Des élus qui défendent les intérêts de leur population
Paru sur le blog Accid :
Veolia renonce à Neufchâteau (Vosges Matin)
http://accid.over-blog.com/article-veolia-renonce-a-neufchateau-vosges-matin-86925683.html
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Des élus qui défendent les intérêts de leur population
Paru sur le blog Accid :
http://accid.over-blog.com/article-veolia-renonce-a-neufchateau-vosges-matin-86925683.html
Les conditions climatiques très rigoureuses de l’hiver 2010/2011 ont conduit ADP à utiliser des fondants hivernaux (Glycol et additifs…), en janvier 2011 la situation des bassins était très préoccupante notamment en terme de qualité, avec en période froide, des capacités de traitements insuffisantes pour pouvoir rejeter dans la Beuvronne des effluents conformes en terme de qualité aux exigences de l’arrêté préfectoral de 2008. Une dérogation de rejet à la qualité pour une période de près de 3 semaines a été accordée par la police de l’eau pour le 3ème hiver consécutif.
Que faire de nos boues d’épandage
de stations d'épuration ?
Envoyons-les
en Seine et Marne
là-bas ils ont de la place.
http://fertifondp.siaap.fr/wp-pdfs/2011/Rapport/2010-77.pdf
http://fertifondp.siaap.fr/index.php?p=645
http://www.siaap.fr/nos-equipements/les-usines/seine-aval/
Extrait article paru sur le site IGEPAC le blog des consommateurs d’eau :
Jeudi 1 septembre 2011
Publié dans : STATION d'épuration
En attendant les rapports AMPERE du Cemagref, igepac vous propose son troisième article d'outre-mer sur la partie émergeante de l'iceberg des polluants de l'industrie chimique.
L'EPANDAGE est quasi général en France, tout au moins dans les petites et moyennes collectivités. C'est le moyen le plus économique pour se débarrasser des déchets solides des assainissements collectifs ou non. Et lorsqu'on manque de place chez soi, on va polluer chez ses voisins. Tout ceci bien sûr est orchestré en respectant la loi, c'est à dire grâce à nos parlementaires citadins qui légifèrent dans ce sens. C'est ainsi que nos élus encouragent et gèrent la plus grosse pollution des sols et des nappes phréatiques jamais égalée. L'Erika est bien innocent, il a eu le seul tort de rejeter un polluant peu discret.
La pollution par épandage est officiellement inexistante car non réglementée, donc non quantifiée. Voici un premier aperçu de cette "absence" de polluant.
Gardez en mémoire que ces polluants vont également migrer dans les végétaux puis dans l'organisme des êtres vivants qui se nourrissent de ces végétaux.
CANADA - Revue de littérature - Rapport final -
N° de projet CCME 447-2009
« CONTAMINANTS D’INTÉRÊT ÉMERGENT DANS LES BIOSOLIDES : CONCENTRATIONS ET IMPACTS DES PROCÉDÉS DE TRAITEMENT »
……
Les principales catégories de contaminants
d’intérêt émergent identifiées dans cette revue de littérature sont les suivantes :
· produits chimiques industriels (plastifiants, pesticides, composés organiques perfluorés, solvants, etc.)
· alkylphénols et leurs composés éthoxylés correspondant
· produits ignifuges bromés (retardeurs de flamme)
· hormones et stérols
· produits pharmaceutiques
· produits de soins personnels
· certains métaux (arsenic, argent, sélénium, mercure, etc.)
· autres substances (p. ex. hydrocarbures aromatiques polycycliques, dioxines et furanes chlorés)
…..
PLUS d’informations ici : http://www.ccme.ca/assets/pdf/exec_summ_contam_invt_rvw_fr.pdf
Lien vers l’article complet : http://www.igepac.com/article-les-polluants-emergents-des-boues-d-epandage-de-stations-d-epuration-82849715.html
Pour aller plus loin, le site Yonne Lautre : http://yonne.lautre.net/spip.php?article4703
le témoignage choc d’Anne Spiteri
Créatrice du site « Eau évolution » dédié à la qualité des eaux,
Aujourd’hui âgée de 56 ans, AnneSpiteri, polytechnicienne et ingénieur du génie rural des eaux et des forêts, a commencé sa carrière dans la recherche scientifique publique : en biologie à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), puis sur l’eau au Centre d’étude du machinisme agricole du génie rural des eaux et forêts (Cemagref).
Extrait de l’article paru sur le site LES EAUX GLACEES DU CALCUL EGOISTE :
REMOUS
Qualité de l’eau (2) : le témoignage choc d’Anne Spiteri
par Marc Laimé, 23 juillet 2011
Créatrice du site « Eau évolution » dédié à la qualité des eaux, Anne Spiteri s’explique sur ce qui l’a conduit à prendre cette initiative, au moment même où le ministère de l’Ecologie tente de baillonner les lanceurs d’alerte…
Vous ne vous intéressez pas ici à l’eau potable ?
A.S. : "Mes travaux ne concernent effectivement pas un quelconque état réglementaire même sanitaire des eaux. Je ne m’intéresse qu’à l’état réel des eaux et des milieux aquatiques vus sous l’angle patrimonial, et en particulier comme espace et source de vie.
Connaît-on aujourd’hui la qualité réelle des eaux ?
A.S. : "Non. Et si on ne connaît pas la qualité réelle des eaux, c’est parce qu’on la mesure mal. Les ménages, les industries et l’agriculture déversent des milliers de tonnes de substances toxiques dans les cours d’eau. La plupart ne sont pas recherchées, ou mal recherchées, ce qui revient au même car on ne peut trouver dans l’eau que ce que l’on cherche, et que l’on cherche correctement".
Mais la Directive Cadre Européenne sur l’eau, ce n’est pas fait pour ça ?
A.S. : "La DCE est d’abord un outil pour harmoniser et améliorer la gestion de l’eau afin que tous les pays européens parviennent rapidement à un état minimum acceptable. En matière de connaissance à acquérir, si ses recommandations sont ambitieuses, ses obligations sont très insuffisantes et ne peuvent donner qu’une estimation très tronquée et très décalée de la toxicité et de la contamination réelles des eaux".
Qu’est-ce que c’est exactement la contamination ?
A.S. : "La contamination, c’est l’imprégnation du milieu naturel par des substances qui n’ont rien à y faire. On devrait normalement avoir zéro-contamination pour toutes les substances chimiques de synthèse comme les pesticides, les PCB, les dioxines, etc.".
Pourquoi est-ce si important de connaitre l’état réel des eaux ?
A.S. : "L’érosion de la biodiversité atteint aussi les espèces aquatiques. L’eau est un compartiment majeur de notre environnement et une ressource vitale. Il faut donc la protéger efficacement. Cela implique d’en connaitre son état du mieux possible".
Et demain ?
A.S. : "Avec le dispositif de surveillance mis en place par la France, on ne pourra toujours pas connaître la contamination réelle des eaux, ni comprendre pourquoi les grenouilles par exemple changent de sexe et y remédier, ni boire l’eau même traitée en toute confiance mais ce n’est pas le sujet qui nous intéresse ici. Seule une surveillance patrimoniale permettrait une connaissance réelle et approfondie de la ressource ainsi que la compréhension du fonctionnement et des évolutions à long terme des écosystèmes.
Elle permettrait de mettre en évidence la dégradation des milieux par rapport à l’état de référence qui est zéro contamination pour les polluants chimiques synthétiques, ou d’établir un lien entre les substances chimiques et les phénomènes de toxicité constatés. Mais les protocoles de mesure associés à ce type de surveillance sont beaucoup plus exigeants que ceux qui sont prévus".
L’information technique est élaborée à partir des données brutes sur l’eau qui concernent à la fois la qualité et la quantité. Les enjeux environnementaux d’une bonne surveillance et d’une bonne évaluation de l’état des eaux sont immenses : connaissance, gestion et protection de la ressource, maintien de la biodiversité, mise en place de réactions adaptées et pertinentes à l’érosion de la biodiversité et au changement climatique, contrôle de l’efficacité des mesures mises en œuvre, etc.
Les travaux d’Anne Spiteri, articles du site Eau-Evolution dont une synthèse sur l’état réel des eaux et des données sur l’eau, montrent que les informations publiques sont déficientes par rapport aux enjeux environnementaux et aux données existantes elles-mêmes très partielles et insuffisantes.
A.S. : "Vingt cinq ans après Tchernobyl, la crise de défiance sur l’information environnementale n’est toujours pas résolue. L’information publique élaborée à partir des données brutes existantes, en plus de manquer de transparence et de réactivité, est simpliste, réductrice, partielle et insuffisante, voire erronée.
En particulier, on ne tire pas toutes les informations que l’on devrait à partir des données brutes existantes (connaissance des pics de concentration en périodes sensibles pour la vie aquatique, connaissance des cocktails de substances chimiques dans les eaux ou les sédiments, connaissance des impacts toxiques potentiels et réels sur les espèces vivantes et leur communauté, sous-évaluation des pollutions, contaminations et toxicités, production de statistiques pertinentes et représentatives notamment sur les tendances, etc.).
Qui plus est, les données brutes existantes sont et seront toujours elles-mêmes très partielles et insuffisantes. Ce qui signifie que même en utilisant un jour des méthodes de traitement de ces données plus pertinentes, on ne pourra plus connaitre rétrospectivement l’état réel des eaux et des milieux aquatiques (limites analytiques des analyses trop élevées par rapport aux teneurs réelles et aux performances analytiques de notre époque, très peu de données de toxicité et dans très peu de compartiments, fréquences insuffisantes, périodes sensibles mal mesurées, cocktails pas pris en compte, relativement peu de substances chimiques mesurées et mal mesurées en particulier pour les métabolites et produits de dégradation, les perturbateurs endocriniens, etc.).
Il y a donc déficience, que ce soit au niveau des informations synthétiques présentées au public qu’au niveau des données brutes sur l’état réel des eaux. Cette double couche de déficience concerne le passé, le présent mais aussi l’avenir, et c’est grave".
…….
lien vers l’article complet :
http://www.eauxglacees.com/Qualite-de-l-eau-2-le-temoignage
Article paru sur le site Nature Environnement 77 :
Eau du robinet trop chargée en pesticides : encore au moins 5 ans !!
Le Conseil Départemental pour l'Environnement et les Risques Sanitaires et Technologiques du 16 juin 2011 a examiné à nouveau plusieurs demandes de renouvellement de dérogation aux limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Les captages actuels fournissent pour les communes concernées une eau trop chargée en pesticides. Ces communes bénéficiaient déjà depuis au moins 3 ans d'une autorisation de dépassement des normes.
Les communes concernées au cours de la séance du 16 juin ( Louan-Villegruis-Fontaine, La Ferté Gaucher, Courtacon, Savins, Lizines, Cessoy en Montois et Sognolles en Montois = sud est de la Seine et Marne) envisagent un vaste projet de maillage des réseaux d'eau potable. L'alimentation future de ce réseau sera assurée par le champ captant de Noyen-sur-Seine, dans la Bassée.
Que penser de ce projet, à notre avis surdimensionné (55 communes, 46000 habitants, 130 km de canalisations nouvelles !!) et dont la taille est une des causes du retard pris dans les travaux car "le projet a été retardé pour rassembler un maximum de communes..."
Il est évident qu'il faut " répondre au problème de qualité de l’eau distribuée à l’échelle locale, laquelle s’est fortement dégradée au cours des dernières années pour plus 70 % des communes concernées (nitrates, pesticides notamment)"
MAIS
Le prochain CoDERST du 7 juillet examinera une autre demande de dérogation (commune de Vulaines-les-Provins). Même cas que ci-dessus.
lien vers l'article :
http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-eau-trop-chargee-en-pesticides-encore-6-ans-77281519.html
Article paru sur le site bulletins-electroniques.com :
Environnement
Réduire l'arsenic dans les eaux souterraines
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65698.htm
Une équipe de chercheurs de l'Institut de gestion de l'eau, d'hydrologie et de génie hydraulique (WAWI) de l'Université Leibniz de Hanovre a développé un nouveau procédé respectueux de l'environnement, afin de réduire le taux d'arsenic dans les eaux souterraines. La pollution à l'arsenic, provoquée entre autres choses par l'exploitation minière, l'utilisation de pesticides dans l'agriculture moderne et la production d'armes chimiques, est une menace grandissante pour les ressources mondiales en eau. Cela affecte des millions de personnes, en particulier dans certaines régions du Bangladesh, de l'Inde orientale, du Vietnam, du Mexique, de l'Argentine et du Chili. Même aux Etats-Unis et en Europe centrale, des taux relativement élevés d'arsenic peuvent être mesurés.
Pour le compte de la direction des constructions de la région de Lüneburg, grande région boisée de l'Allemagne au nord-est de la Basse-Saxe, et soutenus par l'Institut fédéral de géosciences et de ressources naturelles, Max Billib et l'équipe du WAWI ont développé une nouvelle méthode grâce à laquelle la concentration d'arsenic dans les eaux souterraines devrait diminuer. Pour mettre au point leur nouveau procédé, ils se sont rendus sur un ancien site militaire dans le nord de l'Allemagne dont le sol et les eaux ont été fortement contaminés suite à une production militaire au cours des deux dernières guerres mondiales.
Les scientifiques ont ainsi construit une usine pilote qui assure le traitement des eaux souterraines riches en arsenic. L'installation est munie de deux puits à travers lesquels l'eau peut s'infiltrer et circuler. Le principe de cette méthode est de pomper les eaux souterraines à travers l'un des puits, d'injecter du chlorure de fer dans ces dernières et, à l'aide du deuxième puits, de les faire de nouveau transiter vers le bas. La même méthode est utilisée pour un ajout d'oxygène. L'apport d'oxygène va entrainer une oxydation du fer qui, une fois réintégré dans l'aquifère, se liera à l'arsenic pour se fixer à la surface. Ainsi, l'arsenic se transforme en un cristal difficilement soluble dans l'eau. Avec cette méthode, la teneur en arsenic dans les eaux souterraines peut donc être réduite.
Les désavantages des techniques déjà connues de purification par filtration sont les coûts élevés d'exploitation et le fait que les filtres contaminés doivent être remplacés plusieurs fois par an et éliminés en tant que déchets dangereux. Ce n'est plus le cas avec cette nouvelle méthode, qui nécessite un investissement de 600.000 euros par an pour une utilisation de près de 20 ans et qui, selon les chercheurs de WAWI, ne fournit pas de déchets résiduels
Lien vers l’article :
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65698.htm
Article paru ce jour dans Le Parisien 77 :
Paru sur le blog Nature Environnement 77 :
Vendredi 28 janvier 2011 5 28 /01 /Jan /2011 17:54
Dégivrage des avions et des pistes: l'environnement doit être protégé
Les hivers rigoureux conduisent à des actions de dégivrage de l'aéroport et des avions à Roissy-Charles de Gaulle. Mais les produits utilisés en grande quantité ne sont pas anodins et se retrouve finalement dans la rivière Beuvronne. Celle-ci se jette dans la Marne, peu avant la station de pompage de l'usine d'eau potable d'Annet-sur-Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…)
Pour faire face aux épisodes neigeux, des mesures d'organisation on été prises récemment pour améliorer le fonctionnement de l'aéroport et éviter les blocages. Nature Environnement 77 s'inquiète des conséquences des rejets en grande quantité des eaux de traitement des surfaces de l'aéroport de Roissy que cela va entraîner.
L'an dernier, des dérogations à la qualité des eaux ont déjà été accordées pendant plusieurs semaines. Nature Environnement 77 est donc intervenue auprès du Ministre de l'Ecologie pour lui demander que des mesures soient aussi prises pour assurer la qualité des rejets dans la Beuvronne en particulier. Lire la lettre adressée au Ministre
http://nature.environnement.77.over-blog.com/ext/http://www.asmsn.org/Liens/ministreEcologie.pdf
Episodes neigeux et produits dégivrants (glycol…)
employés par Aéroport de Roissy.
Risques de pollution supplémentaire pour la Beuvronne ?
Communiqué de France Nature Environnement :
Episode neigeux en France : une note un peu trop salée pour l’environnement
L’épisode neigeux prolongé, associé à de basses températures persistantes, a provoqué une désorganisation générale des transports. En réaction, des tonnes de sel et autres fondants routiers (1) ont été répandus massivement. Recommandations de France Nature Environnement.
Le sel est un toxique organique
En France, le sel, chlorure de sodium (NaCl), est le fondant routier le plus utilisé car le plus économique et le plus rentable en ce qui concerne le rapport coût-efficacité.
Selon les conditions et le contexte, d’autres fondants sont employés : Alcools et glycols, chlorure de calcium (CaCl2), sulfates et nitrates... Ces fondants routiers ont un impact considérable sur l’environnement. L’accumulation de sel peut aboutir à la disparition d’espèces végétales et animales : « en ce qui concerne les impacts sur la faune et la flore, ils sont immédiats mais peuvent également se prolonger après la saison hivernale » explique Benoît Hartmann, porte parole de France Nature Environnement.
Le sel est un réactif chimique : une bombe à retardement
Les fondants routiers, par l’action de leurs composés chimiques dont le sel, permettent d’abaisser le point de congélation de l’eau. Outres les traces de métaux lourds présents dans ces fondants, s’ajoutent ceux piégés et accumulés sur et autour des routes (2) . Il s’agit notamment du plomb (Pb), zinc (Zn), aluminium (Al)...
Ces métaux, extrêmement nocifs, sont libérés par réaction chimique au contact du sel et se répandent dans les milieux naturels et sur les terres agricoles (via l’irrigation et le ruissèlement). « La sécurité routière est capitale mais elle ne peut pas être un prétexte à une dispersion sans contrôle de produits chimiques toxiques dans le milieu naturel » commente Michel Dubromel, responsable Transports de FNE.
Mieux vaut un traitement mécanique que chimique
Au regard de l’impact des fondants routiers sur l’environnement, il convient de hiérarchiser les solutions disponibles. Lors d’un épisode exceptionnel par le volume de neige et la durée de l’enneigement, la meilleure attitude à adopter est de limiter ses déplacements et de privilégier les transports en commun. Ainsi Londres a fermé ses aéroports pendant plusieurs jours fin décembre. Ensuite il est préférable de recommander aux usagers de se doter d’équipements dédies (pneus neiges, etc.) dans les régions où ces épisodes sont fréquents.
Si cette solution s’avère inefficace, privilégier les solutions mécaniques et collectives : épandages, sable, copeaux de bois, gravillons rocheux... Les solutions chimiques ne peuvent intervenir qu’en ultime recours en prévoyant la collecte et le traitement des eaux traitées.
Pour Bruno Genty, Président de France Nature Environnement : « Il est vain de vouloir s’opposer frontalement aux phénomènes naturels. La nature n’est pas notre ennemi. Nous devons faire avec elle et pas contre elle, en privilégiant l’adaptation voire une approche mécanique plutôt que se limiter a une approche chimique dont les dégâts collatéraux peuvent être très importants. »
FNE demande que l’Etat impose une réglementation permettant la hiérarchie des usages et solutions à mettre en œuvre en cas d’épisode neigeux ou de gel persistant.
(1) Le fondant routier est un produit solide ou liquide dont les caractéristiques physiques permettent d’abaisser le point de congélation.
(2) Ces métaux lourds sont issus de l’usure des pneumatiques, des plaquettes de freins, de la carrosserie et de la corrosion des matériaux constitutifs des équipements de la route
Lien vers le communiqué : http://www.fne.asso.fr/fr/episode-neigeux-en-france-une-note-un-peu-trop-salee-pour-l-environnement.html?cmp_id=33&news_id=12042&vID=897
Injustice environnementale
pour les populations du Nord-Ouest Seine et Marne ?
La pollution de la rivière Beuvronne
par les produits dégivrants
hors sujet ?
Nous apprenons qu’une série de mesures pour mieux gérer les épisodes neigeux dans les aéroports franciliens avaient été prises pour améliorer l’organisation générale du transport aérien lors d’épisodes neigeux intenses en concertation entre le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement et les professionnels du secteur, notamment:
- Augmentation de la capacité de stockage des produits dégivrants (hiver 2011-2012)
- Augmentation du nombre d’aires de dégivrage à Roissy Charles de Gaulle (6 postes immédiatement et 12 l’hiver 2011-2012).
Le communiqué du ministère de l’écologie ne fait pas état de la pollution de la rivière Beuvronne et des mesures qui seront prises par ADP pour augmenter les capacités de traitement des produits dégivrants afin de rejeter des effluents conformes en qualité aux exigences de l’arrêté préfectoral de 2008 . http://www.developpement-durable.gouv.fr/Une-serie-de-mesures-pour-mieux.html
Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :
ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..
Articles sur le même sujet :
http://adenca.over-blog.com/article-aeroport-de-roissy-en-france-et-de-la-beuvronne-63812788.html