ILE-DE-FRANCE
SEMAINE EUROPÉENNE DE LA
RÉDUCTION DES DÉCHETS
DU 16 AU 24 NOVEMBRE
ENSEMBLE,
RÉDUIRE C’EST AGIR !
ÉDITION 2013
Ce qui se fait près de chez vous
http://serd.ademe.fr/sites/default/files/prog_serd_ile-de-france2013.pdf
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
ILE-DE-FRANCE
SEMAINE EUROPÉENNE DE LA
RÉDUCTION DES DÉCHETS
DU 16 AU 24 NOVEMBRE
ENSEMBLE,
RÉDUIRE C’EST AGIR !
ÉDITION 2013
Ce qui se fait près de chez vous
http://serd.ademe.fr/sites/default/files/prog_serd_ile-de-france2013.pdf
Afin de réduire le poids des déchets
et de déverser moins d'ordures en Seine et Marne
demandons aux élus de fournir un bac biodéchets à ceux
qui n'ont pas la place d'implanter
un composteur individuel .
TRIER
MES BIODECHETS
Les biodéchets représentent plus du tiers de nos ordures ménagères et sont encore jetés en mélange dans la poubelle avec les autres déchets.
Les trier permettrait de produire un compost de qualité et une énergie renouvelable, alors interpellons nos élus pour réserver un autre avenir à nos biodéchets.
Signez la pétition du CNIID et diffusez-la.
PARIS : la ville « NIMBY » ?
Mes ordures pas dans mon jardin
mais chez les autres
Paris qui déverse ses ordures sur nos espaces agricoles de Seine et Marne
Paris qui à notre connaissance n’a jamais financé d’étude
sanitaire pour connaître l’impact de ses ordures sur notre environnement : air, eau , sol et sur la santé de nos populations riveraines des décharges, dans ce département où l’espérance de vie est le plus faible d’Ile de France.
Paris qui a parqué dans le square Herriot les militants contre le tri mécano biologique, sous le contrôle de près de 10 cars de policiers.
En effet une manifestation était prévue le samedi 17 novembre 2012 qui devait se rendre au ministère de l’écologie, manifestation non autorisée.
Paris doit regarder le problème en face et prendre des mesures drastiques pour réduire ses déchets.
Paru sur le site du Collège Henri Martineau dans les Deux Sèvres :
Un composteur au collège
mercredi 26 septembre 2012
par
Depuis le 20 septembre, un composteur a été installé à proximité du self. Ce composteur va nous servir à valoriser les déchets de la restauration en les transformant en compost.
Tous ceux qui utilisent le self sont donc appelés à être attentifs au tri des déchets sur leur plateau.
Ce compost servira a enrichir l’espace nature, les plates bandes du collège, les haies. Les agents communaux s’en serviront aussi sur les parterres ou les rond-points de Coulonges.
L’installation de ce composteur arrive à l’issu d’un travail de plusieurs années mené par les éco-délégués accompagnés de M. Bonneau et Mme Verrier.
Le composteur a été financé par le Conseil Général des Deux-Sèvres.
Ce projet a pu se réaliser grâce à l’aide précieuse de Mme Grimaud et de M. Martin du SICTOM Coulonges/Champdeniers ainsi que de Mme Bertoix-Stadler Chargée de mission prévention et gestion des déchets du conseil général 79.
Le composteur sélectionné est conçu par l’association "concept émeraude" qui emploie des personnes handicapées et est basée en Bretagne.
http://etab.ac-poitiers.fr/coll-coulonges/spip.php?article1262
Les seine et marnais
ne veulent pas d’un compost pollué sur leurs terres de Brie.
Si Paris ne peut pas stocker ses ordures,
à minima qu’elle les trie
Pour voir les photos de la manifestation de Paris de samedi
les nombreux cars de police
comment on avait parqué les manifestants
consultez le site de l’Arivem
http://arivem.free.fr/crbst_74.html
Quelque 300 membres de collectifs associatifs ont manifesté samedi à Paris contre le développement d'usines de "tri mécano-biologique" des déchets ménagers (ou TMB), génératrices selon eux de nuisances. .
· AN avec AFP
· Publié le 17/11/2012 | 16:56, mis à jour le 17/11/2012 | 18:52
La manifestation visait notamment l'usine de TMB-méthanisation de Romainville (Seine-Saint-Denis), un projet contesté qui doit être rediscuté par les élus locaux début décembre au terme d'un moratoire de 6 mois, ainsi qu'un projet similaire à Ivry-sur-Seine à l'horizon 2023.
Les manifestants, dont beaucoup venus de province où existent déjà des usines de ce type -Angers, Montpellier...- ont été contraints au surplace, empêchés de défiler vers l'Assemblée nationale ou le boulevard Saint-Germain par des forces de l'ordre importantes. "C'est totalement disproportionné", a indiqué à l'AFP François Vasquez, porte-parole de l'association de riverains de l'usine de Montpellier. Il a déploré le manque d'intérêt du ministère de l'Environnement sur le sujet, soulignant le scandale sanitaire et environnemental que représentent ces usines, "formidables générateurs d'odeurs putrides, de gaz, et qui ne valorisent rien puisque 95% des déchets partent ensuite en décharge ou en incinérateur".
Les usines TMB séparent selon des procédés biologique et mécaniques les déchets dits "inertes" des déchets organiques transformés en biogaz et en compost par méthanisation. Le développement en France de ce type d'usine nuit, selon les opposants, au développement d'une filière de collecte des déchets organiques (restes de repas...) séparée de l'ensemble des déchets ménagers, à l'instar des bacs prévus pour le verre et le carton.
L'assocation Arivem, opposée au projet de Romainville, met en avant le "bilan calamiteux" de ce procédé au regard des expériences existant en France et en Europe, évoquant des risques d'incendie, un compost trop pollué pour être utilisé par l'agriculture ou des problèmes d'odeurs pour les riverains.
L'usine prévue à Romainville, dimensionnée pour traiter 300.000 tonnes de déchets ménagers, sera "la plus grosse en Europe", selon cette association.
Paru sur le site Dôle du Jura :
Après la création de jardinets l'an passé, l'école maternelle Rockefeller se lance dans le compostage à partir de déchets des déjeuners. L'opération s'est faite en partenariat avec le Sictom, le Grand Dole et l'Education nationale.
L’école Rockefeller, à Dole, a reçu la visite jeudi 6 septembre, de JustineJoly, animatrice compostage au Sictom, pour l’inauguration d’un composteur, au sein même de l’école. « La mise en place de ce composteur fait partie d’un programme de sensibilisation des enfants à l’environnement », explique Pierrette Belondrade, directrice de l’école maternelle Rockefeller. « Nous avons pris contact avec le Sictom l’année dernière, tout d‘abord pour uneinitiation au tri, puis cette année pour la fabrication de notre propre terreau, tout en respectant l‘environnement, et en empêchant le gaspillage de nourriture. » Unefois le repas terminé au restaurant scolaire, les écoliers vont déverser le « bio sceau » de cinq litres, rempli de restes, à l’intérieur du composteur. Ils mélangent ensuite le contenu avec du bois broyé, afin d’aérer le tout. Mais attention, la viande, le poisson et le laitage sont proscrits, c’est pour cela qu’un premier tri, le 6 septembre, a été nécessaire avec l’aide et les explications de JustineJoly, l'animatrice compostage. L’école Rockefeller prône la biodiversité, et les élèves y contribuent avec la création, depuis l'an passé, de petits jardins, ornés de légumes et de fleurs. Les parcelles seront désormais alimentées avec le terreau du composteur.
Ce projet d’éducation à long terme, mené dans le cadre du projet EDDD (Etablissements Démarche du Développement Durable), permet aux enfants d’apprendre le respect de l’environnement, qui peuvent eux-mêmes sensibiliser leurs parents. Il est proposé par le Sictom en partenariat avec l’Éducation nationale et le Grand Dole. L’école Rockefeller fait partie des cinq établissements scolaires du Grand Dole, qui participent à la mise en place de composteurs aux mois de septembre et octobre, en plus de certains centres de loisirs, qui se joignent également au projet.
15 juin 2012
Dans quelques mois, à Château Gaillard et à Brizeux, les locataires des résidences pourront utiliser leur propre compost pour les jardinières. Des aires ont été installées.
Pontivy communauté a proposé l'an dernier des composteurs aux particuliers qui le souhaitaient. Aujourd'hui, c'est une nouvelle étape dans cette démarche verte. Une expérimentation de compostage collectif sur deux résidences de Pontivy est mise en place par la communauté de communes.
Plus d'une tonned'ordures en moins
À la résidence Château Gaillard et à la Résidence Brizeux, des aires de compostage ont été installées, à destination des locataires. Le principe est simple, il s'agit d'inciter les habitants à valoriser leurs déchets organiques, et bien entendu, réduire de ce fait, la production d'ordures ménagères. «On espère gagner une tonne pour la première année à Château Gaillard, et au moins 800kg à Brizeux», souligne Pascaline Jollet, animatrice déchets et chargée de prévention de Pontivy communauté. Mardi soir, à Château Gaillard, pour le démarrage officiel de cette aire de compost, tous les habitants intéressés étaient conviés à une présentation. Tous les volontaires pour participer à cette démarche environnementale ont reçu leur bio-seau. Charge à eux ensuite de venir le vider dans la benne réservée à cet effet, le bac de mélange, et d'y ajouter du branchage ou autres déchets secs; Au bout de quelque temps, toute la matière est transférée dans un bac de maturation. Là, à nouveau dans quelques semaines, les techniciens seront présents pour cette opération. «On pourra ainsi vérifier ce qu'on y trouve et redonner si besoin quelques conseils. Si on récupère un pot de yaourt ou autres, on le retirera à ce moment-là et c'est l'occasion de refaire un point pédagogique» précise Pascaline. Il faut environ 6 mois pour obtenir du compost. «On pourra l'utiliser?» interrogeait une habitante. Réponse affirmative, «et c'est même fait pour ça».
Rendre autonome
«Le rôle de Pontivy communauté a été de mettre en place, d'accompagner et d'aider maintenant, pour rendre autonome» commente Joël Marivain, maire de Kerfourn, élu en charge du dossier à la communauté de communes. L'expérimentation est prévue pour durer un an. Date à laquelle il sera tiré un bilan de cette démarche, avec la volonté bien évidemment de pouvoir la déployer à plus grande échelle sur les collectifs de la communauté de communes
Si les communes adhérentes au Syctom
mettaient en place la redevance incitative
La Seine et Marne recevrait probablement moins de déchets.
Paru sur le site Mairieconseils :
La communauté d’agglomération de La Roche-sur-Yon, en Vendée, a mis en place le tri sélectif des déchets ménagers dès 1997. En janvier 2011, l'agglomération adopte la redevance incitative et cherche à l'étendre aux immeubles collectifs. Des dispositifs techniques ont été expérimentés avec succès, reste à les mettre en place pour 3.000, puis 12.000 logements.
La communauté de communes de La Roche-sur-Yon, devenue "La Roche-sur-Yon agglomération" en 2010, regroupe 15 communes et 91.000 habitants. Depuis plus de dix ans cette intercommunalité travaille à réduire la part des déchets non recyclables, destinés à l'enfouissement. Constatant que les tonnages de déchets recyclables stagnaient, La Roche-sur-Yon agglomération a testé, en 2010, une nouvelle forme d'incitation liée à la facturation.
Résultats encourageants, donc efforts à poursuivre
La taxe ordures ménagères, basée sur un ramassage hebdomadaire facturé forfaitairement, a été remplacée par une redevance calculée en fonction de la production réelle de déchets, mise en place en janvier 2011. Une puce électronique personnalisée, installée sur le bac de déchets non recyclables, permet de savoir combien de fois un bac est ramassé et donc de facturer les foyers en fonction du nombre de ramassages des bacs pleins. Le passage de 52 levées par an à 26 levées, le minimum proposé, permet aux usagers une économie de 20% sur leur facture.
La mise en place du système des puces électroniques depuis janvier 2011 a permis de réduire de 18% (3.500 tonnes) les ordures à enfouir. Il s'agit d'un gain important qui s'ajoute à ceux déjà réalisés depuis la mise en place de la collecte sélective.
Reste que ce dispositif, facile à mettre en place dans les quartiers pavillonnaires, l'est moins dans les logements collectifs.
La solution pour les logements collectifs : un contrôle d'accès au local poubelles
Les tests de 2010 ont permis d'expérimenter plusieurs méthodes de collecte dans une quinzaine de résidences collectives. L'individualisation de la collecte apparaît comme la méthode la plus juste. Concrètement il s'agit d'installer un contrôle d'accès au local poubelles dans lequel les usagers ne peuvent déposer qu'un sac de 40 litres à la fois. Olivier Sauzeau, responsable du pôle environnement de La Roche-sur-Yon agglomération, y voit une évolution logique : "Il y a de nombreuses années, dans les résidences, le chauffage était collectif, petit à petit des compteurs individuels ont été installés et la facturation s'est faite en fonction de la consommation de chacun, pour les ordures ménagères c'est la même chose."
Le principe assure l'équité entre logements collectifs et pavillonnaires et permet de responsabiliser tous les usagers. Le principal bailleur de l'agglomération qui gère 3.600 logements a validé le principe et les deux structures pourraient s'associer pour procéder aux premières installations avant la fin 2012.
Les discussions que conduit parallèlement l'agglomération avec l’ensemble des bailleurs doivent permettre de s'accorder sur le programme et un calendrier d'investissement, de l'ordre de deux millions et demi d'euros.
La Roche-sur-Yon agglomération compte 30.000 foyers vivant dans des pavillons et 12.000 logements collectifs. L'installation de dispositifs de contrôle d'accès dans les immeubles collectifs devrait permettre d'améliorer encore les performances encourageantes constatées en 2011.
Luc Blanchard / Studio Graph, pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info.
Paru sur le site du CNIID :
Elections 2012 : TRI [s]ÉLÉCTIF
Dans le cadre des élections présidentielles, le Cniid, Agir pour l’environnement, Les Amis de la Terre ainsi que le Réseau Action Climat, ont rendu récemment publiques leurs propositions sur les déchets à destination des candidats, alors même que les préoccupations environnementales ne semblent plus d’actualité dans le débat politique.
Pourtant, la gestion des déchets se situe aujourd’hui à la croisée de plusieurs enjeux écologiques et économiques majeurs, à commencer par la raréfaction des ressources naturelles et les changements climatiques. C’est pourquoi, ce document élaboré par les associations, vise à interpeller celles et ceux qui seront amené(e)s demain à mettre en œuvre les changements nécessaires, en les encourageant à réfléchir à la manière de réorienter nos processus de production vers des produits éco-conçus, moins gourmands en énergie et en ressources naturelles, et surtout moins générateurs de déchets. Ces propositions visent aussi à améliorer la transparence d’un secteur où les intérêts privés passent avant l’intérêt collectif.
Les mesures proposées s’articulent autour de 4 axes d’amélioration :
Les 10 candidats ont été invités à exprimer leurs positions et propositions sur la politique déchets, qui seront rendues publiques avant le premier tour des élections. Nous espérons qu’ils auront bien compris l’importance de repenser la gestion des déchets pour qu’elle soit génératrice de bénéfices sociaux, économiques et environnementaux.
Face à un Grenelle de l’environnement qui, il y a bientôt cinq ans, n’a apporté que peu de retombées concluantes, il est de notre rôle de faire que ce quinquennat débute par une refonte globale de la politique déchets. Et la marge de manœuvre est importante : si la France atteignait le taux de recyclage de son voisin allemand, elle pourrait fermer théoriquement la moitié de ses décharges et de ses incinérateurs.
Contacts : Séverine Chaix et Sébastien Lapeyre
Lien vers l'article : http://cniid.fr/Politique-dechets-les-ONG-font-leur-tri%2C463