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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 16:42

ST THIBAULT DES VIGNES 77

 


Un triste record national :

 

Suivant une étude d’Airparif de juin 2008 (surveillance des métaux dans l’air ambiant) http://www.airparif.asso.fr/airparif/pdf/Rapmontereau_biblio.pdf, l’incinérateur  de Saint Thibault des Vignes est à l’échelle national le plus gros émetteur de cadmium avec 669 kg en 2005 ( p23)

 

Dans la rubrique : « effets sur la santé » (p28)  il est indiqué pour extrait :

« Le caractère cancérigène du cadmium est déterminé par l’UE au titre de « substances devant être assimilées à des substances cancérigènes » (catégorie 2)….

 


Toxicité aiguë
 : Par inhalation ; dans le cas d’intoxication aiguë sévère par les fumées de cadmium, la mortalité est estimée de 15 à 20% de  ceux qui développe une pneumonie chimique.

 

Toxicité chronique : L’exposition chronique au cadmium porte atteinte à l’appareil digestif et aux poumons, mais aussi et surtout aux reins. »

 

 

Après l’incinérateur d’ordures ménagères, aujourd’hui est-ce qu’un  second incinérateur pour l’incinération des boues de station d’épuration va être mis
en service à St Thibault des Vig
nes ?

 

Un projet d’arrêté préfectoral autorisant  l’exploitation  d’une installation d’incinération Syndicat Intercommunal d’Assainissement de Marne la Vallée (SIAM) http://www.siarl.fr/

va être étudié au Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CoDERST)  le 1er avril 2010 :

http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-prochain-coderst-le-1er-avril-2010-46930150.html

 

Position du Conseil municipal de Pomponne :


Extrait procès-verbal du C.M. du 25.09.2009 de la commune de Pompon<둄ӈ>ne</둄ӈ>

http://www.pomponne.org/cr/cr-2009-09-25.pdf


2.2.
- E
NQUETE PUBLIQUE SIAM – RAPPORTEUR : M. HARLE

Le Rapporteur expose :

Le SIAM (Syndicat Intercommunal d’Assainissement de Marne-la-Vallée) a présenté une

demande d'autorisation de mise en service et d'exploitation d'une unité d'incinération de boues de

stations d’épuration urbaines et industrielles à SAINT THIBAULT DES VIGNES.

Production de 20 000 tonnes de boues/an.

Le SIAM mène une politique de valorisation.

Une enquête publique est prévue du 21.09. au 21.10.2009.

_______________________________________________________________________________________

Le dossier d’enquête publique présenté n’est pas complet, ni approfondi et les études d’impact ne

sont pas mentionnées. Pomponne est fortement impactée et le rapport du SIAM est clair sur les

impacts.

VOTE : DONNE, à l’unanimité, un avis DEFAVORABLE à la demande du SIAM.

Avis motivé :

La commune de Pomponne n’est pas favorable à la mise en service de l'incinérateur du SIAM.

Certes, nous devons nous préoccuper de l'élimination de nos déchets et la volonté de pérenniser la

filière d'élimination des boues est louable. Mais cela ne doit pas se faire à n'importe quel prix

humain et environnemental.

Dans le dossier d'étude, il est fait référence au Plan Départemental d'Elimination des Déchets

Ménagers et Assimilés (PDEDMA) pour justifier le projet. Or précisément, ce plan stipule que "le

plan révisé privilégie le retour au sol (agricole ou non agricole) des boues et incite les collectivités à se donner les moyens nécessaires pour pérenniser cette filière en la rendant irréprochable". La filière d'incinération ne devant être proposée que comme une alternative pour les boues impropres à la valorisation agronomique et à condition de les valoriser énergétiquement.

L'ADEME va également dans ce sens:

L'incinération, voire le dépôt en centre de stockage, sont des alternatives pour des boues de

mauvaise qualité ne pouvant être épandues, ou s’imposent dans certaines situations aux contraintes urbaines, naturelles ou agricoles particulières.

Outre son intérêt environnemental, les études économiques montrent que l'épandage est souvent le

mode d'utilisation des boues le plus avantageux.

Ce choix diminue le coût pour l'usager qui finance l'élimination des boues à travers la part «

assainissement » de sa facture d'eau (http://www.ademe.fr/partenaires/boues/).

Choisir d'emblée la filière incinération aujourd'hui, alors que le problème actuel du SIAM ne

concerne que 0 à 4% de ses boues, c'est se priver de probables évolutions technologiques. En raison de l'enjeu économique et environnemental, la recherche est très active dans ce domaine.

Rappelons que le SIAM a constamment investi avec succès depuis près de 20 ans dans la filière de valorisation agronomique. Le fait qu'un four, construit en 1991 et qui n'a jamais obtenu

l'autorisation de mise en service, existe sur le site ne parait pas suffisant pour justifier l'opération,

même si cela doit représenter une économie (non prouvée) en terme d'infrastructure. Les temps ont changé et les préoccupations environnementales ne sont plus les mêmes. Nous savons aujourd'huique nos décisions doivent s'inscrire dans une perspective de développement durable.

La vocation du SIAM est de fournir aux habitants de son périmètre des solutions de qualité pour

épurer leurs eaux usées, et non de se positionner comme prestataire de service commercial pour

incinérer les déchets industriels et urbains de toute la région.

La réalisation de ce projet ne semble justifiée ni techniquement, ni économiquement, ni

humainement.


Vous pouvez consulter également le site ATMO :

http://www.atmo-france.org/fr/index.php/Les-industries/Respire-t-on-des-metaux-a-proximite-des-sites-industriels-/id-menu-121.html

 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 19:27

Paru sur le site du CNIDD :

 

Incinérateur de Dunkerque : rejet illégal en dioxines caché à la population

 

 

Fin octobre, la fédération d'associations locales Adelfa, membre de la Clis (Commission locale d'information et de surveillance) de l'usine d'incinération de Dunkerque apprenait un dépassement en dioxines dans les fumées datant du mois de juillet.


Cette dissimulation de l'exploitant et de l'administration confirme, s'il en était besoin, que l'industrie de l'incinération ne joue toujours pas le jeu de la « transparence », si souvent mise en avant dans ses campagnes de communication.


Rappelons que ce dépassement de normes a été constaté lors d'un contrôle inopiné alors que l'usine n'est soumise réglementairement qu'à deux contrôles par an, autrement dit, 16 heures d'analyse sur un total de près de 8000 heures de fonctionnement !

On peut ainsi facilement imaginer que l'usine a pu fonctionner, ni vu ni connu, pendant plusieurs semaines avec des dépassements des émissions en dioxines ou d'autres polluants (métaux lourds).


Dans un rapport de 2004 (1), le CPP (Comité de la prévention et de la précaution) précisait que les contrôles réglementaires, en trop faible nombre, avaient peu de chance d'être représentatifs de la réalité.
Le registre français des émissions polluantes montre que seules 3 usines d'incinération sur les 130 implantées en France ont rendu compte publiquement de leurs émissions de dioxines et furanes sur l'année 2007.
Les contrôles inopinés des inspections des installations classées, les mieux à même de réveler des irrégularités, restent très rares. Rien d'étonnant quand on compte un inspecteur pour 500 installations en France !

 Contact : Sébastien Lapeyre 

 (1)Télécharger le rapport de la CPP (pdf)

 

 

Pour plus amples informations :

http://www.cniid.org/index.php?option=com_content&view=article&id=71&catid=3&itemid=20

 

 

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 13:35

Paru sur le journal de l’environnement :

 

Le Cniid veut une taxe carbone sur l’incinération

01/10/2009 12:08

Maîtriser

par Sonia Pignet

dans le JDLE Projet de loi de finances 2010: «le verdissement s’intensifie»

 

pour aller plus loinDossier du Cniid

 

Alors que la taxe carbone était présentée hier en Conseil des ministres dans le cadre du projet de loi de finances pour 2010 (1), l’association de protection de l’environnement Cniid (Centre national d’information indépendante sur les déchets) demande l’inclusion de l’incinération dans les activités soumises à la contribution climat énergie. «L'Hexagone, qui va instaurer une taxe carbone, ne doit pas passer à côté de l'opportunité d'agir sur la gestion de ses déchets», estime-t-elle.

Le Cniid, qui indique que l’incinération rejette en France annuellement l’équivalent des émissions en CO2 de 2,3 millions de voitures, réclame la suppression des avantages alloués à l’incinération, comme les tarifs de rachat préférentiels ou l’exonération de la taxe carbone. «Sur le principe du pollueur-payeur, il est nécessaire de taxer l'incinération pour sa part de responsabilité dans les changements climatiques», martèle-t-il. Il souhaite également que la contribution climat énergie soit à terme étendue aux émissions de méthane des centres de stockage des déchets.

Pour plus amples informations :

http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=1905&idThema=4&idSousThema=21&type=JDE&ctx=259

 

 

Paru sur le site du CNIID :

 

L'incinération réchauffe notre climat

Jeudi 1er octobre - Le Cniid lance une cyber@ction pour demander aux parlementaires de supprimer les aides financières actuelles à l'incinération et de la soumettre à une contribution climat énergie.

Lire la suite

http://www.cniid.org/index.php?option=com_content&view=article&id=51&Itemid=19

 

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 20:07
*
Article paru dans "La Voix du Nord"samedi 20.06.2009
*
Flamoval : le PDG du groupe Bonduelle monte au créneau

 

|  INCINÉRATEUR |

Christophe Bonduelle, PDG du groupe Bonduelle qui englobe trente-cinq usines dans dix-huit pays, est un opposant naturel au projet Flamoval. L'incinérateur d'ordures ménagères construit à quelques kilomètres du site historique du groupe, à Renescure, n'est pas le bienvenu. En cas de pollution, le PDG n'exclut d'ailleurs pas de transférer la production.

 

Deux jours après la signature, par le préfet du Pas-de-Calais, de l'autorisation d'exploiter l'incinérateur de déchets ménagers Flamoval à Arques (notre édition d'hier), la fronde s'organise. Des collectifs se concertent pour mener une action commune devant la justice, des élus se mobilisent. Et tous se tournent vers le géant de l'agroalimentaire, le groupe Bonduelle, dont l'une des plus grosses usines se trouve à Renescure, sur un site historique. Car c'est en 1926, dans ce village entre la Flandre et l'Audomarois, que l'aventure Bonduelle commençait quand Pierre et Benoît Bonduelle créaient une petite conserverie familiale...

Exploitants écartés

Aujourd'hui, l'avenir de l'usine Bonduelle à Renescure est-il remis en question ? « Si un jour il y a un risque, si des mesures ne sont pas conformes, je devrai en tirer les conclusions, commente, amer, le PDG du groupe Christophe Bonduelle. Peut-être faudra-t-il aller produire ailleurs ? Je ne peux pas l'exclure dans la mesure où, en cas de pollution suivie logiquement d'une médiatisation, le capital confiance des clients sera touché. Je ne peux pas mettre en péril un réseau de trente-cinq usines à travers le monde à cause d'un incinérateur. » ….


 Déjà, l'annonce de la construction de Flamoval sera fatale à une quinzaine d'exploitations. « Elles se situent dans un périmètre à risques, dans un rayon de 2 km autour de l'incinérateur. Dès que Flamoval sera en service, on s'interdira de travailler avec ces exploitants », poursuit Christophe Bonduelle

…..

pour plus amples informations consultez : http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2009/06/20/article_flamoval-le-pdg-du-groupe-bonduelle-mont.shtml

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