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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 12:05

 

 

 

 

 

La décharge

SITA FD Villeparisis

va être classée

SEVESO Seuil Haut 

 

 

 

Ce classement est obtenu par la règle du cumul de la nature et du volume des déchets stockés sur le site. L'analyse détaillée des stockages présents dans l'établissement démontre que les déchets destinés au traitement par stabilisation participent majoritairement à ce nouveau classement. Il s'agit notamment des résidus d'épuration (REFIOM, REFIDIS) issus de l'incinération de déchets non dangereux et dangereux et considérés comme très toxiques pour l'environnement.

 

Site de la région Picardie :

Résidus de l’incinération des déchets


L’incération produit deux types de déchets :

  • les matériaux solides incombustibles, appelés mâchefers ou scories récupérés au niveau du four. Ils peuvent concentrer des polluants comme les métaux lourds, qui sont susceptibles d’être relâchés sous l’action de l’eau. S’ils sont issus de l’incinération de déchets industriels, ils sont considérés comme des déchets dangereux.
  • les résidus d’épurations des fumées constitués des cendres de dépoussiérage et des résidus de détoxication des fumées issus du traitement des gaz.

Selon le type de procédés d’épuration, différents déchets sont générés :

  • Les procédés humides : les gâteaux de filtration (boues) issus du traitement des eaux de lavage des fumées et de l’eau résiduaire provenant de la déshydratation des boues,
  • Les procédés secs, semi-secs, ou semi-humides : les déchets pulvérulents sous forme de cendres volantes.

Selon le type de déchets incinérés, on distingue les résidus d’épurations des fumées d’incinération des ordures ménagères (REFIOM) des résidus d’épurations des fumées d’incinération des déchets industriels (REFIDI).

Exemples de résidus d’incinération :
Mâchefers, scories, résidus d’épurations des fumées d’incinération des ordures ménagères (REFIOM), résidus d’épurations des fumées d’incinération des déchets industriels (REFIDI), gâteaux de filtration, cendres volantes.

http://www.dechets.picardie.fr/spip.php?rubrique60

 

 

pour aller plus loin : http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/PPRT-Plan-de-prevention-des.html

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 14:07
Paru sur le site Le Monde planète :
Quarante tonnes de déchets PCB sur le "MSC-Flaminia"

LE MONDE | 31.08.2012 à 11h48 • Mis à jour le 31.08.2012 à 13h00

Par Marie-Béatrice Baudet

 

 

Il aura fallu attendre un mois et demi pour que la liste des substances dangereuses transportées par le MSC-Flaminia, porte-conteneurs allemand accidenté au large des côtes bretonnes le 14 juillet, soit rendue publique. Pas par les autorités officielles mais par l'ONG française Robin des Bois.

"Le document est le bon", confirme la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord qui surveille de près le navire appelé à passer le Pas-de-Calais dans les jours qui viennent. Il devrait en effet rejoindre le port allemand de Wilhelmshaven, près d'Hambourg, dont les infrastructures permettraient de l'accueillir en toute sécurité.

Le recensement des "substances dangereuses" est long de cinq pages. Avec une première surprise : la présence de polychlorobiphényles (PCB) – souvent connus par le nom commercial impropre de pyralène – sous forme de déchets. Classés comme "cancérigènes probables", ces dérivés chimiques toxiques sont interdits en France depuis 1987.

Leur destination finale ? Le sud-est de l'Hexagone, plus précisément l'usine Trédi de Saint-Vulbas, dans l'Ain, "seul site au monde agréé pour la décontamination et l'élimination des déchets PCB", précise l'entreprise décidée à jouer la carte de la transparence.

HUILES DE TRANSFORMATEURS ET ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION 

"Les déchets, unequarantaine de tonnes environ, sont à 95 % des huiles usées de transformateurs, faiblement polluées, et pour le reste des équipements de protection individuelle utilisés lors d'opérations de conditionnement des PCB", indique-t-on au siège de l'usine.

Selon le groupe Trédi, ce transport "respecte les règles de la Convention de Bâle" et "a été autorisé par les administrations compétentes des pays concernés – exportateur, importateur et pays de transit".

La marchandise PCB a été embarquée par le MSC-Flaminia au Mexique. Elle provenait de la société SEM Trédi, autre filiale du groupe Séché, agréée dans le pays pour la décontamination des transformateurs.

Si le navire n'avait pas été victime, le 14 juillet, d'un incendie puis d'une explosion – suivie d'une seconde quatre jours plus tard –, il aurait suivi sa feuille de route habituelle, avec une escale au Havre pour décharger les déchets PCB, ensuite transportés par camions jusque sur le site de Saint-Vulbas. Désormais, ils devront être acheminés d'Allemagne.

Ce ne sont pas les seuls fûts qui intéressent les autorités maritimes françaises et britanniques. La présence de dioxane (éther), d'isopropylamine (un solvant) et de nitrométhane, potentiellement explosif, est également pointée du doigt. Le ministère français de l'écologie avait demandé, début août, au Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre), d'étudier les risques de dispersion dans les eaux – au cas où le bateau coulerait – et de contamination aérienne des substances dangereuses transportées.

RÉSULTATS D'EXPERTISES

D'autres expertises ont eu lieu : celle menée par Smit Salvage, l'entreprise néerlandaise de sauvetage choisie par l'armateur allemand Reederei NSB ; une autre menée par le cabinet Germanischer Lyod ; et une troisième réalisée, le 28 août, par une équipe internationale d'experts qui a fait des prélèvements dans les cales endommagées par les explosions et les incendies, et où des produits se sont déversés. Les résultats devraient être connus très rapidement.

Une grosse moitié des 2 876 conteneurs transportés ont été détruits ou abîmés. Leur cargaison a dû tomber en fond de cale, trempée et dissoute par l'eau des lances à incendie. Selon le groupe Trédi, les conteneurs qui contiennent les déchets PCB n'auraient pas été endommagés.

Marie-Béatrice Baudet

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/31/quarante-tonnes-de-dechets-pcb-sur-le-msc-flaminia_1754001_3244.html

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 09:49

Sté Paté Villeparisis : ce qui se passe ailleurs.... suite

Pour rappel le 15/11/2011 Monsieur Le Préfet de Seine et Marne a autorisé la SAS Paté à exploiter à Villeparisis entre autres une installation de traitement de déchets dangereux (1)

alors que les communes de Villeparisis, Mitry-Mory, Courtry et le Pin avaient donné un avis défavorable.

Seuls les élus de Claye-Souilly avaient donné un avis favorable.

 

 

 

(1) http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/decisions/autorisations/villeparisis_-pate_s/downloadFile/attachedFile/AP_11_DCSE_IC_112_du_15_nov_2011.pdf?nocache=1321353189.4

                                         §§§§
Paru sur le site de L’Union Champagne Ardennes Picardie :
Paté condamnée pour harcèlement

Publié le jeudi 10 mai 2012 à 10H48 - 

 

 

Le jugement d'hier est l'aboutissement d'un long parcours judiciaire pour les victimes et leur avocat.

SOISSONS (Aisne). Après quatre ans de procédure, le juge départiteur des prud'hommes a condamné la société Paté pour harcèlement moral. Les deux salariées sont reconnues comme victimes.

«LIBÉRÉES », elles ne le sont pas encore « totalement », parce que tout jugement est évidemment susceptible d'un appel interjeté par la partie adverse.

Reconnues comme victimes

Pour autant, pour Sabine et Brigitte*, c'est une étape importante qui a été franchie hier avec la décision rendue par le juge départiteur qui devait se prononcer sur le litige que les conseillers prud'homaux n'avaient pas tranché : la reconnaissance ou non du harcèlement moral exercé par le dirigeant de la société Paté de Crouy - depuis placardisé par le groupe Sibelco - sur deux de ses salariées.
Après quatre années difficiles, marquées par de multiples rebondissements au plan procédural, le magistrat a fait droit à leurs demandes.
« Sabine et Brigitte sont passées du statut de plaignantes au statut de victimes reconnu par un juge professionnel qui a tranché selon les règles du droit civil », se félicite leur avocat rémois, Me Octave Lemiale, pour qui c'est l'aboutissement d'un « long travail de fourmi pour recueillir les preuves nécessaires à l'éclatement de la vérité. »
Au-delà de la reconnaissance du harcèlement moral, le juge départiteur a aussi donné raison à l'avocat sur plusieurs points, comme la résiliation judiciaire du contrat de travail de Brigitte, en arrêt maladie pour dépression depuis mars 2008, la reconnaissance de la discrimination qu'elle a subie, pour refus de formation, mais aussi l'annulation du licenciement de Sabine - la même année que sa collègue - et sa réintégration au sein de l'entreprise.
« Ce licenciement avait été le coup de grâce » note Me Lemiale, qui voit dans le jugement prud'homal un « message » clair : « Ce que vous avez subi est inadmissible. »
La société Paté est aussi condamnée à verser aux deux salariées des indemnités de licenciement, arriérés de salaires et dommages et intérêts, pour un total d'environ 255 000 euros.

Renvoyé en correctionnel

Pour les victimes et leur avocat, une autre bataille va maintenant s'ouvrir. Alerté par l'inspection du travail, le procureur de la République avait en effet choisi de confier aux services de police une enquête préliminaire sur ces mêmes faits de harcèlement moral.
Au terme de plusieurs mois d'enquête, qui a vu l'audition de nombreux témoins et au cours de laquelle le dirigeant de Paté a été placé en garde à vue, le parquet de Soissons a décidé de renvoyer le mis en cause devant le tribunal correctionnel en octobre prochain.
« Le juge départiteur a reconnu qu'il y avait eu une dégradation des conditions de travail de Sabine et Brigitte. Le pénal sera l'occasion de démontrer le caractère intentionnel du comportement de leur patron », confie Octave Lemiale.

 

Philippe ROBIN
probin@journal-lunion.fr

 

 

Lien vers l’article : http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/pate-condamnee-pour-harcelement

 

Pour aller plus loin :

 http://adenca.over-blog.com/article-monsieur-le-prefet-de-seine-et-marne-vient-d-autoriser-la-sas-pate-a-exploiter-a-villeparisis-entre-93817410.html

http://adenca.over-blog.com/article-depot-de-dechets-illegal-de-la-ste-pate-a-villeparisis-77-mais-pas-seulement-a-crouy-02-egalem-82660904.html

 http://adenca.over-blog.com/article-depot-de-dechets-illegal-de-la-ste-pate-a-villeparisis-77-mais-pas-seulement-a-crouy-02-egalem-82660904.html

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 21:49

Pour rappel le 15/11/2011 Monsieur Le Préfet de Seine et Marne à autorisé la SAS Paté à exploiter à Villeparisis entre autres une installation de traitement de déchets dangereux (1)

alors que les communes de Villeparisis, Mitry-Mory, Courtry et le Pin avaient donné un avis défavorable.

Seuls les élus de Claye-Souilly avaient donné un avis favorable.

 

(1) http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/decisions/autorisations/villeparisis_-pate_s/downloadFile/attachedFile/AP_11_DCSE_IC_112_du_15_nov_2011.pdf?nocache=1321353189.4

Ce qui se passe ailleurs……
Paru sur le site l’Union :
Paté : à l'image d'Épinal ?

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Publié le mercredi 25 janvier 2012 à 11H00 -  

 

Le site Paté de Crouy commence à être dans la tourmente.

 

SOISSONS (Aisne) Alors que le juge départiteur doit, à Soissons, examiner le dossier de harcèlement de deux salariés de la société Paté, les Prud'hommes d'Épinal viennent de la condamner dans une autre affaire.

APRÈS de multiples renvois, le dernier en date pour des raisons totalement indépendantes de la volonté de leur avocat, les salariées de la société Paté de Crouy, Sabine et Brigitte*, devraient enfin, le 7 mars, voir examiné au fond le dossier de harcèlement moral pour lequel elles ont saisi le conseil des prud'hommes de Soissons.
C'est le juge départiteur - un magistrat professionnel donc - qui examinera ce litige que les conseillers prud'homaux n'ont pas tranché. Après neuf ans passés dans l'entreprise, Sabine a été licenciée en juin 2008. Brigitte y est salariée depuis seize ans, mais elle est en arrêt maladie depuis mars 2008, pour dépression.


Un salarié vosgien aux Prud'hommes
Avec de multiples témoignages d'anciens salariés à l'appui, toutes deux estiment avoir été victimes de harcèlement de la part de leur hiérarchie.
« Le harcèlement est, au sein de cette entreprise, une technique de management », considère Me Octave Lemiale, leur avocat rémois. Me Olivier Baglio, du barreau d'Avignon, qui défend les intérêts de la société Paté, estime, pour sa part, qu'il y a « du stress, mais pas de harcèlement moral. On monte en épingle un dossier qui ne le mérite pas ».
À quelques centaines de kilomètres de Soissons, l'avocat avignonnais vient pourtant de perdre une première bataille.
Un ancien salarié du site Paté de Saint-Menge (Vosges) vient, en effet, de faire condamner la société pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse » par le conseil des prud'hommes d'Épinal. La société doit payer au demandeur la somme de 50 000 euros à titre de dommages et intérêts, mais elle doit aussi rembourser à Pôle Emploi des allocations de chômage versés au salarié dans la limite de 180 jours.


« Belle décision »
Dans leur jugement, les Prud'hommes vosgiens reprennent à leur compte le fait que les élus du CE « révélaient le mal-être du salarié au travail et la pression morale au travail exercée sur lui par l'employeur, notamment en lui retirant une à une ses fonctions pour se retrouver agent de nettoyage ».
S'il rappelle que chaque dossier est différent et chaque juridiction indépendante, Me Lemiale y voit néanmoins une « belle décision, claire et nette et qui reconnaît la souffrance au travail ainsi que la pression morale », autant d'éléments que l'on retrouve, à ses yeux, dans le dossier soissonnais.
Ce jugement intervient aussi dans un contexte particulier puisque la pression judiciaire monte, dit-on, très sérieusement sur la société Paté, quant à de possibles infractions à la réglementation en matière environnementale.
Philippe ROBIN
probin@journal-lunion.fr
* Les prénoms ont été changés.

 

 

Lien vers l’article :http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/pate-a-limage-depinal

 

 Pour aller plus loin :

 http://adenca.over-blog.com/article-monsieur-le-prefet-de-seine-et-marne-vient-d-autoriser-la-sas-pate-a-exploiter-a-villeparisis-entre-93817410.html

http://adenca.over-blog.com/article-depot-de-dechets-illegal-de-la-ste-pate-a-villeparisis-77-mais-pas-seulement-a-crouy-02-egalem-82660904.html

 http://adenca.over-blog.com/article-depot-de-dechets-illegal-de-la-ste-pate-a-villeparisis-77-mais-pas-seulement-a-crouy-02-egalem-82660904.html

 

 

 

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 12:39

PATé 25.4.2011 0396

Paté Villeparisis 25/4/2011

 

 

Monsieur Le Préfet de Seine et Marne vient d’autoriser la SAS Paté à exploiter à Villeparisis entre autres une installation de traitement de déchets dangereux (tubes cathodiques de télévision).(1)

 

 

Rappelons que Villeparisis possède également l’une des plus importantes décharge de déchets dangereux de France Sita FD qui reçoit des déchets radioactifs (DRNR).

 

Pour mémoire les communes de Villeparisis, Courtry, Le Pin, Mitry-Mory ont émis un avis défavorable, Claye-Souilly a été la seule commune de Seine et Marne a donné un avis favorable pour l’implantation de cette activité polluante.

 

 

 

Les seine et marnais remercie les élus de Claye-Souilly

qui ont donné un avis favorable

pour l’implantation d’un énième entreprise polluante

dans le Nord-Ouest de la Seine et Marne.

 

 

 

EXTRAIT COMPTE RENDU DE LA REUNION 

DU CONSEIL MUNICIPAL

DU 4 AVRIL 2011

 

 

AVIS SUR LA DEMANDE  DE LA SOCIETE  « PATE S.A.S.» DE REGULARISATION ADMINISTRATIVE DES ACTIVITES DE TRAITEMENT DES DECHETS DANGEREUX, D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION DE TRAITEMENT DES DECHETS NON DANGEREUX ET DE MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION DE SON ETABLISSEMENT

 

 

Monsieur le Maire expose :

 

Par arrêté préfectoral n°11/DCSE/IC/018 portant ouverture d’enquête publique sur la demande présentée par la Société PATE SAS, la Société PATE SAS sollicite :

·      la régularisation administrative des activités de traitement de déchets dangereux de verre,

·      l’autorisation d’exploiter une installation de traitement de déchets non dangereux de verre,

·      l’autorisation de modifier les conditions d’exploitation de son établissement situé Chemin des Carrières aux Viormes, Route de Villevaudé - 77270 VILLEPARISIS.

 

La demande mentionnée plus haut, comprenant notamment une étude d’impact et un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement, est soumise à enquête publique du 28 mars 2011 au 30 avril 2011 inclus.

 

 

 

A cet effet, le dossier est déposé en mairie de VILLEPARISIS pour que les habitants puissent en prendre connaissance sur place aux heures d’ouverture de la mairie et formuler leurs observations sur un registre ouvert à cet effet.

 

Les conseils municipaux des communes de VILLEPARISIS, CLAYE-SOUILLY, COURTRY, LE PIN, MITRY-MORY, VILLEVAUDE et VAUJOURS (93) sont appelés à formuler leur avis sur la demande d’autorisation, dès l’ouverture de l’enquête.

 

L’ouverture de cette enquête a été portée par voie d’affiches, à la connaissance des habitants des communes de CLAYE-SOUILLY, COURTRY, LE PIN, MITRY-MORY, VILLEVAUDE et VAUJOURS (93), comprises dans un rayon de deux kilomètres.

 

Vu l’arrêté préfectoral n°11/DCSE/IC/018,

 

Vu le dossier de demande d’autorisation, son étude d’impact et son étude de dangers,

 

Vu l’avis de l’autorité environnementale,

 

Vu le rapport de l’inspection des installations classées,

 

 

Il est proposé au Conseil Municipal :

 

 

D’EMETTRE un avis favorable sur la demande présentée par la société PATE S.A.S.

 

 

APPROUVE A L’UNANIMITE (3 ABSTENTIONS) des membres présents et représentés du Conseil Municipal.

 

 

(1) http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/decisions/autorisations/villeparisis_-pate_s/downloadFile/attachedFile/AP_11_DCSE_IC_112_du_15_nov_2011.pdf?nocache=1321353189.4

 

 

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-depot-de-dechets-illegal-de-la-ste-pate-a-villeparisis-77-mais-pas-seulement-a-crouy-02-egalem-82660904.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-depot-de-dechets-illegal-de-la-ste-pate-a-villeparisis-77-mais-pas-seulement-a-crouy-02-egalem-82660904.html

 

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 20:50

 

 

 

La Seine et Marne dépotoir de la France 

 

un cas désespéré Villeparisis ?


30.1.2009 décharges sita villeparisis028

Décharge déchets dangereux et radioactifs Sita Fd Villeparisis 30/1/2009 

 

 

Suite à la réunion de la commission locale d’information et de suivi de la décharge de déchets dangereux et radioactifs Sita Fd Villeparisis du 10/10/2011, quelques informations :

 

 

Cette décharge a reçu 4952 tonnes de déchets radioactifs (DRNR) en 2010

et en recevra encore plus en 2011 puisqu’au 30/9/2011 elle en avait déjà reçu 5337 tonnes.

 

Origine de ces déchets radioactifs (DRNR) 

   

Aucun déchet radioactif ne provient de Seine et Marne 

   

Ces déchets proviennent de toute la France

et notamment

pour plus de 71 % de Seine Maritime

mais aussi du Calvados, de la Charente Maritime, de l’Eure, de l’Indre et Loire, des Landes, du Loiret, de la Marne, du Morbihan, de la Moselle, du Nord, des Pyrénées Atlantiques, du Haut Rhin, de la Haute Vienne, des Hauts de Seine et du Val de Marne.

 


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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 10:10

         Paté  Villeparisis 25.4.2011

Dépôt de déchets illégal
de la Sté Paté
à Villeparisis (77) mais pas seulement 
à Crouy (02) également

 


Paru sur le site l’Union :
Tas de verre de la zone des Taillepieds à Crouy Dépôt de déchets illégal

Publié le mercredi 24 juin 2009 à 01H00 -

 

Le maire de Crouy redoute « une pollution du site », aux allures de glacier.

Alexandre Alalrd

 

C'EST un paysage lunaire qui apparaît en s'aventurant dans la zone d'activité des Taillepieds, frontalière entre Soissons et Crouy.
Au détour d'un bouquet d'arbres, une montagne de verre de plus de 10 mètres de haut se dessine, puis une autre… en avançant ce sont des langues de débris de pare-brise qui dégueulent jusqu'au sol. Des photographes y ont puisé une inspiration artistique. Les riverains et autres « écolos » dénoncent « le manque d'esthétisme » et redoutent « des risques sanitaires importants ».
Un dossier suivi de longue date par les élus crouyssiens. Face à la multiplication des plaintes d'habitants, le maire Daniel Moitié a décidé de prendre cette affaire à bras-le-corps : « En mairie je n'ai aucune trace d'autorisation d'exploitation pour ce type d'activité, précise-t-il, c'est donc pour moi un dépôt de déchets industriels illégal ».
Une consigne de 30 000 euros
Un avis partagé et entériné par la préfecture qui, dans un arrêt publié il y a quelques semaines, « oblige l'exploitant (NDLR, la société Paté) à consigner, entre les mains d'un comptable public, une somme de 30 000 euros, répondant au montant du dossier de demande de régularisation administrative ». Un soutien de l'État « qui donne de la force à notre démarche », souligne l'élu.
D'autres élus avaient déjà mouillé leur chemise sur cette affaire, n'obtenant que « des menaces de délocalisation de la quarantaine d'emplois ». Aujourd'hui, les protagonistes devraient s'asseoir autour d'une même table en sous-préfecture de Soissons.
La stratégie de défense sera-t-elle la même ? Si le maire a bien conscience « que ce déménagement n'est pas pour demain », il veut faire avancer ce dossier « qui bloque quelques projets d'intérêt communautaire ».

 

Alexandre ALLARD

 

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/tas-de-verre-de-la-zone-des-taillepieds-a-crouy-depot-de-dechets-illegal

 

 

Paru sur le site l’Union :
Zone des Taillepieds à Crouy Tas de verre : le déstockage a démarré

Publié le mercredi 17 novembre 2010 à 12H00 -  


Il faudra l'équivalent de 3 000 camions de 25 tonnes pour dégager le terrain

 

IL est tel une verrue ou une œuvre d'art, selon les avis. Le tas de verre, à Crouy, existe depuis dix ans et en agace plus d'un, élus et riverains. Cette colline, composée de milliers de pare-brise, entreposés dans la zone des Taillepieds par l'usine Paté, est considérée par beaucoup comme une nuisance visuelle majeure. L'équivalent de 3 000 camions de 25 tonnes. Comment en est-on arrivé là ? « Jusqu'en 2008, il y avait autant d'entrées de pare-brise que de sorties, explique David Paté, mais avec la crise, les sorties ont baissé de 30 %. Des clients ont disparu, notamment Saint-Gobain Emballage. Nous cherchons d'autres marchés. »
Six mois de production
L'usine a déjà été mise en demeure par la préfecture de régulariser la situation. Depuis plusieurs mois, le sous-préfet de Soissons joue le médiateur entre Paté et la mairie de Crouy, pressée d'être débarrassée du monticule dans la perspective de la construction d'un quartier écolo dans les environs. « Ceux qui arriveront de Soissons pour se rendre à l'écoquartier vont passer par la rue de Laon et se retrouveront devant le tas de verre », déplore le maire, Daniel Moitié.
« C'est un souci pour la commune et les habitants, mais aussi pour M. Paté qui loue ce site », fait remarquer de son côté le sous-préfet, Paul Coulon.
David Paté affirme que le déstockage a démarré, « parce qu'on commence à trouver des filières ». Le tas de verre ne pesait plus « que » 78 000 tonnes en août dernier, contre 88 000 en avril 2009. Les pare-brise serviront à faire de la laine de verre et des vitres.
L'entreprise estime qu'elle pourra vider les lieux dans les trente mois, tout en nuançant les volumes : « Cela équivaut à six mois de production. » Daniel Moitié est moins optimiste et craint qu'il faille des années.
S'il y a pollution visuelle, y a-t-il pollution tout court ? Plusieurs analyses, que nous avons pu voir, montrent que les conséquences sur l'environnement sont nulles. « Nous avons refait des analyses le mois dernier et sommes allés plus loin ; nous avons pris la réglementation comme si c'était une décharge », insiste Xavier Rivière, responsable environnement chez Paté.
Le propriétaire du terrain, Jean-Luc Daunizeau, surveille l'affaire comme le lait sur le feu. Il avait loué le site Coraline dans le cadre d'une convention d'occupation précaire, « pour dépanner l'entreprise provisoirement ». Malgré tout, la nuisance visuelle ne l'empêche pas de louer ses terrains (2 hectares au total) à différentes sociétés.
L'endroit reste attractif pour le patron de Jardi déco qui, pour s'agrandir, va acquérir un terrain qui a vue sur le tas de verre. « Moi, ça ne me dérange pas, confie-t-il. Je mettrai un beau tas de déchets verts à côté ! »

 

Isabelle BERNARD

 

http://www.lunion.presse.fr/article/soissons/zone-des-taillepieds-a-crouy-tas-de-verre-le-destockage-a-demarre

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 18:54

  PATé 25.4.2011 0396
  Paté Villeparisis 25.4.2011


 

Encore une installation illégale  en Seine et Marne 

 

Traitement de déchets dangereux

 (verres de tubes cathodiques de téléviseurs)

 

Paté Villeparisis

chemin des carrières aux Viormes


Cette installation fonctionne en toute illégalité depuis près de 8 ans

 

paté 25.4.2011 0390 

Paté Villeparisis 25.4.2011

 

 

Alors que l’arrêté préfectoral N° 00 DAI 2 IC 245 du 12 octobre 2000 autorisait la Sté Paté S.A.S. à exploiter une station de transit de verres issus de la collecte sélective des déchets ménagers, nous avons appris lors de l’enquête publique d’avril dernier (1) que cette entreprise traitait à Villeparisis en toute illégalité des déchets dangereux et non dangereux depuis près de 8 ans.

 

 

Nous avons constaté à cette même période que l’envol de verre et de poussières en provenance des stockages de verre n’était ni bâchés, ni stabilisés.

 

Compte-tenu des risques sur la santé et la sécurité des employés et  des populations environnantes nous avons demandé à Monsieur le Préfet en date du 3 mai 2011 de bien vouloir ordonner l’arrêt immédiat de l’exploitation de cette installation pour remise aux normes de sécurité dans le respect de l’arrêté préfectoral n° 00 DAI 2 IC 245 du 12 octobre 2000 et de la législation en vigueur.

 

A ce jour l’entreprise est toujours en activité.  

         

                                                                                  

 

Lors de l’enquête publique une seule commune de Seine et Marne  a émis un avis favorable :  Claye-Souilly.

 

 Les communes de Villeparisis, Courtry, Le Pin, Mitry-Mory ont émis un avis défavorable.

 

Notre association a également demandé au commissaire enquêteur d’émettre un avis défavorable.

 

 

(1) portant sur une demande de régularisation administrative des activités de traitement de déchets dangereux de verre et d’autorisation d’exploiter une installation de traitement de déchets non dangereux de verre et de modifier  les conditions d’exploitation de son établissement

 

§§§

 

 

Extrait compte-rendu du Conseil municipal de Villeparisis du 28 avril 2011

 

AVIS SUR DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE – PATE SAS  

Vu le registre d’enquête publique ouvert et déposé aux services techniques de Villeparisis le 28 mars 2011 pour une demande d’autorisation d’exploiter déposée par la Société PATE SAS au titre des installations classées pour la protection de l’environnement,

Vu la date de fin de l’enquête publique fixée au 30 avril 2011,

Considérant qu’il est important de préciser que la commune de Villeparisis a saisi trois fois le Préfet par courrier (en date des 04/12/2009, 22/02/2010 et 03/04/2010) afin qu’il demande à ses services de mettre en demeure la société PATE de régulariser sa situation.

Considérant que le dossier de demande précise que le 12/10/2010 l’entreprise PATE présentait au Maire de Villeparisis le résultat d’une étude SOCOTEC sur le bruit environnant et confirmaient leur souhait de maintenir les activités actuelles et de réaliser un investissement pour le traitement des tubes cathodiques. L’affirmation que ces informations ont été reçues « très favorablement par la mairie » est exagérée,

Considérant qu’après analyse, le dossier présenté appelle de la part de la commune de Villeparisis plusieurs observations,

Considérant que les mesures proposées par l’entreprise PATE exposent trop d’approximations, d’incertitudes et de risques potentiels sur les populations voisines du site quant à l’impact réel des nouvelles activités et conditions d’exploitation, tout comme sur l’environnement immédiat du site.


Monsieur POUPET explique qu’au profit de cette enquête publique, ils ont appris que depuis 2003, il y avait une autre activité ignorée de Monsieur le Maire puisqu’elle n’était pas déclarée. Cette activité consiste à traiter des verres de tubes cathodiques de téléviseurs. Les verres sont cassés et traités car il y a des luminophores. Ils sont ensuite utilisés sur du revêtement routier. Dans le projet qui est donc une régularisation de cette activité de tubes cathodiques, il y a l’apport d’une autre activité qui consiste à broyer de la menuiserie en fin de vie (récupération des menuiseries en bois ou en PVC avec du verre) et trier (séparer le bois, le PVC et le verre). Cette activité nouvelle se ferait à l’air libre et non plus en bâtiment confiné avec un broyeur qui tournerait lentement mais qui risquerait quand même de faire du bruit et également de la poussière. Il est ensuite indiqué que les seules particules qui peuvent être dangereuses pour la santé sont des 5particules inférieures à 300 microns, cela représente 0,5 % en poids des tonnages de verres. Il y a 4000 tonnes de verres traitées et environ 20 tonnes pourraient êtres dangereuses. Ce qui n’est pas négligeable. Il ajoute qu’il y a également une augmentation importante du trafic routier puisque l’on passe de 45 à 109 camions par jour. Le CD 105 est saturé et cela va encore augmenter.

Il ajoute qu’il n’y a aucune certitude quant à la résistance du chemin des carrières aux Viormes à ce trafic routier. S’ajoute à cela des problèmes d’hydrocarbure.

……

Le conseil Municipal, après en avoir délibéré, émet un avis défavorable pour les demandes présentées par la société PATE SAS dans le cadre de l’enquête publique.  

ADOPTE APRES LE VOTE SUIVANT :  

32 votants dont 8 pouvoirs  

28 pour dont 6 pouvoirs  

4 absentions dont 2 pouvoirs « Pour un nouvel avenir à Villeparisis »

 

http://www.villeparisis.fr/PDF/CR_CM_280411.pdf

 

§§§

 

 

Extrait compte-rendu du Conseil municipal de Claye-Souilly du 4 avril 2011

 

 

23.           AVIS SUR LA DEMANDE  DE LA SOCIETE  « PATE S.A.S.» DE REGULARISATION ADMINISTRATIVE DES ACTIVITES DE TRAITEMENT DES DECHETS DANGEREUX, D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION DE TRAITEMENT DES DECHETS NON DANGEREUX ET DE MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION DE SON ETABLISSEMENT

 

Monsieur le Maire expose :

Par arrêté préfectoral n°11/DCSE/IC/018 portant ouverture d’enquête publique sur la demande présentée par la Société PATE SAS, la Société PATE SAS sollicite :

·       la régularisation administrative des activités de traitement de déchets dangereux de verre,

·       l’autorisation d’exploiter une installation de traitement de déchets non dangereux de verre,

·       l’autorisation de modifier les conditions d’exploitation de son établissement situé Chemin des Carrières aux Viormes, Route de Villevaudé - 77270 VILLEPARISIS.

 

La demande mentionnée plus haut, comprenant notamment une étude d’impact et un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement, est soumise à enquête publique du 28 mars 2011 au 30 avril 2011 inclus.

A cet effet, le dossier est déposé en mairie de VILLEPARISIS pour que les habitants puissent en prendre connaissance sur place aux heures d’ouverture de la mairie et formuler leurs observations sur un registre ouvert à cet effet.

 

Les conseils municipaux des communes de VILLEPARISIS, CLAYE-SOUILLY, COURTRY, LE PIN, MITRY-MORY, VILLEVAUDE et VAUJOURS (93) sont appelés à formuler leur avis sur la demande d’autorisation, dès l’ouverture de l’enquête.

 

L’ouverture de cette enquête a été portée par voie d’affiches, à la connaissance des habitants des communes de CLAYE-SOUILLY, COURTRY, LE PIN, MITRY-MORY, VILLEVAUDE et VAUJOURS (93), comprises dans un rayon de deux kilomètres.

Vu l’arrêté préfectoral n°11/DCSE/IC/018,

Vu le dossier de demande d’autorisation, son étude d’impact et son étude de dangers,

Vu l’avis de l’autorité environnementale,

Vu le rapport de l’inspection des installations classées,

 

 

Il est proposé au Conseil Municipal :

D’EMETTRE un avis favorable sur la demande présentée par la société PATE S.A.S.

APPROUVE A L’UNANIMITE (3 ABSTENTIONS) des membres présents et représentés du Conseil Municipal.

 

http://www.claye-souilly.fr/del-conseil-2011.php

 

 

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/rapports_et_conclusi/villeparisis-pate_sa/downloadFile/attachedFile/Rapport_CE_-_PATE_SAS_VILLEPARISIS-1.pdf?nocache=1307605148.89

provenance des déchets

http://www.seapfa.com/fr/53/Les-lieux-de-traitements-des-d%C3%A9chets/

http://www.aulnay-sous-bois.com/agenda%2021/agenda%2021/pdf/7.Dechets.pdf

 

recyclage des tubes cathodiques :

http://www.actu-environnement.com/ae/news/recyclage_televiseur_valorisation_ecran_tele_5245.php4

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 21:38

Extrait article paru sur le site zegree web.com :

Stocamine : Une poubelle souterraine dans l’est de la France

par Guillaume Duhamel, Mardi 28 décembre 2010

 

 

Quarante-quatre mille tonnes de déchets toxiques croupissent toujours dans une mine de potasse à Wittelsheim (Haut-Rhin). Le risque d'une contamination dans les eaux du Rhin, lui, continue d'augmenter...

C’est un scandale environnemental « digne » de l’époque soviétique mais ça se passe maintenant et dans nos frontières. En Alsace, région qui d’une façon générale fait aujourd’hui les yeux doux aux standards du développement durable mais qui a encore de gros progrès à faire pour assainir son sous-sol.

Autant entrer tout de suite dans le vif du sujet : à Wittelsheim (Haut-Rhin), commune de dix mille habitants située dans la banlieue de Mulhouse, quelque quarante-quatre mille tonnes d’amiante, de mercure et de déchets électroniques sont stockés à plus de cinq cents mètres de profondeur dans une mine de potasse.

Interrogé par nos confrères de Terra Eco, Jean, ancien mineur aujourd’hui septuagénaire, se souvient : « on nous a bien dit que c’était des produits toxiques, qu’on allait les enterrer sous nos pieds mais on nous a promis que tout était sécurisé. J’y ai cru ».

Les galeries de l’ancienne mine Joseph-Else devaient servir d’entrepôt aux rebuts ultimes – c’est-à-dire ceux que seule la technologie est à même de traiter – et ledit entrepôt employer deux cents anciennes « gueules noires » promises au chômage. L’idée de départ était donc honorable.

Lancée au début des 90’s, le projet a cependant mis près de dix ans à se concrétiser. Entretemps de nombreuses réunions publiques et d’experts qui n’ont rien vu venir. À moins que, pour des raisons qui leur appartiennent, ils n’aient fermé les yeux… Les habitants et les associations de protection de l’environnement locales avaient quant à eux comme un mauvais pressentiment. Les responsables de Stocamine, l’entreprise chargée de sécuriser le stockage des détritus toxiques, ont alors mis la gomme pour atténuer leurs craintes, expliquant à tous les sceptiques du cru que les déchets pouvaient être remontés à tout moment. Un vilain mensonge qui a encore de terribles conséquences aujourd’hui.

 

Une catastrophe évitable

Car le 10 septembre 2002, soit trois ans et sept mois après son ouverture, le site « totalement sécurisé » a pris feu.

Le sinistre était pourtant évitable, les chauffeurs routiers chargés de transporter les mélanges toxiques ayant dans les semaines qui l’ont précédé évoqué une « odeur pestinentielle » et un liquide multicolore s’échappant des « big bags », des sachets prétendument hermétiques. Ça sentait le soufre et la température des sacs était de dix degrés plus importante que la température extérieure.

Las ! La direction de Stocamine est restée sourde aux injonctions des syndicats, qui réclamaient des analyses, et s’est littéralement assise sur le principe de précaution, ordonnant le stockage jusqu’à cinq cents mètres de profondeur. Elle aurait voulu se tirer une balle dans le pied qu’elle ne s’y serait pas prise autrement.

Les mineurs sont venus prêter main forte aux pompiers. Il a cependant fallu deux mois et dix jours pour éteindre l’incendie (!), et parce qu’il était sans doute écrit que dans cette sombre affaire la réalité devait dépasser la fiction les « gueules noires » sont allées au casse-pipe « avec de simples blousons ». …

 

La nappe phréatique menacée

Que fait l’État ? Eh bien l’État commence tout juste à prendre conscience du caractère intenable de la situation mais n’a toujours pas tranché. Pour Jean-Pierre Hecht, représentant du personnel de Stocamine, qui ne compte plus aujourd’hui que vingt-quatre salariés, la frilosité des autorités est dictée par de basses raisons financières et elles espèrent « tout laisser au fond ». « Pour eux, c’est la solution la plus économique. Pour nous, c’est la plus dangereuse », soutient-il.

Le député UMP du Haut-Rhin Michel Sordi a apporté de l’eau à son moulin, lui qui a fait passer en 2004 un amendement à l’Assemblée nationale stipulant qu’« au bout d’un an, les centres de stockage souterrain dangereux deviennent des centres de stockage définitif ». Combien étaient-ils à voter pour cette invraisemblable disposition ? …

Etienne Chamik, un ancien mineur, affirme que les galeries commencent à s’affaisser. Deux rapports récents ont confirmé ses allégations, en plus d’avoir mis en avant la détérioration et le risque de perforation des fûts contenant les rebuts.

« La flotte coule dans la mine depuis un an. À long terme elle sera noyée », renchérit M. Hecht. Les craintes pour la nappe phréatique du Rhin, qui passe juste au-dessus et rien de moins que la plus importante d’Europe, vont crescendo…..

Lien vers l’article : http://www.zegreenweb.com/sinformer/nature-voyage/stocamine-une-poubelle-souterraine-dans-lest-de-la-france,19772

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 15:07

Paru sur le site du CNIID :

 

Transfert suspect de déchets dangereux par le groupe Séché : les associations alertent

A Paris, le 4 octobre 2010 - Depuis trois ans, le Grenelle de l’environnement a focalisé l’attention sur la gestion des déchets ménagers, éludant la délicate et importante question des déchets dangereux, pour la plupart enfouis ou incinérés dans quelques installations sur le territoire. S’ils ne représentent que 1 % du tonnage total des déchets français, leur forte toxicité nécessite des traitements très spécifiques, générant un marché fructueux pour les trois grandes entreprises du secteur.


Depuis le mois de mai 2010, une investigation, soutenue par le Cniid (Centre national d’information indépendante sur les déchets) et les Amis de la Terre, a été menée aux côtés de l’association Equipe de Gauche (EDG) de Cesson Sévigné, mettant en lumière les pratiques peu scrupuleuses de ce groupe industriel en matière de transport de déchets.

Séché possède de nombreuses filiales dont l’entreprise Trédi spécialisée dans l’incinération de déchets dangereux (Cette entreprise a notamment pris en charge la gestion des déchets Probo Koala/Trafigura). Le site situé à Salaise sur Sanne (Isère) gère 250 000 t/an de déchets dangereux et produit 50 000 t/an de résidus de traitement (mâchefers, REFIOM,…) également classés comme déchets dangereux en sortie d’usine. Objets de l’investigation menée par les associations, ces résidus seraient emmenés en containers jusqu’à la plateforme de transit de marchandises de la société Brangeon située à Rennes (Ille et Vilaine) alors même que cette plateforme ne disposerait pas de l’autorisation obligatoire pour accueillir des déchets dangereux. Le transfert se ferait donc dans l’illégalité.
Au départ de la plateforme, ces camions, qui ont été suivis et filmés (voir vidéo jointe), suivent leur route jusqu’au centre de stockage de déchets dangereux (classe 1) de Changé (Mayenne) : de l’Isère à la Mayenne, les déchets parcourent ainsi plus de 800 km dans le but principal de rester en la possession du même groupe (voir carte explicative

 

Le Cniid et les Amis de la Terre ne peuvent accepter que ce type de pratique se fasse en toute impunité. Nous demandons que les pouvoirs publics agissent dans les plus brefs délais pour faire cesser ces transports en prenant les mesures contraignantes qui s’imposent.
Pour suivre le trajet des déchets de la plateforme au centre de stockage, voir le film réalisé le 18 août 2010 entre 12h50 et 14h par EDG sur le lien suivant : http://www.youtube.com/watch?v=vvr-eVjzUJc.

Contact presse :

Flore Berlingen - Cniid – 01 55 78 28 63 – flore@cniid.org Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .

(1) Sur les 14 centres de stockage de déchets dangereux existant en France, seul celui de Changé (Mayenne) est exploité par le groupe Séché, qui dispose également à proximité d’un centre de stockage de déchets non dangereux.

 Lien vers l'article : http://www.cniid.org/index.php?option=com_content&view=article&id=165&Itemid=19

 

 

Près de chez nous, une installation du groupe Séché :

 l'incinérateur de déchets dangereux  GEREPde Mitry-Mory 

 

Article journal Le Parisien 77

 

  lE pARISIEN 10.2.2002 GEREP

http://www.groupe-seche.com/majic/pageServer/0v0100002e/fr/GEREP.html

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