Deux projets polluants sont à l’étude à la préfecture, autour des captages d’eau d’Isles les Villenoy et Condé Ste Libiaire, sans que ces captages
Le premier projet consiste en l’implantation d’u
Le second projet est u
Les ordures des autres,
il faut bien les mettre quelque part !
Pourquoi pas
auprès des captages d’eau
des habitants de
Condé Ste Libiaire, Isles les Villenoy, Esbly, Montry, Mareuil les Meaux (bourg), Quincy Voisins, Couilly Pont aux Dames, St Germain sur Morin, Trilbardou et Vigly
Ils ne sont que 24 000 habitants.
Historique :
L’affaire remonte en 2010, 8 ans déjà, l’Agence Régionale de Santé prévoyait à cette époque de protéger ces captages par la mise en place d’une déclaration d’utilité publique.
Mais à ce jour cette protection
n’est toujours pas en place
Pourquoi ?
Est-ce parce qu’il a été découvert qu’en amont de ces captages se trouve un terrain pollué à l’arsenic, protégé par un « dit sarcophage », duquel la pollution fuit vers la nappe phréatique ?
Est-ce que parce que le terrain voisin intéresse l’industriel Terzeo qui souhaite y implanter une décharge de déchets dangereux ?
Est-ce parce que l’entreprise CIV d’Isles et Villenoy exploitait u
En effet, il serait probablement bien plus difficile à ces industriels d’obtenir ces autorisations si les captages étaient protégés, car ils devraient faire face à certaines contraintes.
Mais dans ce pays
il semble
que la protection de l’environ
les préoccupations principales des élus.
L’emploi avant tout
c’est le maître mot.
Et la protection de la santé et de la ressource en eau
des riverains des installations polluantes ?
Circulez, y a rien à voir.
Pour aller plus loin :
Extrait arrêté préfectoral n° 12/DCSE/IC/035 du 17/4/2012, instituant des servitudes d’utilité publique sur la zo
Article 2.1
« Interdiction de construction d’habitations et de locaux. Il est également proscrit de réaliser des fouilles ou des sondages au droit du sol confiné, exception ceux, en vue de purger la pollution »
Article 3.2
« Maintien de la protection des ouvrages existants destinés à capter ou à contrôler les eaux souterrai
C’est lors de l’enquête publique du projet de décharge de déchets dangereux Terzeo
(du 7 novembre 2016 au 14 janvier 2017) que la population découvre le problème, l’industriel Terzeo indique :
« Nous avons relevé des fuites de polluants vers la nappe phréatique, notamment chargées en arsenic et provenant des activités antérieures. »