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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 11:42
Base Basol des sites pollués français :

 

Les activités de la société WABCO WESTINGHOUSE Equipements Automobiles ont été initialement autorisées par l’arrêté préfectoral du 2 août 1994.
Les installations classées à autorisation sous les rubriques 2940 et 2260 ont cessé en 2001/2002. L'activité de traitement des métaux et de matières plastique, classée à autorisations sous la rubrique 2565 a cessé en 2006. Seules des installations classées sous le régime de la déclaration sont encore exploitées sur le site.

Le site, d'une superficie d'environ 2 ha est bordé :
- au nord par des entrepôts et la route nationale 3 (RN3) ;
- à l’est par une zone boisée et la rivière Beuvronne ;
- au sud par une zone pavillonnaire ;
- à l’ouest par la rue Aristide Briand puis par le canal de l’Ourcq et par une zone d’habitation.


Les zones potentiellement sensibles au voisinage de ce site identifiées dans les différentes études sont les cours d’eau (la Beuvronne et la Canal de l’Ourcq) et la zone pavillonnaire située au sud de l’établissement.

Plusieurs nappes sont rencontrées au droit du site. La nappe superficielle est située à 1,5 et 3,3 m de profondeur. Son sens de l’écoulement est orienté est/sud-est en direction de la Beuvronne qui draine la nappe.

 

Description qualitative :
A la suite de l’arrêt en 2006 des installations classées à autorisation (traitement des métaux et de matières plastiques), la société Wabco a fourni plusieurs études relatives à l’état du sous-sol.
Ces études ont révélé une pollution du sol et des eaux souterraines par des hydrocarbures et composés organo-halogénés volatils (COHV), susceptible d’atteindre les habitations du lotissement voisin qui sont au droit latéral de l’écoulement de la nappe.

Aussi, il a été demandé à Wabco, par arrêté préfectoral complémentaire du 11 avril 2012 de :
- réaliser des prélèvements de gaz de sols et d’eaux souterraines dans les propriétés jouxtant le site industriel ;
- réaliser une étude visant à s’assurer que l’état des milieux à l’extérieur du site soit compatible avec les usages constatés autour du site ;
- transmettre les mesures de gestion à mettre en œuvre ;
- mettre en place une surveillance des eaux souterraines sur site et hors site.

Suite aux prélèvements d’eaux souterraines et de gaz du sol hors site, l’évaluation des risques a été menée dans le cadre d’une Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM) suivant les recommandations de la circulaire du 8 février 2007 relative à la gestion des sites pollués. Dans ce cadre, ont également été contrôlés la qualité de l'eau des puits de particuliers à proximité immédiate du site ainsi que l’eau du robinet et l’air intérieur des maisons voisines.
Les échantillons d'air intérieur prélevés chez les riverains en juillet 2013 présentent de teneurs en COHV inférieures aux limites de détection analytiques. Des hydrocarbures ont été détectés à teneurs compatibles avec l'usage constaté.


Les échantillons d'eau du robinet prélevés présentent des teneurs inférieures aux limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable.
Quant à l'eau des puits particuliers voisins, la teneur mesurée en trichloréthylène + tetrachloréthylène (10,54 µg/l) en juillet 2013 dans l'un des puits dépassait légèrement la norme de potabilité de 10 µg/l. Cette teneur ne dépasse plus la norme lors du prélèvement réalisé en juillet 2014.


Enfin, les prélèvements d'eaux de surface dans la rivière la Beuvronne ne révèlent aucun dépassement des valeurs limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable, pour l'ensemble des paramètres analysés (métaux lourds, hydrocarbures totaux, composés aromatiques polycycliques, composés organo-halogénés volatils).

Le plan de gestion de la pollution proposé par l'exploitant en mars 2014 porte exclusivement sur la gestion de eaux souterraines et propose l'atténuation naturelle de la pollution. L'inspection des installations classées a demandé à l'exploitant de complèter son dossier en privilégiant le traitement des sources de pollution, conformément aux principes de la circulaire du 8/02/2007 relative à la gestion des sites et sols pollués.

 

Extrait article paru dans le Parisien 77 :
À Claye-Souilly, Wabco manifeste pour garder ses emplois

Valentine Rousseau | 09 Nov. 2015, 20h24 | MAJ : 09 Nov. 2015, 20h24

 

Le cortège a défilé de Wabco à la mairie, ce lundi matin. Les salariés de ce fabricant de freins pour camions réclament « le maintien sur cinq ans de la production et le déploiement d’un plan de revitalisation du site ».

Mais le groupe américain a décidé de fermer sa seule usine en France, installée à Claye-Souilly.

 

Sur les 231 emplois, 178 seront supprimés en quatre vagues jusqu’à fin 2017. La cinquantaine d’emplois préservés seront réorientés vers la direction commerciale et le service après-vente.

Le marché du camion connaît depuis 2010 la même concurrence féroce que celui de l’automobile et « les prix du marché du frein des poids lourds ont chuté de 40 % à 45 % », explique Benjamin Roux, directeur général de Wabco.

La CFDT fait valoir que l’entreprise génère toujours des bénéfices. « Certes, rétorque la direction, mais le niveau de commandes diminue de 10 % chaque année depuis quatre ans. »

Les négociations dureront jusqu’au 7 janvier. « Commencera alors une phase de départs volontaires jusqu’au 1er juillet 2016, période durant laquelle nous espérons 35 départs », poursuit Benjamin Roux.

 

Claye-Souilly, lundi matin. (LP/Rémy Calland)

Wabco proposera des CDI au sein de Randstad intérim. « Il s’agira de vrais CDI, le personnel concerné enchaînera des missions longue durée, en adéquation avec ses compétences, comme auprès d’un prestataire, détaille le directeur. Un cariste ou une comptable ne sera pas employé de rayon dans un supermarché contre son gré. Notre priorité est le retour à l’emploi de l’ensemble des salariés. »

 

Les employés, eux, craignent d’enchaîner de courtes missions sans rapport avec leur profil. « Et la différence de salaire sera puisée dans les 45 000 € de la prime supralégale, déplore Bruno Bazzi, délégué CFDT. Nous ne sommes pas d’accord avec cette méthode. Ce plan social ne sert qu’à augmenter des dividendes des actionnaires. L’usine française est sacrifiée pour celle de la Pologne où sera concentrée l’activité principale. »

 

Le maire de Claye-Souilly, Yves Albarello (LR), a reçu une quinzaine de salariés lundi matin. « Je leur ai dit que la direction ne se paiera pas sur la peau de la bête, martèle l’élu. Il n’est pas question que Wabco fasse une opération immobilière juteuse en cédant son terrain de plusieurs hectares, très bien situé, face au canal de l’Ourcq. Cette zone restera dédiée aux activités industrielles. Je m’engage à ne pas changer l’affectation du terrain. En revanche, si Wabco fait un effort sur le maintien du personnel, je peux mettre la partie proche du centre-ville en zone constructible. »

 

Le personnel, lui, se dit « écœuré d’avoir été sacrifié par des Français ».Le PDG du groupe Wabco est français, tout comme le directeur des exploitations.

Le groupe emploie 11 000 personnes qui travaillent majoritairement en Europe.

......

http://www.leparisien.fr/claye-souilly-77410/a-claye-souilly-wabco-manifeste-pour-garder-ses-emplois-09-11-2015-5262539.php

 

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