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13 décembre 2020 7 13 /12 /décembre /2020 19:03

 

 

Pour compléter l’article de France Bleu du 11/12/2020

 

Le maire de Vaujours et deux ex-collaborateurs suspectés d'être mêlés à un trafic d'enfouissement des déchets

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-maire-de-vaujours-93-suspecte-d-etre-mele-a-un-trafic-d-enfouissement-de-dechets-pollues-1607708120

 

 

Réédition de notre article du 8/11/2018

 

De Vaujours à Claye-Souilly, en passant par Villeparisis : des décharges illégales gérées par des entreprises qui sont toutes en liquidation judiciaire !

 

Paru dans le Parisien 93 :

Vaujours : des milliers de m3 de gravats très embarrassants

>Île-de-France & Oise>Seine-Saint-Denis|Sébastien Thomas|17 septembre 2018, 18h59|

 Le maire et ses opposants bataillent toujours autour de 80 000 m3 de terre d’origine inconnue.

 Décidément, Dominique Bailly, maire (LR) de Vaujours, ne sait plus trop quoi faire des 80 000 m3 de terre qu'il a fait déposer illégalement sur ...

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/vaujours-des-milliers-de-m3-de-gravats-tres-embarrassants-17-09-2018-7892178.php

 

C’est sur un terrain situé au lieudit le Pré des Saules que 80 000 m3 de gravats ont été déversés en 2015 avec l’autorisation de Dominique Bailly, maire de Vaujours

 

Une pétition a recueilli 11 000 signatures sur le site Change.org.

 https://www.change.org/p/mairie-de-vaujours-responsable-du-d%C3%A9versement-de-d%C3%A9chets-de-b%C3%A2timents-p%C3%A9tition-pour-la-remise-en-%C3%A9tat-du-pr%C3%A9-aux-saules

 

Sur cette pétition on peut lire que c’est la sté  JFC, gérée par Hassan Yabanci qui a déversé des gravats sur un terrain de 3 hectares appartenant pour partie à la commune de Vaujours au lieudit le Pré aux Saules, une société qui depuis a été mise en liquidation judiciaire en 2016.

 

Par jugement le tribunal administratif de Montreuil de 2017 la commune de Vaujours a été obligée de remettre en état le site et c’est  en toute discrétion fin juillet 2018 qu’une partie des gravats a été transférée sur un terrain municipal, le long de la D84, à proximité d’une fourrière, terrain cultivé par Michel Legrand, un agriculteur de Villeparisis, qui semble-t-il l’exploitait sans autorisation écrite.

 

Michel Legrand, un agriculteur bien connu de la PJ de Bobigny pour avoir autorisé en 2013/2014  l’entreprise RTR Environnement à déverser des déchets sur les terres agricoles de 1,8 hectares qu’il exploitait à Villeparisis au bord de l’A 104, l’affaire appelée « Les décharges sauvages du « clan des Hornec » par le Journal du Dimanche. (voir article plus bas). Depuis RTR Environnement, gérée par Habib Ben M’Hamed a été mise en liquidation judiciaire en 2016.

 

A Claye-Souilly Michel Legrand qui exploitait 37 hectares au lieudit « La Prée » avait également laissé s’y installer une monstrueuse décharge illégale, pendant 2 ans ½, gérée par « Les Remblais Paysagers », une entreprise mise en liquidation judiciaire en 2008, entreprise qui avait été gérée par Gérard Balland (actuel maire de Nonville 77) puis par Pascal Balland.

http://www.leparisien.fr/annet-sur-marne-77410/la-ville-veut-en-finir-avec-la-decharge-sauvage-de-la-pree-16-03-2009-443847.php

http://adenca.over-blog.com/article-achat-des-terrains-de-l-ancienne-decharge-illegale-les-remblais-paysagers-un-cadeau-empoissonn-115828239.html

Paru dans le Journal du Dimanche :

Les décharges sauvages du "clan Hornec"

 16h44 , le 9 mars 2014, modifié à 12h50 , le 20 juin 2017

Paru dans leJDD

Scandale environnemental aux portes de Paris sur fond de banditisme. Un business lucratif où amiante et bitumes étaient lâchés en pleine nature

Nous ne sommes pas dans la région de Naples, sur les terres polluées par la Camorra, mais bien en Île-de-France, aux confins de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne. Et pourtant cinq suspects, parmi lesquels un agriculteur, un chef d'entreprise et trois figures du grand banditisme francilien, ont été mis en examen ces derniers jours, notamment pour dépôt illégal de déchets en bande organisée.

De l'amiante, des bitumes… Les gravats, déversés par tonnes depuis deux ans sur un terrain agricole de 18.000 m² en bordure de la Francilienne, sur la commune de Ville-parisis (Seine-et-Marne), auraient dû être stockés dans une installation classée, et donc payante. Et sans un renseignement anonyme transmis en juin dernier à la PJ de Seine-Saint-Denis, qui désignait le clan Hornec derrière les agissements de la société RTR Groupe environnement, pas sûr que les pouvoirs publics auraient réagi aussi vite pour faire cesser ce scandale écologique à moins de 30 km du centre de Paris.

Séjour en Corse en jet privé

Hornec : depuis plus de vingt ans, la saga de cette célèbre famille de Gitans sédentarisés de Montreuil (Seine-Saint-Denis) alimente la chronique judiciaire. Au point que Jean-Claude, Mario et Marc, les trois frères "H", appuyés par leurs enfants, cousins et neveux, ont longtemps été considérés comme les vrais patrons du milieu parisien. Après les meurtres, braquages, rackets, vols, machines à sous, "saucissonnages" et autres trafics de voitures volées ou de stupéfiants, les activités du clan se seraient donc élargies au lucratif business des déchets. Un remake des Soprano – série américaine narrant les aventures d'un clan mafieux du New Jersey dont la gestion des déchets sert de couverture – à la sauce Hornec?

En examinant les comptes de la société RTR Groupe environnement enregistrée en mai 2012, les policiers vont aller de surprise en surprise : un directeur général cité dans des dossiers liés au grand banditisme ; un employé présumé fictif nommé Loune Hornec ; d'importants retraits en liquide à l'étranger (Espagne, Maroc, Italie…) ; des dépenses somptuaires en produits de luxe, notes de restaurant, nuits d'hôtel et factures de cercle de jeux ; une pluie de chèques au profit de proches de la famille Hornec…

Côté rentrées d'argent, tout va bien. Près de 2 millions d'euros ont été crédités en un peu plus d'un an. Ils proviennent à 75% d'une société de transport spécialisée dans l'évacuation de chantiers du BTP, Vitrans SA, basée à Charny (Seine-et-Marne). Son président s'appelle Laurent Auguste. En s'intéressant à son téléphone, les enquêteurs s'aperçoivent qu'il a séjourné en Corse début juin 2013, aux mêmes dates que Loune Hornec et Habib Ben M'Hamed, le directeur de RTR groupe environnement, eux aussi trahis par leurs portables. Renseignements pris, la facture du jet privé – de l'ordre de 50.000 € – a été prise en charge par Vitrans.

Loin du maquis et des plages corses, les camions ne chôment pas à Villeparisis. "C'était un ballet permanent! On a vu passer des trucs bizarres, des gravats, du béton, explique Mireille Lopez, de l'Adenca (Association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours). Nous avons alerté les services de l'État. Le site a été fermé un temps puis c'est reparti de plus belle. Nous sommes inquiets à cause des eaux de ruissellement, surtout s'il y a effectivement de l'amiante. Nous sommes tout proches du plus important point de captage d'eau potable de Seine-et-Marne!" Sollicitée vendredi par le JDD, la préfecture de Seine-et-Marne n'a pas donné suite.

Des écoutes téléphoniques "accablantes"

Le propriétaire du terrain, ­Michel Legrand, a, lui, reçu environ 140.000 euros de la part de RTR Groupe environnement. Un juste paiement pour accueillir, illégalement, les déchets sur ses terres ? Pour les policiers, ces chèques s'apparentent plus à des prêts – destinés à faire face à des dettes – que l'agriculteur finira par rembourser… en cédant l'une de ses activités à RTR. Selon une source proche de l'enquête, les écoutes téléphoniques seraient "accablantes", notamment pour Jean-Claude Hornec. Les policiers sont par ailleurs à la recherche d'un second site d'enfouissement et cherchent à établir une autre tentative d'extorsion au préjudice du propriétaire d'une carrière à Gagny (Seine-Saint-Denis) "en dette" avec les Hornec.

Deux juges d'instruction ont été cosaisis dans ce dossier qui pourrait connaître plusieurs développements. Un premier sur un soupçon de fraude fiscale basée sur un carrousel de TVA. Un second plus politique car la société Vitrans avait accès aux marchés publics. Or, comme le stipule le code de l'environnement, "tout producteur ou détenteur de déchets est responsable de la gestion de ces déchets jusqu'à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers".

https://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Les-decharges-sauvages-du-clan-Hornec-656349

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