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22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 18:41

 

Produire du gaz pour les autres !

 

Beaucoup de villages ruraux du 77 ne sont pas raccordés au réseau du gaz de ville mais doivent supporter les mauvaises odeurs des méthaniseurs.

Pour exemple les habitants du charmant village de St Mesmes, riverain du méthaniseur de Messy, ne disposent pas du gaz de ville, mais supportent les odeurs nauséabondes de ce méthaniseur.

 Pour ravitailler en gaz les parisiens on ne va tout de même pas mettre un méthaniseur au pied de la tour Eiffel ou dans le parc du château de Versailles, c’est mieux de l’implanter dans les villages ruraux du 77, là-bas ils sont habitués à supporter les ordures des autres, alors un peu plus, un peu moins, ils ne sont plus à cela près !

 

Paru dans Mag Journal 77

 

Bas du formulaire

Mareuil-lès-Meaux  Biométhane : le surplus local sera redirigé vers des conduites de transport nationales [Vidéo]

Écrit par Hélène Rousseaux

 mardi, 21/07/2020

Le chantier du poste rebours a commencé et se terminera à l'automne.

Le chantier du poste rebours a commencé et se terminera à l'automne.

Les travaux de construction du premier poste "rebours" ont commencé en février, à Mareuil-lès-Meaux. L'installation va permettre de faire remonter le surplus de biométhane du réseau local de distribution vers le réseau de transport national de gaz de GRTgaz. Une réunion publique d'information aura lieu en septembre dans la commune. 

 Le surplus biométhane issu des usines de méthanisation de la région, comme à Chauconin-Neufmontiers, ou encore à Boutigny, va être redistribué vers le réseau de transport national de gaz de GRTgaz. Le premier « rebours » francilien permettra d’injecter ainsi sur le réseau national près de 200 GWh par an de biométhane, soit l’équivalent de la consommation d’environ cinquante mille foyers chauffés au gaz.......

En Seine-et-Marne, département leader de la méthanisation en Ile-de-France, deux unités de méthanisation injectent sur le réseau de transport de gaz de GRTgaz : Bassée Biogaz et Nangis Biogaz envoient 30 GWh/an de biométhane, l’équivalent de la consommation annuelle de près de sept mille cinq cents foyers chauffés au gaz, ou encore de cent trente bus roulant au GNV/bioGNV. Toujours dans le département, GRTgaz alimente le réseau de distribution publique de GRDF et trente sites industriels.

https://www.magjournal77.fr/vie-locale/item/53867-meaux-biomethane-le-surplus-local-sera-redirige-vers-des-conduites-de-transport-nationales-video

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11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 18:36

Goële Bio Energie

 a demandé l’autorisation d’exploiter

une installation de méthanisation

(produire du gaz à partir de déchets organiques)

 

 au lieu-dit La Mare aux Parc

à Marchemoret

Lieu indiqué en violet sur la carte 

Lieu indiqué en violet sur la carte 

 

Une entreprise qui a pour capital : 400 000 €

Son président est M. Maurice CÔME demeurant 1 ruelle du Presbytère (77230) MONTGE-EN-GOËLE.

Ses Directeurs Généraux sont :

M. BELLOY Gaëtan demeurant 14 rue de la Fontaine (77230) MARCHEMORET

 M. Yves LECOMPTE demeurant 60 rue de Panoufles (77165) SAINT-SOUPPLETS

 M. MARC MAURICE demeurant 29 rue du Général Maunoury (77165) SAINT-SOUPPLETS.

 M. BENOÎT MAURICE demeurant 12 rue du Maréchal Gallieni (77165) SAINT-SOUPPLETS

Le siège social de l'entreprise se situe au domicile de M.  Benoit MAURICE, cet agriculteur qui devrait déverser des boues de la station d’épuration d’Achères sur les espaces agricoles près du hameau de Lessart (parcelles en jaune) :

Méthanisation MARCHEMORET : pour rendre service, si vous en vous en preniez un peu de déchets des autres : lisier, fumier.. ?                                                    
                                                          Voir notre article complet :

La demande porte  sur la méthanisation de matière végétale brute mais aussi d'effluents d’élevage et  matières stercoraires.

Pour faire court :

- les effluents d’élevage  sont des lisiers (mélange liquide d'excréments d'animaux), des fumiers de chevaux, bovins, porcs….

- les matières stercoraires  sont des déchets qui  se rapportent aux excréments.

 Les résidus de la méthanisation devraient être ensuite épandus sur ou dans des sols agricoles, les endroits ne sont pas précisés.

Pour en revenir aux déchets qui seront déversés dans cette installation.

Le secteur n’étant pas particulièrement une région d’élevages, nous en déduisons que certains déchets pourraient venir d’ailleurs.

On ne va tout de même pas déverser

les fumiers de chevaux

au bord du château de Chantilly. 

 

Pourquoi pas chez vous ?

 

Peut-être une piste quant aux déchets qui pourraient être déversés dans cette installation.

En effet Eric Woerth, maire de Chantilly,  recherche depuis des années un lieu pour méthaniser les fumiers des chevaux de sa commune, mais ses habitants veulent bien bénéficier des avantages de la ville princière mais pas de ses déchets et s’opposent à l’implantation d’une unité méthanisation  à Chantilly et dans ses environs.

Actuellement une partie de ces fumiers sont envoyés vers des champignonnières autour de Saumur, puisque celles de l’Oise ont pratiquement toutes fermées, mais cela coûte très cher en transport.

Il faut savoir que Chantilly et ses environs recense  environ 3000 chevaux qui génèrent   1 tonne de fumier par mois chacun.

Sources : http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/40798/308064/file/2019-08-09-GOELE%20BIOENERGIE%20SAS-MARCHEMORET-DECLARATION%20INITIALE-ICPE.pdf

https://aida.ineris.fr/consultation_document/10757

 https://www.societe.com/societe/goele-bioenergie-848244257.html

http://entreprises.lefigaro.fr/goele-bioenergie-77/entreprise-848244257

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/17628/144612/file/26_cpermis2015+usine+m%C3%A9thanisation.pdf

 

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9 janvier 2020 4 09 /01 /janvier /2020 17:50

 

 

Qui ne dit mot

consent

 

 

Lorsque plus de 50 % de l’énergie produite par l’usine de méthanisation est destinée à être revendue le permis de construire est délivré par la préfecture (1) mais la demande est déposée à la mairie,  le maire de la commune a un mois pour donner son avis.(1)sans réponse de sa part l’avis est réputé favorable.

 

Ironie du sort, Jean-Louis Durand, ne le savait pas, c’est en fait ce qui semble ressortir de la réunion du conseil municipal du 19/12/2019. On le comprendrait facilement pour un nouvel élu, mais Jean-Louis Durand est un élu chevronné, il est maire de cette commune depuis 18 ans déjà, il est  même président de la communauté de communes.

 

Mais, en même temps, on ne peut pas oublier que Gaëtan Belloy, un proche de son 1er adjoint Laurent Belloy,agriculteur, est intéressé dans ce projet de méthanisation puisque Directeur Général de Goële Bioénergie.(2)

 

 

Une consultation de la population

pour rien ?

 

 

Pour tenter de calmer la population, vent debout contre le projet, Jean-Louis Durand avait choisi d’organiser une consultation publique, en novembre 2019, plus de 4 mois après la présentation du projet au conseil municipal,consultation publique qui a recueilli 81 % de votes défavorables au projet, mais il était déjà trop tard.

 

Leurs jolies maisons
 les habitants de
Marchemoret
devront-ils les solder ?

 

 

En effet
qui voudra les acheter
et  venir vivre
près de
d’une usine de méthanisation
et au bord de champs où seront épandus
des déchets de méthanisation ?

 

 

 

 


  1. Article R*423-72 du code de l’urbanisme

Lorsque la décision est de la compétence de l'Etat, le maire adresse au chef du service de l'Etat dans le département chargé de l'instruction son avis sur chaque demande de permis et sur chaque déclaration. Cet avis est réputé favorable s'il n'est pas intervenu dans le délai d'un mois à compter du dépôt à la mairie de la demande de permis ou dans le délai de quinze jours à compter du dépôt à la mairie de la déclaration.

Lorsque la commune a délégué sa compétence à un établissement public de coopération intercommunale en application de l'article L. 422-3, le président de cet établissement adresse son avis au chef du service de l'Etat dans le département chargé de l'instruction dans les mêmes conditions et délais.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074075&idArticle=LEGIARTI000006819984

(2

2. https://www.societe.com/societe/goele-bioenergie-848244257.html

 

Pour aller plus loin :

Délivrance permis de construire

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/17628/144612/file/26_cpermis2015+usine+m%C3%A9thanisation.pdf

 

Compte-rendu réunion conseil municipal

https://www.marchemoret.fr/wp-content/uploads/2019/12/Compte-Rendu-sommaire-du-18-d%C3%A9cembre-2019.pdf

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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 17:44
Paru dans le journal "La Marne" :
Seine-et-Marne. Exprimez-vous pour ou contre le projet d’usine de méthanisation à Marchémoret

 

La mairie de Marchémoret (Seine-et-Marne) invite les habitants de la commune à participer à la consultation publique sur le projet d'usine de méthanisation. Il reste trois dates.

 

La consultation publique sur le projet de méthaniseur dans la commune se terminera le 15 novembre.
La consultation publique sur le projet de méthaniseur dans la commune se terminera le 15 novembre. (©Artaim Conseil)

Êtes-vous pour ou contre le projet de construction d’une unité de méthanisation, porté par la société SAS Goële Bioénergie dans la commune de Marchémoret (Seine-et-Marne) ? C’est le moment de donner votre avis.

Seuls les habitants de Marchémoret âgés d’au moins 18 ans pourront participer à la consultation. Les calculs s’effectueront à partir des suffrages exprimés. Le vote s’effectuera à bulletin secret, la mairie fournissant les bulletins. Les signatures des participants seront recueillies sur une liste d’émargement prévue à cet effet.

Une réunion publique houleuse
Pour rappel, la demande de permis de construire du méthaniseur a été déposée le 26 août à la mairie de Marchémoret, après avoir été présentée au conseil municipal le 5 juillet 2019. Les quatre agriculteurs en charge du projet avaient ensuite présenté le projet aux habitants, le 1er octobre, lors d’une réunion publique.

 

Au cours de cette réunion, beaucoup d’entre eux s’étaient montrés hostiles à la construction d’une usine de méthanisation. S’il est construit, celui-ci s’étendra sur trois hectares, le long de la D401, au croisement de la route D41 menant à Montgé-en-Goële, à 900 m des premières habitations de Marchémoret.

Encore trois dates pour voter

À l’issue de la séance, la mairie de Marchémoret avait rappelé que le permis de construire final ne sera pas instruit par la commune mais bien par les services de l’État. Avant cela, un avis sera formulé par le conseil municipal, après la consultation publique auprès des habitants.

Ceux-ci ont pu commencer à voter pour ou contre l’usine de méthanisation mardi 5 novembre 2019. Trois autres dates sont prévues : les 8, 12 et 15 novembre.

Pour voter, rendez-vous vendredi 8, mardi 12 ou vendredi 15 novembre de 16 h à 19 h 30 à la mairie de Marchémoret. Dépouillement et publication des résultats, vendredi 15 novembre à 19 h 30.

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3 novembre 2019 7 03 /11 /novembre /2019 12:02

 

 

Les habitants de Marchemoret doivent déjà supporter les déchets des Yvelines, les boues de la station d'épuration d’Achères qui vont être épandus sur les champs, à proximité de leurs habitations, mais pas seulement, avec la création de 2 usines de méthanisation ils devront supporter également l’épandage des déchets de méthanisation sur les terres agricoles des porteurs de projet.

 

 

Dans un souci de transparence il serait souhaitable que les agriculteurs qui veulent développer ces 2 usines de méthanisation indiquent à la population sur quelles parcelles agricoles ils ont l’intention de déverser les déchets de leurs usines.

 

 

Leurs jolies maisons
 les habitants de
Marchemoret
devront-ils les solder ?

 

 

En effet
qui voudra les acheter
et  venir vivre
près de
2 usines de méthanisation
et au bord de champs où sont épandus des déchets ?

 

 

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2019/05/marchemoret-pour-rendre-service-vous-en-prendrez-un-peu-de-dechets-des-yvelines-de-la-station-d-epuration-d-acheres.html

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 11:01

 

 

L’année dernière Jean-Louis Durand avait déjà dû faire face à une levée de boucliers de riverains, lorsqu’il avait décidé de réviser son PLU pour permettre l’implantation, à quelques centaines de mètres des habitations du hameau de Lessart, d’une station de compostage de déchets (boues de station d’épuration...), sur un hectare et à ciel ouvert, qui devait être gérée par une filiale de Veolia.

Un projet auquel il avait dû renoncer avec quelques regrets, semble-t-il, puisqu’il aurait pu rapporter à la commune quelque 40 000 € annuel de recettes fiscales.(1)

 

 

Aujourd’hui

c’est toujours de déchets dont il s’agit

 Marchemoret

serait-elle le réceptacle privilégié du traitement de déchets ?

 

 

Ce sont 2 usines de traitement de déchets (méthanisation) qui souhaitent s’implanter sur cette commune de moins de 600 âmes.

Un pétition contre le 1er projet vient de recevoir plus de 550 signatures, presque autant que le nombre d’habitants de la commune.

https://www.change.org/p/habitants-marchemoret-non-%C3%A0-l-usine-de-m%C3%A9thanisation-%C3%A0-marchemoret

 

Le 1er projet devrait s’installer sur 3 hectares d’espaces naturels à quelques centaines de mètres des habitations du hameau de Lessart, ce projet consisterait à utiliser des déchets agricoles (provenant de cultures intermédiaires, de pulpes de betteraves...) pour fabriquer du gaz et le revendre à un fournisseur d’énergie.

 

On ne va tout de même pas déverser

les fumiers de chevaux

au bord du château de Chantilly.

 

Pourquoi pas chez vous ?

 

Mais les riverains ne sont pas dupes pour «nourrir» toute l’année ces méthanisateurs les agriculteurs devront rechercher d’autres déchets, pourquoi pas les fumiers des nombreux haras de la ville princière de Chantilly ?

 

En effet Eric Woerth, maire de Chantilly,  recherche depuis des années un lieu pour méthaniser les fumiers des chevaux de sa commune, mais ses habitants veulent bien bénéficier des avantages de la ville princière mais pas de ses déchets et s’opposent à l’implantation d’un unité méthanisation  à Chantilly et dans ses environs.

 

Actuellement une partie de ces fumiers sont envoyés vers des champignonnières autour de Saumur, puisque celles de l’Oise ont pratiquement toutes fermées, mais cela coûte très cher en transport.

 

Il faut savoir que Chantilly et ses environs recense environ 3000 chevaux qui génèrent environ 1 tonne de fumier par mois chacun.

 

Pour pouvoir mettre en place leur projet les agriculteurs devront obtenir de la préfecture une autorisation d’exploiter mais également un permis de construire après avis du maire.

Pour mémoire, le Plan Local d’Urbanisme que Jean-Louis Durand a fait voter en 2015 n’interdit pas ce type d’activité.

 

 

Pour calmer les esprits le conseil municipal pourrait, peut-être, réviser en urgence le Plan Local d’Urbanisme en instaurant un sursis à statuer, un outil du code de l’urbanisme qui peut, dans certains cas, suspendre provisoirement les délivrances de permis de construire.

http://outil2amenagement.cerema.fr/sursis-a-statuer-r611.html

 

 

 (1) Source La Parisien 77 : 27/6/2018

 

 

Paru dans le journal «La Marne» :

 

Seine-et-Marne. Un projet d’usine de méthanisation enflamme le débat à Marchémoret

Un nouveau projet d'usine de méthanisation pourrait sortir de terre à Marchémoret. Lors d'une réunion publique le 1er octobre 2019, de nombreux habitants s'y sont montrés hostiles.

 

Publié le 10 Oct 19 à 18:13

L’usine de méthanisation développée par SAS Goële Bioénergie s’étendra sur près de 3 hectares. (©Artaim Conseil)

Dans le nord Seine-et-Marne, un nouveau projet d’usine de méthanisation pourrait sortir de terre, à Marchémoret. La demande de permis de construire a été déposée le 26 août 2019 par la société SAS Goële Bioénergie, basée à Saint-Soupplets. Le projet a été présenté au conseil municipal le 5 juillet 2019.

Les quatre agriculteurs en charge du développement de ce projet ont rencontré les habitants mardi 1er octobre 2019 dans le cadre d’une réunion publique.

Très loin de faire l’unanimité dans la salle lors de la réunion publique, le projet a été longuement discuté. Les habitants avaient de nombreuses questions à poser aux agriculteurs. « Pourquoi avez-vous choisi notre commune pour installer votre usine ? Pourquoi pas à Saint-Soupplets ? », s’interroge l’un d’eux. 

Une usine de 3 ha, à 900 m des habitations 

Le méthaniseur, qui s’étendra sur trois hectares, se trouvera le long de la D401, au croisement de la route D41 menant à Montgé-en-Goële, à 900 m des premières habitations de Marchémoret.

« Nous avons besoin du tuyau de transport de gaz et il se trouve à Marchémoret », répond Romain Rannou. « Ce site nous paraît être le meilleur et il s’insère bien dans le paysage », ajoute-t-il.
Et les odeurs ?

Une habitante prend la parole, au sujet des odeurs que l’usine pourrait dégager : « nous avons les vents dominants vers nous, on va respirer cette odeur de méthane. Cela engendre des maladies, on joue avec notre santé », lance-t-elle. « Il n’y aura que très peu d’odeurs et l’usine se trouve à 900 m des premières maisons. L’accès routier est sécurisé. Un camion circulera par jour en moyenne », répond Romain Rannou.

Une réponse qui ne semble pas avoir convaincu dans la salle : « ce n’est pas de l’écologie, c’est de l’argent », peut-on alors entendre.....

 

« Pas plus de nuisances qu’une station essence »

Deux jours après la réunion publique, Côme Maurice, l’un des quatre agriculteurs porteurs du projet, regrette que la séance se soit passée de cette manière.

C’était inaudible, nous n’avons pas pu exposer notre projet. Il faut rappeler que cette réunion n’était pas obligatoire.

Il tient toutefois à saluer les échanges cordiaux qu’il a eus avec plusieurs groupes d’habitants à l’issue de la réunion publique.

Côme Maurice : 

On nous parle beaucoup des nuisances mais il n’y aura pas plus de nuisances qu’une station essence.

Quant aux conséquences sur le domaine foncier : « s’il y a des nuisances, il y aura une baisse du foncier. S’il n’y en a pas, il n’y aura pas de perte de la valeur du logement ».....

Un deuxième méthaniseur à Marchémoret ? 
Un deuxième projet d’usine de méthanisation est prévu à Marchémoret. Celui-ci sera développé par la société SAS Plaines de France Énergie. Cette société est composée de trois agriculteurs et est basée à Moussy-le-Vieux. Le projet a été présenté au conseil municipal le 20 septembre 2019. « Je veux traiter les deux projets de la même manière », a indiqué Jean-Louis Durand, le maire de la commune, à l’issue de la réunion publique.

https://actu.fr/ile-de-france/marchemoret_77273/seine-marne-projet-dusine-methanisation-enflamme-debat-marchemoret_28317882.html

 

 

 

Pour aller pplus loin :

http://adenca.over-blog.com/2019/05/marchemoret-pour-rendre-service-vous-en-prendrez-un-peu-de-dechets-des-yvelines-de-la-station-d-epuration-d-acheres.html

 

http://adenca.over-blog.com/2016/02/nord-ouest-77-marchemoret-la-decharge-illegale-s-etend.html

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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 09:43
Paru dans Mag Journal 77 :
Le maire d’Othis, Bernard Corneille, a annoncé, mercredi 22 mai, son opposition à l’installation d’une usine de méthanisation dans la commune voisine d’Eve, dans l’Oise.  Une pétition a recueilli trois cents signatures.

L’usine de transformation de déchets végétaux en gaz devrait être implantée sur la commune d’Eve (Oise), à quatre cents mètres des habitations d’Othis, dans le prolongement de la rue Mauricia-Coquiot. Le site s’étendrait sur 2 513 mètres carrés.

Le maire d’Othis, Bernard Corneille, qui affirme être favorable à « tout ce qui est bon pour l’environnement et la transition écologique », explique son opposition à l’implantation du bâtiment : « Je suis allé avec des élus visiter l’usine de transformation de Chauconin-Neufmontiers pour me faire un avis. D’abord on n’a pas trouvé ça beau, puis en s’approchant, on a entendu beaucoup de bruit et senti des mauvaises odeurs. Cela fait beaucoup trop de nuisances ».

Un propriétaire terrien avait déposé une demande pour l’installation de l’usine à Othis, que la mairie avait refusée en février 2018. Ce même propriétaire a déposé une demande sur un autre terrain à Eve, que la mairie a acceptée à la fin de l’année 2018.

Bernard Corneille a déposé un recours gracieux pour annuler l’autorisation  délivrée. Il déclare : « Si l’usine était à deux kilomètres des maisons, j’y serais favorable, mais pas à quatre cents mètres. Nous avons fait appel à des avocats spécialisés pour nous opposer à la décision de l’Etat ». Le maire s’inquiète du manque de matériel pour assurer la sécurité du site, en particulier en matière d’incendie, et des dégradations sur les routes que causeront les camions transportant les déchets qui transiteront par la commune.

En parallèle, l’association contre l’unité de méthanisation aux portes d’Othis (Cumpo) a été créée pour s’opposer à la construction de l’usine en engageant une procédure distincte de celle de la mairie. La pétition, mise en ligne sur internet il y a quinze jours, a d’ores et déjà recueilli trois cents signatures (voir la pétition ici).

Une réunion publique est prévue à l’espace François-Mitterrand, vendredi 14 juin.

https://www.magjournal77.fr/othis-le-maire-et-les-riverains-sopposent-a-linstallation-dune-usine-de-methanisation-trop-proche-des-habitations/

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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 18:25

 

C'est au lieudit "La Greury" sur la commune d'Eve que cette installation devrait voir le jour, mais très proche d’un important lotissement d’Othis.

Une pétition circule actuellement à Othis dans le but de s'opposer à ce projet.

 

 

Projet de méthanisation  à Eve au bord d’Othis : pour rendre service, vous en prendrez bien un peu de déchets des autres : lisier, fumier….. ?

 

 

 

C’est l’entreprise

BIOGAZ DU VALOIS

Ferme de la Pomponne

2. rue des Bons Voisins

60 Vert sur Launette

  

 qui a demandé l’autorisation d’exploiter

une installation de méthanisation

(produire du gaz à partir de déchets organiques)

 

 

Une entreprise dirigée par :

 Frédéric PETILLON

 (2)

 

 

La demande porte, entre autres,  sur la méthanisation des effluents d’élevage et  matières stercoraires.(1)

 

Pour faire court :

- les effluents d’élevage  sont des lisiers (mélange liquide d'excréments d'animaux), des fumiers de chevaux, bovins, porcs….

- les matières stercoraires  sont des déchets qui  se rapportent aux excréments.

 

Les résidus de la méthanisation devraient être ensuite épandus sur ou dans des sols agricoles.

 

Le document de la préfecture ne précise ni le n° des parcelles cadastrales, ni d’où viendront ces déchets, ni combien de camions viendront les déverser sur site, ni sur quels champs les déchets restants seront épandus.

 

Les populations d’Eve et Othis

 seront les principales concernées

mais, semble-t-il,

 les plus mal informées.

 

Le dossier complet n’est pas mis en ligne, pour le consulter contactez la préfecture de Beauvais. 

 

« C’est ladite information à la française »

 

 

 

Pour en revenir aux déchets qui seront déversés dans cette installation.

 

Le secteur n’étant pas particulièrement une région d’élevages, nous en déduisons que certains déchets pourraient venir d’ailleurs.

 

On ne va tout de même pas déverser

les fumiers de chevaux

au bord du château de Chantilly.

 

Pourquoi pas chez vous ?

 

Peut-être une piste quant aux déchets qui pourraient être déversés dans cette installation.

 

En effet Eric Woerth, maire de Chantilly,  recherche depuis des années un lieu pour méthaniser les fumiers des chevaux de sa commune, mais ses habitants veulent bien bénéficier des avantages de la ville princière mais pas de ses déchets et s’opposent à l’implantation d’un unité méthanisation  à Chantilly et dans ses environs.

 

Actuellement une partie de ces fumiers sont envoyés vers des champignonnières autour de Saumur, puisque celles de l’Oise ont pratiquement toutes fermées, mais cela coûte très cher en transport.

 

Il faut savoir que Chantilly et ses environs recense  environ 3000 chevaux qui génèrent     1 tonne de fumier par mois chacun.

 

 

Pour mémoire il  y a quelques années un industriel souhaitait implanter une installation de méthanisation à Moussy le Neuf pour traiter, entre autres, les fumiers de Chantilly, mais le projet n’a pas vu le jour.

http://adenca.over-blog.com/article-chantilly-la-ville-princiere-et-capitale-du-cheval-veut-envoyer-son-fumier-chez-les-autres-a-moussy-125068000.html

 

Sources :

(1)http://www.oise.gouv.fr/content/download/54400/335329/file/181026_CV_DECLAINIT_BIOGAZ_DU_VALOIS_EVE.pdf

(2) https://www.verif.com/societe/BIOGAZ-DU-VALOIS-833273295/

 

A lire l’article de 20 minutes :
Méthanisation: Un collectif alerte sur les dérives d’une filière française en plein essor

AGRICULTURE La méthanisation consiste à produire du gaz non-fossile à partir de déchets organiques. Ceux de l’agriculture notamment. L’idée est séduisante et la filière se développe à vitesse grand V. Trop vite pour prendre en compte ses dangers ?….

Fabrice Pouliquen

 

Publié le 28/01/19 à 07h05 — Mis à jour le 28/01/19 à 07h05

La France compte 647 méthaniseurs aujourd'hui.

  • Valoriser des déchets, produire une énergie renouvelable, diminuer l’utilisation d’engrais de synthèse, améliorer le revenu des agriculteurs… Voilà toutes les promesses de la méthanisation…
  • Mais alors que la filière prend son essor en France, des voix -de scientifiques, de riverains ou encore d’agriculteurs- s’élèvent pour pointer les dérives d’une méthanisation menée à allure forcée.
  • Au-delà des potentielles nuisances locales, celles des mauvaises odeurs notamment, l’autre écueil à éviter est l’accaparement des terres pour produire de l’énergie au détriment de l’alimentation........

https://www.20minutes.fr/planete/2435307-20190128-methanisation-collectif-alerte-derives-filiere-francaise-plein-essor

 

 

 

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 11:55

 

 

Les habitants de Messy et St Mesmes s'interrogent sur les mouvements de terres réalisées entre leurs 2 communes à  proximité de la départementale 404, il s'agit de l'implantation d'une installation de méthanisation (1)

 

 

 

 

L’entreprise Messy Biogaz

27. rue de Charny à Messy 77410

 

a demandé l’autorisation d’exploiter

une installation de méthanisation

(produire du gaz à partir de déchets organiques)

 

 au lieu-dit Chatillon

à Messy

(à proximité de St Mesmes)

 

 

Méthanisation Messy au bord de St Mesmes : pour rendre service, vous en prendrez bien un peu de déchets des autres : lisier, fumier….. ?

Une entreprise dirigée par :

 

Président

M Gilles VERKINDEREN

 

Directeur Général

M Arnaud CHARPENTIER

M Nicolas CHARPENTIER

M Cyril PROFFIT

M Gregoire VERKINDEREN (2)

 

 

La demande porte, entre autres,  sur la méthanisation des effluents d’élevage et  matières stercoraires.

 

Pour faire court :

- les effluents d’élevage  sont des lisiers (mélange liquide d'excréments d'animaux), des fumiers de chevaux, bovins, porcs….

- les matières stercoraires  sont des déchets qui  se rapportent aux excréments.

 

Les résidus de la méthanisation devraient être ensuite épandus sur ou dans des sols agricoles.

 

Le document de la préfecture ne précise ni le n° des parcelles cadastrales, ni d’où viendront ces déchets, ni combien de camions viendront les déverser sur site, ni sur quels champs les déchets restants seront épandus.

 

Les populations de Messy et St Mesmes

 seront les principales concernées

mais, semble-t-il,

 les plus mal informées.

 

Le dossier complet n’est pas mis en ligne, il pourrait être consulté, dans un service de la préfecture, près de Melun, mais pour vous y rendre, en transport en commun, et le consulter, il est mieux de prévoir la journée.

 

 

« C’est ladite information à la française »

 

 

Photo du site de méthanisation de Messy prise hier

Photo du site de méthanisation de Messy prise hier

 

 

Pour en revenir aux déchets qui seront déversés dans cette installation.

 

 

Le secteur n’étant pas particulièrement une région d’élevages, nous en déduisons que certains déchets pourraient venir d’ailleurs.

 

 

On ne va tout de même pas déverser

les fumiers de chevaux

au bord du château de Chantilly.

 

Pourquoi pas chez vous ?

 

Peut-être une piste quant aux déchets qui pourraient être déversés dans cette installation.

 

En effet Eric Woerth, maire de Chantilly,  recherche depuis des années un lieu pour méthaniser les fumiers des chevaux de sa commune, mais ses habitants veulent bien bénéficier des avantages de la ville princière mais pas de ses déchets et s’opposent à l’implantation d’un unité méthanisation  à Chantilly et dans ses environs.

 

Actuellement une partie de ces fumiers sont envoyés vers des champignonnières autour de Saumur, puisque celles de l’Oise ont pratiquement toutes fermées, mais cela coûte très cher en transport.

 

Il faut savoir que Chantilly et ses environs recense  environ 3000 chevaux qui génèrent     1 tonne de fumier par mois chacun.

 

 

 

 

Pour mémoire il  y a quelques années un industriel souhaitait implanter une installation de méthanisation à Moussy le Neuf pour traiter, entre autres, les fumiers de Chantilly, mais le projet n’a pas vu le jour.

http://adenca.over-blog.com/article-chantilly-la-ville-princiere-et-capitale-du-cheval-veut-envoyer-son-fumier-chez-les-autres-a-moussy-125068000.html

 

Sources :

(1) ‌‌http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/34158/266631/file/2018-07-19-MESSY%20BIOGAZ-commune%20de%20MESSY-DECLARATION%20INITIALE-ICPE.pdf

(2) https://www.societe.com/societe/messy-biogaz-834426330.html

 

A lire l’article de 20 minutes :
Méthanisation: Un collectif alerte sur les dérives d’une filière française en plein essor

AGRICULTURE La méthanisation consiste à produire du gaz non-fossile à partir de déchets organiques. Ceux de l’agriculture notamment. L’idée est séduisante et la filière se développe à vitesse grand V. Trop vite pour prendre en compte ses dangers ?….

Fabrice Pouliquen

 

Publié le 28/01/19 à 07h05 — Mis à jour le 28/01/19 à 07h05

La France compte 647 méthaniseurs aujourd'hui.

  • Valoriser des déchets, produire une énergie renouvelable, diminuer l’utilisation d’engrais de synthèse, améliorer le revenu des agriculteurs… Voilà toutes les promesses de la méthanisation…
  • Mais alors que la filière prend son essor en France, des voix -de scientifiques, de riverains ou encore d’agriculteurs- s’élèvent pour pointer les dérives d’une méthanisation menée à allure forcée.
  • Au-delà des potentielles nuisances locales, celles des mauvaises odeurs notamment, l’autre écueil à éviter est l’accaparement des terres pour produire de l’énergie au détriment de l’alimentation........

https://www.20minutes.fr/planete/2435307-20190128-methanisation-collectif-alerte-derives-filiere-francaise-plein-essor

 

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