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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 13:54

 

 

Cette décharge de déchets dangereux est située dans un environnement très peuplé, à seulement 25 kms de Paris (12 millions d’habitants), en bordure de la Seine St Denis (1,6 million d’habitants), à une quinzaine de kms de l’aéroport de Roissy (69 millions de voyageurs par an), à 18 kms de Disneyland (9,6 millions de visiteurs par an) dans une ville de 26 000 habitants.

Elle est à proximité de la Francilienne A104 (trafic environ  90 000 véhicules/jour sur ce secteur).

 

 

Des flammes de 3 à 4 m de hauteur

 

Les riverains n’ont pas oublié l’incendie qui s’est déclaré le dimanche 17 février 2013 alors que le site était fermé, le gardien n’ayant pas lui-même détecté le sinistre.

Le feu s’était déclaré dans un casier contenant des déchets dangereux d’amiante et de fûts contenant des poussières avec de l’arsenic.

Les pompiers mettront près de 7h à circonscrire l'incendie.

 

A cette époque la préfète Nicole Klein ne réunira pas en urgence la commission de suivi de site bien que les associations le demandèrent, les résultats des analyses seront présentés aux membres de cette commission près de 10 mois après les faits lors de la CSS du 3 décembre 2013.

 

A notre connaissance il n’y a pas eu de contrôles dans le ru des Grues qui reçoit les eaux de ruissellement de cette décharge, les écoles alentours n’ont pas fait l’objet d’investigations particulières.

 

Depuis 3 autres incendies  se sont déclarés sur le site : 27/4/2017, 12/10/2017 et 14/5/2018.

 

 

 site BARPI :

 

N° 43438 -  17/02/2013 -  FRANCE - 77 - VILLEPARISIS

E38.22 - Traitement et élimination des déchets dangereux

 

Vers 8h30, le gardien d’un centre d’enfouissement de déchets dangereux classé Seveso est alerté par une société voisine d’un dégagement de fumée dans un casier extérieur de déchets. Il répercute l’alerte vers l’opérateur d’astreinte. Le casier de 2 500 m², partiellement recouvert, contient 200 t de déchets dont de l’amiante et 44 fûts de 200 l (60 t) de poussières avec de l’arsenic (As) déposés 3 jours plus tôt. L’astreinte, qui arrive sur site à 8h45, constate des flammes de 3 à 4 m de haut et décide de contacter le cadre d’astreinte puis les pompiers, le sinistre n’étant pas maîtrisable en interne. Les secours interviennent avec 56 hommes et plusieurs engins sur un foyer de 500 m². Le brasier est attaqué avec de la mousse puis progressivement recouvert par de la terre au moyen d’engins de chantier (plus efficace dans le temps que la mousse). Une épaisse fumée grise et malodorante se dégage au voisinage, mais les mesures de toxicité en As se révèlent négatives car les fûts n’ont pas été significativement touchés (du benzène et du toluène sont détectés dans le panache de fumées à l’intérieur du site). Les mesures de polluants dans les eaux de surface autour du site ne montrent pas de risque de pollution. Le feu est éteint à 16h30 et les pompiers quittent le site.

Des enquêtes judiciaires et administratives sont effectuées pour identifier les circonstances et les causes du sinistre. L’exploitant mettra en place le coffrage de l’alvéole accidentée sans toucher à la couche de terre et lancera un programme de prélèvements et d’analyses pour étudier l’impact potentiel du sinistre sur le milieu.

 

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