Nombreux sont ceux qui, depuis de nombreuses années ont eu le plaisir de visiter les usines élévatoires du canal de l’Ourcq de Trilbardou et Congis sur Thérouanne avec Jean-Louis Duffet, érudit, professeur d’histoire retraité ou l’un des bénévoles de l’association Au Fil de l’Ourcq, une association qui au long des années a fait un travail remarquable sur l’historique du Canal de l’Ourcq et risque de disparaître.https://aufildelourcq.org/
Difficile de comprendre pourquoi aujourd’hui La Mairie de Paris lui demande de déménager des locaux qu’elle utilisait depuis de nombreuses années, d’autant plus que pour l’instant il n’y aura plus de visites.
Pour toutes informations complémentaires
nous vous conseillons de contacter
le service des canaux de la ville de Paris
qui est en charge de ce dossier
https://www.paris.fr/lieux/service-des-canaux-18223
Paru dans le journal La Marne
Seine-et-Marne : pourquoi la mairie de Paris suspend les visites des usines élévatoires ?
Depuis le 1er janvier 2025, la mairie de Paris a suspendu les visites des usines élévatoires de Trilbardou et Villers-lès-Rigault (Seine-et-Marne), sur le canal de l'Ourcq.
L’usine de Trilbardou, propriétaire de la Ville de Paris, ainsi que celle de Villers-lès-Rigault sont fermées jusqu’à nouvel ordre au public. ©Archives/Camille Chatillon
Par Laura BourvenPublié le 10 févr. 2025 à 18h10
Vous comptiez visiter l’usine élévatoire de Trilbardou ou de Villers-lès-Rigault (Congis-sur-Thérouanne) en ce début d’année ? Il va encore falloir patienter. En effet, depuis le 1er janvier 2025, la mairie de Paris, propriétaire du canal de l’Ourcq et des usines élévatoires du territoire a suspendu les visites et ce, jusqu’à nouvel ordre.
C’est avec stupeur qu’Au Fil de l’Ourcq, association locale en charge des visites dans les usines élévatoires de Seine-et-Marne, l’a appris en début d’année. « On a envoyé notre calendrier avec les réservations de dates pour fixer les visites » se souvient le président Jean-Louis Duffet.
« Ça choque quand on se dévoue »
La raison : la convention d’occupation s’arrêtait au 31 décembre. « Plusieurs fois, nous avons relancé les services de la Ville de Paris l’année dernière pour parler de la suite. On n’a jamais été reçu. On a été surpris au 1er janvier car on n’a jamais eu de relances », poursuit Jean-Louis Duffet.
Du jour au lendemain, l’association a donc dû faire ses bagages et trouver un nouveau lieu pour se réunir. « On avait une réunion de prévue en février, j’ai demandé si on pouvait quand même rester à l’usine de façon exceptionnelle. On me l’a refusé. On a payé l’assurance, préparé l’avenir… Ça choque quand on se dévoue » souffle le président.
Un appel d’offres bientôt lancé ?
La mairie de Paris devrait prochainement lancer un appel d’offres pour élaborer une nouvelle convention d’occupation avec une association qui pourrait reprendre les visites des usines élévatoires de Trilbardou et Villers-lès-Rigault. « Les résultats prennent un certain temps, d’autant plus que l’appel n’est toujours pas lancé. Et on n’a pas de date à ce sujet. On va bien sûr candidater, mais si ce n’est pas nous, qui va prendre notre place ? Est-ce qu’il y aura une transition ? » s’interroge le président d’Au Fil de l’Ourcq qui concède toutefois avoir été « un peu faible dans le développement de projets » autour de ce patrimoine.
En attendant, l’association continue ses activités parallèles aux visites de l’usine élévatoire et poursuit la rédaction de son ouvrage sur le tourisme autour de l’Ourcq. « Nous ne sommes pas simplement des guides ! »
Interrogée, la mairie de Paris n’a pas répondu à nos sollicitations.