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12 octobre 2021 2 12 /10 /octobre /2021 11:36
La Beuvronne près de la station d’épuration de Souilly

La Beuvronne près de la station d’épuration de Souilly

Le syndicat de la Beuvronne projette d’utiliser

plus de 440 000 € d’argent public

pour mettre en place la :

Claye-Souilly : la construction d’un important bassin de rétention d’eau pour protéger le centre ville des inondations, c’est pas pour maintenant ?

 

Une enquête publique est consultable actuellement en mairie de Claye-Souilly portant sur le projet suivant :

https://www.seine-et-marne.gouv.fr/Publications/Enquetes-publiques/CLAYE-SOUILLY-Renaturation-de-la-Breuvonne-SIBHBB

 

Les explications assez floues présentées dans le dossier ne nous permettent pas de comprendre l’intérêt de ladite « renaturation ».(1)

 

Le projet principal consiste en fait à modifier le tracé de la Beuvronne sur un terrain près de la station d’épuration de Souilly, terrain que l’industriel ADP va acquérir (parcelle B1179) et sur lequel il va implanter une canalisation.

 

 

 

Pourquoi le syndicat de la Beuvronne n’achète pas la parcelle B1179 ?

 

Est-ce pour rendre service à l’industriel ADP

que le syndicat de la Beuvronne modifie le tracé de la Beuvronne ?

 

Des questions à ce jour sans réponse.

 

 

 

En noir tracé actuel de la Beuvronne, en pointillé bleu : projet de tracé modifié ( extrait du dossier enquête publique)

En noir tracé actuel de la Beuvronne, en pointillé bleu : projet de tracé modifié ( extrait du dossier enquête publique)

 

Environ seulement 20% du budget de ce projet devrait être consacré à la construction d’un petit bassin de rétention d’eau qui devrait réduire de quelques centimètres les hauteurs d’eau en cas de crues très importantes en centre ville .

 

Ce n’est pas ce qu’attendaient les sinistrés du centre ville de Claye-Souilly, commune qui a été encore reconnue en état de catastrophes naturelles 3 fois ces derniers mois.

 

Des sinistrés qui n’en peuvent plus de devoir supporter encore et encore ces inondations et qui se demandent combien de temps encore les assurances pourront continuer à les indemniser ?

 

 

 

 

Pour toutes explications complémentaires

nous vous conseillons de vous rapprocher de

Julien Boussange

Président du Syndicat de la Beuvronne

Ou de

Jean-Luc Servières

Maire de Claye-Souilly

 

 

(1) Renaturation : Opération permettant à un milieu modifié et dénaturé par l'homme de retrouver un état proche de son état naturel initial.

 

 

Extrait du rapport du Sénat sur la gestion des risques climatiques et l'évolution de nos régimes d'indemnisation

 

3 juillet 2019 :sur la gestion des risques climatiques et l'évolution de nos régimes d'indemnisation( rapport d'information )

 

b) Des interrogations sur l'avenir financier du système d'indemnisation

Une part de l'augmentation du coût des catastrophes naturelles d'ici 2050 résultera d'abord de l'augmentation des valeurs assurées et se trouvera ainsi couverte par les primes d'assurance qui augmenteront à due concurrence. S'agissant toutefois de la part d'augmentation résultant de l'augmentation des aléas, liée au changement climatique, et de la vulnérabilité des biens assurés, liée à leur localisation, elle pourrait nécessiter une augmentation du taux de la prime additionnelle CatNat.

 

Lors de son audition par votre mission d'information, M. Bertrand Labilloy, directeur général des réassurances et des fonds publics de la CCR indiquait : « à l'horizon 2050 il faudrait passer d'un taux de surprime de 12 à 18 %, sauf à développer les mesures de prévention nécessaires pour réduire la vulnérabilité des personnes et des entreprises »94(*). Si la pérennité financière du régime CatNat ne semble pas mise en péril d'ici 2050, dans l'état des connaissances, des ajustements seront donc sans doute nécessaires. Votre rapporteure note toutefois que ces estimations devront être précisées, et qu'elles n'incluent pas d'autres dispositions d'indemnisation, tel le régime des calamités agricoles.

 

Au total, l'ensemble des travaux récemment menés sur l'évolution des risques et de la sinistralité en France mettent en évidence un impact différencié du changement climatique selon les territoires, renforçant ainsi le besoin d'une solidarité nationale.

 

Pour votre rapporteure, les signaux sont déjà largement suffisants pour que tous se mobilisent en faveur d'actions ambitieuses en matière de prévention, d'aménagement et d'indemnisation. Les incertitudes actuelles, inhérentes au processus continu d'amélioration des connaissances et à la complexité des phénomènes climatiques, ne sauraient être instrumentalisées en faveur de l'immobilisme, sauf à renoncer collectivement à toute anticipation et à s'exposer par irresponsabilité à des pertes futures encore plus importantes. Le changement climatique et la recrudescence d'événements extrêmes qu'il génère constituent une nouvelle donne à laquelle il est indispensable d'adapter nos politiques publiques.

 

Lien vers le rapport complet : https://www.senat.fr/rap/r18-628/r18-628_mono.html#toc263

 

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