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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 11:42

 

Depuis des années la politique menée en IDF est plutôt dirigée vers la démolition de tours, immeubles, collèges, lycées….. mise en décharge des gravats…. et reconstruction.

Des immeubles qui pour certains n’ont même pas 50 ans d’âge.

 

Une politique qui a été décidée par « les élites » sans concertation avec les populations.

 

Vivre à la campagne c’est un mode de vie dont certains habitants venant de la petite couronne

rêvaient depuis toujours, leur rêve ils ont pu le réaliser en achetant une maison avec un petit jardin dans les villages ruraux du nord-ouest Seine et Marne, ils se sont endettés pour des décennies et pour ce faire ont choisi parfois de se priver de vacances… pendant de nombreuses années.

 

Et puis ils ont vu depuis une dizaine d’années se créer des remblais constitués de déchets « dits inertes » et comme il fallait encore plus de place pour déverser les gravats de bâtiment on a implanté encore et encore des décharges ISDI.

 

Des gravats de bâtiment issus principalement de la démolition des tours, immeubles, collèges, lycées…qu’on est venu déverser près de leur école maternelle comme à Fresnes sur Marne ou

Près de lotissement comme à Crégy les Meaux, mais aussi à proximité du périmètre de protection rapproché du plus important captage d’eau du 77 à Annet sur Marne, sur les espaces agricoles de Brie.

 

On a même créé une piste cyclable au bord de 2 décharges entre Charny et Fresnes sur Marne, eux qui étaient venus pour respirer le bon air de la campagne pourront venir faire du vélo au bord de ces décharges et y cotoyer les poids lourds.

 

Et puis les maires ont signé des conventions financières avec les exploitants de décharges, cela a permis de participer au concours des villages fleuris et d’obtenir en récompense un certain nombre de fleurs : « les fleurs qui cachent la décharge », mais pas seulement, les maires ont pu financer certains équipements, parfois inutiles, mais aussi verser des sommes substantielles aux associations locales, à celles qui ne font pas de remous, on a en quelque sorte « acheter les consciences »

 

Qu’en est-il aujourd’hui ?

 

Nos rivières sont polluées

Notre eau du robinet est fréquemment non-conforme aux références de qualité

Notre air est pollué

Nos petits ont de plus de problèmes respiratoires

On voit les populations atteintes de plus en plus de cancers

Et mourir de plus en plus jeune en laissant parfois des enfants en bas âge

derrière eux.

 

 

En venant à la campagne, ce n’était pas de cette vie là  

dont ils avaient rêvé.

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