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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 15:26

Anciennes munitions

et perchlorate dans l'eau du robinet ?

 

Teneurs en perchlorate

dans l’eau du robinet distribuée  dans l’est parisien

en Seine et Marne et Seine St Denis

Qu’en est-il ?

Nous n’en savons rien 

 

Dans le Nord Pas de Calais

L’Agence Régionale de Santé a fait une étude

 mais pas à notre connaissance  

en Ile de France

 

Concernant les munitions : ce qu’en dit Robin des Bois :

Les champs de bataille du nord et de l’est de la France

Chaque année, sur le territoire français, 500 à 800 tonnes de munitions anciennes, abandonnées, dégradées, imprévisibles et plus dangereuses encore qu’au moment de leur fabrication sont découvertes, collectées, regroupées, neutralisées ou entreposées dans l’attente de leur élimination finale. La grosse part de la collecte se fait dans le nord et l’est.

En lisant ce dossier, faites attention où vous mettez les pieds. Vous entrez dans les champs de bataille de trois guerres modernes, 1870, 1914-1918, 1939-1945. Les combattants ont utilisé des quantités incalculables de munitions innovantes, performantes, perforantes, insidieuses et polluantes. Le Nord-Pas-de-Calais, la Lorraine, la Champagne-Ardenne, l’Ile-de-France, la Picardie, l’Alsace et la Franche-Comté sont des terroirs de guerre superposées. Dans le nord et l’est de la France, un milliard d’obus de tous calibres équivalant à 15 millions de tonnes de métaux ont été tirés entre 1914 et 1918. Un quart de ces obus n’ont pas explosé et 6% contenaient des gaz de combat. Pendant la Seconde Guerre mondiale, 1.700 communes françaises ont été bombardées. 14% des bombes anglaises et 16% des bombes allemandes n’ont pas explosé et ont pénétré pour la majorité d’entre elles jusqu’à 4 mètres de profondeur, pour 20% jusqu’à 6 mètres, pour 10% jusqu’à 7 mètres et 1% au-delà de 9 mètres de profondeur. L’Ile-de-France porte encore des stigmates du siège de Paris en 1870 – voir à ce sujet Créteil dans l’inventaire Ile-de-France, 2008.

Les sols, les sous-sols, les eaux souterraines, les cours d’eau, les lacs, les canaux, sont des réservoirs de risques et de polluants militaires.

Dans les 7 régions du nord et de l’est de la France, 25 millions de personnes vivent et travaillent sur un sol truffé de munitions non explosées ou cachées et morphologiquement déformé par les cratères, les boyaux, les sapes, les tranchées, les trous de bombe, les cratères, les entonnoirs de mines. Les sucreries récoltent chaque année au bout des trieuses à betteraves des centaines d’engins de guerre, douilles, grenades, obus - voir à ce sujet Roye, inventaire de la Picardie, novembre 2010.

http://www.robindesbois.org/dossiers/dechets-de-guerre/2012/Inventaire-des-dechets-de-guerre-2008-2011.html

 

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