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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 18:44
Les riverains des champs sont exposés à un cocktail de pesticides

L’association Générations futures publie les résultats de tests menés dans vingt-deux logements situés à proximité de vignes, de cultures de céréales ou de vergers.

LE MONDE |  • Mis à jour le  | Par 


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/01/les-riverains-des-champs-sont-exposes-a-un-cocktail-de-pesticides_4874095_3244.html#SXfjjQTbebMqv3RV.99

Les riverains des champs sont exposés à un cocktail de pesticides
« Quand on voit notre voisin agriculteur sur son tracteur traiter ses pommiers sans protection particulière, on se dit que ça va. Mais quand il arrive en tenue de cosmonaute, on se dépêche de faire rentrer les enfants ! »
C’est ainsi que Marie Pasquier résume la cohabitation quotidienne de sa famille avec les arboriculteurs du Rhône, au sud de Lyon, dont les vergers les plus proches sont à cinq mètres de ses fenêtres. Elle dénombre « 20 épandages par saison, entre mars à septembre », qui la dissuadent d’avoir son propre jardin, car « ce n’est pas la peine d’essayer de cultiver des légumes bio par ici. » Elle ne sait pas quelle est la teneur des pulvérisations qui laissent un dépôt jaune sur sa terrasse. Sa famille a toujours vécu là, et elle a commencé à se documenter sur la question des pesticides après le décès de son père, mort d’un lymphome.

La maison des Pasquier fait partie d’un panel d’habitations examinées par Générations futures. L’association spécialisée dans le domaine des pesticides livre, mardi 1er mars, les résultats de tests menés dans 22 logements situés à proximité de vignes, de cultures de céréales ou de vergers. Les résultats sont édifiants.

En juillet 2015, les participants à l’enquête de Générations futures ont traqué les résidus de produits phytosanitaires chez eux, armés d’un aspirateur équipé d’un kit de prélèvement fourni par le laboratoire Kudzu Science. Les analyses qui ont suivi ont révélé qu’ils vivent dans un « bain de poussière aux pesticides » préoccupant, selon François Veillerette et Nadine Lauverjat, de Générations futures.

 

 

Douze perturbateurs endocriniens potentiels

En moyenne, 20 produits différents ont été détectés par habitation : 14 dans celles installées près de parcelles de grandes cultures céréalières, 23 près de vergers, 26 près de vignes. Douze sont de probables perturbateurs endocriniens. En quantité, ces molécules, qui sont suspectées d’influencer notre système hormonal, représentent même 98 % des échantillons : 17,3 milligrammes sur les 17,6 mg de résidus recensés par kilo de poussière.

L’enquête confirme que les inquiétudes des riverains d’exploitations agricoles intensives sont fondées. Ils sont bel et bien exposés à un ensemble de produits chimiques dont on connaît mal l’effet cocktail.

En plus des molécules de perméthrine qui pourraient provenir de bombes insecticides domestiques, le laboratoire a trouvé dans la totalité des échantillons du tebuconazole, un fongicide, et du dimethomorphe, utilisé contre le mildiou, un champignon qui affecte les cultures. Les experts ont aussi quantifié à plus de 90 % des fongicides – azoxystrobine et spiroxamine –, ainsi qu’un herbicide, le diflufenican. Ils ont décelé une proportion importante de chlorpyrifos, un insecticide, et même du diuron, un autre herbicide relevé chez la plupart des participants alors qu’il est interdit en France depuis 2008. Enfin, une deuxième série de prélèvements effectuée en janvier 2016 montre que la concentration de ces molécules chute fortement en hiver, après les pics des épandages estivaux.

Tergiversations

Sur les 61 substances actives analysées, 39 sont des perturbateurs endocriniens potentiels. Pour établir ce résultat, Générations futures s’est fiée au recensement établi à l’initiative de la scientifique Theo Colborn, une référence à la matière. Il n’existe en effet aucune liste officielle à ce jour. Les perturbateurs endocriniens sont pourtant suspectés d’être liés à certains cancers (prostate, testicule, sein), à des perturbations du système hormonal (obésité, diabète), de la reproduction et de la fertilité précoce chez les filles, ainsi que des troubles de développement du fœtus. Censée adopter une définition précise de ces contaminants le 14 décembre 2013 au plus tard, la Commission européenne tarde à s’exécuter. L’association espère que son étude viendra raviver la volonté du gouvernement français d’exiger que Bruxelles tergiverse un peu moins sur cette question et aboutisse enfin.

Lire aussi :   Pesticides : le laxisme de l’Europe épinglé

Le faible nombre d’échantillons recueillis pourrait être opposé à cette enquête. Elle s’explique par le manque de moyens de l’association, répond Nadine Lauverjat. « Voilà dix ans que nous travaillons sur les victimes des pesticides, rapporte-t-elle. L’une d’entre elles s’était lancée dans l’analyse des poussières de son logement à Léognan, en Gironde, nous avons trouvé que l’idée était bonne. Nous nous sommes donc adressés aux 400 personnes avec lesquelles nous sommes en contact à ce sujet, 80 ont répondu, mais nous avons dû exercer une sélection. Question de coûts. »

 

Vessela Renaud, l’une des participantes de l’enquête de Générations futures, témoigne de ses difficultés à cohabiter avec des cultures céréalières en Seine-Maritime.

 

« Une fois, la rampe de notre voisin agriculteur pulvérisait à 2 ou 3 mètres des enfants qui jouaient, j’ai crié… Mais il ne voit pas où est le problème, il répond que lui et son père, l’ancien maire, utilisent des pesticides depuis soixante-dix ans, rapporte-t-elle. Alors j’écris des lettres, je prends des photos… »

 

En Gironde, l’inquiétude des riverains grandit. Le 1er mars, Marie-Lyse Bibeyran, l’une des figures du combat sur les pesticides dans ce département, doit remettre au préfet une pétition, forte de plus de 84 000 signatures, appelant à convertir à la culture bio « toutes les zones agricoles proches des établissements et infrastructures sportives et culturelles accueillant des enfants. »


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/01/les-riverains-des-champs-sont-exposes-a-un-cocktail-de-pesticides_4874095_3244.html#fczEKKjOPtoTU4jD.99

 

 

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27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 19:59
future piste BMX en violet

future piste BMX en violet

 

Le Député Maire Yves Albarello, rapporteur du Grand Paris recherche des sites pour « accueillir » les déchets du Grand Paris.

Il semblerait qu’il ait trouvé une petite place sur sa commune à proximité du lotissement chic des Jardins Anglais.

Une toute petite place pour y stocker quand même  près de 380 000 tonnes de déchets « dits inertes » (1) plus encore que dans la décharge Terralia de Villevaudé.

 

Mais c’est pour la bonne cause, pour implanter une piste de BMX près de la décharge ECT d’Annet sur Marne et au bord du TGV.(2)

 

Vous ne pensez pas qu’on aurait pu implanter cette piste BMX au Parc de la Prée, plutôt qu’à côté de la décharge ECT ?

 

Quels parents

prendront les risques

d’amener leurs enfants en bas âge

sur une piste BMX

implantée  près d’une décharge ?

 

De toute façon M. le Maire promet que les camions qui viendront déverser les déchets sur le site ne traverseront pas Claye-Souilly.

 

Mais comment viendront-ils ?

 

La seule autre route qui aurait pu desservir le site passe par le village d’Annet sur Marne et est interdite aux poids lourds de plus de 3.5 tonnes.

 

 

A moins que….

 

A moins que M. le Maire ne projette de conclure un protocole d’accord avec l’exploitant de décharge ECT qui pourrait se charger du chantier en autorisant les camions à passer par sa décharge d’Annet sur Marne ?

 

Peut-être même un protocole financier du style de ceux conclus entre le président du CD 77 J.J. Barbaux pour 1 million d’euros (3) ou avec le maire d’Annet sur Marne pour 80 000 € annuel, pendant 12 ans ? (4)

 

 

Les ordures ça rapporte gros

 les élus de la majorité municipale de Claye-Souilly le savent bien.

 

 

Ce sont  plusieurs millions d’euros

que cette commune

a reçu

depuis quelques années

de l’exploitant de décharge Veolia.(5)

 

 

(1) page 44 PLU déclaration de projet lieudit « Les Culées »

190 000 m3 de déchets inertes soit 380 000 tonnes suivant le coefficient appliqué par la DDT : 1m3 = 2 tonnes

(voir AP Terralia Villevaudé)

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/8292/52482/file/ARP_Villevaude.pdf

 

(2) http://adenca.over-blog.com/2015/06/consternation-a-claye-souilly-yves-albarello-va-t-il-encore-accueillir-des-dechets-sur-sa-commune.html

(3) http://www.leparisien.fr/acheres-la-foret-77760/seine-et-marne-contre-1-meur-le-departement-accepte-de-rester-la-decharge-de-l-ile-de-france-09-10-2016-6188521.php

(4) http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-77-les-elus-de-la-commune-d-annet-sur-marne-qui-possede-deja-2-communes-donnent-un-avis-103408074.html

(5) Taxe déchets

http://adenca.over-blog.com/article-25133019.html

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006390735&dateTexte=&categorieLien=cid

 

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26 octobre 2016 3 26 /10 /octobre /2016 10:41
Paru dans Actu-environnement :
Le CGDD cartographie l'évolution de l'occupation des sols pour chaque région

Aménagement  |    |  Rachida Boughriet

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Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié le 11 octobre l'atlas régional de l'occupation des sols en 2012 en France. Il présente des cartographies et des statistiques synthétiques de l'occupation des sols (artificialisation, terres agricoles, milieux naturels, forêts…) et de son évolution pour chaque région sur la période 2006-2012. Cet atlas constitue "la première analyse géographique de ces données", souligne le CGDD. Celles-ci sont issues de l'inventaire biophysique "Corine Land Cover" du programme paneuropéen d'observation de la terre "Copernicus", piloté par l'Agence européenne pour l'environnement.

Selon l'atlas, la structure de l'occupation des sols en France métropolitaine a "varié lentement"entre 2006 et 2012 : "1,2% de changement au regard de la nomenclature Corine Land Cover". Les changements les plus importants sont ceux des territoires agricoles vers les territoires artificialisés, avec 11% des surfaces modifiées. Plus de 73.000 ha de terres agricoles ont été artificialisés entre 2006 et 2012. Près de 60% des territoires artificialisés se situent dans les villes-centre ou les villes de banlieue, "mais l'artificialisation entre 2006 et 2012 concerne davantage les communes rurales et les villes isolées", précise le CGDD.

La loi sur la biodiversité d'août 2016 reconnaît la protection des sols d'intérêt général, en les intégrant au patrimoine commun de la nation dans le code de l'environnement.

Rachida Boughriet, journaliste
Rédactrice spécialisée

http://www.actu-environnement.com/ae/news/cgdd-cartographie-evolution-occupation-sols-region-27676.php4

 

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 14:59
Ecole primaire de St Mesmes au bord de champs cultivés par l'agriculture intensive

Ecole primaire de St Mesmes au bord de champs cultivés par l'agriculture intensive

 

Les agriculteurs, membres de la FDSEA 77 souhaitent, semble t-il, continuer à déverser pesticides et nitrates au bord de nos écoles, de nos maisons  situées le long de leurs champs cultivés par l’agriculture intensive, perdre quelques mètres de surface de culture pour implanter une bande enherbée protectrice, sans pesticides, ni nitrates, vous n’y pensez pas, cela risquerait d'affamer la population.

  

Mais ironie du sort quand certains agriculteurs vendent ou louent, à prix d’or, des centaines d’hectares de  leurs meilleures terres de Brie aux exploitants d’ordures, là il semblerait que cela ne pose de problèmes ni à la Chambre d’Agriculture, ni aux syndicats agricoles.

 

Les ordures ça rapporte gros

 

Et là

le monde agricole

regarde ailleurs

 sans se soucier que ces pratiques

 pourraient affamer

les populations.

 

 

Paru sur le site FDSEA 77 :

« LE DÉLIRE DE LA MINISTRE ROYALE N'A PAS DE LIMITE »

« Revenons-en aux faits : "merci" à l'association Pomme Poire qui a fait casser l'arrêté de 2006 sur la définition des zones de non-traitement (ZNT). Vouloir sauver une poignée de producteurs au risque d’en envoyer trois cents mille  dans le mur, une réflexion s'impose.  J'en profite pour affirmer que cette association n'a aucun lien avec la FNSEA contrairement à ce qui est cité dans la presse.

Quelle aubaine pour la ministre de poursuivre son combat anti-pesticide et de  durcir l'application des produits phytosanitaires par un nouvel arrêté avant le 17 février 2017.

Cet arrêté inter ministériel  -donc sans consultation des assemblées, ni débat parlementaire- doit être signé cette semaine. Allez vite pour prendre de court les organisations professionnelles. Se retrancher derrière l'opinion publique et surfer sur la vague de la peur, assure une bonne cote de popularité. Que devient la promesse du Premier  ministre le 3 septembre 2015 pour qui, je cite "toute nouvelle norme devra s'accompagner d'une étude d'impact environnementale, économique et sociale" ?

En effet, comment peut-on cautionner une interdiction de traitement au mieux de cinq mètres au pire de vingt mètres (en grande culture) ? Pour protéger qui, de quoi ? Sont concernés en supplément des cours d'eau, les fossés, les lieux sensibles, les propriétés privées, les forêts et bosquets, soit de 5 à 20% de surfaces de nos exploitations.

Trente-trois mille hectares pourraient, demain, sortir de la production seine-et-marnaise avec une perte net de 45 millions d'euros pour notre département. Ce futur arrêté méprise notre métier et nos efforts depuis des années en faveur de l'environnement.

Affabulations, idéologie écologique parisienne ou incompétence : les trois sans doute!

Une seule pensée prédomine : interdire pour supprimer le risque.

En tout cas, la période des travaux des champs ne doit pas nous empêcher de réagir.

C'est pourquoi, faisant suite à nos rencontres parlementaires, nous avons lancé l'opération taguage des routes avec comme slogan "Royal affame le peuple". Le sujet des produits phytosanitaires reste sensible aux yeux du grand public, mais la finalité reste la même :  moins de production égal moins de paysans. Tous les cantons se sont mobilisés pour relayer notre action. Merci à vous tous.

En parallèle, vos responsables FDSEA ont interpellé l'administration départementale et régionale ainsi que le préfet de région, réceptifs et parfois consternés par nos arguments. Ces derniers remonteront l'information au ministère.

Nous sommes tous concernés par ces décisions arbitraires, nos ancêtres se sont battus pour nos terres, notre devoir est de les préserver.

Le dogme et l'irresponsabilité ne peuvent plus être une politique. Il est faux de croire que le problème vient des paysans : "Madame Royale tendez la main aux paysans au lieu de vouloir leur couper le bras.

Soyez sûr que votre FDSEA aux côtés de la FNSEA met tout en œuvre pour contrer cette nouvelle contrainte ».

http://www.fdsea77.fr/espace-presse/editos-et-articles/%C2%AB-le-delire-de-la-ministre-royale-n-a-pas-de-limite-%C2%BB/

 

 

 

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 10:05
Riverains de l'aéroport de Roissy : vous en reprendrez bien un peu ..de pollution et ..de bruit la nuit
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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 09:42
http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable

http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable

 

 

En septembre dernier, des analyses de l’eau potable ont détecté des doses d’Atrazine déséthyl déisopropyl non-conforme aux limites de qualité pour l’eau  distribuée au robinet dans les communes de Charny, Gressy, Messy, Le Plessis aux Bois, Villeroy, Iverny, Précy sur Marne et Charmentray 

 

Ce pesticide est interdit en France depuis 2003.

 

Les deux captages d’eau incriminés se trouvent sur la commune de Charmentray, à proximité de champs cultivés par l’agriculture intensive.

 

Ironie du sort

ces 2 captages devraient être protégés

 mais ne le sont pas.

(notamment le déversement de pesticides, nitrates… dans leur environnement proche devrait y être interdit)

 

Pourquoi ces captages ne sont pas protégés ?

 

Nous n’en savons rien.

 

Ce que nous savons c’est qu’aux termes de la loi du 3 janvier 1992 sur l'eau, l'institution de périmètres de protection immédiate et rapprochée est obligatoire pour tous les points de captages déclarés d'utilité publique. L'article 13-1 de la loi donnait un délai de cinq ans, soit jusqu'au 5 janvier 1997, pour la mise en place des périmètres.

L'absence de périmètres de protection peut engager la responsabilité du service de distribution d'eau potable, du maire de la commune d'implantation du captage, ou de l'Etat.

 

 

En août dernier l’ARS nous indiquait que la déclaration d’utilité publique n’était toujours pas instituée sur ces captages (en cours d’avancement) mais elle était déjà en cours d’avancement en 2012. 

 

 

 

Soit près de 20 ans de retard

 pour l’application de la législation en vigueur ?

 

 

 

Pour plus d’informations

nous vous conseillons de contacter

 

- Les mairies des communes concernées

 qui sont responsables

 de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine

 

 

- L’Agence Régionale de Santé

 en charge de contrôler

la qualité de l’eau potable distribuée

et la mise en place des périmètres

de protection de ces captages.

 

 

 

 

(1) l'article L. 210-1 du code de l'environnement

(2) http://www.senat.fr/rap/l02-215-2/l02-215-247.html

 

Sources :

- Paru sur le site du Sénat

L'interdiction de l'atrazine

L'interdiction totale a été décidée fin 2001. Après le choix politique, annoncé en octobre 2001, l'interdiction a pris la forme d'un avis aux opérateurs par produit (avis du 27 novembre 2001). La date limite de distribution a été fixée au 30 septembre 2002. La date limite d'utilisation a été fixée au 30 septembre 2003.

https://www.senat.fr/rap/l02-215-2/l02-215-241.html

http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable

http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 09:00
forêt régionale de Montgé en Goële

forêt régionale de Montgé en Goële

 

Valérie Pécresse devrait descendre de sa tour d’argent et venir se promener un dimanche, en famille, dans la forêt régionale de Montgé en Goële.

 

 

Elle entendrait le rire des enfants, elle verrait la joie des parents et grands parents qui partagent ensemble  des plaisirs simples : une promenade dominicale, un pique nique en forêt, le ramassage des châtaignes ou des champignons dans cette forêt tricentenaire.

 

 

Mais les préoccupations de Mme Pécresse sont toutes autres : le projet emblématique du Conseil Régional IDF c’est le Grand-Paris.

 

Aujourd’hui  ce sont les ordures du Grand Paris dont elle ne sait que faire, dont elle voudrait bien se débarrasser à moindre coût et le nord-ouest 77 est un eldorado tout trouvé pour les déchets.

 

La solution idéale est de détruire la magnifique forêt régionale tricentenaire de Montgé en Goële. L’exploitant de gypse allemand Knauf est dans les starting blocks pour ouvrir une carrière à ciel ouvert que l’on remblaiera rapidement avec les ordures du Grand Paris.

 

Et puis au nord-ouest 77, les ordures ils connaissent, depuis des décennies toute la France leur en envoie, alors un peu plus, un peu moins !

 

Leurs enfants se promènent déjà sur des tas d’ordures, comme à Claye-Souilly, sur une ancienne décharge illégale, où on a rajouté un peu de terres, quelques arbustes et le tour est joué c’est devenu « le Parc de la Prée ».

 

 Ici vit le petit peuple du nord-ouest 77, il ne peut pas être exigeant comme la population « huppée de l’Ouest Parisien".

 

 

A l'ouest parisien

 on n’oserait jamais détruire

 une forêt tricentenaire

mais

 à Montgé en Goële

on peut tout oser !

 

 

Châtaignes de la forêt de Montgé en Goële

Châtaignes de la forêt de Montgé en Goële

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 20:06

 

 

Réservé à l'Est Parisien

 

Le député Maire de Claye-Souilly

Yves Albarello

semble avoir lancé une mode :

Il  fait promener sa population

sur une ancienne décharge illégale

devenue aujourd'hui

"Le Parc de la Prée". 

 

Maintenant ce sont les villes de Chelles et Montfermeil qui projettent de faire promener leur population dans un parc constitué pour partie des ordures du Grand Paris.

 

Il est vrai que les déchets

ça peut rapporter gros.

 

Brice Rabaste et Céline Netthavongs, les 2 élus de Chelles le savent bien, pour avoir donner un avis favorable pour que le conseil départemental 77 perçoive 1 million d'euros de l'exploitant de décharge ECT (en compensation du retrait des poursuites  du CD 77 contre 2 décharges).

 

 

 

Paru sur actu environnement :
 
Grand Paris : lancement d'un appel à projets pour la gestion des terres excavées

Le chantier du Grand Paris va générer une montagne de déblais. Le maître d'œuvre souhaite expérimenter des méthodes de gestion pour améliorer la caractérisation, la traçabilité, le transport et la valorisation de ces déchets.

Ce vendredi 21 octobre, la Société du Grand Paris a lancé, en partenariat avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) Ile-de-France, l'appel à projets "Le Grand Paris des déblais". L'objectif est de tester pendant six mois des méthodes de gestion des déblais en vue de leur généralisation. Cinq projets seront cofinancés, jusqu'à 100.000 euros chacun. L'appel à projets s'articule autours de trois axes : la caractérisation et la traçabilité, le transport et la valorisation.

Les candidats peuvent postuler jusqu'au 12 décembre. Les lauréats seront connus mi-janvier, pour une mise en œuvre courant 2017. Ils pourront expérimenter leur solution directement sur les chantiers.

Le Grand Paris est le plus grand chantier d'aménagement urbain d'Europe. Il devrait générer 43 millions de tonnes de déblais d'ici 2030. Ces derniers sont en grande partie des matériaux extraits lors du percement des tunnels des lignes de métro. La Société du Grand Paris veut valoriser 70% de ces déblais, conformément à la loi de transition énergétique qui fixe cet objectif pour 2020.

Trouver des alternatives à la valorisation volume

La gestion des terres excavées pose des problèmes différents de ceux associés aux déchets de démolition, souligne Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris. Le problème est d'autant plus important que les chantiers en produiront de grands volumes, les lignes de métro étant sous terraines. Surtout, la forte densité urbaine laisse peu de place aux sites de tri et aux exutoires. Préalablement, quelque 5.000 forages ont été réalisés, ce qui offre une bonne connaissance des matériaux excavés. Mais cette connaissance de la nature des sous sols apporte un secours limité pour la gestion des déchets des chantiers. En effet, les sous-sols sont variés et les tunneliers mélangent les matériaux. De plus, difficulté supplémentaire, certains remblais ne peuvent être considérés comme des déchets inertes, compte tenu de la présence de soufre dans le sous-sol francilien.

La Société du Grand Paris se lance donc dans la recherche de solutions innovantes. En amont de la gestion, l'un des objectifs est de caractériser physiquement et chimiquement les déchets. Ensuite, la traçabilité doit permettre d'assurer la transparence de l'extraction jusqu'à la destination finale. L'entreprise a déjà créé un outil de traçabilité des déblais et compte faire réaliser des audits indépendants. L'outil de suivi des déchets est déjà opérationnel sur le chantier de la gare de Fort d'Issy-Vanves-Clamart (Hauts-de-Seine) sur la future ligne 15 du métro.

En matière de transport, l'objectif est de privilégier les circuits courts et les alternatives à la route."Bien sûr, il y aura encore des camions, explique Philippe Yvin, mais nous souhaitons encourager le transport des déblais par voie fluviale et par rail". Actuellement, son entreprise construit cinq plateformes fluviales avec Ports de Paris et Canaux de Paris, ainsi qu'une plateforme ferroviaire pour le tri et le transit des déblais. Mais, au regard des problèmes rencontrés par le rail, "on a une interrogation sur la capacité de la filière à transporter ces volumes", concède le président du Grand Paris. Une dizaine d'études ferroviaires ont déjà été lancées.

Enfin, la valorisation des remblais doit permettre de diversifier les solutions de réutilisation des déblais. La "valorisation volume" reste d'actualité compte tenu des quantités à gérer. Outre les comblements de carrière, la société compte réaliser des aménagements, tels que des parcs urbains. L'un d'entre eux sera réalisé à proximité de la future ligne 16, sur les communes de Chelles et Montfermeil (Seine-Saint-Denis). Un million de tonnes de déblais seront utilisées pour ce parc. Quant à la valorisation matière, l'un des objectifs poursuivis est l'identification de procédés compétitifs au plan économique face aux faibles coûts de l'élimination. La société du Grand Paris recherche notamment des solutions pour l'inertage des déchets sulfatés et pour transformer les terres excavées en matériaux pour la fabrication de terre crue, de ciment, de plâtre, de sable pour béton, ou encore de briques. Elle publiera un portfolio des solutions.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/grand-paris-lancement-appel-projets-gestion-terres-excavees-27734.php4

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 14:17
Extensions de décharge dans le 77 :
nous sommes contre !
Pétition
PETITION : Extensions de décharge dans le 77 : nous sommes contre !

Notre santé et notre environnement valent infiniment plus d’un million d’euros !

Le conseil départemental de Seine-et-Marne abandonne les recours contre les extensions de décharge en échange d'1 million d’€

à Monsieur Jean-Jacques Barbaux, président du Conseil départemental de Seine-et-Marne,

Vendredi 7 octobre 2016, vous avez fait approuver par le Conseil Départemental de Seine-et-Marne le projet de délibération n°CD-2016/10/07-2/03. 

Cette délibération prévoit qu’en échange de l’extinction de deux procédures contentieuses que le département avait engagées contre la société ECT et ses projets d’extension d’installations de stockage de déchets (décharges) sur les communes d’Annet-sur-Marne et de Villeneuve-sous-Dammartin, la société ECT verse au département de Seine-et-Marne la somme de 1 million d’€.

Ces décharges pourront ainsi (et respectivement) accueillir un volume annuel de stockage autorisé de 3 millions de tonnes et de 3,8 millions de tonnes de déchets inertes et ce, alors même que la pression des Installations de Stockage de Déchets Inertes (ISDI) dans le Nord-Ouest de notre département est déjà intolérable pour les populations. 

Au prétexte des besoins consécutifs au chantier du Grand Paris, évalués à 40 millions de tonnes de déchets entre 2016 et 2030, vous bradez notre territoire et notre santé pour la somme dérisoire de 1 million d’€.

Ce faisant, vous remettez en cause, le consensus qui avait abouti au vote unanime par le Conseil Régional d’Île de France le 18 juin 2015 du PREDEC (plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics). Ce plan entérinait un moratoire de trois ans qui prévoyait qu'aucune autorisation d’extension ni création d’installation de stockage ne pourrait être délivrée pendant cette période et, qu’à l’issue du moratoire, les capacités de stockage du département seraient plafonnées à 4 millions de tonnes par an. En effet, ce plan introduisait, un principe de proximité pour le stockage qui visait à limiter leur enfouissement systématique en Seine-et-Marne.

Monsieur Jean-Jacques Barbaux, vous n’ignorez pourtant pas que la Seine-et-Marne stocke déjà 80% des déchets inertes, 62% des déchets dangereux et 54% des déchets non dangereux d’Île de France, alors même qu’elle ne représente pas tout à fait 50% du territoire de notre région.

Cette répartition particulièrement injuste nuit gravement à notre environnement et à la santé des habitant-e-s de notre département. 

Monsieur Jean-Jacques Barbaux, il est inadmissible que vous vendiez notre santé et notre environnement. Vous dites que cet argent vous permettra de réaliser des travaux de voirie. Mais nous n’avons pas à payer de notre santé, de notre environnement, de nos paysages, pour que vous puissiez engager des travaux pour lesquels nous payons déjà des impôts.

Monsieur le président du Conseil Départemental de Seine-et-Marne, nous vous demandons instamment de revenir sur cette transaction inadmissible et d’assumer l’engagement que vous avez pris en vous présentant devant les électrices et les électeurs de notre département : veiller à l’intérêt général et protéger la population de Seine-et-Marne.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur Jean-Jacques Barbaux, l’expression de notre respectueuse considération.

Bénédicte Monville-De Cecco, Conseillère Régionale d’Île de France (département de Seine-et-Marne)

Mounir Satouri, Conseiller Régional d’Île de France, président du groupe EELV-A

Pascal Vesvre, Secrétaire départemental EELV77

Cette pétition sera remise à:

·                                 Président du Conseil Départemental de Seine-et-Marne
Jean-Jacques Barbaux

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 13:50

 

 

Communiqué de France Nature Environnement :

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

VENDREDI 21 OCTOBRE 2016

Pesticides

VA-T-ON CONTINUER A ASPERGER LES RIVERAINS DES VERGERS, VIGNES ET AUTRES CHAMPS?

 

Les pommiers. 35 traitements à l’hectare. A deux pas des habitations. 35 traitements que la population riveraine reçoit de plein fouet. Les centaines de témoignages reçus quotidiennement en période d’épandage en témoignent. Pour nos associations, cette situation ne peut plus durer. Dans le cadre de la révision d’un arrêté sur les pesticides, elles demandent de mettre en place une distance de sécurité de 50 mètres pour protéger les riverains des cultures fortement aspergées de pesticides. C’est aussi une attente de 83% des Français.

 

Un arrêté en cours de révision… sans les associations !

Abrogé par le Conseil d’Etat le 7 juillet 2016 pour un vice de procédure, l’arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des pesticides est en cours de révision.Une procédure qui associe les syndicats agricoles, mais laisse les ONG de côté. Celles-ci ne seront consultées que lorsque les quatre ministères concernés (agriculture, environnement, santé et économie) se seront mis d’accord. Autant dire qu’il ne restera alors que très peu de marges de manœuvre. Peut-on laisser, seule, la FNSEA décider de ce qui est nécessaire pour protéger la santé publique ?

 

Protéger les riverains dans leur maison… et aussi dans leur jardin !

Dans le projet d’arrêté que nos associations ont pu consulter, sont en jeu les fameuses « zones non traitées », ces distances de sécurité à mettre en place à proximité des points d’eau, des forêts, mais aussi des habitations, sans oublier les jardins qui les entourent. Est-il concevable que l’on autorise la pulvérisation des pesticides à 5 mètres d’une habitation où peuvent se trouver des jeunes enfants et des femmes enceintes ? Nos associations demandent une distance de sécurité efficace le long de toute zone cultivée de manière intensive

En arboriculture, les enjeux sont particuliers. En effet, le nombre de traitements est très important (35 traitements en moyenne pour les pommiers) et le mode de pulvérisation provoque beaucoup de dérive au vent, même par temps calme (utilisation de turbines qui propulsent le produit sous les frondaisons des arbres). Il est prouvé que la dispersion des pesticides se produit jusqu’à 50 mètres du pulvérisateur. Pour ces raisons, les organisations associatives demandent une distance minimale de 50 mètres pour protéger les habitations.

Alors que pour 92 % des points d'eau surveillés en France, la présence de pesticides est avérée, « leur protection par une zone non-traitée de 5 mètres, qui existe depuis 2006, doit être maintenue » réclame GillesHuet, le délégué général d'Eau & Rivières de Bretagne. Tous les cours d'eau, définis dans la loi biodiversité adoptée par le parlement en juillet dernier, doivent être concernés par l'application de cette mesure.

« Vitesse du vent, délais de rentrées sur les parcelles, zones sans traitement sont les enjeux majeurs qui sont discutés sans la société civile et qui, en fonction des décisions prises, pourraient limiter ou aggraver l’exposition des populations concernées, qu’il s’agisse des travailleurs agricoles ou des riverains. Pour Générations Futures, toutes les dernières études tendent à prouver que les pesticides ont des conséquences néfastes sur la santé des personnes exposées et impactent durablement notre environnement. Ce sont ces éléments indiscutables qui doivent guider les choix politiques de nos dirigeants. S’ils cèdent, dans l’urgence, aux sirènes des lobbies, ils porteront la responsabilité des conséquences sanitaires induites par ces toxiques. »déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

Pour Denez L’Hostis, président de FNE : « La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt avait commencé à prendre en compte les personnes les plus vulnérables (crèches, hôpitaux, maisons de retraite…) pour les épandages de pesticides. Là, il s’agit enfin de protéger toute la population, à commencer par celle des agriculteurs et de leurs familles qui sont les premières victimes, et de restaurer ces règles minimales de protection de notre environnement. Il n’est plus l’heure de tergiverser sur ces questions ! »

 

 
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