Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 13:04

 

Rappelons qu'une partie des déchets dangereux en provenance de CMMP Aulnay sous bois sont stockés dans la décharge de déchets dangereux Sita Villeparisis, classée SEVESO à Hauts Risques.

 

Quels risques

pour les habitants de Villeparisis et Alentours ?

Nous n'en savons rien. 

Paru sur le site d’Andeva :

 

CMMP D’AULNAY-SOUS-BOIS

11 septembre 2013

 

120 victimes pour un non lieu

Une procédure pénale pour « homicide par imprudence  » avait été engagée par la famille Léonard en 2000 contre le CMMP. Le 6 juillet 2013, les juges d’instruction ont rendu une ordonnance de non-lieu.
L’instruction a constaté «  des manquements à la sécurité des salariés et des riverains » avant 1976 et confirmé la conscience du danger de l’employeur dès les années 1950, mais elle se clôt par un non-lieu, parce que toutes les person
nes physiques responsables à l’époque (PDG et préfets) sont décédées. L’entreprise ne peut pas non plus être condamnée comme personne morale (la réglementation de 1994 n’est pas rétroactive).

Le coup est rude pour ceux qui ont engagé ce combat et qui voient, année après année, la liste des morts s’allonger, mais la volonté de lutte est intacte et d’autres combats s’annoncent déjà.
Les actions en faute i
nexcusable, gelées par des sursis à statuer dans l’attente du procès pénal, devraient se débloquer. La reconnaissance de «  manquements à la sécurité des salariés  » avant 1976 sera un atout.
Des victimes et des familles déjà indemnisées par le Fiva pourront lui demander de se retour
ner contre l’employeur fautif pour récupérer les indemnisations versées, en invoquant soit la faute inexcusable (pour les salariés) soit l’article 1384 du Code civil (pour des victimes environnemenales).

Un dispositif de recherche de personnes contaminées va se créer (voir page 11). Il devrait permettre de trouver de nouvelles victimes qui pourront, elles aussi, agir.
Les dirigeants du CMMP ont donc encore du souci à se faire. La partie n’est pas terminée.

Aucune poussière d’amiante après 1976 ?

L’ordonnance de non-lieu dit qu’après 1976, le CMMP n’a eu qu’une activité de « commercialisation de l’amiante revendu en l’état, sans manipulation et sans reconditionnement, et donc sans dégagement de poussière d’amiante » et met hors de cause l’ex-PDG de l’époque.
Mais d’autres attendus de cette même ordonnance font douter de cette affirmation : «  La présence d’amiante a persisté entre 1978 et 1986 à raison de 16 à 29 ton
nes par an. »

L’amiante en vrac était conditionné dans de simples sacs en papier dont la fragilité est connue. Le directeur commercial explique que ces sacs étaient «  étanches  » mais «  non hermétiques  » et qu’il pouvait «   mécaniquement y avoir des dégagements de poussières   ». La présence de poussière d’amiante sur les sacs est d’ailleurs confirmée par un salarié.
Au vu des quantités d’amiante retrouvées lors de la déconstruction récente de l’usi
ne, on peut aussi s’interroger sur les conditions dans lesquelles a été démonté un gros broyeur d’amiante en 1976 et sur les techniques utilisées en 1991 pour «  dépoussiérer » le site.


Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°43 (septembre 2013)

http://andeva.fr/?CMMP-D-AULNAY-SOUS-BOIS

 

Partager cet article
Repost0
13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 20:56

 

Dammarie les Lys

Une stèle pour la mémoire des victimes de l'amiante a été érigée face à l’usine Everite, filiale de Saint-Gobain, qui - pendant trois quart de siècle - a fabriqué des plaques d’amiante-ciment.

 

 

 

Paru sur le site Andeva :

Hommage

17 janvier 2013

 

DAMMARIE-LES-LYS (77)
Un émouvant hommage à toutes les victimes

Le 3 novembre dernier à Dammarie-les-Lys, une quarantaine de personnes se sont réunies pour un hommage organisé par l’Ardeva 77 devant la stèle à la mémoire des victimes de l’amiante. 

Sur l’Esplanade de l’Europe, cette stèle a été érigée face à l’usine Everite, filiale de Saint-Gobain, qui - pendant trois quart de siècle - a fabriqué des plaques d’amiante-ciment. 

Après la minute de silence devant l’usine, ceux qui y ont travaillé se souviennent de la poussière qui volait partout, envahissant leurs poumons malgré les « nez-de-cochon », protections dérisoires et inefficaces que la direction leur avait données.

Vingt ans, trente ans plus tard, la maladie les a rattrapés, un par un. Certains comme Christian Savaris ou Hervé Legouge ont des plaques pleurales et craignent pour l’avenir. D’autres sont morts d’un mésothéliome comme le mari de Madeleine Jiareta et son frère jumeau, empoisonnés tous les deux par l’amiante d’Everite.

Année après année, la liste des malades et des morts s’allonge. « L’amiante est interdit depuis 1997, mais il continue à faire des dégâts, explique Madeleine Savaris, la présidente de l’Ardeva 77, à un journaliste du Parisien. En un an nous avons recensés 30 décès dans le département ». L’association gère une centaine d’actions en faute inexcusable de l’employeur. Une dizaine de veuves ont déposé plainte pour homicide involontaire. Elles sont sans nouvelles du dossier qui a été confié au pôle de santé publique de Paris.


Article tiré du Bulletin de l’Andeva N°41 (janvier 2013) 

http://andeva.fr/?Hommage

 

 

Partager cet article
Repost0
7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 13:46

 

Claye-Souilly

va t-elle signer

un contrat local de santé avec l'ARS ?

 

Nous n'en savons rien

 

 

En effet voici plus de 3 mois nous avons adressé une lettre

à M. Yves Albarello, député maire de Claye-Souilly

à laquelle nous n'avons reçu aucune réponse.

 

 

CLS M. ALBARELLO2

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 13:43

 

 

 

Pourquoi les décès par cancers de l’estomac chez les femmes

sur les cantons de Claye-Souilly et Montfermeil 

où se trouve le fort de Vaujours

sont dans les fourchettes les plus hautes

de l’Ile de France ?

 

Circulez y’a rien à voir 

  Ne dérangez pas vos élus, ils sont occupés ailleurs

 

P 40  

 

http://urbamet.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Urbamet/0306/Urbamet-0306494/IA51679_OUV00009134.pdf

 

Partager cet article
Repost0
25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:05

 

Combien la pollution de l’air

cause

de morts

 au nord-ouest 77 ?

Nous n’en savons rien

 

 

Si on parlait

de la décharge

Rep Veolia Claye-Souilly

classée

par la DRIEE IDF

parmi les plus importants émetteurs

de SO2 d'Ile de France

SITE IREP

 http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php

 

 

Emissions dans l'Air de cette décharge

 

 

Polluant    

    

Unité   

2011   

2012   

CO2 Total (CO2 d'origine biomasse et non biomasse)

 

t/an

212 000

197 000

CO2 Total d'origine biomasse uniquement

 

t/an

212 000

197 000

Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

 

kg/an

n.d.

n.d.

Méthane (CH4)

 

kg/an

5 070 000

4 750 000

Oxydes d'azote (NOx - NO + NO2) (en eq. NO2) 

 

kg/an

n.d.

101 000

Oxydes de soufre (SOx - SO2 + SO3) (en eq. SO2)

 

kg/an

169 000

185 000

 

Alors qu’en fonction du contexte local, le préfet peut prescrire des dispositions plus contraignantes envers l’exploitant pour prendre en compte la qualité de l'air au niveau local,  M. Michel Guillot, préfet du 77 en 2009(1), a choisi  de prescrire à  Veolia des mesures moins contraignantes de rejets de polluants dans l’air.

 

Par un arrêté préfectoral de 2009 l’autorisation de rejet de polluants  dans l’air SO2 (dioxyde de soufre) des 3 chaudières, fonctionnement biogaz seul, est passée de 100 à 650 mg/Nm3, soit multiplié par 6,5.

 

En 2007  et 2008 les concentrations SO2 rejetées dans l’air  dépassaient parfois plus de 4 fois les normes autorisées par l’arrêté préfectoral de 2002 sans qu’à notre connaissance les services de la DRIEE 77 n'aient dressé procès-verbal.

 

Si les chaudières ne permettaient pas de respecter l’arrêté préfectoral de 2002 pourquoi la DRIEE 77 n’a pas imposé à l’exploitant la modification de son installation ?

 

Paru sur le site de l’association Respire :
Dioxyde de souffre (SO2)

Effets sur la santé

Le SO2 affecte le système respiratoire, le fonctionnement des poumons et il provoque des irritations oculaires. L’inflammation de l’appareil respiratoire entraîne de la toux, une production de mucus, une exacerbation de l’asthme, des bronchites chroniques et une sensibilisation aux infections respiratoires. Le nombre des admissions à l’hôpital pour des cardiopathies et la mortalité augmentent les jours de fortes concentrations en SO2. Chez les personnes souffrant d’asthme, il peut perturber le bon fonctionnement des poumons même à faible concentration. Des sensations oppressantes dans la poitrine et une toux peuvent apparaître à forte concentration, ainsi que des perturbations de l’appareil respiratoire des personnes asthmatiques pouvant nécessiter une intervention médicale. La réaction avec l’eau produit de l’acide sulfurique, principal composant des pluies acides à l’origine de phénomènes de déforestation. Le dioxyde de soufre est encore plus nocif lorsque la concentration des particules et autres polluants est élevée. http://www.respire-asso.org/dioxyde-de-soufre-so2/

 

Dans ce département

 où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France

L’ETAT

doit-il préserver notre air et par delà notre santé

ou préserver l’intérêt des industriels ?

A vous de juger

 

Pour préserver la qualité de l’air au nord-ouest 77

Madame Nicole KLEIN, préfète du 77,

va-t-elle prendre des mesures plus contraignantes

à l’encontre de l’exploitant  ?

 

Pour le savoir contacter vos élus.

 

 

 

(1) http://archives.seine-et-marne.fr/michel-alfred-jacques-guillot-1950

(2) AP 17.2. 2009 Generis (filiale Veolia)

 

Paru dans le Journal le Monde :

La pollution de l'air a causé 7 millions de morts en 2012, selon l'OMS

Le Monde.fr avec AFP | 25.03.2014 à 01h40 • Mis à jour le 25.03.2014 à 11h41

Quelque 7 millions de personnes sont décédées en 2012 en raison de la pollution de l'air, selon une étude publiée mardi 25 mars par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
 « Globalement, plus de 7 millions de morts sont attribuables aux effets despollutions de l'air extérieure et domestique, et les régions de l'Asie et du Pacifique sont les plus touchées », avec 5,9 millions de décès, indique l'OMS dans son étude.

Ces chiffres sont en forte progression par rapport à la précédente étude qui datait de 2008, en raison d'un changement de méthodologie (non précisé pour le moment), et sont « choquants et plutôt inquiétants », selon les mots du Dr Maria Neira, directrice du département de la santé publique à l'OMS. « La pollution de l'air est désormais le facteur environnemental le plus important affectant la santé, tout le monde est touché, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays pauvres », a-t-elle ajouté.

3,2 MILLIONS DE MORTS COMPTABILISÉS EN 2008

En 2012, 3,7 millions de personnes sont décédées en raison d'effets liés à la pollution extérieure et 4,3 millions en raison de la pollution de l'air domestique, soit concrètement les fumées et émanations liées aux appareils de cuisson, chauffés au bois ou au charbon, ou les instruments de chauffage.

En 2008, lors de la précédente étude, l'OMS avait dénombré 3,2 millions de morts au total dus à la pollution de l'air, dont 1,3 million en raison de la pollution extérieure, et 1,9 million à cause de la pollution domestique.

Cette publication intervient alors que l'Ile-de-France a récemment été touchée par un pic de pollution, poussant le gouvernement à mettre en place dans la région des mesures exceptionnelles (circulation alternée, transports gratuits...). Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre X pour « mise en danger de la vie d'autrui » à la suite d'une plainte de deux associations écologistes.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/25/la-pollution-de-l-air-a-cause-7-millions-de-morts-en-2012-selon-l-oms_4389025_3244.html#xtor=RSS-3208

 

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:45

 

 

Pourquoi les décès par cancers de l’œsophage chez les hommes

sur les canton de Claye-Souilly et Mitry-Mory

sont dans l’une des fourchettes les plus hautes

de l’Ile de France ?

 

 

Circulez y’a rien à voir 

  Ne dérangez pas vos élus, ils sont occupés ailleurs

 

 

 

 P 34

http://urbamet.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Urbamet/0306/Urbamet-0306494/IA51679_OUV00009134.pdf

Partager cet article
Repost0
19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 10:05

 

 

Pourquoi les décès par cancers du colon chez les hommes

sur les cantons de Claye-Souilly et Montfermeil 

où se trouve le fort de Vaujours

sont dans l’une des fourchettes les plus hautes

de l’Ile de France ?

 

Circulez y’a rien à voir 

   

 

P 46

 

http://urbamet.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Urbamet/0306/Urbamet-0306494/IA51679_OUV00009134.pdf

Partager cet article
Repost0
17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 09:34

Dans ce département où l’espérance de vie

est la plus faible de l’Ile de France

la qualité de l’air

 doit être l’une des préoccupations principales

des représentants de l’ ETAT.

 

 

Dans ce département où l’on trouve le plus gros émetteur de polluants d’Ile de France : la Raffinerie Total de Grandpuits.(1)

 

Dans ce département où l’on trouve les plus gros émetteurs de poussière d’Ile de France :

GPN, la Raffinerie Total de Grandpuits, Lafarge Courtry, V et B Fliesen la Ferté Gaucher et le Sam Montereau......(1)

 

Dans ce département où l’on trouve les plus gros émetteurs de COV d’Ile de France : Raffinerie Total de Grandpuits, Thimeau St Thibault........(1)

 

Dans ce département où l’on trouve les plus gros émetteurs de SO2 d’Ile de France  : Raffinerie Total de Grandpuits, décharge Rep Veolia Claye-Souilly.......(1)

 

 

Pourquoi Madame Nicole KLEIN, préfète de Seine et Marne, n’invite pas un représentant d’Airparif à siéger au Coderst (2) comme le font les préfets de

Paris et de l’Essonne ?

 

(1) Edition 2012 (référence 2011) l’Environnement Industriel en IDF DRIEE IDF

(2) http://www.cpepesc.org/Le-CoDERST-Conseil-de-l.html

 

Partager cet article
Repost0
16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 15:57

 

 

 

Il semblerait que la qualité de l’air

ne soit pas le souci principal

des élus de cette commune.


 

1° Depuis des années ces élus donnent des avis favorables pour l’exploitation ou l’extension de décharges, industries créatrices de peu d’emplois, la dernière en date est l’avis favorable donnée par les élus de la majorité municipale pour l’implantation d’une décharge de

98 hectares  sur la commune voisine d’Annet sur Marne.

 

Favoriser l’implantation de décharges, c’est favoriser la circulation annuelle de millions de camions alimentés au diesel, qui polluent notre air.

 

 

 2° Depuis des années ces élus donnent des avis favorables encore et encore pour l’extension de la zone commerciale autour de Carrefour, pour semble-t-il créer des emplois, pendant que les commerces du centre ville ferment les uns après les autres et licencient leur personnel.

 

Les week-end la nationale 3 et la RD 212 n’arrivent plus à absorber le flux de véhicules se rendant dans ce centre commercial.

 

Favoriser l’extension de ce centre commercial c’est favoriser la circulation annuelle de millions de véhicules qui polluent notre air.

 

 

Plutôt que de préserver ce qu’il nous reste de terres agricoles, pour favoriser l’agriculture biologique créatrice d’emplois,  les élus de cette commune projettent d’étendre encore le centre commercial, ce  nouveau projet qui   se nomme  « Green Center » devrait amener encore plus de véhicules sur notre commune et bien sûr polluer encore plus notre air..

 

 

Dans ce département où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France, il serait temps que nos élus se préoccupent de la santé des populations, car il ne doivent pas oublier que pour survivre l’être  humain a besoin d’un air respirable et d’une eau potable.

 

Partager cet article
Repost0
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 10:16

Extrait article paru sur le site de la CRIIAD :

 

MOBILISATION

CONTRE l’AJOUT de SUBSTANCES RADIOACTIVES 
dans les BIENS DE CONSOMMATION

et les MATERIAUX DE CONSTRUCTION.

 

PREMIERE PARTIE : DES INTERDICTIONS AUX DEROGATIONS


2002 – 2009 : LE REGIME D’INTERDICTION

En 2002, au terme d’une intense campagne de mobilisation, nous avions obtenu que DEUX GARANTIES soient inscrites dans le CODE de la SANTE PUBLIQUE :

o La première INTERDIT D’AJOUTER délibérément des substances radioactives dans les aliments, les biens de consommation et les produits de construction (cf. article R.1333-2) ; 

o La seconde INTERDIT D’UTILISER des matériaux et des déchets provenant d'u
ne activité nucléaire – et qui sont CONTAMINES ou susceptibles de l’être – pour la fabrication de biens de consommation et de produits de construction (cf. article R.1333-3).

Rien de plus normal quand on sait que les substances radioactives ont la capacité d’induire des CANCERS chez les personnes exposées et des MALADIES GENETIQUES chez leurs descendants.

Cette décision a été prise contre l’avis des exploitants d’activités nucléaires qui sont confrontés à des quantités croissantes de matériaux faiblement radioactifs, des quantités qui vont encore augmenter avec la multiplication des chantiers de démantèlement. 

De fait, certains exploitants ont tenté de passer outre l’interdiction et de faire recycler dans des fonderies tradition
nelles certains de leurs matériaux contaminés. Forts des dispositions des codes de la santé publique et de l’environnement, associations et riverains ont pu saisir les tribunaux et obtenir le blocage de ces projets.

 

C’est ainsi qu’en France, le recyclage des matériaux contaminés ne pouvait se faire que dans des circuits contrôlés. Les protections radiologiques que l’usine CENTRACO et la société D’HUART industrie fabriquent à partir de plomb faiblement contaminé sont destinés exclusivement à l’ANDRA ou à des installations nucléaires. 

Mais une MENACE persistait. En effet, les articles R.1333-4 et R.1333-5 du code de la santé publique permettaient aux MINISTRES en charge de la santé, de la consommation et de la construction de définir une procédure de DEROGATION aux interdictions d’augmenter la radioactivité des biens de consommation et des matériaux de construction.

Les garanties ont été maintenues pendant 7 ans … jusqu’à la publication de l’arrêté du 5 mai 2009.

5 MAI 2009 : L’ARRETE QUI AUTORISE LES DEROGATIONS

Le 14 mai 2009 était publié au Journal Officiel un arrêté pris le 5 mai 2009 au nom des ministres en charge de la santé, de la consommation et de la construction.

Cet arrêté a été pris en dépit d’un AVIS DEFAVORABLE de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

En application de l’article 4 de la loi n°2006-686 du 13 juin 2006 et conformément aux prescriptions de l’article R.1333-5 du code de la santé publique, en octobre 2008, le projet d’arrêté a été transmis pour avis à l’Autorité de sûreté nucléaire.

Rendu le 19 novembre 2008 et référencé 2008-AV-0065, cet avis est défavorable. 
L’ASN considère, en effet, que le projet d’arrêté « tend à banaliser la délivrance des dérogations ». Pour cette autorité en charge de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, la gestion des déchets nucléaires
ne doit pas recourir à la dilution comme mécanisme d’élimination, en particulier à la dilution dans les produits de consommation.

Cependant, cet avis n’ayant pas le statut d’avis conforme, il n’avait rien de contraignant. Les ministres compétents ont pu passer outre et ne s’en sont pas privé : le 14 mai 2009, l’arrêté a été publié sans modification.
On est ainsi passé d’un régime d’interdiction à un régime de dérogations.
Seules 5 catégories de produits
ne peuvent bénéficier de dérogations et sont donc protégées de tout ajout de substances radioactives. 

4 catégories sont protégées et exclues du régime dérogatoire en application des dispositions de l’article 5 de la directive du Conseil 96/29/Euratom du 13 mai 1996 : 
o LES ALIMENTS
o LES PRODUITS COSMETIQUES
o LES PARURES
o LES JOUETS

Les autorités françaises ont ajouté u
ne 5ème catégorie :
o LES MATERIAUX EN CONTACT AVEC LES ALIMENTS ET LES EAUX…..

  Pour toutes les autres catégories de produits, les industriels ont désormais la possibilité d’obtenir des dérogations à l’interdiction d’ajouter des substances radioactives.

Sous réserve de cette obtention, les métaux, plastiques, gravats… contaminés issus du démantèlement d’installations nucléaires pourront servir à la fabrication de matériaux (ciments, acier, plomb…) qui seront utilisés pour la construction d’habitats ou de locaux de travail, de moyens de transport (voitures, vélo, bateaux…), d’équipements ou d’objets de la vie quotidienne (meubles, fournitures de bureau, vêtements…). Si les jouets sont exclus des dérogations, la fabrication des équipements destinés aux bébé ou aux enfants… pourra s’effectuer à l’aide de composants radioactifs. Si les matériaux en contact avec les aliments sont exclus des dérogations, tel n’est pas le cas des vêtements et des polaires pourront, par exemple, être réalisés à l’aide de plastiques contaminés en provenance de la déconstruction de centrales ou d’usines d’enrichissement...


 http://www.criirad.org/mobilisation/5mai2009.html

Partager cet article
Repost0

Recherche