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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 09:50
Les riverains des sites polluants ou dangereux
populations d’aucuns intérêts ?

 

C’est ce qui semble ressortir de toutes les autorisations délivrées par l’ETAT dans ce département où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France.
Ici l’ETAT encaisse les taxes versées par les industriels et utilise cet argent ailleurs.
En effet nous ne trouvons pas trace de financement par l’ETAT d’étude épidémiologique  récente dans ce département pour connaître l’impact sur la santé des riverains de ces installations polluantes ou dangereuses.
Extrait article paru sur le site Reporterre
Gaz et pétrole de schiste : Royal et Macron accordent des autorisations... à deux mois de la COP 21 !

 

1er octobre 2015 / Isabelle Lévy

 

À quelques semaines du lancement de la COP 21, la ministre de l’Ecologie et celui de l’Economie ont autorisé de nouvelles concessions de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux en métropole.

Isabelle Levy est membre Collectif du Pays fertois, qui s’oppose à l’exploration du pétrole de schiste (Doue, Jouarre, Signy-Signets - Seine-et-Marne / Permis de Chateau-Thierry)

Le 29 septembre 2015, le Journal officiel publiait trois arrêtés ministériels signés par Ségolène Royal octroyant trois nouveaux permis exclusifs de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux.

Il s’agit des permis de Champfolie (Seine-et-Marne), d’Esthéria (Marne) et d’Herbsheim (Bas-Rhin). Les bénéficiaires de ces permis sont respectivement les entreprises Vermilion, Lundin et Bluebach.

Le permis de Champfolie avait été demandé par Vermilion en 2009, à une époque où la fracturation hydraulique n’était pas remise en question. Il est accordé aujourd’hui. La géologie a-t-elle changé entre temps ? Quel est l’intérêt d’un permis de recherche de 120 km2 pour une entreprise qui détient déjà 13 permis ? Pourquoi Vermilion dépose-t-il régulièrement de nouvelles demandes de permis (26 à ce jour) ? Comment expliquer la nouvelle autorisation faite à Vermilion par le préfet de Seine-et-Marne de procéder à 30 nouveaux forages sur une concession (Champotran) ne faisant que 90 km2 ? Comment expliquer la demande d’autorisation faite par Vermilion de 10 nouveaux forages sur la concession de Vert-le-Grand ? Comment expliquer l’autorisation de deux nouveaux forages sur le permis de Saint-Just-en-Brie malgré les oppositions exprimées des membres du conseil municipal sur les registres de l’enquête publique au printemps dernier ?

Vermilion, premier producteur d’hydrocarbures sur le sol français, a les moyens d’attendre que « les temps changent » en produisant quelques milliers de barils par jour ! Cela lui permet surtout de dire haut et fort qu’il respecte la loi (c’est bien le minimum qu’on puisse attendre d’une entreprise) mais que si la loi change… il suivra encore et toujours la loi, quelle qu’elle soit !

……

Rappelons que le Code minier actuel ne permet pas à un gouvernement de revenir sur un permis de recherche préalablement octroyé. Ce même code minier rend quasi-automatique la transformation d’un permis de recherche en une concession (exploitation). Obtenir un permis de recherche, pour une entreprise pétrolière, revient à« mettre le pied dans la porte ». Or, le Code minier ne fait pas la distinction entre hydrocarbures conventionnels (sans fracturation) et non conventionnels. Tout permis obtenu aujourd’hui sera valide encore dans quatre ou cinq ans. Le prix du pétrole, bas aujourd’hui, remontera un jour ; la fracturation hydraulique, interdite aujourd’hui…

 

Un gouvernement qui prétend refuser l’exploration et l’exploitation des ressources non conventionnelles ne devrait pas accepter que les gaz de couche soient exploités en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais en entretenant une confusion entre gaz de houille (le grisou) et gaz de couche (CBM) qui fait des ravages en Australie.

Vue la précipitation avec laquelle Ségolène Royal signe des prolongations et des octrois de permis, va-t-on voir dans les jours prochains de nouveaux arrêtés ministériels concernant les permis de Dicy, Gastins, et une dizaine d’autres dossiers propulsés dans les tuyaux il y a un an par la ministre ? Permis, rappelons-le, dont l’objectif initial était le pétrole de schiste ?

Enfin, une question plus générale, la seule action réelle d’un gouvernement qui prétend vouloir participer à la lutte contre le réchauffement climatique ne serait-elle pas de refuser systématiquement l’octroi de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures (une énergie du passé) ?

http://www.reporterre.net/Gaz-et-petrole-de-schiste-Royal-et-Macron-accordent-des-autorisations-a-deux

 

 

 

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 09:02

 

Le Conseil Départemental 77 a décidé de ne plus verser de subvention en 2015 à Airparif, une association qui emploie environ 50 personnes et qui va être en difficulté si les collectivités ne la soutiennent plus.

 

C’est sous la présidence de M. Eblé que la décision de supprimer la subvention a été prise.

 

Trois associations (NE 77, UFAL Marne et Chantereine et ADENCA) viennent d’écrire à Jean-Jacques Barbaux pour attirer son attention sur ce dossier sensible et  lui demander de revenir sur la décision de son prédécesseur et d’octroyer une subvention à Airparif pour 2015.

 

Souhaitons que Jean-Jacques BARBAUX les entendra.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 09:56
Paru sur la site du journal La Marne :
Claye-Souilly
Les gendarmes démantèlent un vaste trafic de ferraille orchestré par des employés de la Routière de l'est parisien (Veolia)

Trois employés de la Rep, centre de valorisation des déchets à Claye-Souilly appartenant à Veolia, ont été interpellés. Ils auraient volé plusieurs tonnes de ferraille.

 

17/09/2015 à 08:56 par Gurvan Abjean

 

Les gendarmes ont pris en flagrant délit un employé qui quittait le site de la Rep avec 206 kg de ferraille dans son véhicule.

Le préjudice pourrait s’élever à plusieurs centaines de milliers d’euros. En interne, il se murmure même qu’il se chiffrerait en millions.

En flagrant délit avec 206 kg de ferraille volés

Mercredi 2 septembre, les gendarmes d’Esbly ont interpellé un employé de la Routière de l’Est Parisien (Rep), site de valorisation des déchets appartenant à Veolia situé sur la D 404 à Claye-Souilly, en flagrant délit de vol de ferraille. Dans le véhicule de cet homme âgé de 34 ans et vivant à Veuilly-la-Poterie (Aisne), ils ont découvert 206 kg de cuivre et de laiton. En poursuivant leurs investigations, les militaires ont interpellé deux autres salariés de l’entreprise pour les mêmes faits. L’un est âgé de 57 ans et vit à Chezy-en-Orxois (Aisne), l’autre a 49 ans et vit à Vignely.

Un trafic juteux

Les gendarmes enquêtaient depuis plusieurs semaines sur cette affaire. Ils avaient mis en place un dispositif de surveillance depuis le 21 juillet, jour où le directeur de Veolia avait déposé une plainte pour vol. D’après leurs estimations, entre le 1er janvier et le 2 septembre, 15 tonnes de ferraille auraient été dérobées, par les individus interpellés mais peut-être aussi par d’autres employés impliqués. Sachant que la tonne vaut en moyenne 3000 euros à la revente, le préjudice s’élèverait à 45 000 euros sur cette période.

En garde à vue, les trois hommes ont reconnu les faits. Ils ont expliqué que leur petit trafic durait depuis plusieurs années. L’un d’eux a déclaré avoir empoché près de 6 000 euros sur les trois dernières années mais a avoué volé de la ferraille depuis 5 ans. Le second aurait reconnu avoir réalisé 3 ou 4 voyages avec environ 250 kg de ferraille dans le coffre de son véhicule de fonction. Le dernier aurait avoué un bénéfice de 7 000 euros en trois ans.

Le directeur mis à pied

La trafic durerait donc depuis au moins 5 ans et le préjudice serait par conséquent bien supérieur aux 45 000 euros évoqués sur les neuf derniers mois.

Les trois individus interpellés comparaîtront devant le tribunal de grande instance de Meaux le 3 décembre prochain. En interne, Veolia fait aussi le ménage. L’un des responsables du site aurait été mis à pied. La direction n’a pour l’instant pas répondu à nos sollicitations.

Gurvan Abjean

http://www.journallamarne.fr/2015/09/17/les-gendarmes-demantelent-un-vaste-trafic-de-ferraille-orchestre-par-des-employes-de-la-routiere-de-lest-parisien-veolia/

 

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 09:27

 

 

Une députée

qui se bat dans la vallée de l'Arve

pour la santé de sa population.

 

 

 

Un exemple à suivre …….

 

 

Paru sur le site le Dauphiné. com :

 

POLLUTION VALLÉE DE L'ARVE
Sophie Dion obtient un fonds « air pur » et une étude épidémiologique

 

La députée du Mont-Blanc, et présidente du groupe “Montagne” à l’Assemblée nationale, Sophie Dion, était reçue ce mercredi à l’Elysée afin d’évoquer le problème majeur de la qualité de l’air dans la vallée de l’Arve. A la sortie de son rendez-vous, elle a assuré «avoir obtenu des garanties de la Présidence de la République», obtenant ainsi «un accord de principe pour la mise en place d’un fond “Air pur” visant à mettre en place une aide exceptionnelle à l’acquisition d’équipements de transports propres dans la vallée de l’Arve, en complément de la prime pour l’achat d’une voiture propre qui entre en vigueur aujourd’hui au plan national». Autre satisfaction, l’Elysée s’est engagé auprès d’elle à lancer «une vaste étude épidémiologique pour mesurer scientifiquement l’impact de cette pollution sur la population de la vallée de l’Arve. Elle sera menée conjointement par l’Institut national de veille sanitaire et l’Agence régionale de santé Rhône-Alpes.» Des mesures dont la mise en place devrait être précisée prochainement par les ministères du Développement durable et de la Santé.

Publié le 01/04/2015 à 16:37

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/04/01/sophie-dion-obtient-un-fonds-air-pur-et-une-etude-epidemiologique

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 09:24

Paru dans le Parisien 77 :

 

Saint-Cyr-sur-Morin : pique-nique contre le projet de casse automobile
Saint-Cyr-sur-Morin : pique-nique contre le projet de casse automobile

Illustration. Le collectif « Non à la casse » appelle à un grand pique-nique citoyen. (LP/O.A.)

 

 

 

Le collectif « Non à la casse ! » organise un rassemblement ce samedi à midi aux Grands Montgoins, à l’entrée de la zone d’activité, (jonction des D 204 et D 37), contre le projet de casse automobile qui pourrait s’installer prochainement à Saint-Cyr-sur-Morin.

Le collectif craint l’installation d’« un projet de casse automobile de 2 550 t., un centre de récupération de déchets métalliques de 8 500 t. et de produits dangereux pour 200 t., le tout sur une surface de 21 350 m2 dont deux bâtiments de 3 700 m2 sur 12 m de haut. » Les opposants appellent donc à un grand pique-nique contre « ce projet dommageable pour notre environnement champêtre ».

 

 

 

http://www.leparisien.fr/saint-cyr-sur-morin-77750/saint-cyr-sur-morin-pique-nique-contre-le-projet-de-casse-automobile-25-09-2015-5127093.php

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 10:00

 

 

 

 

Wabco une entreprise dont la population se rappellera, en effet après avoir licencié d’année en année, l’entreprise va fermer laissant 178 salariés sur le pavé.
Mais pas seulement cette entreprise a pollué notre sol et notre nappe phréatique, voir site basol ci-dessous : http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0152
La commune de Claye-Souilly a même acquis à la Sté WABCO
30 hectares de marais à réhabiliter au prix de 223 300 €, marais
voisin de l’usine polluée sans, à notre connaissance, connaître exactement l’état complet de pollution de ce marais.
En effet une étude va être financée par vos deniers publics
dans le cadre du contrat Beuvronne pour « renaturer » ce site.
Paru dans le Parisien 77 :
Claye-Souilly : Wabco fermera dans deux ans et supprimera 178 emplois

Gilles Cordillot | 28 Sept. 2015, 19h48 | MAJ : 28 Sept. 2015, 19h48

 

Le choc, à Claye-Souilly ! Wabco France, le spécialiste des systèmes de freinage, d’assistance au freinage et à l’embrayage sur camions va fermer. Une fermeture progressive, certes, sur deux ans, mais qui entraînera la suppression de 178 postes, sur les 231 que compte actuellement l’entreprise.

Toute production va donc cesser à Wabco France, exclusivement basé à Claye-Souilly. La cinquantaine d’emplois maintenus seront réorientés vers la direction commerciale et le service après vente du groupe américain.

La nouvelle a été annoncée le 23 septembre, lors de la tenue d’un comité d’entreprise. « Nous arrêterons progressivement d’ici le 30 septembre 2017, confirme le directeur, Benjamin Roux. La raison est liée à l’évolution dumarché et des problèmes structurels et de compétitivité qui en découlent. »

Le directeur explique la mutation radicale qu’a subi le marché du camion depuis 2010. « Aujourd’hui, l’exigence, c’est encore plus de technologie et plus de qualité, pour des prix inférieurs de 40 à 45 %. Or, nos niveaux de commandes baissent plus vite que nos capacités d’adaptation. »

Wabco France aurait pourtant tout tenté pour éviter d’en arriver là. « Depuis 2010, nous avons engagé un plan qui nous a permis de baisser nos prix de 15 %. Nous sommes allés au bout de nos possibilités, mais la marge reste encore trop élevée. »

Pour Bruno Bazzi, secrétaire du CE et délégué syndical CFDT, la pilule est tout de même dure à avaler. « Nous savions que les choses allaient mal, mais après les plans sociaux de 2009 et de 2013 (NDLR : 86 et 19 postes avaient alors été supprimés), nous pensions que cette fois, on allait nous annoncer la suppression de quarante ou cinquante postes. Mais la fermeture pure et simple… Ici, la moyenne d’âge est de 48-49 ans. Il sera difficile de reclasser les gens. » Cette annonce sonne comme le dernier coup subi par une entreprise qui a déjà vu son effectif réduire drastiquement ces quinze dernières années. En 2001, Wabco France comptait 682 emplois à Claye-Souilly.

Yves Albarello (LR), député-maire de Claye-Souilly parle « d’un drame social et économique, qui illuste bien le fait que le tissu industriel est en train de s’en aller de France ». Il ajoute : « C’est la mondialisation : quand Mercedes vous met en concurrence avec les Chinois et les Polonais… »

« Notre priorité, c’est le reclassement des salariés, souligne Benjamin Roux. La solidité et la culture du groupe nous permettent une fermeture progressive sur deux ans, condition sinequanone de reclassement de nos salariés. » Quatre vagues de départ successives devraient désormais être planifiées. La première pourrait démarrer en juin 2016.

http://www.leparisien.fr/claye-souilly-77410/claye-souilly-wabco-fermera-dans-deux-ans-et-supprimera-178-emplois-28-09-2015-5135155.php

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 18:39

Paru dans la revue Nature Actualités de Septembre  2015 

éditée par

la fédération d'associations environnementales 

Nature Environnement 77

Présidente Jane Buisson

http://www.environnement77.fr/

Etude de zone nord-ouest 77 : répondre aux inquiétudes des populations
Etude de zone nord-ouest 77 : répondre aux inquiétudes des populations
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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 08:07

 

 

 

 

Bassin versant Beuvronne

ZI Mitry-Compans

la Sté Kuehne et Nagel

mise en demeure par la DRIEE 77

de respecter l’arrêté préfectoral du 30/6/1995.

 

 

 

Oui vous avez bien lu, 20 ans après la mise en place de l’arrêté préfectoral la Sté Kuehne et Nagel  ne le respecte pas.

 

C’est dans cette zone industrielle de Mitry-Compans, la plus importante de l’Ile de France, qui compte 7 sites SEVESO, que se situe cette entreprise, qui est voisine du dépôt pétrolier CCMP, SEVESO à Hauts risques.

 

Kuehne et Nagel  a 6 mois maximum pour mettre en place toutes les mesures prévues dans l’arrêté de 1995.

 

Dans l’arrêté de mise en demeure 2015/DRIEE/UT/127 DU 14/9/2015 la DRIEE 77 reproche à Kuehne et Nagel entre autres  :

 

 

Bassin versant Beuvronne, ZI Mitry-Compans : la Sté Kuehne et Nagel mise en demeure par la DRIEE 77 de respecter l’arrêté préfectoral du 30/6/1995.
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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 12:31
Paru dans le Journal le Parisien 77
Un article
de
Rémy Calland
Compans : la décharge sauvage du ministère de l’Ecologie enfin déblayée

Rémy Calland | 23 Sept. 2015, 17h00 | MAJ : 23 Sept. 2015, 17h00

 

Compans : la décharge sauvage du ministère de l’Ecologie enfin déblayée

Compans, ce mercredi matin. Les travaux de déblaiement ont commencé en début de semaine. (LP/Rémy Calland. )

 

 

Les pelleteuses sont entrées en action depuis ce lundi. Début décembre, la commune de Compans devrait en avoir totalement fini avec les 1 200 t de déchets sauvages qui s’étendent à perte de vue le long de la D 212 et de la bretelle d’entrée de la N 2. Ce terrain de 47 500 m², qui appartient à la Direction des routes d’Ile-de-France (Dirif), et donc, par extension, au ministère de l’Ecologie et du développement durable, voit depuis 2012 s’amonceler gravats de chantiers et déchets ménagers.

Si la Dirif annonçait début mai un nettoyage « avant la fin du mois de juin », l’opération a pris quelques mois de retard. « On a été contraint d’allonger l’appel d’offres, explique Éric Tanays, directeur des routes d’Ile-de-France. Au cours des visites du site, des déchets amiantés émanant de plaque de fibrociment ont été découverts en petite quantité, ce qui a nécessité une modification du cahier des charges. » Au vu du protocole spécial imposé par ce type de déchets, « le plan de retrait a nécessité une opération plus longue », précise encore Éric Tanays. Le coût total de l’opération s’élève à 250 000 € TTC, et non à 1 399 000 € HT, comme annoncé sur la plate-forme de publication des attributions des marchés publics. Un chiffre qui avait fait bondir quelques proches du dossier. À l’origine de ce grand écart… une faute de frappe, semble-t-il. Il fallait en fait lire 139 900 € HT, soit 170 000 € TTC concernant le nettoyage. Ajoutez à cela 80 000 € dévolus à la sécurisation du site une fois le déblaiement terminé, et la boucle est bouclée.

Compans : la décharge sauvage du ministère de l’Ecologie enfin déblayée

(LP/R.C.)

 

 

Ces travaux, qui devraient se terminer fin octobre pour le nettoyage, laisseront ensuite place à une période de sécurisation de la zone, qui aura cours durant la deuxième quinzaine de novembre. Cette opération pourrait aussi permettre à la Dirif, impatiente d’en finir avec ce terrain miné, d’accélérer ses négociations avec la ville de Compans, intéressée par le rachat du terrain (lire encadré). « Les discussions se poursuivent, et elles sont constructives », assure Éric Tanays.

En attendant l’épilogue, se pose pour le moment la question du traitement de ces déchets et de leur destination finale. Mireille Lopez, présidente de l’association de défense de l’environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca), ne cache pas son inquiétude à ce sujet. « Je suis allée sur le site ce mardi matin, je me suis aperçue qu’on ne triait pas les déchets, s’alarme-t-elle. On ne veut pas que pour une histoire d’argent, ce soit envoyé n’importe où. Il faut trier les déchets correctement, avec des bennes, l’Etat ne peut pas faire n’importe quoi ! ».

Sur ce point, Mathieu Gauchard, chef de secteur Ile-de-France Ouest de la société Guintoli, qui a remporté l’appel d’offres, précise que les déchets amiantés seront gérés par un sous-traitant, dans le cadre d’une procédure réglementaire spécifique. Par ailleurs, « les pneus, la peinture et le bois sont triés séparément, le reste va aux Dib (NDLR : déchets industriels banals) ». L’ensemble des déchets est amené à la décharge Veolia de Claye-Souilly.

http://www.leparisien.fr/compans-77290/compans-la-decharge-sauvage-du-ministere-de-l-ecologie-enfin-deblayee-23-09-2015-5119873.php

 

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 17:46

 

L’incinérateur d’ordures ménagères ne reçoit pas seulement des déchets de Seine et Marne mais également de la Seine St Denis et du Val d’Oise ADP Roissy (26 300 tonnes en 2012 près de 18 % de la capacité de l’incinérateur).

 

 

Le préfet a autorisé l’exploitation de cet incinérateur pour une capacité de 140 000 tonnes mais  il dépasse ces normes depuis de nombreuses années sans qu’à notre connaissance les préfets n’aient dressé procès-verbal.

En effet l’ETAT impose des normes que l’industriel ne respecte pas

puisqu’il n’est pas pénalisé.

Ce ne sont que 28 000 tonnes supplémentaires de déchets en 5 ans que l’industriel a incinéré en toute illégalité.

 

2009 :145 919 

2010 :143 434 

2011 :146 916 

2012 :144 829 

     2013 :146 944 (1)

 

Aujourd’hui l’industriel souhaite obtenir une capacité d’incinération supplémentaire, c’est ce que nous apprenons à la lecture du blog de NE77.

 

Mais il faut savoir que l’industriel est seulement le sous-traitant, en effet l’incinérateur appartient au Sietrem (un groupement de communes), ce sont les élus de ce groupement qui ont validé la demande.

 

Des élus qui connaissent pourtant la mauvaise qualité de l’air sur cette commune.

 

En effet :

1° St Thibault des Vignes est l’une des rares communes de France à posséder 2 incinérateurs

2° L’'incinérateur d'ordures ménagères de St Thibault est classé parmi les plus gros émetteurs d'Ile de France en NOx en 2013

3°   L’'incinérateur d'ordures ménagères de St Thibault est classé plus important émetteur de Cadmium en IDF en 2005 (2)

4°   L’'incinérateur d'ordures ménagères de St Thibault est classé parmi les  plus importants émetteurs de chrome et de cuivre d'IDF en 2005 (2)

5° La blanchisserie industrielle Thimeau de St Thibault des Vignes est classée plus gros émetteur en Ile de France de Tétrachloroéthylène en 2013

6° La blanchisserie industrielle Thimeau de St Thibault des Vignes est classée parmi les  plus importants émetteurs de COVnM d’IDF en 2013

7° La francilienne traverse cette commune où circulent en particulier beaucoup de véhicules diesel et notamment de camions (émissions de particules…)

 

 

 

L’accumulation de tous ces polluants dans l’air peut provoquer des problèmes respiratoires graves…. les populations les plus fragiles étant les enfants en bas âge.

 

 

Toute cette pollution ne semble pas inquiéter les élus indemnisés pour gérer entre autres cet incinérateur du SIETREM.

 

Voici la liste du président et des vice-présidents du SIETREM 

que nous vous conseillons de contacter

pour toutes informations complémentaires

 

Michel GERES Président (maire de Croissy-Beaubourg)

Vice-présidents :

Xavier LEMOINE (maire de Montfermeil)

Jean-Louis GUILLAUME (adjoint au maire Vaires sur Marne)

Anasthasio DIOGO (adjoint au maire de Noisiel)

Christian PLUMARD (adjoint au maire de St Thibault des Vignes)

Hien Toan PHAN (adjoint au maire de Collègien)

Guillaume SEGALA (adjoint au maire de Chelles)

Lionel MARTINEZ (conseiller municipal de Lognes)

Christian ROBACHE (maire de Montévrain)

Jacky CUISINIER (conseiller municipal Courtry)

Dominique FRANÇOISE (adjointe à l’environnement Pomponne)

 

 

(1) Source site REP

(2) (1) étude d'airparif de 2008 indique que cet incinérateur http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/Rapmontereau_biblio.pdf

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-pourquoi-une-partie-des-dechets-d-adp-sont-incineres-en-seine-et-marne-a-st-thibault-des-vignes-120829868.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-pourquoi-le-sietrem-de-st-thibault-des-vignes-accepte-de-recevoir-plus-de-dechets-qu-il-ne-peut-trai-120779964.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-incinerateur-de-st-thibault-des-vignes-non-respect-de-l-arrete-prefectoral-120783193.html

 

 

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