Notre association siège dans cette commission et y participe depuis sa création en 2009
A cette commission du 15 avril dernier 4 élus étaient présents :
Le maire de Fresnes sur Marne Jean Lefort et le conseiller municipal de Charny Edouard Proffit qui ont posé de nombreuses questions.
Le conseiller départemental Olivier Morin et l’adjoint au maire chargé de l’environnement de Claye-Souilly Bruno Monti qui eux n’ont posé aucunes questions. Ces deux derniers élus semblaient bien plus préoccupés à consulter leur téléphone portable qu’à participer aux débats.
Il est vrai que dès son arrivée à la tête du conseil municipal le nouveau maire, Jean- Luc Servières, s’inquiétait, semble-t-il, de la réduction du montant des taxes versées par Veolia sans aborder le problème de pollution engendrée par cette décharge, en effet plus Véolia enterre de déchets dans sa décharge, plus la commune touche d’argent.
De l’argent contre la pollution ?
Ce système financier a été proposé par l’Etat afin d’encourager, semble t-il, les élus à accueillir des décharges sur leur territoire.
Une situation difficile à accepter pour ceux qui comme notre association défendent en priorité la protection de l’air, de l’eau, le bien être des habitants et la préservation de leur santé.
Nous constatons que depuis toutes ces années les élus de Claye-Souilly ne se sont pas beaucoup penchés sur la préservation d’une bonne qualité de l’air sur notre commune et que nous n’avons pas constaté de changement depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité.
Pour mémoire cette décharge renvoie dans l’air divers gaz polluants nocifs pour les voies respiratoires, pour n’en citer qu’un l’Aldéhyde formique (formaldéhyde), un gaz reconnu cancérigène avéré chez l’Homme (groupe 1) en 2004 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
La décharge Veolia de Claye-Souilly est le 1er émetteur dans l'air de ce gaz en Ile de France en 2020 et 2019 (les émissions en 2020 étaient même 2 fois plus importantes qu’en 2019).
De l’argent pour participer à un concours ?
Mais il faut bien comprendre que Jean-Luc Servières a besoin de près de 600 000 € chaque année pour fleurir la commune encore et encore dans le but principal d’obtenir une récompense au concours des villes et villages fleuries.