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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 19:20

 

Injustice environnementale

pour les populations du Nord-Ouest Seine et Marne ?

 

 

 

Qui se préoccupe de l’état  de pollution  

de la Beuvronne, affluent de la Marne ? 

 

 

 

Alors que la directive cadre européenne 2000/60/CE impose aux acteurs de chaque bassin versant la reconquête du bon état ou bon état potentiel écologique des eaux à l’horizon 2015, un arrêté interpréfectoral de 2008 (1) permet  à Aéroport de Paris de reverser une eau de plus mauvaise qualité vers le bassin versant Marne, via la Beuvronne, que vers le bassin versant Seine.

 

 

Les conditions climatiques très rigoureuses de l’hiver 2009/2010  ont conduit ADP à utiliser une quantité plus importante de fondants hivernaux (Glycol et additifs…), en février 2010 la situation des bassins était très préoccupante notamment en terme de qualité, avec en période froide des capacités de traitements très insuffisantes pour pouvoir rejeter dans la Beuvronne des effluents conformes en terme de qualité aux exigences de l’arrêté préfectoral de 2008. Une dérogation  de rejet à la qualité pour une période d’une semaine (renouvelée à 2 reprises) a été accordée par la MISE.

  http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=247

 

Qu’en sera-t-il pour l’hiver 2010/2011 qui risque d’être rigoureux, une dérogation à la qualité de l’eau sera-t-elle encore accordée ?

 

 

  3b. beuvron

                              Quand reverrons-nous

           des pêcheurs au bord de la Beuvronne ?

 

 

  Pour mémoire la Beuvronne se jette dans la Marne, en amont proche de la station de pompage d’eau de l’usine de traitement Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…..)

 

Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..

(1)Lien vers l'Arrêté interpréfectoral n° 09/DAIDD/E/011 du 20/11/2008

http://www.val-de-marne.pref.gouv.fr/sections/rubriques/environnement/loi_sur_l_eau/arrete_interprefecto_2/downloadFile/file/arrete_08_DAIDD_E_049.pdf?nocache=1228301076.59

lien vers Arrêté interpréfectoral modificatif n° 09/DAIDD/E/011 du 6.3.2009

http://www.val-de-marne.pref.gouv.fr/sections/rubriques/environnement/loi_sur_l_eau/arrete_interprefecto2440/downloadFile/file/ADP_AI_Modif_art_8mars2009.pdf?nocache=124220822

 

 

Articles sur le même sujet :

http://www.20minutes.fr/article/643765/societe-pourquoi-comment-quoi-degivrer-avions

http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-seine-et-marne-pollution-de-la-beuvronne-61299562.html

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 12:05
Extrait article paru sur le site Yonne Lautre :
Eau Bouteille ou Robinet Brèves Le scandale des bouteilles plastique

mercredi 8 décembre 2010 par Administrateurs du site

Voir aussi :
Eau et cancer : les pouvoirs publics doivent agir
Eau Brèves Actions

 

  • Eau Bouteille ou Robinet Brèves Le scandale des bouteilles plastique

8 décembre 2010, par Administrateurs du site

Des chercheurs d’un laboratoire indépendant ont prouvé que certains composants des bouteilles plastique pouvaient migrer dans leur contenu. On y trouve ainsi des phtalates et des combinaisons chimique telle que le DEHP, DIDP, DINP... autant de substances répertoriées comme très dangereuses pour la santé.
Les résultats de cette étude posent de réelles questions sur la dangerosité des récipients et de tout ce qui est en plastique en général, regardez un extrait du reportage de France3 sur le sujet :

http://pourunmondedurable.blogspot....

………

 Lien vers l’article : http://yonne.lautre.net/spip.php?article3430

 

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 21:44

 

 

BARCY, CHAMBRY, FORFRY, GESVRES LE CHAPITRE,

MARCILLY ET MONTHYON :

la nouvelle demande de dérogation

  aux limites de qualité des eaux

  destinées à la consommation

  humaine

  sera-t-elle validée par le Coderst ?

 

 

 

La prochaine séance du Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CoDERST) se tiendra le jeudi 16 décembre 2010 à la préfecture de Melun  sur l'ordre du jour que vous trouverez en cliquant ici  .

 

Et notamment  sur le sujet suivant :

 

BARCY, CHAMBRY, FORFRY, GESVRES LE CHAPITRE, MARCILLY ET MONTHYON

 

SYNDICAT MIXTE DES EAUX DU BASSIN DE LA THEROUANNE

BARCY, CHAMBRY, FORFRY, GESVRES LE CHAPITRE,

 MARCILLY ET MONTHYON :

 

 

 

Renouvellement de dérogation autorisant

le Syndicat Mixte des Eaux du Bassin de la

Thérouanne

 à déroger aux limites de qualité des eaux

destinées à la consommation

humaine

Rapporteur: ARS - Mme Laëtitia COMB ELLES

 

 

Si vous avez des  informations à nous communiquer ou des remarques à faire sur l'un des points qui y sera évoqué contactez-nous : ne77@orange.fr.

 

Lien vers l’article :

http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-prochain-coderst-le-16-decembre-62476766.html

 

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 14:35

Reconquête

de la ressource en eau

au Nord-Ouest de la Seine et Marne.

 

Le cas de la Beuvronne, affluent de la Marne

 

Alors que la directive cadre européenne 2000/60/CE impose aux acteurs de chaque bassin versant la reconquête du bon état ou bon état potentiel écologique des eaux à l’horizon 2015,

pourquoi l’arrêté interpréfectoral de 2008 (1) permet-il à Aéroport de Paris de reverser une eau de plus mauvaise qualité vers le bassin versant Marne, via la Beuvronne, que vers le bassin versant Seine ?

 

Pourquoi A.D.P doit-il reverser une eau de meilleure qualité vers la Seine St Denis (Bassin versant Seine) via le ru du Sausset ?

 

Injustice environnementale

pour les populations de Seine et Marne ?

 

 

                                   9. claye souilly 4.2.2007 045jpeg 

                                               La Beuvronne à Claye-Souilly

 

Pour mémoire la Beuvronne se jette dans la Marne, en amont proche de la station de pompage d’eau de l’usine de traitement Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…..)

 

Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..

 

(1)     Lien vers l'Arrêté interpréfectoral n° 09/DAIDD/E/011 du 20/11/2008

http://www.val-de-marne.pref.gouv.fr/sections/rubriques/environnement/loi_sur_l_eau/arrete_interprefecto_2/downloadFile/file/arrete_08_DAIDD_E_049.pdf?nocache=1228301076.59

lien vers Arrêté interpréfectoral modificatif n° 09/DAIDD/E/011 du 6.3.2009

http://www.val-de-marne.pref.gouv.fr/sections/rubriques/environnement/loi_sur_l_eau/arrete_interprefecto2440/downloadFile/file/ADP_AI_Modif_art_8mars2009.pdf?nocache=1242208222.77

 

autres liens traitants du même sujet :

http://ddaf77.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/4-8-MARNE_cle05825f.pdf

http://www.siaeplagny.fr/siaep.asp?IdPage=4538

 

 

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 22:53

Article paru sur le site « Le Télégramme.com » :

Justice. Veolia Eau visée par une enquête

11 octobre 2010 -

 «Corruption, emplois fictifs»... Transmis à la Justice par un syndicat, le courriel accusateur d'une ancienne salariée de Veolia Eau a conduit le parquet de Rennes à ouvrir une enquête. Un ancien cadre dirigeant de Veolia, que Le Télégramme a rencontré, appuie ces accusations.

Le courriel accusateur de Laure J., ex-salariée de Veolia Ouest, est un vrai catalogue de la délinquance financière. Y figurent à peu près tous les délits financiers que peut contenir le code pénal : corruption de fonctionnaires, emplois fictifs, abus de biens sociaux, fausses factures, faux comptes de gestion, ententes sur travaux, non reversements de produits aux collectivités... Initialement destiné, en septembre 2009, à quelques salariés, à la direction et aux syndicats de Veolia, le courriel a vite fait le tour du groupe. Seul un syndicat - Force ouvrière (FO) - a pris l'affaire «très au sérieux».

L'épouse de l'ancien directeur financier

«Il se trouve que cette personne est l'épouse de l'ancien directeur financier du groupe pour la région Ouest, licencié en novembre 2008», explique le Rennais Christophe Mongermont, secrétaire général FO pour la branche eau du groupe Veolia. Non seulement, le responsable syndical trouve le courriel «crédible», mais les faits dénoncés ne le «surprennent pas». «Ils sont connus de tous au sein de l'entreprise, poursuit-il. Pour ma part, cela fait près de dix ans que je dénonce les pratiques illégales de cette entreprise.» C'est cette expérience qu'il a en partie évoquée dans un livre co-écrit sur «L'argent noir des syndicats» (Fayard, 2008). Livre qui lui a valu «le prix anticorruption de la résistance» décerné par l'association Anticor, dont le président d'honneur et co-fondateur est le juge Éric Halphen.

Deux premières auditions

Le dossier a été transmis, en mars dernier, au parquet de Rennes. Contacté fin juin, celui-ci assurait alors n'avoir rien reçu. «Je dispose pourtant de l'accusé de réception prouvant qu'il a bien été réceptionné», s'étonne Christophe Mongermont. Le syndicaliste décidait donc, le 2 juillet, de remettre le dossier «en main propre » au procureur de la République. Un mois plus tard, le parquet de Rennes ouvrait une enquête préliminaire pour préciser, dans un premier temps, les accusations lancées, et désigner clairement leurs auteurs. La police judiciaire, à qui l'enquête a été confiée, a déjà entendu à deux reprises le syndicaliste Christophe Mongermont. Elle devrait donc désormais s'intéresser à celle par qui les soupçons de scandale sont arrivés. Selon nos informations, l'ex-employée de Veolia, ainsi que son époux, devraient être entendus avant la fin du mois.

«J'ai tous les documents»

Nous avons pu entrer en contact avec cette ex-salariée. Elle maintient toutes les accusations lancées dans son courriel. «Tout est vrai et repose sur des justificatifs que j'ai moi-même pu voir (...) Je suis consciente de la gravité de ces accusations et des conséquences qu'elles pourraient entraîner.» Nous avons aussi pu rencontrer son époux, qui «valide tous ses propos». Dans sa résidence du Var, l'ancien directeur financier de Veolia Ouest nous a même assurés détenir les documents prouvant, selon lui, «chacune des accusations contenues dans le courriel». «Je me tiens à la disposition de la justice. Tous les documents sont prêts.»

Ces pièces comptables, dont nous avons pu consulter quelques exemplaires, font état de sorties d'argent qui auraient, selon ce cadre dirigeant, indument profité à des personnes exerçant une influence dans les décisions liées aux marchés de l'eau. Les libellés accompagnant ces ordres de paiement font état de frais de mission, frais de représentation, d'honoraires, de prestations (...). Dépenses qui auraient en fait servi à payer séjours touristiques, bateaux, etc. Des «montages financiers facilement vérifiables», selon notre interlocuteur. Un travail que seule la police judiciaire est en mesure d'accomplir. De son côté, Veolia, à travers son service communication, se «refuse à tout commentaire». Malgré notre insistance, le groupe se borne à répéter «ne pas vouloir ajouter de l'huile sur le feu». «Il s'agit d'un sujet déjà évoqué en interne. Il est clos et on ne souhaite pas revenir dessus.»

  • Hervé Chambonnière

 

Lien vers l’article :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/justice-veolia-eau-visee-par-une-enquete-11-10-2010-1077434.php

 

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 21:49

 

Trame Bleue (1))

Retour au bon état écologique des cours d’eau

Avant projet de classement des rivières de Seine et Marne

 

Au pays des décharges

Pourquoi  les rivières du Nord-Ouest de la Seine et Marne :

La Beuvronne, La Biberonne

n’apparaissent pas dans cet avant-projet ?

 

Cet avant-projet privilégie-t-il les rivières les moins dégradées

sans se préoccuper  de celles  qui en auraient le plus besoin ?

 

(1)  Source  : Compte-rendu de la réunion du 22 Juin 2010 organisée par la Préfecture de Seine et Marne.

 

 

 

  Extrait  d’un article sur la dégradation  de l’état des rivières, paru dans « Le Journal de l’environnement » :

 

  Eau

Rivières en «crise» : double menace pour l’homme et la biodiversité

Le 30 septembre 2010 par Sabine Casalonga

  Eau, Eau potable, Pollution des eaux

 

80% de la population mondiale vit dans une zone menacée de pénurie en eau
C. J. Vörösmarty et al.

Près de 80 % de la population mondiale –soit près de 5 milliards de personnes - vivraient à proximité d’un cours d’eau dégradé ou pollué. Cette situation met en danger l’accès à l’eau et la biodiversité, selon une étude internationale publiée dans l’édition du 30 septembre de la revue Nature. Seules les régions du grand Nord ou isolées comme l’Amazonie ne souffrent pas encore des activités humaines.

Garantir un accès à l’eau aux populations humaines et protéger la biodiversité sont deux objectifs considérés souvent comme contradictoires. Pourtant l’eau est essentielle à toutes les formes de vie, souligne l’auteur de l’éditorial de la revue Nature.

Charles Vörösmarty et Peter McIntyre, respectivement chercheurs dans les universités de New York et du Michigan, ont conduit une évaluation inédite des menaces pesant sur les cours d’eau de la planète, qui prend en compte, pour la première fois, 23 facteurs de stress (pollution, effluents agricoles, barrages, espèces invasives), affectant à la fois la sécurité d’approvisionnement en eau et la biodiversité. Certains de ces facteurs affectent à la fois l’un et l’autre, comme la pollution, alors que d’autres n’ont qu’un seul impact. Comme les réservoirs d’eau qui empêchent la migration des poissons.

A partir de l’évaluation quantitative de ces menaces, les auteurs ont réalisé une série de cartographies en superposant les zones à risque de pénurie en eau avec les zones où la biodiversité est en danger....

La biodiversité est menacée (jaune) sur l’ensemble des territoires des Etats-Unis et de l’Europe (caractérisés par une densité de population élevée et une agriculture intensive), ainsi qu’une partie de l’Amérique du Sud. La biodiversité est en revanche encore épargnée en Amazonie, Sibérie, Alaska, Canada, dans le Nord de l’Australie ou encore dans certaines régions centrales d’Afrique.

Près de 80 % de la population mondiale – 4,8 milliards d’habitants selon les statistiques de 2000 - vit dans des régions menacées de pénuries en eau ou par l’érosion de la biodiversité et des services rendus par les écosystèmes. Les mêmes facteurs de stress mettent en péril la biodiversité de 65 % des habitats situés à proximité des rivières et des milliers d’espèces aquatiques.

Seule une minorité des cours d’eau mondiaux ne sont pas affectés par l’homme, à l’image d’une partie du fleuve Amazone qui traverse une zone dense de la forêt tropicale. Seulement 0,16 % du territoire de la planète serait encore préservé…….

 « Si vous analysez les questions de sécurité d’accès à l’eau dans une perspective à la fois humaine et environnementale, vous constatez que les menaces sont partagées et pandémiques, affirme Charles Vörösmarty. Même les pays riches (…) recensent des zones parmi les plus menacées». Un des plus étonnants constats, selon les scientifiques : les rivières des pays développés, en particulier aux Etats-Unis et en Europe de l’Ouest, sont très menacées en dépit de décennies de mesures de contrôle de la pollution et d’investissements dans la protection de l’environnement……

 Lien vers l'article : http://www.journaldelenvironnement.net/article/rivieres-en-crise-double-menace-pour-l-homme-et-la-biodiversite,19334?token=40a711228fb793a059feda4cf10cd41e&xtor=EPR-9

 Article sur le même sujet : http://adenca.over-blog.com/article-les-eaux-francaises-saturees-en-pesticides-54701132.html

 

 

 

 

 

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 11:10

paru sur le site journal de l'environnement

http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-eaux-francaises-saturees-en-pesticides,18386?token=40a711228fb793a059feda4cf10cd41e&xtor=EPR-9

Les eaux françaises saturées en pesticides

Le 29 juillet 2010 par Célia Fontaine

Le service de l’observatoire des statistiques du commissariat général au développement durable a publié, le 29 juillet, une étude sur les pesticides dans les milieux aquatiques. Il dresse un état de la contamination des cours d’eau et des eaux souterraines par les pesticides en 2007, en France métropolitaine. Les données proviennent des services de l’État, des établissements publics et de certaines collectivités locales, sous la responsabilité des agences de l’Eau.

Le document révèle qu’en 2007, les pesticides étaient présents dans 91 % des points suivis dans les cours d’eau et dans 59 % des points en eaux souterraines. Si les teneurs mesurées sont parfois faibles, elles traduisent très clairement une dispersion quasi-généralisée des pesticides dans les milieux aquatiques.

Il apparaît que le niveau de contamination est plus important dans les rivières (où la concentration totale en pesticides est supérieure à 0,5 μg/l sur 18 % des points de mesure) que dans les eaux souterraines (3,8 %). Les régions les plus touchées restent les zones de grande culture céréalière et viticoles. Les substances les plus fréquemment rencontrées sont des herbicides.

Les normes de qualité environnementales (NQE)[1] définies à ce jour ne sont pas respectées sur 11 % des points en cours d’eau et sur 18 % des points en eaux souterraines. « Deux tiers des quinze substances les plus rencontrées dans les cours d’eau – toutes des herbicides – ne sont pas, à ce jour, couvertes par une norme », rappelle l’étude. C’est le cas notamment du glyphosate et de son métabolite l’AmPA[2] qui sont respectivement les troisième et première substances les plus fréquemment quantifiées dans les rivières. Il peut y avoir des spécificités locales. Par exemple,

40 % des points de mesure situés dans la région Île-de-France ne respectent pas les normes à cause du diuron, qui est depuis 2008 interdit à la vente et moyennement soluble dans l’eau.

Dans le cas des eaux souterraines, près de 18 % des points suivis ne respectent pas les normes de qualité, dont près de 4 % au titre de la concentration totale en pesticides. L’ensemble du territoire métropolitain est concerné (sauf quelques zones en Bretagne, Massif central, Pyrénées, Alpes et Corse). L’essentiel de ces dépassements de normes est dû à l’atrazine déséthyl, principal métabolite de l’atrazine et dans une moindre mesure de l’atrazine elle-même, pourtant interdite d’usage depuis octobre 2003. « Sur les quinze pesticides les plus quantifiés en 2007, sept sont des métabolites et cinq sont interdits d’usage en 2007 », précise le rapport.

Les autres molécules frappées d’interdiction (comme le lindane, pesticide qui était utilisé en agriculture et dans les produits pharmaceutiques pour le traitement de la gale et l’élimination des poux) sont en baisse sensible, mais elles ne disparaissent pas totalement des milieux aquatiques. Cela peut s’expliquer par le fait que les produits restent longtemps dans les nappes dont les eaux ne sont renouvelées qu’au bout de plusieurs voire plusieurs dizaines années.



[1] NQE fixées par les autorités européennes ou nationales afin de prendre en compte les pesticides dans l’évaluation de l’état des eaux au regard de la directive cadre sur l’eau 2000/60/CE

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 11:09
Article paru dans le journal Le Parisien :
La sécheresse gagne du terrain

 FLORE MABILLEAU | 21.07.2010, 07h00

Exit l’arrosage des pelouses, le lavage de la voiture ou la vidange de la piscine. Une partie des habitants de la Seine-et-Marne doit respecter de nombreuses restrictions de l’usage de l’eau. Les autres doivent faire très attention. « Pour le moment, l’été est plus sec que l’année dernière. Les seuils de crise renforcée ont été franchis avec un mois d’avance, commente Cécile Rousseau, chef du service environnement et prévention des risques de la Direction départementale du territoire.

Il faut donc limiter les consommations d’eau dès maintenant sur l’ensemble du département. Si les conditions pluviométriques ne s’arrangent pas, les restrictions d’eau seront plus fortes d’ici à août. »

La petite rivière du Fusain, dans le sud du département, vient de franchir le « seuil de crise renforcée », rejoignant ainsi la nappe de Champigny, dans une situation identique depuis le 30 avril. Les habitants, collectivités et entreprises de 180 communes sont concernés par des restrictions drastiques : plus d’alimentation des fontaines publiques, de lavage des voiries, d’arrosage des massifs de fleurs, de remplissage de la piscine privée, etc.*

Quant aux cours d’eau du Grand Morin, du Petit Morin et de l’Orvanne, ils ont dépassé « les seuils d’alerte ». Les habitants des 105 communes sont donc eux aussi appelés à limiter leur consommation d’eau (lavage des véhicules et des voiries interdits, etc.). Attention, les contrevenants s’exposent à 1500 € d’amende, montant multiplié par deux en cas de récidive. Car la situation, sans être dramatique, exige beaucoup de vigilance.

« Pour les cours d’eau, il existe un risque naturel, celui de dégrader la faune et la flore, explique Cécile Rousseau. Par ailleurs, la nappe de Champigny alimente en eau potable de nombreuses communes. Si la situation se détériore, certains forages peuvent être amenés à avoir des difficultés. » Cette nappe, qui représente l’or de la Seine-et-Marne, est en restrictions régulières depuis 2005 « pour des raisons structurelles — les prélèvements sont trop importants — et des problèmes conjoncturels liés à la pluviométrie. Les recharges hivernales ont été trop faibles », détaille la Direction départementale du territoire. Cette nappe phréatique, surexploitée, alimente en effet en eau potable un million de Franciliens, dont la moitié de Seine-et-Marnais mais aussi des Parisiens, des Essonniens et des Val-de-Marnais. Des actions de sensibilisation auprès des agriculteurs, collectivités ou entreprises sont menées pour limiter la consommation d’eau. Pour aller plus loin, une réflexion est actuellement en cours au niveau régional pour repenser la place stratégique de la nappe de Champigny dans l’alimentation en eau potable des Franciliens.

* Pour connaître l’ensemble des restrictions d’eau des communes concernées, sur le Web au www.seine-et-marne.equipement-agriculture.gouv.fr ou par téléphone au 01.60.56.71.71.

Lien vers l’article : http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/la-secheresse-gagne-du-terrain-21-07-2010-1007586.php

 

Articles sur le même sujet :

http://adenca.over-blog.com/article-seine-et-marne-nappe-du-champigny-toujours-pas-assez-d-eau-47942062.html

http://adenca.over-blog.com/article-34155312.html

 

 

 

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 15:58

Article paru sur le site : « Que Choisir » :

20/4/2010

Quelle eau boire ?

Eau du robinet, eau en bouteille ou eau filtrée à domicile, quelle eau boire ? Le choix n'est pas toujours facile, tant les informations sont multiples et contradictoires, les publicités influentes et les intérêts économiques puissants.

L'eau du robinet

C'est un paradoxe. L'eau du robinet suscite de la méfiance bien qu'elle soit très contrôlée. Sauf cas particuliers peu fréquents, c'est une eau potable, c'est-à-dire conforme aux exigences sanitaires définies par décret. Cinquante-quatre paramètres différents font l'objet d'une surveillance et sont régulièrement contrôlés. Ce sont les services Santé et Environnement des DDASS, les Directions départementales des affaires sanitaires et sociales, qui en sont chargés. Localement, les services responsables des usines de traitement pour la potabilisation et des réseaux de distribution font également leur propre suivi. Il est quasi permanent sur les grands réseaux qui alimentent de grandes villes ou les communautés de communes, moins fréquent sur les petits réseaux qu'on peut trouver en zone rurale. Mais les grandes alertes sur la dégradation de la qualité de l'eau du robinet lancées dans les années 1990 par « Que Choisir », dès 1990 d'ailleurs pour les nitrates, puis pour les pesticides, ne sont plus d'actualité. Depuis, les stations de traitement se sont multipliées, les captages d'eau potable pollués par les nitrates et/ou les pesticides sont régulièrement abandonnés. Si les rivières et les nappes souterraines sont toujours très contaminées, la pollution de l'eau du robinet par les nitrates devient rare, et les dépassements de normes sur les pesticides peu fréquents. Concernant le plomb au robinet, un problème soulevé en 1999 par « Que Choisir », la réglementation s'est durcie. La limite réglementaire a été abaissée de 50 à 25 µg/l (microgrammes par litre) pour l'eau potable, et les branchements publics en plomb doivent être remplacés au plus tard en 2013 (le programme est d'ailleurs bien avancé). Le problème peut encore concerner des immeubles anciens, quand des conduites intérieures en plomb desservent des cuisines. En cas de doute, il faut éviter de consommer le premier jet du matin. C'est en effet quand l'eau stagne dans les canalisations qu'elle peut se charger en plomb, il faut donc la laisser couler quelques instants avant la première utilisation de la journée. Sauf cas particuliers, l'eau du robinet est donc potable et de qualité……

Article complet : http://www.quechoisir.org/guides-d-achat/Quelle-eau-boire/69B6DE7E121D573CC125770A005392A6.htm

 

 

Articles sur le même sujet :

http://adenca.over-blog.com/article-l-eau-en-ile-de-france-52527203.html

http://adenca.over-blog.com/article-pollution-des-cours-d-eau-au-pyralene-interdiction-de-consommer-le-poisson-dans-la-beuvronne-et-le-canal-de-l-ourcq-52084002.html

http://adenca.over-blog.com/article-seine-et-marne-52201103.html

http://adenca.over-blog.com/article-article-de-nature-environnement-77-50915024.html

http://adenca.over-blog.com/article-qualite-de-l-eau-en-seine-et-marne-50632792.html

http://adenca.over-blog.com/article-34155312.html

 

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 19:02
Article paru sur le site FNE :
FNE lance son concours photo « Ces petits cours d’eau qui font les grandes rivières »

[09.07.2010] [Général]

Le concours photo 2010 est lancé ! FNE invite chacun à devenir le témoin de l’état de conservation des petits cours d’eau, réservoirs de vie ou ruisseaux en détresse dans le bassin Loire-Bretagne. Cette quatrième édition est organisée en partenariat avec l’Agence de l’eau Loire Bretagne. 

Les petits cours d’eau, ne dépassant généralement pas 2 mètres de large, conditionnent en qualité et en quantité les ressources en eau de l’aval. Ils constituent également un milieu écologique à préserver, habitat d’une grande biodiversité et zone de reproduction des poissons migrateurs. 

Moins exposés que les grandes rivières aux pressions des activités humaines, ils restent toutefois, par leur petite taille, très vulnérables aux agressions. Or ils constituent notre capital hydrologique. Aujourd’hui, FNE invite tous les photographes amateurs à mettre en image ces petits cours d’eau, sources de vie, sources des rivières. 

Les meilleures photos seront récompensées par des séjours de découverte nature et pourront être éditées sous la forme d’un calendrier, d’affiches, destinés à des opérations de sensibilisation du grand public à la préservation de l'eau et des milieux aquatiques, en vue d’atteindre le bon état des eaux en 2015. 

En participant à ce concours et en nous envoyant ses créations, chacun œuvre avec nous « pour des rivières vivantes ».

En pratique 
Les participants peuvent envoyer leurs photographies couleur avant le 31 octobre 2010, avec leur nom, leurs coordonnées, la date et le lieu du cliché ainsi qu’une autorisation d’utilisation des photographies par mail àeau@fne.asso.fr ou à France Nature Environnement, Concours photo / réseau eau, 6 rue Dupanloup, 45 000 Orléans. 

Le règlement du concours est indiqué sur notre site Internet, à l’adresse suivante : 
http://eau.fne.asso.fr/fr/4eme-concours-photo-sur-le-bassin-loire-bretagne.html?cmp_id=20&news_id=66&vID=1

Télécharger ce communiqué en format PDF.

http://www.fne.asso.fr/fr/fne-lance-son-concours-photo---ces-petits-cours-deau-qui-font-les-grandes-rivieres-.html?cmp_id=33&news_id=1732&vID=1

 

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