Veolia Annet sur Marne, qui fournit

en eau potable près de 500 000 habitants, se trouve en aval proche du confluent

de la Beuvronne avec la Marne.

 


  
 

(1) Site Eau France :

Les réseaux d’observation

Le volume et la qualité des eaux souterraines dans les systèmes aquifères évoluent dans le temps en fonction des précipitations efficaces et des prélèvements pour le premier, des pollutions engendrées par les activités humaines pour la seconde. On peut donc distinguer des variations d’origines naturelles et des variations d’origines anthropiques.

La meilleure façon de connaître la répartition spatiale et l’évolution temporelle de la qualité et de la pollution des eaux souterraines est de disposer de points de mesures, de niveau et de débit (puits, forages, piézomètres et sources) judicieusement répartis dans le système aquifère, constituant un réseau de contrôle général de la qualité sur lequel il est possible de procéder périodiquement à des prélèvements et analyses, afin de suivre l’évolution de la composition physico-chimique de la nappe dans le temps et dans l’espace. Un réseau rationnel doit comprendre des points publics, industriels et agricoles utilisés, et des sources, dans des secteurs aquifères non pollués, répartis dans des zones vulnérables comportant des risques de pollution et dans des zones protégées naturellement.

Lien vers l’article complet : http://www.eaufrance.fr/spip.php?rubrique79&id_article=50


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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 22:05

 

 

Des élus qui défendent les intérêts de leur population

 

 

 

Paru sur le blog Accid :

Veolia renonce à Neufchâteau (Vosges Matin)

http://accid.over-blog.com/article-veolia-renonce-a-neufchateau-vosges-matin-86925683.html

 

 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 22:29

Pollution de la rivière Beuvronne par Aéroport de Paris,

la série continue...


 la La rivière Beuvronne

se jette dans la Marne en amont proche

de la station de pompage de Veolia

qui fournit en eau potable

près de 500 000 habitants.

Dernière minute…

Pour la 3ème année consécutive

la police de l’eau de Seine et Marne 

accorde à Aéroport de Paris

une dérogation

pour déverser plus de polluant dans la Beuvronne.

en concertation avec les syndicats de rivières

constitués d’élus locaux 

Depuis toutes ces années

que font les élus locaux

pour obliger  Aéroport de Paris

à prendre des mesures efficaces 

pour rejeter des eaux pluviales  conformes  à l'arrêté préfectoral

dans la Beuvronne?


 

 

 Les conditions climatiques très rigoureuses de l’hiver 2010/2011  ont conduit ADP à utiliser  des fondants hivernaux (Glycol et additifs…), en janvier 2011 la situation des bassins était très préoccupante notamment en terme de qualité, avec en période froide, des capacités de traitements  insuffisantes pour pouvoir rejeter dans la Beuvronne des effluents conformes en terme de qualité aux exigences de l’arrêté préfectoral de 2008. Une dérogation  de rejet à la qualité pour une période de près de 3 semaines a été accordée par la police de l’eau pour le 3ème hiver consécutif.

 


Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-aeroport-de-roissy-en-france-et-de-la-beuvronne-63812788.html

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 15:00

 

Que faire de nos boues d’épandage

de stations d'épuration ?

  Envoyons-les

en Seine et Marne 

là-bas ils ont de la place. 

 

http://fertifondp.siaap.fr/wp-pdfs/2011/Rapport/2010-77.pdf

http://fertifondp.siaap.fr/index.php?p=645 

http://www.siaap.fr/nos-equipements/les-usines/seine-aval/

 

   

 

Extrait article paru sur le site IGEPAC le blog des consommateurs d’eau :

 

Jeudi 1 septembre 2011

Publié dans : STATION d'épuration

Les polluants « émergents » des boues d’épandage de stations d’épuration

En attendant les rapports AMPERE du  Cemagref, igepac vous propose son troisième article d'outre-mer sur la partie émergeante de l'iceberg des polluants de l'industrie chimique. 

L'EPANDAGE est quasi général en France, tout au moins dans les petites et moyennes collectivités. C'est le moyen le plus économique pour se débarrasser des déchets solides des assainissements collectifs ou non. Et  lorsqu'on manque de place chez soi, on va polluer chez ses voisins. Tout ceci bien sûr est orchestré en respectant la loi, c'est à  dire grâce à nos parlementaires citadins qui légifèrent dans ce sens. C'est ainsi que nos élus encouragent et gèrent la plus grosse pollution des sols et des nappes phréatiques jamais égalée. L'Erika est bien innocent, il a eu le seul tort de rejeter un polluant peu discret.

La pollution par épandage est officiellement inexistante car non réglementée, donc non quantifiée. Voici un premier aperçu de cette "absence" de polluant.

Gardez en mémoire que ces polluants vont également migrer dans les végétaux puis dans l'organisme des êtres vivants qui se nourrissent de ces végétaux.

 

CANADA - Revue de littérature - Rapport final -

N° de projet CCME 447-2009

 

« CONTAMINANTS D’INTÉRÊT ÉMERGENT DANS LES BIOSOLIDES : CONCENTRATIONS ET IMPACTS DES PROCÉDÉS DE TRAITEMENT »

  ……

Les principales catégories de contaminants

d’intérêt émergent identifiées dans cette revue de littérature sont les suivantes :

 

· produits chimiques industriels (plastifiants, pesticides, composés organiques perfluorés, solvants, etc.)

· alkylphénols et leurs composés éthoxylés correspondant

· produits ignifuges bromés (retardeurs de flamme)

· hormones et stérols

· produits pharmaceutiques

· produits de soins personnels

· certains métaux (arsenic, argent, sélénium, mercure, etc.)

· autres substances (p. ex. hydrocarbures aromatiques polycycliques, dioxines et furanes chlorés)

  …..

PLUS d’informations ici : http://www.ccme.ca/assets/pdf/exec_summ_contam_invt_rvw_fr.pdf

Lien vers l’article complet : http://www.igepac.com/article-les-polluants-emergents-des-boues-d-epandage-de-stations-d-epuration-82849715.html

Pour aller plus loin, le site Yonne Lautre :  http://yonne.lautre.net/spip.php?article4703

 

 

 

 

 

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 19:10

 

le témoignage choc d’Anne Spiteri

Créatrice du site « Eau évolution » dédié à la qualité des eaux,

http://eau-evolution.fr/

 

 

Aujourd’hui âgée de 56 ans, AnneSpiteri, polytechnicienne et ingénieur du génie rural des eaux et des forêts, a commencé sa carrière dans la recherche scientifique publique : en biologie à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), puis sur l’eau au Centre d’étude du machinisme agricole du génie rural des eaux et forêts (Cemagref).

 

Extrait de l’article paru sur le site LES EAUX GLACEES DU CALCUL EGOISTE :

 

 

REMOUS

Qualité de l’eau (2) : le témoignage choc d’Anne Spiteri

par Marc Laimé, 23 juillet 2011

Créatrice du site « Eau évolution » dédié à la qualité des eaux, Anne Spiteri s’explique sur ce qui l’a conduit à prendre cette initiative, au moment même où le ministère de l’Ecologie tente de baillonner les lanceurs d’alerte…

- Vous ne vous intéressez pas ici à l’eau potable ?

- A.S. : "Mes travaux ne concernent effectivement pas un quelconque état réglementaire même sanitaire des eaux. Je ne m’intéresse qu’à l’état réel des eaux et des milieux aquatiques vus sous l’angle patrimonial, et en particulier comme espace et source de vie.

- Connaît-on aujourd’hui la qualité réelle des eaux ?

- A.S. : "Non. Et si on ne connaît pas la qualité réelle des eaux, c’est parce qu’on la mesure mal. Les ménages, les industries et l’agriculture déversent des milliers de tonnes de substances toxiques dans les cours d’eau. La plupart ne sont pas recherchées, ou mal recherchées, ce qui revient au même car on ne peut trouver dans l’eau que ce que l’on cherche, et que l’on cherche correctement".

- Mais la Directive Cadre Européenne sur l’eau, ce n’est pas fait pour ça ?

- A.S. : "La DCE est d’abord un outil pour harmoniser et améliorer la gestion de l’eau afin que tous les pays européens parviennent rapidement à un état minimum acceptable. En matière de connaissance à acquérir, si ses recommandations sont ambitieuses, ses obligations sont très insuffisantes et ne peuvent donner qu’une estimation très tronquée et très décalée de la toxicité et de la contamination réelles des eaux".

- Qu’est-ce que c’est exactement la contamination ?

- A.S. : "La contamination, c’est l’imprégnation du milieu naturel par des substances qui n’ont rien à y faire. On devrait normalement avoir zéro-contamination pour toutes les substances chimiques de synthèse comme les pesticides, les PCB, les dioxines, etc.".

- Pourquoi est-ce si important de connaitre l’état réel des eaux ?

- A.S. : "L’érosion de la biodiversité atteint aussi les espèces aquatiques. L’eau est un compartiment majeur de notre environnement et une ressource vitale. Il faut donc la protéger efficacement. Cela implique d’en connaitre son état du mieux possible".

- Et demain ?

- A.S. : "Avec le dispositif de surveillance mis en place par la France, on ne pourra toujours pas connaître la contamination réelle des eaux, ni comprendre pourquoi les grenouilles par exemple changent de sexe et y remédier, ni boire l’eau même traitée en toute confiance mais ce n’est pas le sujet qui nous intéresse ici. Seule une surveillance patrimoniale permettrait une connaissance réelle et approfondie de la ressource ainsi que la compréhension du fonctionnement et des évolutions à long terme des écosystèmes.

Elle permettrait de mettre en évidence la dégradation des milieux par rapport à l’état de référence qui est zéro contamination pour les polluants chimiques synthétiques, ou d’établir un lien entre les substances chimiques et les phénomènes de toxicité constatés. Mais les protocoles de mesure associés à ce type de surveillance sont beaucoup plus exigeants que ceux qui sont prévus".

La désinformation récurrente sur l’état réel des eaux et des milieux aquatiques

L’information technique est élaborée à partir des données brutes sur l’eau qui concernent à la fois la qualité et la quantité. Les enjeux environnementaux d’une bonne surveillance et d’une bonne évaluation de l’état des eaux sont immenses : connaissance, gestion et protection de la ressource, maintien de la biodiversité, mise en place de réactions adaptées et pertinentes à l’érosion de la biodiversité et au changement climatique, contrôle de l’efficacité des mesures mises en œuvre, etc.

Les travaux d’Anne Spiteri, articles du site Eau-Evolution dont une synthèse sur l’état réel des eaux et des données sur l’eau, montrent que les informations publiques sont déficientes par rapport aux enjeux environnementaux et aux données existantes elles-mêmes très partielles et insuffisantes.

- A.S. : "Vingt cinq ans après Tchernobyl, la crise de défiance sur l’information environnementale n’est toujours pas résolue. L’information publique élaborée à partir des données brutes existantes, en plus de manquer de transparence et de réactivité, est simpliste, réductrice, partielle et insuffisante, voire erronée.

En particulier, on ne tire pas toutes les informations que l’on devrait à partir des données brutes existantes (connaissance des pics de concentration en périodes sensibles pour la vie aquatique, connaissance des cocktails de substances chimiques dans les eaux ou les sédiments, connaissance des impacts toxiques potentiels et réels sur les espèces vivantes et leur communauté, sous-évaluation des pollutions, contaminations et toxicités, production de statistiques pertinentes et représentatives notamment sur les tendances, etc.).

Qui plus est, les données brutes existantes sont et seront toujours elles-mêmes très partielles et insuffisantes. Ce qui signifie que même en utilisant un jour des méthodes de traitement de ces données plus pertinentes, on ne pourra plus connaitre rétrospectivement l’état réel des eaux et des milieux aquatiques (limites analytiques des analyses trop élevées par rapport aux teneurs réelles et aux performances analytiques de notre époque, très peu de données de toxicité et dans très peu de compartiments, fréquences insuffisantes, périodes sensibles mal mesurées, cocktails pas pris en compte, relativement peu de substances chimiques mesurées et mal mesurées en particulier pour les métabolites et produits de dégradation, les perturbateurs endocriniens, etc.).

Il y a donc déficience, que ce soit au niveau des informations synthétiques présentées au public qu’au niveau des données brutes sur l’état réel des eaux. Cette double couche de déficience concerne le passé, le présent mais aussi l’avenir, et c’est grave".

…….

- Le site Eau Evolution pour connaître l’état réel des eaux et des données sur l’eau ainsi que la désinformation officielle récurrente sur cet état

 

 

lien vers l’article complet :

http://www.eauxglacees.com/Qualite-de-l-eau-2-le-temoignage

 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 20:54

Article paru sur le site Nature Environnement 77 :

 

Eau du robinet trop chargée en pesticides : encore au moins 5 ans !!

 

 

Le Conseil Départemental pour l'Environnement et les Risques Sanitaires et Technologiques du 16 juin 2011 a examiné à nouveau plusieurs demandes de renouvellement de dérogation aux limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Les captages actuels fournissent pour les communes concernées une eau trop chargée en pesticides. Ces communes bénéficiaient déjà depuis au moins 3 ans d'une autorisation de dépassement des normes.

 

Les communes concernées au cours de la séance du 16 juin ( Louan-Villegruis-Fontaine, La Ferté Gaucher, Courtacon, Savins, Lizines, Cessoy en Montois et Sognolles en Montois = sud est de la Seine et Marne) envisagent un vaste projet de maillage des réseaux d'eau potable. L'alimentation future de ce réseau sera assurée par le champ captant de Noyen-sur-Seine, dans la Bassée.

 

Que penser de ce projet, à notre avis surdimensionné (55 communes, 46000 habitants, 130 km de canalisations nouvelles !!) et dont la taille est une des causes du retard pris dans les travaux car "le projet a été retardé pour rassembler un maximum de communes..."


Il est évident qu'il faut  " répondre au problème de qualité de l’eau distribuée à l’échelle locale, laquelle s’est fortement dégradée au cours des dernières années pour plus 70 % des communes concernées (nitrates, pesticides notamment)"

 

MAIS

  • Ce projet est-il compatible avec la mise à grand gabarit de la Seine dans ce secteur ? Les travaux de redressement du lit, de creusement, etc, ... ne risquent-ils pas d'impacter les écoulements vers la nappe phréatique ?
  • Si une pollution atteint le champ captant, cela impactera plusieurs dizaines de milliers d'habitants.
  • Cette dégradation de nos nappes, dans ce secteur rural est due aux épandages agricoles !! Ce projet risque donc de déresponsabiliser complétement les agriculteurs des zones concernées car l'eau potable sera puisée ailleurs.
  • Sur le site de la CC du Provinois, on peut lire que les travaux de maillage ne seront terminés qu'en 2016 d'après le planning établi. Les dérogations actuellement obtenues seront donc à nouveau prolongées. Sachant que l'eau distribuée dans les communes concernées est non-conforme depuis plusieurs années, les habitants ne peuvent pas envisager d'avoir au robinet une eau conforme avant au moins 5 ans !!

 

Le prochain CoDERST du 7 juillet examinera une autre demande de dérogation (commune de Vulaines-les-Provins). Même cas que ci-dessus.

lien vers l'article :
http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-eau-trop-chargee-en-pesticides-encore-6-ans-77281519.html

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