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29 mai 2017 1 29 /05 /mai /2017 13:14

 

 

Destruction des villages ruraux

de Seine et Marne

 par les ordures des grandes villes

Le cas de

St Cyr sur Morin

 

St Cyr sur Morin, charmant village rural de 1900 âmes, où vécut et mourut Pierre Mac Orlan (1), ou vécurent également Jean Pierre Chabrol (2) et Jacques Canetti (3).

Georges Brassens aimait à y venir (4)

C’est là qu’est implanté le musée départemental de la Seine et Marne qui rassemble plus de 20 000 objets de notre patrimoine départemental. (5).

 

 

C’est là aussi qu’ont été déversés illégalement des mâchefers d’incinération d’ordures ménagères. Ces mâchefers provenaient du site de l’industriel Cideme d’Isles les Meldeuses, cet industriel les avaient reçus d’une usine d’incinération d’ordures ménagères, mais laquelle ?

 

 

C’est là que le bas blesse, car Adenca n’a jamais pu savoir de quelle usine ces déchets provenaient, bien que le sénateur du 77 Michel Billout ait appuyé sa demande auprès du préfet.http://michelbillout.fr/activite-des-senateurs/dans-le-departement/31-000-tonnes-de-machefer-deposes

 

En effet le préfet Jean-Luc-Marx a accès aux registres d’entrées et sorties des mâchefers de Cideme, qui indiquent le nom du producteur de déchets, mais n’a pas souhaité nous fournir l’information.

 

Car il faut savoir que tout producteur ou détenteur de déchets est tenu d’en assurer ou d’en faire assurer la gestion, conformément à la réglementation. Il est responsable jusqu’à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers (article L541-2 du code de l’environnement) (6).

 

Concernant St Cyr sur Morin, mardi 16 mai trois entreprises des secteurs des déchets et travaux publics répondaient devant la 31ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris de gestion irrégulière de déchets.

 

Mais ironie du sort la collectivité propriétaire de l’usine d’incinération, donc propriétaire des mâchefers, n’était pas sur le banc des accusés, il s’agirait d’après l’article qui suit, d’incinération d'ordures du Val de Marne.

 

 

Cette collectivité va-t-elle prendre en charge l’enlèvement des mâchefers ou laisser aux habitants du village rural de St Cyr sur Morin le poids de cette décharge illégale ?

 

 

Affaire à suivre……

Paru dans le Pays Briard :
Saint-Cyr-sur-Morin
Trafic de déchets : 31 000 tonnes de mâchefer déversées

Le tribunal de Paris a examiné la semaine dernière les agissements des entreprises impliquées dans les enfouissements illégaux de 31 000 tonnes de mâchefer au hameau de Moras effectués en 2012. Le jugement sera prononcé le 4 juillet.

26/05/2017 à 17:16 par g.roger

Email

 

Édith Théodose-Poma, maire, souhaite la remise en état du site. -

A la suite des audiences tenues les 16 et 17 mai devant la 31e chambre du tribunal correctionnel du tribunal de Paris où trois entreprises du secteur du traitement des déchets et des travaux publics répondaient de gestion irrégulière de déchets, d’exploitation d’une installation classée pour la protection de l’environnement sans autorisation, de dépôt illégal de déchets et d’infraction aux dispositions de plan local d’urbanisme comme le rapporte Le Monde daté du vendredi 19 mai, le maire de Saint-Cyr-sur-Morin, Édith Théodose-Poma rappelle l’importance de ce trafic qui s’est tenu « en plein été où la commune était endormie et les élus en vacances. » Et pas un petit trafic.

Des terres  agricoles

On se souvient qu’entre le 3 août et le 14 septembre 2012, des poids lourds ont acheminé dans le hameau de Moras, sur un terrain situé en bordure de la route qui mène à La Ferté-sous-Jouarre, pas moins de 31 000 tonnes de mâchefer provenant de l’incinération d’ordures ménagères du Val-de-Marne. Des déchets enfuis illégalement sur des terrains agricoles de plus d’un hectare et loués à des agriculteurs locaux.

« Au départ, une autorisation avait été donnée pour déverser de la terre végétale en terre agricole »pointe l’élue, mais les riverains, qui se plaignaient du bruit, ont vite suspecté une toute autre opération avec des livraisons en pleine nuit et des réunions de chantier nocturne (Le Pays Briard du 21 septembre 2012). Ils ont créé un collectif, ont averti les autorités avec l’appui d’une association locale : l’A.D.S.E.N.E. (Association Défense Santé, Eau, Nature et Environnement).

Les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique étaient chargés de l’enquête.

« Ces 31 000 tonnes représentent ce qui est nécessaire pour la construction du TGV Est » illustre Édith Théodose-Poma, maire, dont la commune s’est portée partie civile. Les entreprises mises en cause ont-elles eu le projet de déverser des produits toxiques? C’est la crainte du maire qui ne manque pas de s’interroger dans le cadre de ce « marché colossal. »

Remettre en état les terrains

Le jeudi 1er juin, elle interviendra devant le conseil communautaire des deux Morin qui se réunira à Saint-Siméon pour expliquer cette opération. « Aujourd’hui, la demande de la commune est de tout enlever et de remettre la terre végétale à son origine » martèle le maire. Lors d’une réunion de conseil municipal, des habitants étaient venus avec un seau de mâchefer comprenant des déchets et objets divers. « Les riverains souhaitent la remise en état des terrains »confirme le maire.

Devant le tribunal, le maire a pris la parole « pour toutes les petites communes qui n’ont pas de service juridique ni police. » Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe alors que le procureur a requis de fortes amendes pour deux des trois entreprises concernéees, la troisième étant en liquidation judiciaire.

Au hameau de Moras, les terrains sont gelés. La végétation reprend ses droits. Le dépôt illégal est recouvert d’un sarcophage en argile.

« Pour l’instant, il n’y a pas d’atteinte à l’environnement, pas de traces de pollution, mais dans dix ans… » s’interroge le maire qui pense aux générations futures et qui voudrait vraiment, comme les riverains, voir enfin ce dossier définitivement classé. Le jugement sera prononcé le 4 juillet
.

Gérard ROGER

 
 

 

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mac_Orlan

(2) http://www.jeanpierrechabrol.fr/actualite/actualite.php

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Canetti

(4) http://www.aupresdesonarbre.com/albums/stcyr2007.php?num=0

(5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_d%C3%A9partemental_de_la_Seine-et-Marne

(6)https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006834445&dateTexte=200809

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2017/05/la-ste-vitrans-de-charny-la-ste-rtr-environnement-et-la-cideme-isles-les-meldeuses-devant-le-31eme-chambre-correctionnelle-du-tribun

http://adenca.over-blog.com/article-dossier-rtr-environnement-st-cyr-sur-morin-de-quels-incinerateurs-proviennent-les-31-000-tonnes-de-123701262.html

http://adenca.over-blog.com/2017/02/les-entreprises-de-recyclage-du-nord-seine-et-marne-ne-savent-plus-quoi-faire-des-machefers.html

 

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 14:23

Une nouvelle rubrique :

Biographie des députés

de la circonscription couvrant Claye-Souilly

 

Paru sur le blog Claye-Souilly Découverte :

HISTOIRE CLAYE-SOUILLY : NOTRE DEPUTE DEVIENT MINISTRE DES ANCIENS COMBATTANTS

http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-7147367.html

Collection Marie Claude Hugues

Collection Marie Claude Hugues

 

 

Laurent Antoine CASANOVA

 

Il est né le 9/10/1906 à Souk-Arhas en Algérie, d’un père cheminot.

Il fait ses études au Lycée de Bône.

 

Il épouse :

- En 1ère noce Vincentella Perini née le 9/1/1909, plus connue sous le nom de Danielle Casanova, résistante, déportée à Auschwitz où elle décède le 9/5/1943 (de nombreuses rues, écoles, collèges, lycées portent son nom).

Hommage à Danielle Casanova sur le site : http://villevaudeassocs.typepad.fr/


 

- En 2ème noce Claudine Chomat, née le 5/5/1948 à Ivry sur/Seine, qui fonda avec Danielle « l’Union des Jeunes Filles de France .

 

Docteur en Droit.

 

Secrétaire de Maurice Thorez à partir de 1936.

 

Membre du comité directeur du Front National. Mobilisé en 1939. Prisonnier de guerre en juin 1940. Plusieurs tentatives d’évasion. Transféré en camp de représailles. Arrivé après évasion à Paris le 1er mai 1942. Militant du Front National. Officier des Francs Tireurs et Partisans Français.

 

Désigné au mois de septembre 1943 comme membre de la délégation du Front National auprès du C.F.L.N. à Alger, à l’Assemblée Consulaire.

Désignation faite au titre des F.T.P. organisation militaire du Front National (1), on se souvient que cette délégation fut la seule à ne pouvoir se rendre à Alger pour siéger.

 

Membre de l’état major national des Francs Tireurs et Partisans français, sous le commandement de Charles Tillon.

 

Député communiste de notre circonscription de 1944 à 1958.

 

Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (réclamé par les anciens combattants) de Janvier à Décembre 1946.

 

Membre du bureau politique du Parti Communiste Français de 1947 à 1961.

Il décèdera le 20/3/1972 à Paris.

 

 

(1) ce mouvement n’avait rien à voir avec le groupe politique actuel appelé « Front National ».

Sources : Médiathèque de Meaux : La Marseillaise 1.2.1946.

Je remercie Marie-Claude Hugues pour sa précieuse collaboration.

 

Fête 1/5/1949 dans notre circonscription                      Collection Marie Claude Hugues

Fête 1/5/1949 dans notre circonscription Collection Marie Claude Hugues

 

 

Pour connaître plus en détail le parcours de Laurent Antoine Casanova,

consultez le site de l’une ses proches

Marie-Claude Hugues : http://www.mchugues.fr/Laurent.htm

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26 mai 2017 5 26 /05 /mai /2017 14:27

 

 

Décharge illégale de Le Pin/Villevaudé

une situation inacceptable

 voir les photos ci-dessous

Décharge le Pin/Villevaudé : ou le mépris du Conseil Départemental pour les populations du nord-ouest 77 ?
Décharge le Pin/Villevaudé : ou le mépris du Conseil Départemental pour les populations du nord-ouest 77 ?

 

Le 19 mai dernier le conseil départemental 77 a voté une subvention de 492 000 € à l’ONF pour participer à  l’entretien des infrastructures d’accueil et à la lutte contre les déchets en forêt domaniale (1).

 

Le canton de Villeparisis où se situe la décharge illégale de Le Pin/Villevaudé ne bénéficie pas de cette subvention puisqu’aucune forêt domaniale n’est située sur son territoire, la plus grande forêt domaniale du département se trouvant au sud : forêt de Fontainebleau. (2)

 

 

L’argent récupéré

au nord Seine et Marne

 utilisé

pour le Sud du département ?

 

 

En effet Jean-Jacques Barbaux a récupéré pour sa collectivité 1 million d’euros de l’exploitant de décharge ECT pour retirer ses recours contre l’implantation de décharges au nord-ouest 77 à Annet sur Marne et Villeneuve sous Dammartin.

 

 

Où a été utilisé

ce million d’euros ?

 

 

Certainement pas

pour nettoyer la décharge

de Le Pin/Villevaudé.

 

 

(1) www.seine-et-marne.fr/content/download/82550/.../2/.../DP_Seance_19%20mai.pdf

(2) http://www.onf.fr/lire_voir_ecouter/++oid++155b/@@display_media.html

 

Décharge le Pin/Villevaudé : ou le mépris du Conseil Départemental pour les populations du nord-ouest 77 ?
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25 mai 2017 4 25 /05 /mai /2017 10:39
La rivière et les massifs de  rhododendrons

La rivière et les massifs de rhododendrons

La chapelle

La chapelle

L'étang et sa source

L'étang et sa source

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 09:53
Vous en reprendrez bien un peu d’ordures du Grand Paris pour faire plaisir au député de la 7ème circonscription du 77  Yves Albarello !
En 2015,  plus de 5,3 million de tonnes d’ordures ont été déversés dans nos décharges ISDI de Seine et Marne (210 000 camions de 25 tonnes), mais il semble que cela ne suffisse pas au député Yves Albarello,  de la 7ème circonscription du 77, qui envisage d’envoyer les ordures du Grand Paris également en Seine et Marne.

 

Les risques pour votre santé, la pollution de l’air, des sols, des rivières et de la nappe phréatique, n’en parlez  pas à Monsieur le Député, vous risqueriez de le fâcher.

 

 

Rapport Assemblée Nationale n° 2458 sur le Grand Paris de décembre 2014.

 

 

Pour extrait page 108

 

M. Yves Albarello, corapporteur

 

« S’agissant des déblais, les évaluations sont comprises entre 50 et 60 millions de tonnes. Il est prévu, pour leur évacuation, de favoriser les voies fluviales et il est évident que certaines parties du territoire peuvent accueillir ces déblais plus facilement que d’autres : il est plus envisageable de les envoyer en Seine-et-Marne, dont je suis l’élu et où se trouvent déjà des installations de stockage de déchets inertes, des usines d’incinération d’ordures ménagères et des carrières de gypse, qu’en région PACA ! Un plan régional d’évacuation des déchets (PREDEC) a été annexé au dossier du Grand Paris, qui dresse les principales orientations dans ce domaine. Il est vrai qu’un certain nombre d’interrogations demeurent, qui devront recevoir une réponse rapidement – par exemple, le coût de l’élimination de ces déchets........»

 

 

http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-info/i2458.pdf

Paru sur le site ORDIF :
Chiffre de la quinzaine
Déchets inertes : 7 544 536 tonnes enfouies en 2015

 

Le département de Seine-et-Marne compte 11 ISDI et reçoit environ 70 % des tonnages de déchets inertes enfouis dans ce type d'installation en Île-de-France (64 % en 2010, 75 % en 2014 et 71 % en 2015) ; suivent ensuite, pour 2015, les Yvelines avec 14,5 %, l’Essonne avec 8 % et enfin le Val-d’Oise avec 7,5 %.

http://www.ordif.com/article/chiffre-de-la-quinzaine-1

 

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 13:17
6ème circonscription en jaune http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/722/5610/file/CARTE_CIRCO_SANS_PHOTOS.pdf

6ème circonscription en jaune http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/722/5610/file/CARTE_CIRCO_SANS_PHOTOS.pdf

Député Jean-François Copé

 

Cette circonscription est à l’image de la France, Meaux la 1ère ville de Seine et Marne par sa population et autour des villages ruraux qui souffrent.

 

Dans les années 1960 Paul Delouvrier avait été chargé par le Général de Gaulle de créer le district parisien (aujourd’hui région Ile de France) qui avait pour but, semble t-il, d’éloigner les populations modestes de Paris en les envoyant vers la grande banlieue.

 

Aujourd’hui la situation se renouvelle car les villes comme Meaux qui ont accueilli une partie de ces populations modestes semblent vouloir les déplacer ailleurs, pourquoi ne pas les envoyer dans les communes rurales ?

 

Des communales rurales qui souffrent déjà beaucoup par manque de moyens financiers, moyens financiers qui sont concentrés sur les grandes villes.

 

Des villages ruraux où l’on envoie les ordures des autres, car il faut savoir que Meaux ne possède pas de décharge sur son territoire, la plus grande ville de Seine et Marne envoie ses ordures chez les autres.

 

Ses ordures ménagères sont incinérées dans le village rural de Monthyon, quand aux gravats de démolition  de ses tours, certains sont recyclés  dans le village rural de Poincy, quand aux autres Meaux ne dit pas dans  quelles décharges des villages ruraux de sa périphérie elle les envoie.

 

 

Voici l’évolution de ce territoire

depuis une quinzaine d’années

 

 

Environnement 

 

Eau

Barcy, Chambry, Forfry, Gesvres le Chapitre, Marcilly, Monthyon eau du robinet régulièrement non-conforme aux limites de qualité pour le paramètre atrazine, un pesticide interdit en France depuis de nombreuses années.

Juilly traces  de cyanure retrouvées dans l’eau, il y a quelques années.(1)

La Thérouanne, l’une des rivières les plus polluées du 77

 

2015 Liste des  industriels parmi les plus importants émetteurs d’Ile de France des polluants suivants dans l’eau :

Thimeau Magic Rambo Meaux

- DBO5

BASF Meaux

1er émetteur d’Ile de France dans l’eau direct de Naphthalène

 

Air

2015 Liste des industriels parmi les plus importants émetteurs d’Ile de France des polluants suivants dans l’air :

Imprimerie DIDIER MARY Mary sur Marne et BASF Meaux: Composés organiques volatils non méthaniques (COVNM)

Imprimerie DIDIER MARY Mary sur Marne: Protoxyde d'azote (N2O)

CHAUFFERIE Beauval Meaux, Incinérateur Somoval Monthyon et KNAUF St Soupplets :CO2 Total (CO2 d'origine biomasse et non biomasse)

Décharge Veolia Monthyon : Méthane
Incinérateur Somoval Monthyon: Oxyde d’Azote

Recticel-Proseat Trilport: 1ER émetteur dans l’air d’ile de France Hydroflurocarbures (HFC)

 

Décharges, Carrières et traitement déchets

Carrière Illégale

- Isles les Meldeuses Capoulade 4 mises en demeure de la préfecture entre 2014 et 2016 suite à destruction d’espaces boisés classés en zone Natura 2000 Boucles de la Seine

Décharges illégales

- Isles les Villenoy  CIV sur une ancienne carrière (mise en demeure de la préfecture 2017)

- Trilbardou  VEOLIA sur une ancienne carrière (mise en demeure de la préfecture 2016)

- Cocherel WIAME (mise en demeure 2011)

 

Ouverture ou extension de carrières/décharges

- Poincy (2011)

- Trocy en Multien (2011)

- St Soupplets/Cuisy (2005)

 

Ouverture  de  décharges ISDI, d’ordures du BTP :

- Crégy les Meaux    près d’un lotissement (2014)

- Isles les Villenoy    près d’une école primaire (2014)

- Montgé en Goêle  au bord de la forêt régional (2012) fermée en 2013 et remplacée par un permis d’aménager, délivré en 2015 par le maire de Montgé en Goële, qui permettra de déverser près de 700 000 tonnes de déchets « dits inertes ».

 

Centre traitement de mâchefers région parisienne

- Isles les Meldeuses  Cideme autorisation de poursuite de l’exploitation (2012), 

industriel qui vient de faire la une de la presse suite à un dépôt illégal de mâchefers dans le village rural de St Cyr sur Morin. (2)

 

Extension de la décharge de déchets non dangereux de Monthyon (2008)

 

Valométal Trilport, entreprise de récupération tri de déchets de métaux et traitement des véhicules hors d’usage, 2 mises en demeure (2015-2016) et astreinte administrative de la préfecture (2017) pour rejets d’hydrocarbures dans les eaux pluviales , au-delà des limites autorisées.

 

Suivi post exploitation de l’ancienne décharge d’ordures ménagères de Crégy les Meaux, prescriptions complémentaires (2009)

 

Entreprises dangereuses ou polluantes

- Ouverture d’une entreprise de stockage et emploi  de produits dangereux Daher à Poincy

classée Seveso SB (2007)

- Ouverture de l’entreprise Wipelec à Meaux (2012), qui se trouve à proximité d’une crêche

et a fait l’objet de 5 arrêtés préfectoraux entre 2014 et 2017 (3 mises en demeures et 2 mesures d’urgence).

- Ouverture Centrale à bitume Monthyon (2004)

- Suspension des activités BR Auto Villenoy, mise en demeure de la préfecture 2015

- Deux mises en demeure de la préfecture BASF Meaux, Seveso à hauts risques (2013 et 2015)

- Silo à grains classé site sensible en 2004 à Oissery, prescriptions complémentaires de la préfecture  en 2010

 

Quelques sites Pollués inscrits dans la base Basol

 

- Tereos Villenoy (2012), dont le sarcophage qui devrait protégé les terres polluées fuit de l’arsenic.. Arrêté préfectoral 2006 impact arsenic et cuivre du bassin 18 de le sucrerie.

- Wipelec Meaux (ex Caci) (2016), pollution hydrocarbures, Xylène et Ethytoluène près d’une crêche

- Sodap Monthyon ancienne décharge d’ordures ménagères (2006) pollution plomb, Chrome, zinc, PCB.

 

 

Sans oublier le stockage souterrain de gaz, classé Seveso à hauts risques, sous les villages ruraux de Coulombs en Valois, Crouy sur Ourcq, Dhuisy, Germigny sous Coulombs, May ne Multien, Vendrest.

 

 

 

Projets pour les villages ruraux

 

Décharges ISDI d’ordures du BTP

- Isles les Villenoy

- Marcilly

- Trilbardou

- Vignely

 

Décharge de déchets dangereux

-Villenoy/Isles les Villenoy

 

Carrière/décharge

- Destruction de la forêt régionale de Montgé en Goële pour favoriser l’implantation d’une carrière de gypse à ciel ouvert.

 

Extension de décharge de déchets non dangereux

- Isles les Meldeuses.

 

 

 

(1) http://adenca.over-blog.com/article-juilly-des-traces-de-cyanure-retrouvees-dans-les-eaux-116922423.html

(2) http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/18/la-justice-demele-un-trafic-de-dechets-d-incinerateur_5129692_3244.html

 

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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 19:25

 

 

Fontainebleau une forêt que l’on doit protéger à tout prix alors que l’on peut en détruire d’autres comme le joyau du nord-ouest 77 : la forêt régionale de Montgé en Goële.

 

Fontainebleau une ville et ses environs

que l’on doit protéger.

 

 Implanter un incinérateur, une décharge, une entreprise de recyclage de déchets ou une carrière/décharge au bord de le forêt de Fontainebleau vous n’y pensez pas.

 

Mais implanter un incinérateur à Monthyon près de la forêt régionale de Montgé en Goële,ou une décharge ISDI, une entreprise de recyclage de déchets dangereux  ou une carrière/décharge, cela paraît beaucoup moins gênant.

 

Mais au fait où

 Fontainebleau et ses environs

envoient leurs ordures ?

 

 

Pour les ordures ménagères c’est l’incinérateur de Vaux le Pénil, un incinérateur qui envoie ensuite ses mâchefers à traiter dans la décharge de Claye-Souilly, près de 230 000 tonnes de mâchefers reçus entre 2007 et 2017 que  Veolia a bien des difficultés à recycler et qui en majorité sont utiliser sur son site, situé en amont proche du captage d’eau d’Annet sur Marne.

 

Pour améliorer la qualité de vie de ses habitants Fontainebleau démolit certains secteurs plutôt que de les rénover.

 

Les gravats Fontainebleau ne va tout de même pas les déverser au pied de son château, ils partiront chez les autres, dans les villages ruraux où sont implantés décharges ou carrières/décharges.

 

Pour ses déchets dangereux

de bâtiment

 Fontainebleau

prévoit-il de les envoyer

dans la future entreprise

de recyclage/décharge de déchets dangereux

Terzeo Isles les Villenoy/Villenoy ?

 

 

 

Car à notre connaissance aucun projet d’implantation d’entreprise de recyclage/décharges déchets dangereux n’est prévu au sud 77.

 

 

 

http://www.lombric.com/sites/smitom/files/documents/a_telecharger/rapport-d-activite-2015.pdf

http://www.smictom-regionfontainebleau.fr/?page_id=2590

 

 

 

 

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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 14:14

 

 

Dernière minute

 

Lors de la dernière commission Coderst, réunie à Melun, les services de l’ETAT dirigés  par Nicolas Hulot ont donné un avis favorable pour l’extension de la durée d’exploitation de la décharge ISDI VEOLIA de Fresnes sur Marne située à proximité de l’école maternelle et du centre aéré.

 

Nous souhaiterions qu’à l’avenir le nouveau ministre de l’Ecologie se penche avec plus d’attention sur l’implantation de sites polluants près d’endroits fréquentés par des enfants en bas âge dont les poumons ne sont pas complètement formés et qui sont bien plus sensibles aux problèmes de pollution.

 

 

Difficile pour Nicolas Hulot de s’attaquer au sujet brûlant des ordures alors qu’un représentant de Veolia le conseille au sein de sa fondation.

 

 

 

Conflits d’intérêts ?

A vous de juger

 

 

 

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2017/05/nicolas-hulot-va-t-il-venir-au-chevet-des-riverains-des-installations-d-ordures-de-seine-et-marne-alors-que-veolia-est-l-un-des-memb

 

 

 

 

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 19:10
COURTRY, à ne pas manquer : l'exposition de Daniel Bernal le photographe villeparisien
Paru dans Mag Journal :
Courtry ► Exposition : pour Daniel Bernal, la photo c’est tout naturel

http://www.magjournal77.fr/courtry-exposition-pour-daniel-bernal-la-photo-cest-tout-naturel/

12MAI2017

 

COURTRY, à ne pas manquer : l'exposition de Daniel Bernal le photographe villeparisien
Daniel Bernal est passionné par la nature. Le photographe villeparisien de 71 ans livre une sélection de 140 de ses clichés au regard du visiteur. Ils sont exposés à la mairie de Courtry jusqu’au samedi 27 mai.

Daniel Bernal pratique la photographie en autodidacte depuis l’âge de 15 ans. Son premier appareil était un instamatic Kodak et il développait lui-même ses photos en noir et blanc.

Plus tard, l’arrivée du numérique n’a pas dérouté ce passionné qui, parmi ses sujets, privilégie avant tout les merveilles de la nature. « Nous avons des yeux et ils doivent nous servir pour admirer les belles choses. Du coup, j’ai toujours un appareil photo avec moi car je ne peux pas sortir sans » confie-t-il.

En tout cas, mercredi 10 mai, lors du vernissage de son exposition, il n’avait pas d’appareil avec lui et les visiteurs ont pu admirer ses œuvres, toutes tirées au format 21 x 29,7 cm (A4).

Jamais de retouche

« Je n’effectue aucune retouche et tire mes photos sur une imprimante jet d’encre six couleurs, toujours sur du papier brillant » explique Bernard à une visiteuse s’étonnant de la qualité des couleurs vives et chatoyantes. Insectes, mammifères, oiseaux, batraciens, fleurs, mais aussi des paysages, comme ces perles de rosée ourlant une toile d’araignée ou encore les cimes couronnées de neige du Mont-Blanc et du mont Cervin. « Adepte d’alpinisme, j’ai escaladé le Mont-Blanc en 1986. Ce ne serait plus possible aujourd’hui »avoue-t-il en riant. Mais le chasseur d’images ne fréquente pas uniquement les zoos ou parcs à félins de Nesles ou Beauval. Il peut aussi être à l’affût pendant trois heures, en pleine nature, pour cadrer un animal dans son viseur.

Un coléoptériste dans l’âme

Chimiste de formation, Bernard a travaillé chez Alstom. Sa passion des coléoptères l’a amené à collaborer avec le Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Et même si l’artiste œuvre dans des associations, comme l’Acorep (Association des coléoptéristes de la région parisienne), il ne s’enferme pas pour autant dans un genre. D’ores et déjà, il participe à la préparation de la grande exposition prévue à Courtry pour commémorer le centenaire de l’armistice de 1918. « J’ai assisté à des scènes de reconstitution sur la Grande Guerre ou des batailles napoléoniennes, j’en ai profité pour prendre quelques images » glisse-t-il modestement.

Mieux comprendre la nature

« C’est une œuvre splendide, tantôt très colorée, tantôt plus intime » s’est enthousiasme Xavier Vanderbise, maire de la commune. « Nous avons la chance de découvrir des animaux ou des paysages sous des angles inédits, avec une proximité que nous ne pouvons atteindre qu’au travers de ton objectif. Que ces images magnifiques nous permettent de prendre conscience de l’urgence de prendre soin de la nature et d’adopter des comportements responsables pour les générations futures » a poursuivi l’élu.

Les écoliers vont monter leur expo

La saison culturelle se terminera avec l’exposition du travail des élèves de CM2 de l’école Jacques-Brel. Elle aura lieu du jeudi 15 juin au samedi 1er juillet, à la médiathèque de l’espace culturel intercommunal. « Les petits artistes ont en effet été invités par l’artiste Bruno Keip [Ndlr : artiste en résidence à Courtry] à s’exprimer sur une question fondamentale : Peut-on vivre sans art ? Je vous invite donc, par avance, à venir admirer l’œuvre tirée de leur imagination lors de cette exposition, dont le vernissage aura lieu mercredi 14 juin à 9 heures » a annoncé le maire.

Voir les œuvres de Daniel Bernal sur son site Nature77

L’expo « Photographies de la nature » se tiendra jusqu’au samedi 27 mai, à la mairie de Courtry (salle des mariages, au premier étage). Du lundi au vendredi, de 9 heures à 12 heures et de 12 h 30 à 13 h 30. Mardi, de 13 h 30 à 17 h 30. Samedi, de 9 h 30 à 12 heures. Entrée libre. Informations au 01 64 26 60 05/06 ou www.ville-courtry.fr

 

http://www.magjournal77.fr/courtry-exposition-pour-daniel-bernal-la-photo-cest-tout-naturel/

De gauche à droite, Lydie Wallez, maire du Pin, Hervé Touguet, maire de Villeparisis, Xavier Vanderbise, Daniel Bernal, Isabelle Recio, 1re adjointe du maire de Vaires-sur-Marne et conseillère départementale.

De gauche à droite, Lydie Wallez, maire du Pin, Hervé Touguet, maire de Villeparisis, Xavier Vanderbise, Daniel Bernal, Isabelle Recio, 1re adjointe du maire de Vaires-sur-Marne et conseillère départementale.

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19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 19:44

 

Vous êtes ici au nord-ouest 77, dans les villages ruraux  de Le Pin et Villevaudé qui accueillent  deux carrières/décharges, une décharge ISDI et sont voisins de la plus importante décharge de déchets dangereux de France de Villeparisis, voisins également du fort de Courtry/Vaujours où l’industriel Placoplatre veut implanter une carrière/décharge sur un ancien site du commissariat à l’énergie atomique.

 

Ici les déchets les populations connaissent, c’est peut-être pour cela que le conseil département du 77 a laissé, depuis plusieurs années, s’étendre une décharge illégale sur un terrain lui appartenant.

 

Récemment, afin de tenter de débloquer la situation, les maires de Le Pin et Villevaudé ont adressé une lettre à Ségolène Royal, la ministre de l’environnement sur le départ, dossier transmis depuis à Nicolas Hulot.

 

C’était plutôt à Jean-Jacques Barbaux de faire la démarche, mais le président du conseil départemental ne peut pas être partout, il a déjà bien à faire avec les déchets déversés au bord de la forêt de Fontainebleau.

 

Pour en revenir à notre problème, il semblerait que le chemin qui mène à cette décharge soit une voie de sécurité qui pourrait être utilisée par les pompiers en cas de sinistre à la station service, située au bord de la  la Francilienne, chemin qui ne peut être fermé qu’après accord entre l’ETAT, le Conseil Départemental et les pompiers.

 

En attendant la réponse de l’ETAT, Jean-Jacques Barbaux pourrait déjà faire retirer les ordures et faire  planter une haie végétale au bord du chemin, mais il a décidé d’attendre.

 

Il faut bien que les populations  comprennent qu’ils ne sont pas au bord de la forêt de Fontainebleau où il serait impossible de laisser un tel tas d’ordures au bord de la route autant d’années.

 

 

Un mois ou deux de plus

ils peuvent bien attendre

 au point

où ils en sont là-bas.

 

 

 

Qu’ils fassent comme d’habitude

qu’ils subissent

et se taisent

 

 

 

 

Paru dans Mag Journal 77:
Le Pin-Villevaudé-Courtry ► Décharge sauvage : elle pourrait disparaître cet été

19MAI2017

 

 

 Samedi 29 avril, les trois élus étaient venus sur place voir l'ampleur de la décharge sauvage près de l'échangeur routier.

Samedi 29 avril, les trois élus étaient venus sur place voir l'ampleur de la décharge sauvage près de l'échangeur routier.

 

La décharge sauvage près du rond-point RD34-A104 desservant les communes de Villevaudé, Le Pin et Courtry, pourrait disparaître cet été. Une solution a été proposée et l’État doit donner sa réponse le 21 juin.

 

Une réunion a eu lieu, mardi 16 mai, avec un représentant du Département. Il s’agissait d’éradiquer la décharge sauvage près du rond-point RD34-A104 desservant les communes de Villevaudé, Le Pin et Courtry.

 

Lydie Wallez, Pascal Pian et Xavier Vanderbise, respectivement maires du Pin, de Villevaudé et de Courtry, ont adressé, le 18 avril, un courrier à Ségolène Royal, alors ministre de l’Ecologie (Ndlr : remplacée depuis, mercredi 17 mai, par Nicolas Hulot dans le nouveau gouvernement).

 

Les trois élus exprimaient leur ras-le-bol sur les déchets sauvages qui s’entassent à côté de l’échangeur de l’A104 (Voir notre article du 2 mai ici), lui demandant de prendre les mesures nécessaires pour résoudre le problème de façon définitive. Ils ne sont cependant « pas restés les bras croisés à attendre une réponse du ministre » et, dans la foulée, ont sollicité un rendez-vous avec un représentant du Département.

 

Pour les déchets, il faudra attendra fin juin

Une autre réunion est programmée pour mercredi 21 juin afin de statuer sur les déchets. Les élus sauront alors s’ils peuvent ou non fermer les voies d’accès menant à la station-service sur la Francilienne. Les voies sont empruntées par les contrevenants pour y déposer gravats et déchets en tous genres. L’autorisation de fermeture reste en effet subordonnée à l’accord de l’Etat et du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours).

 

« Dans l’affirmative, les travaux nécessaires seront réalisés par le Département. Après enlèvement des déchets sur sa parcelle, une haie végétale sera plantée, c’est-à-dire sur la partie qui est visible de la route » précise Xavier Vanderbise, également conseiller départemental.

 

 

Un panneau de sortie installé à l’automne

Lors de la réunion, mardi 16 mai, les trois maires ont également soulevé l’absence de panneau indicateur de sortie (n° 8) sur l’A104 (sens Sud-Nord), source de dangerosité lors des manœuvres des automobilistes empruntant la bretelle pour quitter l’autoroute. Ils ont reçu la confirmation qu’un nouveau panneau sera posé à l’automne.

http://www.magjournal77.fr/le-pin-villevaude-courtry-decharge-sauvage-elle-pourrait-disparaitre-cet-ete/

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