Consultation du dossier en mairie de Marchémoret
et sur le site de la préfecture jusqu’au 6/3/2023
Les exploitants du méthaniseur de Marchémoret Goële Bioénergie SAS : Come Maurice, Gaetan Belloy, Yves Lecompte, Benoît Maurice et Marc Maurice souhaitent augmenter leur production de gaz.
Pour ce faire ils vont augmenter notamment la culture de CIVE, ces cultures uniquement destinées à nourrir le méthaniseur et qui consomment beaucoup d’eau pour la CIVE d’été, car les graines, en général de maïs, sont semées l’été fin juin, début juillet.
Ils auront besoin également d’un second bassin (lagune) pour stocker les déchets liquides du méthaniseur, leur choix s’est porté sur un terrain situé au bord de la RN 330 entre St Soupplets et Marchémoret.
Ils ne couvriront pas ce bassin car ce n’est pas obligatoire et vu l’importance de sa surface cela ne semble pas envisageable (surface clôturée du bassin : 8813 m2 et volume 10 350 m3)
Plan de situation du bassin de déchets liquides dénommée "Lagune déportée" (carte issue du dossier de demande d'extension du méthaniseur)
Pour alimenter ce bassin ils devront transporter les déchets liquides du méthaniseur par la D 401 vers la RN 331, feront-ils passer leurs 666 tracteurs/an par le centre du bourg de Marchémoret ou par St Soupplets, le projet ne l’indique pas.
Marchémoret/St Soupplets :
Le préfet va-t-il autoriser la circulation supplémentaire de 666 tracteurs/an
sur la route nationale 330 et la D 401 ?
Le maire de St Soupplets chiffre actuellement la circulation à 4000 poids lourds et 8000 véhicules légers sur la seule route nationale 330, alors que les agriculteurs chiffrent eux à 14 050 véhicules dont 913 poids lourds sur les 2 axes confondus RN 330 et D401 (statistiques 2019).
Il est vrai que depuis 2019 le Préfet a autorisé, entre autres, l’exploitation d’une décharge ISDI à Monthyon en 2021 qui ramène sur cette route, chaque année, des milliers de camions chargés de déchets.
Paru sur le site « La Marne »
Seine-et-Marne : le maire veut relier la N330 et la D401 par une déviation
Quotidiennement, le trafic routier est important à Saint-Soupplets. 12 000 véhicules passent par la RN330 chaque jour. Parmi eux, certains ne respectent pas le Code de la route.
Au feu rouge, en direction de Meaux, un embouteillage se crée près du Carrefour Market. ©Ewen GAVET/La Marne
Par Ewen GavetPublié le 24 Fév 23 à 19:30 mis à jour le 24 Fév 23 à 19:43
La Marne
Au feu rouge en direction de Meaux, près du Carrefour Market de Saint-Soupplets, les automobilistes se retrouvent régulièrement dans des embouteillages au milieu de poids lourds. Chaque jour, « 4000 poids lourds et 8000 véhicules légers se retrouvent sur la RN330 », chiffre Stéphane Devauchelle, maire de la ville.
Une déviation a été entamée pour que certains évitent ces bouchons. Mais elle n’est aujourd’hui utilisée que par « 10 % du trafic », estime-t-il. Nombre d’habitants de la commune se plaignent aussi des « pollutions visuelles et sonores », qui ne pourront être déviées que quand la circulation le sera.
Une aide des collectivités demandée
L’élu de Saint-Soupplets a saisi le préfet et le conseil départemental pour relancer les travaux et terminer la voie de contournement : « Il manque un bout de ligne droite de route qui permettrait de relier la RN330 à la D401. Il faudrait créer un rond-point à l’entrée de la commune avant la caserne de pompiers sur la RN330. »
Si le chantier n’a toujours pas commencé malgré les études déjà réalisées, c’est parce que ce chantier coûterait « entre 2,5 et 3 millions d’euros », estime Stéphane Devauchelle. Le courrier envoyé au préfet et au président du Conseil Départemental ce 30 janvier avait aussi pour but de les « alerter sur les dangers et les nuisances » que provoque la circulation sur cette route.
Des accidents graves survenus
Depuis le début de l’année, le maire a déploré plusieurs accidents mortels à Saint-Soupplets. Ils lui ont permis de relever « l’urgence » de la déviation. En attendant ce chantier, il a demandé à la gendarmerie et à la police intercommunale d’avoir une attention particulière sur les conducteurs et sur leurs infractions au Code de la route : vitesse excessive, dépassements, stationnements inappropriés et dangereux… « Dès mars, on va organiser des actions de prévention, et de répression si la prévention ne suffit pas. »