Isles les Villenoy charmante commune de 900 habitants bordée par le canal de l’Ourcq et la Marne, commune qui possédait une plage en bordure de Marne avec un restaurant où aimaient se retrouver les populations avoisinantes et les parisiens qui pour certains possédaient des petites résidences secondaires dans le secteur.
En 1970 cette plage fut fermée à cause d’une forte pollution de la Marne.
Depuis cette date la préfecture a autorisé l’implantation d’industries polluantes sur cette commune : une centrale à bitume, une carrière/décharge et puis fin 2014 le préfet Jean-Luc Marx y autorisera l’implantation d’une décharge ISDI sur un espace agricole, près d’une école primaire, alors qu’il la refusera à quelques kilomètres de là à Jossigny pour ne pas porter atteinte aux espaces agricoles et à la tranquillité publique.
Une sucrerie qui a fermé ses portes il y a quelques années a même laissé un site pollué, un sarcophage devait confiner la pollution mais il fuit de l’arsenic et du fer depuis plusieurs années sans que l’ETAT n’impose à l’industriel pollueur d’effectuer des travaux pour stopper la pollution.
Et comme cela ne suffisait pas une entreprise de recyclage/décharge de déchets dangereux pourrait également s’implanter sur cette commune.
Les habitants voudraient bien voir leur plage au bord de Marne rouvrir, cela créerait de l’emploi dans des activités moins polluantes, mais comment rouvrir cette plage en bordure de Marne alors que cette rivière est toujours polluée.
En effet en amont sur la Marne se trouve Meaux, la grande agglomération voisine, qui reverse, par moment, dans cette rivière des eaux d’assainissement non traitées biologiquement, son système d’assainissement a été évalué non conforme en 2015, une mise en demeure a d’ailleurs été délivrée par la préfecture le 10/3/2016. Une commune sur laquelle est implantée l’entreprise Wipelec où il vient d’être découvert une pollution des eaux pluviales.
Mais la commune de Meaux reverse également des eaux dont nous ne connaissons par l’état, en aval de sa station de pompage d’eau de Nanteuil les Meaux, en effet cette station devrait être encadrée par un arrêté préfectoral, mais à notre connaissance, la protection de ce captage n’est toujours pas mise en place, alors que la loi l’oblige depuis 1992.
Comment dans ces conditions
pourra-t-on rouvrir un jour
la jolie plage
d’Isles les Villenoy ?
Pour toutes infos complémentaires
nous vous conseillons de vous rapprocher
de
Monsieur Gérard Péhaut, sous préfet de Meaux
et de
Monsieur Jean-François Copé, Maire de Meaux.
Paru dans le Parisien 77 :
Esbly : ils rêvent de créer un centre culturel sur la friche de la Plage
>Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne>Esbly|Alexandre Arlot|25 avril 2017, 17h50|0
Isles-lès-Villenoy, le 17 avril. A l’abandon depuis des années, le site de la Plage d’Esbly fait l’objet d’un projet de reconversion en centre culturel porté par un collectif d’associations, dont la Foule d’eau d’Amar Benbia (au centre, avec le foulard). LP/A.A.
Alexandre Arlot
Esblyplage d'EsblyCollectif de la Plagecentre culturelValérie Pottiez-Husson
A voir les bâtiments de béton en ruines, les murs tagués et les herbes hautes, difficile d’imaginer le site de l’ancienne piscine, la Plage, d’Esbly autrement que ce qu’il est depuis une trentaine d’années : une friche. Aidé par des associations partenaires, le Collectif de la plage pourrait bien redonner aux lieux l’attractivité qu’il mérite.
Un projet de création de centre culturel est dans les cartons. Il sera formalisé ce mardi 25 avril en mairie d’Esbly, propriétaire de ce terrain en bord de Marne pourtant situé sur le territoire d’Isles-lès-Villenoy. « Le projet nous a immédiatement séduits », confie Valérie Pottiez-Husson (LR), à la tête de la commune depuis 1993.
Le 17 avril, des membres des structures impliquées dans le projet se sont rendus sur site pour établir un « diagnostic ». « Nous allons sécuriser, déblayer puis nettoyer les lieux et voir ce dont nous aurons besoin, en matériaux et en techniques », détaille Amar Benbia, le président de la Foule d’eau.
Isles-lès-Villenoy, lundi 17 avril. Situé au bord de la Marne, le site de l’ancienne piscine d’Esbly est à l’abandon depuis une trentaine d’années. LP/A.A.
Intégrée au Collectif de la plage, cette association engagée pour la mobilité internationale de la jeunesse est installée sur une péniche, à Torcy. C’est au hasard d’une balade sur la Marne, il y a six ans, qu’Amar Benbia a découvert l’ancienne plage d’Esbly (lire encadré). Une friche que le quadragénaire et ses compagnons ont choisi de reconvertir en centre culturel, sur le modèle du réseau Trans Europe Halles. Les membres du collectif parcourent d’ailleurs le Vieux Continent pour présenter leur projet, lequel comprendra des performances artistiques — théâtre, danse, concerts… — ouvertes au public.
Isles-lès-Villenoy, lundi 17 avril. Les bâtiments en béton de la friche seront réhabilités par le collectif. Cet espace situé à l’étage pourrait accueillir des ateliers de menuiserie ou de bricolage. LP/A.A.
La réhabilitation et l’aménagement du terrain passeront par des chantiers d’insertion, gérés par l’agence départementale Initiatives 77. Les matériaux de récupération seront privilégiés. Le terrain étant situé en zone inondable, les nouveaux équipements devront être amovibles. Le bassin de la piscine pourrait ainsi être transformé en une salle de représentation recouverte d’un toit démontable. Les membres du collectif sont désormais en quête de financements. « Un projet comme celui-là dépasse les 2 M€ », estime Amar Benbia.
Plus de renseignements sur https ://www.facebook.com/lecollectifdelaplage.
Jusque dans les années 1970, elle était prisée des Parisiens
Esbly, début du XXe siècle. Avant que la baignade dans la Marne ne soit interdite dans les années 1970, la plage d’Esbly attirait aussi bien les Parisiens que les habitants des environs. LP/A.A.
A proximité de la gare de l’Est, le café « A la ville d’Esbly » témoigne de l’importance passée de la commune seine-et-marnaise. De l’époque des premiers congés payés aux années 1970, décennie lors de laquelle la baignade dans la Marne fut interdite, les Parisiens se pressaient à la plage de sable d’Esbly, où se trouvaient aussi une piscine et un restaurant.
« A l’époque, on pouvait acheter des billets groupés pour le train et le restaurant », rappelle la maire (LR) Valérie Pottiez-Husson. Après la fermeture de la plage pour cause de pollution, la fréquentation du site diminue au fil des ans, jusqu’à être abandonné dans les années 1980 après une série d’inondations. « Ce sont toute une histoire et tout un site que nous avons à cœur de faire revivre », confie Valérie Pottiez-Husson.
A.A.
http://www.leparisien.fr/esbly-77450/esbly-ils-revent-de-creer-un-centre-culturel-sur-la-friche-de-la-plage-25-04-2017-6888858.php