L’agriculture Biologique
protectrice de notre environnement
et créatrice d’emplois
Ramassage des pommes de terres à la ferme bio exploitée par Isabelle Godard à Claye-Souilly
Une récente étude de l’INRA indique que l’agriculture Bio emploie 60 % de plus de personnel que l’agriculture commune.
Plutôt que de détruire nos bonnes terres agricoles de Brie en autorisant des carrières à ciel ouvert, en y déversant des ordures ou en y implantant de monstrueux entrepôts, dans ce département où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France, à l’heure où nombre de communes sont concernées par une eau du robinet non conforme aux normes en vigueur, ne seraient-ils pas temps que nos « élus » se penchent sérieusement sur ce dossier et favorisent l’implantation d’agriculteurs bio sur ce territoire.
Favoriser l’emplois : oui
mais pas
dans des activités polluantes
comme les carrières et les décharges
Extrait étude de l’INRA de septembre 2013 :
VERS DES AGRICULTURES À HAUTES PERFORMANCES
5.1 Une contribution positive de l’AB à l’emploi
A de rares exceptions, les travaux concluent à un impact positif de l’AB sur l’emploi agricole au sens large, i.e., y compris les activités de transformation et de vente directe par les exploitations agricoles en AB. Ceci est vrai, que la contribution soit mesurée par exploitation ou par hectare. Ainsi, en France
. une exploitation agricole en AB emploierait 2,4 UTA (1)et une exploitation en AC uniquement 1,5 ;
.une exploitation en AB permettrait d’employer 0,045 UTA par hectare alors que sa consœur en AC n’en emploierait que 0,028.
Ce surcroît d’emploi varie fortement selon les productions. L’écart est très important dans le cas de la vigne et des fruits du fait du remplacement des engrais et des pesticides de synthèse par des pratiques de fertilisation et de protection des plantes plus intensives en travail, du fait
aussi des activités de transformation et de vente directe induites. Cet écart est toujours favorable à l’AB, mais dans une nette moindre mesure, dans le cas des grandes cultures annuelles, des ovins et caprins, des bovins lait et des bovins viande. Il devient légèrement défavorable à l’AB dans les exploitations spécialisées dans le maraîchage et l’horticulture, fortement
intensives en travail en AB comme en AC, ainsi que dans les élevages de monogastriques.
A ce surcroît de travail en AB se superpose une modification de la structure des emplois avec
proportionnellement davantage d’emplois salariés, permanents et temporaires, dans les exploitations en AB que chez leurs consœurs en AC. En outre, les exploitations en AB ont davantage recours au temps partiel que les exploitations en AC, et les heures travaillées à ce titre sont plus élevées en AB qu’en AC.
(1) L'unité de travail annuel (UTA) est l'unité de mesure de la quantité de travail humain fourni sur chaque exploitation agricole.
Cette unité équivaut au travail d'unepersonne travaillant à temps plein pendant uneannée.
http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/unite-travail-annuel.htm