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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 11:41

 

 

Claye-Souilly

Le Pin  

Villeparisis

Collégien......

 

votre terrain de foot synthétique

est-il dangereux

pour la santé ?

 

Pour le savoir nous vous conseillons de demander à vos élus de faire analyser les billes de granulats utilisés sur ces terrains.

 

Pour les terrains qui utilisent des granulats de recyclages de pneus broyés, il serait souhaitable que vos élus fassent contrôler les teneurs en arsenic, chrome,plomb, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et benzène.

 

Paru dans actu environnement :

Terrains de sport synthétiques : le gouvernement saisit l'Anses sur d'éventuels risques sanitaires

Jeudi 22 février, le gouvernement a annoncé avoir "conjointement pris la décision de saisir l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sur les éventuels risques liés à l'utilisation des granulats de caoutchouc recyclé, notamment dans les terrains de sports synthétiques".

"L'Anses analysera les données et études disponibles sur les principales substances présentes dans ces granulés et matériaux en caoutchouc et sur le niveau de préoccupation qu'elles génèrent en raison de leurs risques intrinsèques, de leur concentration ou des modes d'exposition, afin de pouvoir rendre des conclusions sur les préoccupations sanitaires et environnementales qui pourraient en résulter", explique les ministères. L'Agence "étudiera les principales voies d'exposition pour la population et l'environnement (terrains de sport, terrains de jeux pour enfants, litières pour animaux, …)". Son rapport est attendu pour la fin juin.

190 substances potentiellement dangereuses

En novembre 2017, le magazine So Foot avait publié un article évoquant de possible risques sanitaires des pelouses artificielles recouvertes de petites billes noires en caoutchouc. Ces petites billes, produites à partir de pneus broyés, contiendraient quelque 190 substances potentiellement dangereuses, selon une étude réalisée en 2008 par l'Université de Yales (Etats-Unis). Parmi celles-ci figurent l'arsenic, le chrome et le plomb, ainsi que des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ou le benzène.

De son côté, Aliapur, l'éco-organisme en charge de la gestion des déchets de pneumatiques, indique que "plus de 90 études scientifiques démontrent l'absence de danger pour la santé". Il s'appuie notamment sur une étude du département de la Santé de l'Etat de Washington. Cet Etat "n'a pas observé de taux de cancer plus élevé chez les joueurs de football qu'au sein de la population totale".

Quant aux ministères, ils expliquent que l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a procédé en 2017 à une évaluation préliminaire des risques pour la santé humaine. L'utilisation de granulés de caoutchouc recyclés dans les gazons synthétiques présente "un faible niveau de préoccupation au vu des concentrations d'HAP mesurées dans les granulés qui s'avèrent être sous les limites de concentration règlementaires prévues dans le cadre du règlement européen sur les produits chimiques, dit Reach", expliquent le gouvernement.

Ce dernier rappelle aussi que les granulés et matériaux utilisés pour les terrains synthétiques sont l'un des principaux modes de valorisation matière des déchets de pneumatiques.

Risques  |  23 février 2018  |  Philippe Collet

Philippe Collet, journaliste
Rédacteur spécialisé

https://www.actu-environnement.com/ae/news/saisine-anses-terrains-sport-granules-pneu-30723.php4

 

 

pour aller plus loin :

http://www.magjournal77.fr/pin-le-terrain-de-foot-synthetique-inaugure/

http://villeparisis.fr/inauguration-terrain-de-football/

http://www.magjournal77.fr/collegien-parc-municipal-loisirs-et-sports-le-terrain-de-foot-synthetique-a-ete-inaugure/

https://actu.fr/ile-de-france/meaux_77284/bientot-un-terrain-synthetique-pour-les-footballeurs_8261021.html

 

 

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 11:36

 

 

Paru sur le site « Le Monde » :

 

 

Pollution : des habitants de Romainville dénoncent le « désastre écologique » du site Wipelec
 

Après une plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui, des demandes de partie civile ont été déposées jeudi au pôle de santé du tribunal de grande instance de Paris.

 

LE MONDE | 21.02.2018 à 17h59 | Par Stéphane Mandard


Marie-Odile Bertella-Geffroy connaît bien le 5-7, rue des Italiens. Pendant des années, c’est là, dans ce quartier du 9e arrondissement de Paris, à son bureau du 1er étage, qu’elle instruisait ses dossiers. Mercredi 21 février, l’ancienne patronne du pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris est retournée rue des Italiens. Pour présenter des demandes de constitution de partie civile dans ses nouveaux habits d’avocate.

« La demande a été acceptée, un juge d’instruction va enfin être désigné », lance-t-elle à ses clients en sortant du tribunal. Maître Bertella-Geffroy défend les riverains de l’ancien site industriel Wipelec, à Romainville, en Seine-Saint-Denis. En juin 2016, l’ex-magistrate avait déposé plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui au nom d’une trentaine de propriétaires et de deux associations (Romainville Sud et Environnement 93). Ils reprochent à la société Wipelec, qui a cessé ses activités (traitement de surface des métaux pour l’aéronautique) en 2003, d’avoir abandonné le site sans le dépolluer. Située au milieu des habitations, l’installation est classée à risque pour l’environnement en raison des produits toxiques qui y ont été manipulés et entreposés pendant des années.

 

Dès 2011, un arrêté préfectoral relève pourtant « l’existence de pollution par des composés organiques volatiles halogènes [COHV], du cyanure, des hydrocarbures et des métaux lourds dans les sols et les eaux souterraines », et mentionne « une extension probable au-delà des limites de propriété du site ». En 2016, un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) confirme « la présence de trichloroéthylène dans l’air intérieur des pavillons riverains, due aux anciennes activités du site ». Le trichloréthylène est un solvant chloré utilisé principalement pour le dégraissage et le nettoyage des métaux. Il est classé cancérogène pour l’homme.

 

« 23 cancers dont 21 décès autour du site depuis 1990 »

Pour les associations de riverains, il ne fait pas de doutes que ces polluants sont à l’origine des « nombreux décès et cancers repérés dans le quartier ». Elles ont décompté « 23 cancers dont 21 décès autour du site depuis 1990 ». Les habitants du quartier des Ormes ne comprennent pas que la dépollution du site n’ait débutée qu’en mai 2017. Et ils s’inquiètent désormais que ces travaux de dépollution génèrent un regain de pollution dans le quartier. Des niveaux de trichloroéthylène 140 fois supérieurs aux normes (2 µg/m3) ont été mesurés en décembre 2017 dans certains logements. Soixante-dix habitations seraient concernées par des dépassements plus ou moins importants.

Le dirigeant de Wipelec, Guy Pelamourgue, n’était pas convié jeudi devant le pôle santé. Contacté par Le Monde, il estime que « le site aurait été dépollué en 2004 si la mairie n’avait pas bloqué ce dossier ». Le promoteur immobilierGingko, qui a engagé les travaux de dépollution, a acquis les terrains en 2014. Surtout, M. Pelamourgue assure que « l’activité de Wipelec n’a duré qu’un an sur ce site et n’a généré aucune pollution » à Romainville. « Cette pollution, que je ne nie pas, est très ancienne. Elle remonte à l’UMM, qui a exploité le site de 1929 à 1977. Cette société utilisait du cyanure, du cadmium et du trichloroéthylène pour fabriquer des vannes pour le gaz, argumente le patron de Wipelec qui reconnaît seulement l’usage de trichloroéthylène, « mais dans des quantités extrêment faibles ». Ce qu’omet de préciser le dirigeant, c’est que Wipelec fait l’objet d’arrêtés préfectoraux à répétition pour des problèmes de pollution sur tous les sites où elle a déménagé ses activités : Lagny-sur-Marne, Pomponne et désormais Meaux.

 

« Ce cas n’est malheureusement pas isolé dans le département »

Ce qui fait dire à la député (La France insoumise) de Seine-Saint-Denis Sabine Rubin qu’« il est grand temps de tourner la page d’un modèle économique ruineux et dangereux pour notre santé ». L’élue était aux côtés de Marie-Odile Bertella-Geffroy, jeudi, pour dénoncer le « désastre écologique » de Romainville et soutenir les riverains « face aux effets délétères de cette pollution qui empoisonnent leur vie et leur santé ». Mme Rubin promet d’interroger le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, jeudi 22 février à l’Assemblée nationale, « pour que l’Etat prenne toute sa responsabilité face à un péril caractérisé relevant expressément d’un enjeu de santé publique ».

L’élue de Seine-Saint-Denis sait que « ce cas n’est malheureusement pas isolé dans [le] département ». Jeudi après-midi, devant le 5-7, de la rue des Italiens, il y a aussi des habitants de la commune voisine de Montreuil. Eux réclament depuis la rentrée scolaire la fermeture de la vétuste usine SNEM située à quelques dizaines de mètres d’un groupe scolaire. « Nous avons en commun d’être intoxiqués depuis plusieurs décennies par des installations classées à risque pour l’environnement », explique Nicolas Barrot, un des membres du collectif montreuillois. Wipelec et la SNEM, également spécialisée dans le traitement de surface des métaux pour l’industrie aéronautique, ont aussi en commun d’avoir travaillé pour le même donneur d’ordre, Safran.

 

 

http://www.lemonde.fr/pollution/article/2018/02/21/pollution-des-habitants-de-romainville-denoncent-le-desastre-ecologique-du-site-wipelec_5260467_1652666.html


 

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 16:25

 

Paru sur le site Robin des Bois : Votre école est-elle toxique ?

 

 Coulommiers (77). Ecole élémentaire Charles de Gaulle. ETS n°0771628B. Place de l’Ile-de-France.


L’école a été implantée dans les années 1970 sur d’anciens terrains agricoles et partiellement au droit d’une activité de négoce de combustibles exercée à partir des années 1950 jusqu’en 1987Le négoce a commencé par la vente de charbon, suivie dès 1969 par la vente de fioul. Ont également été repérées à proximité de l’école, l’usine Geriplast de moulage de matières plastiques exploitée à partir de 1956 à 30 m au nord-est ainsi qu’une fabrique d’ouvrages en métaux avec cheminée industrielle à 100 m à l’est.


Risques : inhalation de l’air dans les bâtiments, ingestion de terres par les enfants des logements de fonction et ingestion d’eau du robinet.


Des composés volatils [non révélés] ont été quantifiés dans l’air du sol en profondeur. Toutefois, les concentrations estimées dans l’air intérieur sur la base de ces mesures ne sont pas susceptibles de poser des problèmes sanitaires aux enfants, aux enseignants et aux auxiliaires de scolarité selon le bureau d’études.
La qualité de l’eau du robinet respecte les critères de potabilité pour les paramètres analysés.


Certains composés [non révélés] ont été quantifiés à des teneurs supérieures au bruit de fond local dans les sols superficiels non recouverts de la cour située au nord de l’école et de l’espace ornemental situé à l’ouest. Pour tous les composés à l’exception du plomb, la gestion de ces résultats, en considérant un scénario d’ingestion de sol par les enfants des logements de fonction par la pratique du porté main-bouche, indique que les teneurs mesurées sont compatibles avec l’usage actuel des lieux. En revanche, les teneurs en plomb mesurées dans ces deux espaces verts sont élevées et témoignent d’une pollution des sols.


 


Classé C.

 Maintenir les dalles en bon état.
S’agissant des aspects sanitaires, il revient à l’ARS de décider des mesures d’évaluation de santé publique et de protection des populations concernées qui pourraient éventuellement s’avérer nécessaires.


Il conviendra de supprimer de façon pérenne le contact direct entre les sols de la cour nord et de l’espace ornemental et les enfants des logements de fonction ayant accès à ces espaces. Pour ce faire, il est recommandé de restreindre les accès aux zones de sols à nu et de sols enherbés avec des clôtures et/ou barrières ou de recouvrir les sols concernés par un matériau synthétique ou encore de remplacer les terres en place (sur 30 centimètres) par des terres d’apport dont la qualité sera contrôlée, avec mise en place d’un grillage avertisseur.
Après la mise en œuvre des mesures de gestion, l’école sera classée en catégorie B pour les sols et pour l’air du sol.

Charles de Gaulle – Diagnostic / première phase (pdf)
→ Charles de Gaulle – Diagnostic / deuxième phase (pdf)


 

 

http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique-national/

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 11:07

 

 

La mairie de Lagny sur Marne projette d'implanter de nouvelles classes dans cette école, l'ETAT donnera-t-il son feu vert ?

 

Une affaire à suivre......

 

 

Paru sur le site Robin des Bois : Votre école est-elle toxique ?

 

 Lagny-sur-Marne (77). Ecole maternelle Fort du Bois. ETS n°0770439J. 9 avenue du stade.


Le groupe scolaire Fort du Bois a été construit à la fin des années 1950 sur des champs agricoles au niveau du coteau Sud de la vallée de la Marne. L’école se trouve en contiguïté à l’est d’un ancien garage/parc de stationnement de poids lourds. Désormais, une fabrique « de machines destinées à l’industrie des arts graphiques », la société Montecop, a été implantée sur la parcelle de ce garage aujourd’hui fermé. Montecop a mis la clé sous le paillasson en 2014 et des stockages non identifiés restent présents sur le site. L’école est également située à environ 20 m au sud-est du Relais du Parc de Lagny, un garage/station-service toujours en activité. Des stockages, notamment de carburants, sont présents sur ces sites.


Risques : Inhalation de l’air dans les bâtiments et ingestion d’eau du robinet.


Du benzène, du toluène, de l’éthylbenzène, des xylènes, une fraction d’hydrocarbures aliphatiques et du tétrachloroéthylène ont été détectés localement dans l’air des vides sanitaires et dans l’air du sol, dans un ou plusieurs des échantillons prélevés au droit de la cantine et du bâtiment principal (gymnase/dortoir). Les concentrations estimées dans l’air intérieur à partir de ces mesures ne seraient pas susceptibles de poser des problèmes sanitaires aux enfants, au personnel éducatif et périscolaire selon les diagnostiqueurs. Toutefois, dans l’hypothèse d’une dégradation de la dalle des bâtiments de l’école (perforation ou démantèlement lors de travaux d’aménagements), qui n’assurerait alors plus son rôle protecteur, certaines concentrations en composés volatils dans l’air intérieur pourraient tendre vers celles mesurées dans l’air du sol ou des vides sanitaires [Note de Robin des Bois : et seraient susceptibles de poser des problèmes sanitaires].
Du chloroforme a été détecté dans l’eau du robinet prélevée dans les sanitaires de l’école maternelle. La présence de ce sous-produit du traitement de l’eau par chloration est considérée comme normale dans une eau de distribution et sa concentration est inférieure à la valeur limite de potabilité.


 


Classé B. Maintenir la dalle en bon état.

Fort du Bois, école maternelle – Diagnostic / première phase (pdf)
→ Fort du Bois, école maternelle – Diagnostic / deuxième phase (pdf)

 

Lagny-sur-Marne (77). Groupe scolaire Fort du Bois : école élementaire. ETS n° 0770437G. 5 et 9, avenue du stade.
Classé A.

Fort du Bois, école élémentaire – Diagnostic / première phase (pdf)
→ Fort du Bois, école élémentaire – Diagnostic / deuxième phase (pdf)


 

 

http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique-national/

 

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 10:25

 

Des déchets se sont accumulés dans la Marne au pied du pont du marché à Meaux, une situation qui empire de jour en jour.

 

Pour l’agglomération de Meaux ces déchets ne semblent pas poser de problème aux élus puisque le captage qui la fournit en eau potable se trouve en amont de ce site, mais pour les populations qui boivent l’eau pompée dans la Marne, à Annet sur Marne, c’est une autre histoire.
Comme à son habitude le député de la 7ème circonscription, Rodrigue Kokouendo, semble une nouvelle fois aux abonnés absents, pourtant les 500 000 habitants qui boivent l’eau pompée dans la Marne à Annet sur Marne aimeraient bien avoir des informations.

 

Rodrigue Kokouendo et les maires des communes concernées doivent indiquer si des analyses supplémentaires ont été réalisées dans l'eau brute captée dans la Marne, à Annet sur Marne, suite aux déversement d'ordures dus à la crue.

 

Pour Claye-Souilly

nous vous conseillons de contacter

Jean-Luc Servières

adjoint chargé de l'eau

ou

votre conseiller départemental

Olivier MORIN

adjoint au maire de Meaux

Paru dans Mag Journal 77 :
Meaux ► Crue de la Marne : les déchets s’accumulent sous le pont du Marché

06FÉV2018 

 

 

Accumulation d'ordures dans la Marne à Meaux : quels risques pour le captage d’eau d’Annet sur Marne ?

La crue de la Marne a provoqué un amoncellement de déchets naturels mais aussi d’origine humaine sous le pont du Marché à Meaux et au bord des quais, depuis la fin du mois de janvier.
 

Une véritable décharge à ciel ouvert s’est formée sous le pont du Marché, à quelques pas seulement de la cathédrale et de l’hôtel de ville. Les passants peuvent voir, agglomérés en surface, des troncs d’arbre, des épaves diverses, toutes sortes d’objets en plastique, et même une bonbonne de gaz et un extincteur.

 

 

Pas de risque sanitaire

 

Pourtant, malgré l’amas d’objets qui n’ont rien à faire dans un cours d’eau, les élus assurent qu’il y a « pas de risque de pollution ». Le député Jean-François Parigi indique : « Il n’y a pour le moment aucun problème au niveau de la salubrité de l’eau ».

 

Le maire, Jean-François Copé, explique : « Notre charge de travail se focalisera sur le nettoyage des rues après la décrue. Nous ferons le maximum pour que tout soit réglé rapidement. J’ai d’ailleurs demandé à mes équipes techniques d’organiser avec toutes les bonnes volontés (bénévoles, associations locales) la remise en état rapide des zones touchées. Il y aura un gros travail sur le tri des déchets que l’eau aura charriés. Je sais pouvoir compter sur les Meldois pour faire du mieux possible pour nous aider les uns les autres, afin d’oublier l’épisode de crue exceptionnelle »

 

Le maire a annoncé, lors du conseil municipal, vendredi 2 février, qu’il était encore « impossible de chiffrer le coût des dégâts causés par la crue et les inondations ».

 


En savoir plus sur http://www.magjournal77.fr/meaux-crue-de-la-marne-les-dechets-saccumulent-sous-le-pont-du-marche/#7oMw3f217XyjdlCh.99

 

 

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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 11:16

 

Paru sur le site Robin des Bois : Votre école est-elle toxique ?

 

 Avon (77). Ecole maternelle Les Terrasses. ETS n°0770376R. 27 avenue du Général de Gaulle.


Le groupe scolaire a été construit dans les années 1960 sur une parcelle anciennement occupée par un parc et un manoir. Un garage automobile/station-service (quatre réservoirs de carburants enterrés) avec pour activités connexes le lavage, le graissage et une tôlerie, exploité de 1972 jusqu’à une date inconnue, est contigu à l’école. Ont aussi été repérées deux ex stations-service à 100 et 280 m.


Risques : inhalation de l’air dans les bâtiments et ingestion de terres par les enfants.


Du mercure et du plomb ont été mesurés dans les sols du jardin pédagogique à des teneurs légèrement supérieures à celles mesurées hors de l’établissement et aux référentiels bibliographiques. L’interprétation de ces résultats, en considérant un scénario d’ingestion de sol par la pratique du porté main-bouche, indique que la qualité des sols est compatible avec l’usage actuel des lieux.


Des traces d’hydrocarbures ont été détectées localement dans l’air du sol à proximité immédiate du bâtiment A de l’école maternelle. Ces hydrocarbures ne sont pas détectés dans le vide sanitaire du bâtiment A. De plus, la concentration estimée dans l’air intérieur du bâtiment A, sur la base de la mesure réalisée dans l’air du sol, est faible. 


Du benzène, du toluène et des xylènes ont été détectés dans l’air intérieur au rez-de-chaussée de l’établissement. Les concentrations mesurées sont du même ordre de grandeur que les valeurs mesurées sur les échantillons témoins et inférieures aux concentrations habituellement mesurées dans l’air des logements français. Au regard des résultats d’analyse des échantillons d’air du sol, d’air du vide sanitaire et de la cave, la contribution du sous-sol aux concentrations mesurées en rez-de-chaussée est très faible. La présence de ces substances dans l’air intérieur de l’établissement est donc attribuée au bruit de fond. De plus, les concentrations mesurées dans l’air intérieur sont toutes faibles et ne posent donc pas de problème de qualité de l’air intérieur. Ces résultats permettent donc d’écarter le scénario d’exposition potentielle par inhalation de vapeurs selon les diagnostiqueurs.


Du chloroforme et du bromoforme ont été détectés dans l’eau du robinet prélevée dans les sanitaires de l’école maternelle. Il s’agit de sous-produits du traitement de l’eau et leur présence est considérée comme courante dans l’eau destinée à la consommation humaine et inférieure au seuil de potabilité. Leur concentration est inférieure au seuil de potabilité français pour les trihalométhanes. Ce résultat permet donc d’écarter le scénario d’exposition potentielle par ingestion d’eau du robinet.


 


Classé B. Maintenir la dalle des bâtiments en bon état.
Il est rappelé que le débordement constaté de la cuve de fioul du groupe scolaire (voir diagnostic précédent) a engendré une pollution des terrains situés au niveau de la cuve, le long des canalisations allant vers les logements de fonction de l’école maternelle et sous ces logements de fonction. Une information à destination du maitre d’ouvrage de l’établissement doit être réalisée au sujet de cette pollution, charge à lui de décider des suites à donner.

[Note de Robin des Bois : le bureau d’études ne préconise pas de restrictions à l’accès du jardin pédagogique ou d’interdiction de la consommation des produits malgré une légère pollution au mercure et au plomb]

Les Terrasses, école maternelle – Diagnostic / première phase (pdf)
→ Les Terrasses, école maternelle – Diagnostic / deuxième phase (pdf)
→ Les Terrasses, école maternelle – Diagnostic / troisième phase (pdf)


 

 

http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique-national/

 

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 14:24

 

Pour votre information nous vous donnons quelques extraits de la circulaire du 8/2/2007, du ministère de l’écologie, relative à l’implantation  sur des sols pollués d’établissements accueillant des populations sensibles :
« Contexte

La politique française en matière de sites et sols pollués. proche de ce que pratiquent les autres pays européens. s'appuie sur deux concepts principaux :

  • l'examen du risque plus que celui d'un niveau de pollution intrinsèque,
  • la gestion des sites en fonction de l'usage auquel ils sont destinés.....

 

Champ de la circulaire

Le retour d'expérience sur quelques dossiers récents impose de réserver aux établissements suivants un traitement prioritaire :

  • Crèches, écoles maternelles et élémentaires, établissements hébergeant des enfants handicapés relevant du domaine médico-social, ainsi que les aires de jeux et espaces verts qui leur sont attenants…
Etablissements en projet : méthodologie
  • La construction de ces établissements doit être évitée sur les sites pollués, notamment lorsqu'il s'agit d'anciens sites industriels.

Ce principe doit prévaloir quelle que soit la nature des polluants.
Le maître d'ouvrage du projet consultera utilement les archives détenues en préfecture, en mairie, aux bureaux des hypothèques etc., y compris les inventaires nationaux actuellement disponibles pour connaître le passé du site sur lequel la construction est envisagée….

 

 

ANNEXE 1
Eléments sanitaires justifiant le choix des populations sensibles
  dans le cadre d'implantation d'établissements sur des sites pollués

 

Pour définir les populations sensibles. la direction générale de la santé a retenu deux critères : la voie d'exposition et la durée de l'exposition….

  • ENFANTS

1- voies d'exposition

Deux voies d'exposition doivent principalement être prises en compte: l'ingestion et l'inhalation. Le contact cutané peut être considéré comme une voie mineure d'exposition par les sols pollués.

- L'exposition par ingestion concerne surtout les enfants en bas âge (1-6 ans) qui ont des comportements spécifiques et absorbent généralement plus de poussière ou de terre que des adultes. C'est pourquoi une attention particulière sera portée aux aires de jeux mises à disposition des jeunes enfants au sein des établissements qui les accueillent.

- L'exposition par inhalation concerne essentiellement les jeunes enfants "10 ans) pour les atteintes respiratoires et les adolescents pour les perturbations endocriniennes (phase pubertaire allant d'environ 10 ans chez les filles à 17 ans chez les garçons). »

https://aida.ineris.fr/consultation_document/7329

 

 

 

 

 

 

Pour aller plus loin, consultez le site de l’association Robin des Bois :

Votre  école est-elle toxique ? http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique-national/

 

 

 

 

Paru sur le site du journal « La Marne » :
Villenoy. Un groupe scolaire en projet dans l’ancienne sucrerie

Lors de la cérémonie de vœux, vendredi 12 janvier, Michel Venries, le maire, a annoncé le plus gros projet de la ville : la création d'un nouveau groupe scolaire.

 

La totalité du projet ne verra le jour que dans neuf ans, mais le projet est acté par la municipalité : la création d’un nouveau groupe scolaire dans l’ancienne sucrerie. En raison de l’augmentation constante de la population, les structures maternelles et primaires ne pouvaient plus absorber la totalité des enfants. L’école maternelle a déjà été agrandie, en passant de 4 à 7 classes.

 

Groupe scolaire moderne

D’ailleurs, une classe de maternelle a été délocalisée dans la primaire cette année afin de pouvoir accueillir tous le monde. « Nous avions besoin d’un projet complet, il n’était pas possible d’agrandir petit bout par petit bout. Il faut un groupe scolaire moderne et accessible à tous dans les meilleures conditions », détaille Michel Venries.

Concernant le centre de loisirs, cet ancien bâtiment, 40 ans, est devenu désuet et a très« mal vieilli », selon le maire.

C’est donc, l’ancienne sucrerie qui a été choisie pour accueillir ce nouveau groupe scolaire. « Il faut que cet espace soit utilisé, cela fait des années qu’il ne s’y passe rien », ajoute Michel Venries. En effet, un bâtiment va être démoli, celui des anciennes écuries, ce qui permettra de laisser un espace suffisant pour construire une école maternelle, une école primaire, une cantine, un centre de loisirs, un préau et deux cours de récréation.

15 millions d’euros

Ce chantier d’envergure durera neuf ans et sera divisé en trois phases. La première concernera la construction de l’école maternelle et du centre de loisirs qui coûtera 6 millions d’euros. La seconde sera la réalisation de la cantine scolaire et des abords de l’établissement. Enfin, la troisième sera la construction de l’école élémentaire.

Pour financer ce projet qui devient prioritaire, la municipalité a fait des demandes de subventions. « Nous avons prévu un budget de 15 millions d’euros », détaille le maire.

Si la commission donne son accord au mois de septembre, les travaux pourraient débuter au mois de janvier 2019.

https://actu.fr/ile-de-france/villenoy_77513/villenoy-groupe-scolaire-projet-dans-lancienne-sucrerie_15095193.html

 

 

 

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25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 09:05

 

 

Paru sur le site Robin des Bois :

 

 Lieusaint (77). Crèche familiale. ETS n°770810166. 48 rue de Paris.


La crèche accueille au maximum 15 enfants par heure 5 jours par semaine, âgés de 0 à 4 ans, et 7 adultes encadrant. Le bâtiment a été construit en 1986. Une partie de la crèche est superposée à un ex garage Citroën. Une casse automobile et un autre garage ont également été repérés à environ 80 m.


Risques : ingestion de terres par les enfants, inhalation de l’air dans les bâtiments et ingestion d’eau du robinet.


Des fractions lourdes d’hydrocarbures aliphatiques, du cuivre, du mercure, du plomb et du zinc ont été mesurées localement dans les sols du jardin d’éveil au droit de la crèche à des teneurs légèrement supérieures à celles mesurées hors de l’établissement et aux référentiels bibliographiques. Cependant, l’interprétation de ces résultats, en considérant un scénario d’ingestion de sol dans la pratique du porté main-bouche indique selon le bureau d’études que la qualité des sols est compatible avec l’usage actuel des lieux.


Du toluène, de l’éthylbenzène, des xylènes, du 1,1,1-trichloroéthane et du chloroforme ont été détectés localement dans l’air sous dalle, dans un ou plusieurs des échantillons prélevés au droit du dortoir, de la salle de jeux et du bureau situé près de l’accueil. Les concentrations estimées dans l’air intérieur à partir de ces mesures sont relativement faibles. Elles ne posent donc pas de problèmes sanitaires selon les diagnostiqueurs.


Du chloroforme et du bromoforme ont été détectés dans l’eau du robinet prélevée dans la tisanerie de la crèche. La présence de ces sous-produits du traitement de l’eau par chloration est normale dans l’eau potable de distribution et leur concentration est inférieure à la valeur limite de potabilité.


 


Classé B. Maintenir la dalle en bon état. [Note de Robin des Bois : le bureau d’études ne préconise pas de vigilance particulière sur les terres polluées du jardin d’éveil].

Crèche familiale – Diagnostic / première phase (pdf)
→ Crèche familiale – Diagnostic / deuxième phase (pdf)

 

http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique-national/

 

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23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 11:46

 

 

 

Le conseiller départemental et maire de St Thibault des Vignes, Sinclair Vouriot, projette, depuis 2017, d’implanter une crèche à proximité d’un ancien site industriel.

Cette crèche de 20 places se situerait ruelle des Dames Maures.

 

 

C’est le conseil départemental qui donne cette autorisation après l’avis de divers services dont l’Agence Régional de Santé.

 

 

Le Collectif C’ dans l’air a adressé un courrier, en date du 14 février 2017  à Sinclair Vouriot, pour attirer son attention sur ce dossier, avec copie au Conseil Départemental et à l’Agence Régionale de Santé.

 

Dans sa lettre le collectif indique  la présence autrefois, à environ 100 m en amont du projet de crèche, de l’entreprise Courrex qui fabriquait des portes en caoutchouc, faisait des moulages de pièces, réchappait des pneus....

Des produits utilisés et générés par cette entreprise étaient des élastomères, des polymères, des plastiques, des celluloïds et du caoutchouc.

 

Le collectif cite  dans le même secteur, la présence autrefois d’une entreprise de récupération de métaux.

 

Le collectif s’inquiète pour le risque de contamination du sol, des eaux superficielles, de ruissellement et des eaux souterraines par des produits dangereux.

 

Le collectif s’inquiète également de l'emplacement de la crèche dans une  ruelle qui semble difficile d'accès  aux  services d’urgence  pompiers, ambulance/SAMU ….

 

Le collectif fait état de la circulaire du 8/02/07 relative à l'implantation sur les sols pollués d'établissements accueillant des populations sensibles.

 https://aida.ineris.fr/consultation_document/7329

                Pour plus d’informations
        Nous vous conseillons de vous rapprocher de
Sinclair Vouriot
Maire de St Thibault des Vignes

 

 

 

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 09:16

 

Paru sur le site Robin des Bois : Votre école est-elle toxique ?

 

Thorigny-sur-Marne (77). Ecole élémentaire Gambetta. ETS n°0771503R. Passage des écoles.


Les bâtiments 1 (comportant deux étages et un sous-sol et accueillant notamment des salles de classe) et 2 (comportant deux rez-de-chaussée, un sous-sol sous le gymnase et un vide-sanitaire sous le rez-de-chaussée bas) ont été construits en 1932. Une carrosserie était contiguë au bâtiment 2. Des polluants pour partie volatils liés aux activités de carrosserie sont susceptibles de s’être infiltrés dans les sols au droit du site.

 

Risque : inhalation de l’air dans les bâtiments.


Aucun des composés recherchés n’a été quantifié, à l’exception du dichlorométhane sur le prélèvement effectué dans l’air du sol en bordure du bâtiment 2. Cependant, le niveau de concentration en dichlorométhane dans l’air intérieur au niveau des lieux de vie, évalué sur la base de la concentration mesurée dans l’air du sol, est relativement faible selon le bureau d’études.
Ainsi, la qualité des sols ne poserait pas de 
problèmes pour les enfants, les enseignants et les auxiliaires de scolarité.


Dans l’hypothèse d’une dégradation de la dalle du bâtiment 2 (perforation ou démantèlement lors de travaux d’aménagements), qui n’assurerait alors plus son rôle protecteur, la qualité de l’air intérieur pourrait tendre vers la qualité de l’air mesurée dans l’air du sol.


Classé B. Maintenir la dalle en bon état.
[Note de Robin des Bois : le diagnostic ne présente pas de scénario particulier sur les risques d’ingestion de terres par les enfants, dans le cadre du porté main-bouche, 
dans les deux jardins pédagogiques en bordure est du bâtiment 2].

Gambetta – Diagnostic / première phase (pdf)
→ Gambetta – Diagnostic / deuxième phase (pdf)


 

http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique-national/

 

 

 

 

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