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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 10:48

Nord-Ouest 77

Danger pour la santé : les centrales d’enrobage bitume

 

Zone industrielle de Mitry-Mory, 2 centrales : CIFA et MPRO

Zone industrielle de Lagny 1 centrale : SEEP

 

Paru  sur le site l’Express :

Pollution de l'air: faut-il lever le voile?

Par Franck Laval et William Grandordy, membre de la coordination nationale d'information et de défense sur la pollution par les centrales d'enrobés routiers, publié le 04/06/2014 à 15:33

Au moment où cancers et épidémies modernes touchent l'ensemble de la population, les unes des journaux alertent sur la dégradation de la qualité de l'air. Coïncidence ou résultat attendu? 

Les risques pour notre santé liés à la qualité de l'air que nous respirons chaque jour s'accroissent constamment et nos dépenses de santé vont de même.Tout aurait déjà dû s'améliorer au regard des directives et autres textes législatifs nationaux votés pour réduire les pesticides, les émissions de particules diesel, la pollution carbonée issue de feux de bois, sans oublier les émissions industrielles. 

Rappelons-nous, en janvier 2014, les médias ont relayé l'alerte aux particules pendant une semaine. Nous étions prêts à croire que nos dirigeants rentreraient dans le vif du sujet pour endiguer cette descente aux enfers. Qui le pense encore vraiment? Sans doute ont-ils encore besoin d'un peu plus de temps pour lancer le prochain PNSE "trois" du nom, ce fameux Plan National Santé Environnement qui monopolise éternellement les ressources des ministères et qui écope périodiquement d'un bulletin de notes peu reluisant en opposition aux discours de départ. 

Quelles sont les causes de la dégradation de la qualité de l'air?

En attendant, écoutons autour de nous. Ça tousse, ça siffle, ça s'essouffle et quand on n'entend rien, c'est bien là le plus inquiétant. Alors nul n'est dupe et les familles déjà touchées par l'impact sanitaire peuvent se poser les questions bien légitimes: Quelles sont les causes de cette dégradation de la qualité de l'air dont nous soignons aveuglément les conséquences? 

Un état des lieux est donc inévitable. Un vrai, qui coupera ce brouillard au couteau, qui fera parler les concernés, qui ne butera pas sur des conflits d'intérêts ou ne parlera pas la langue de bois. Si on est dans un foutu brouillard, au moins qu'on sache où et comment.Mais qui va devoir faire le premier pas et organiser une approche fine de l'ensemble des causes présumées coupables ? Sans quoi l'enquête continuera à piétiner comme cela semble l'être aujourd'hui. 

Protection de la santé

La protection de la santé de la population passera à l'avenir par le travail des associations. Le 27 mai dernier, le Sénat a voté une proposition visant à modifier la teneur du principe de précaution. Si cette proposition est acceptée, elle marquera un net recul des alertes que produisent les associations de défense de l'environnement et les scientifiques indépendants. L'ultime rempart contre l'empoisonnement de notre air pourrait donc voler silencieusement en éclats dans l'actuel bruit médiatique. 

Prenons l'exemple du bitume. Qui aurait cru qu'il serait un jour au banc des accusés de la pollution de l'air ? Pourtant des dizaines de collectifs français interpellent depuis des années les Maires et les Préfets qui appliquent à la lettre la législation relative aux usines de bitume mais sans toutefois disposer d'informations scientifiques sérieuses. La formidable caution que nous lui apportons au travers de nos déplacements, des chantiers routiers et jusque dans nos cours d'école, place son procédé de fabrication au-dessus de tout soupçon. En décidant d'en connaître les conséquences sur la santé, les associations et collectifs de riverains ont sans doute identifié un segment aggravant de la pollution de l'air qui s'est installé insidieusement - sous les yeux des français - comme l'a été l'amiante en son temps.Soudainement, une question se pose : quels enjeux font donc baisser les yeux, les bras de tant d'élus et de responsables de la santé publique? 

Des sources de pollution multiples

Bien entendu les sources de pollution de l'air sont multiples, mais les risques pour la santé publique générés par les fumées ont déjà éveillé de réels soupçons."Les fumées de bitumes renferment 10 000 substances environ et les effets de ces cocktails, pour la plupart encore mal connus, ne sont pas négligeables" précise l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans son rapport de septembre 2013. 

Il faut remonter à la catastrophe écologique maritime de l'Erika pour donner le coup d'envoi du travail de scientifiques qui ont permis d'identifier les dangers de l'exposition aux hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP) et hydrocarbures hétérocycliques (HHP) de bitume pour l'homme et son environnement. Aujourd'hui, quinze ans plus tard, la modification de l'ADN en présence de HAP n'est plus à démontrer. Le temps est venu de s'en protéger. 

L'enquête "fumées de bitume et santé" : une piste concrète C'est lors de la fabrication de matériaux enrobés, en mélangeant à haute température du bitume chargé d'HAP et HHP avec du granulat, des anciens revêtements routiers et diverses charges comportant d'autres substances chimiques, que se produisent des fumées chargées de cocktails gazeux. La fumée bleue sortant des cheminées d'usines est parfois voilée par l'injection de parfums "masqueurs d'odeurs" pour permettre aux industriels de contourner la législation sur les nuisances olfactives, augmentant ainsi les risques d'absorptions d'interactions chimiques dénoncés par un corpus scientifique compétent et de plus en plus affirmatif. 

Ils osent lever le voile

Les mécanismes agissant sur la santé sont en cours d'interprétation mais participent actuellement aux développements des maladies dites "CMR" cancérogène-mutagène-reprotoxiques) c'est à dire développements de cancers, leucémies, infertilités, modifications irréversibles du génome, déficiences cardio-vasculaires, déficiences du système immunitaire, asthmes, allergies et autres maladies pandémiques de notre temps. 

Intérêts industriels et intérêts pour la santé : tel est le sujet sur lequel travaille depuis bientôt dix ans la coordination nationale d'information et de défense sur la pollution par les centrales d'enrobés routiers. C'est pour comprendre le segment spécifique des "fumées de bitume" que le réseau de collectifs indépendants organise pour la première fois la conférence "Bitume, Fumées et Santé" ce 7 juin au cloître des Récollets à Metz. 

Les premières applications de goudron sur nos routes remontent à 1907 date à laquelle le premier cours de "Goudronnage et pétrolage de chaussées" a lieu en France et ce sera cent ans plus tard que la population alertée décidera de créer une coordination de collectifs pour enfin trouver les solutions concrètes respectant les intérêts de chacun en termes de santé publique et d'industrie routière. 

Un vent de conciliation soufflera-t-il enfin? 

 

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/pollution-de-l-air-faut-il-lever-le-voile_1548707.html

 

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 00:16

Dans la revue

« Seine et Marne Magazine » n°94 de mai/juin 2014,

nous lisons page 18 :

Le Département utile au quotidien :

 

Le Conseil Général 77

a la compétence obligatoire « voirie et  infrastructures»

 

Si le département disparaissait :

Construirait-on

moins de routes, rond-point, embranchements divers ?

 

Peut-être

 

Moins de routes, c’est moins de camions venant déverser des ordures au nord-ouest 77

 

 

 

La DIRIF

qui gère les routes nationales et les autoroutes

pourrait se charger

des routes départementales  

ce qui réduirait le millefeuille administratif

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 23:31

 

 

En effet nous apprenons à la lecture  de l’article 5 du projet d’arrêté installations de stockage de déchets inertes que :

« Les zones de stockage sont, à la date de délivrance de l‘arrêté préfectoral, implantées et visualisables à une distance  d’éloignement de :

20 mètres des constructions à usage d’habitation, des établissements destinés à recevoir du public, des zones destinées à l’habitation, des captages d’eau

10 mètres des voies d’eau, voies ferrées ou voie de communication routières.

En cas d’impossibilité technique de respecter ces distances, l’exploitant proposera des mesures alternatives permettant d’assurer un niveau de sécurité des tiers équivalent. »(1)

 

Ce type de décharge est autorisée à recevoir des déchets contaminés à l’arsenic, mercure, cadmium, cuivre, plomb, nickel, zinc, …. au benzène, toluène, ethylbenzène, xylène, hydrocarbures…

 

Est-ce vraiment sérieux d’autoriser l’implantation de  ce type de décharges à 20 mètres des habitations, des établissements destinés à recevoir du public (par exemple écoles, hôpitaux, maison de retraites…) et des captages d’eau ?

 

 

Favoriser l’implantation de décharges dans ces conditions n’est-ce pas uniquement favoriser le lobbie du déchet et le lobbie des professionnels du BTP au détriment de la santé des populations……?

 

A vous de juger

 

      (1)http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2e_AMPG_isdi.pdf

 

pour aller plus loin :

http://www.actu-environnement.com/ae/news/stockage-dechets-inertes-regime-enregistrement-icpe-21772.php4

 

 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 23:39

 

 

 

 

Dossier RTR Environnement St Cyr sur Morin

http://www.france2.fr/emissions/complement-d-enquete/les-reportages/du-beton-sous-les-patates_235251

 

 

 


pays briard 21.9.2012
 



Monsieur le maire de St Cyr sur Morin :

- a contacté en 2012 les services de l’ETAT : DRIEE 77 et DDT 77

- a informé en 2012 Monsieur le sous préfet de Provins 

- a déposé plainte le 26/12/2012  auprès du procureur de la République de Meaux : dossier classé sans suite le 9/10/2013.

 

Concernant ce dossier  nous avons adressé à la DRIEE 77 deux e.mail l’un en date du 10 mars 2014 et le second le 25 avril 2014, dans le second e.mail notre association demandait notamment de quels incinérateurs provenaient les 31 000 tonnes de mâchefers déversés sur un terrain à St Cyr sur Morin en infraction avec l’arrêté du 18/11/2011. 

 

A ce jour nous n'avons reçu aucunes réponses de la DRIEE77  à nos deux e.mails.

 

La DRIEE 77

 a-t-elle dressé procès verbal à l’encontre 

des contrevenants ?


La DRIEE 77

a-t-elle poursuivi le producteur  du déchet ?


Pas à notre connaissance

Pourtant

l'article L541-2 du code de l’environnement

indique

Tout producteur ou détenteur de déchets est tenu d'en assurer ou d'en faire assurer la gestion, conformément aux dispositions du présent chapitre.

Tout producteur ou détenteur de déchets est responsable de la gestion de ces déchets jusqu'à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers.

Tout producteur ou détenteur de déchets s'assure que la personne à qui il les remet est autorisée à les prendre en charge.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006834445&dateTexte=&categorieLien=cid

 

Nous sommes très inquiets quant à la préservation de la ressource en eau car un captage d'eau qui fournit plusieurs communes en eau potable se situe sur cette commune.


 

Captage St Cyr sur Morin 1 "Les Marais de Courcelles"

Point de prélèvement

077001658

 

http://www.services.eaufrance.fr/sispea/showSPEAPresentationAction.action;jsessionid=3E016F941093D43F179E5538ACB74E89?id=206028&chosenExerciseId=81&pagingEquipment.goToPage=1&pagingMandate.goToPage=1&pagingUser.goToPage=1&pagingMember.goToP

 

L’Agence Régionale de Santé

a-t-elle fait effectuer

des contrôles spécifiques

sur l’eau

 avant distribution au consommateur ?


Nous n’en savons rien

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 23:49

 

 

Plutôt que d’encourager les professionnels du BTP à trier et recycler leurs déchets pour créer des milliers d’emplois, il semblerait que Mme Ségolène Royal ait choisi une autre voie : celle d’alléger les contraintes administratives pour l’implantation de décharges de gravats de bâtiment (ISDI), entreprises peu créatrices d’emplois ?

A vous de juger

 

Quelles conséquences pour la Seine et Marne ?

 

- le risque de + d’implantation  de décharges de ce type (risques de pollution supplémentaire : air, eau, sol)

- moins de contrôles de ces décharges, en effet ce sont les services de la DRIEE 77 qui devront à l’avenir contrôler ces installations, or en Seine et Marne la DRIEE est en sous effectif depuis des décennies, comment cette administration pourra-t-elle absorber cette surcharge de travail ?

 

Les exploitants de décharges

ont semble-t-il

encore de beaux jours devant eux

et les populations de Seine et Marne

beaucoup de soucis à se faire.

 

 

 

Paru dans Actu environnement :

 

Le stockage de déchets inertes relèvera du régime d'enregistrement ICPE

Les ISDI relevaient jusqu'à présent d'un régime spécial d'autorisation. Le 1er janvier 2015, elles deviendront des ICPE. L'objectif ? Uniformiser et accélérer les procédures tout en assurant un meilleur contrôle.

Dechets / Recyclage  |  28 mai 2014  |  Actu-Environnement.com

Réduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageEnvoyer par e-mail

 

© frilled_dragon

Le ministère de l'Ecologie met en consultation jusqu'au 19 juin prochain trois textes qui organisent le passage des installations de stockage de déchets inertes (ISDI) sous le régime d'enregistrement prévu par la législation des installations classées (ICPE).

Ces textes seront examinés par le Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT) lors de sa séance du 24 juin.

Uniformiser et accélérer les procédures

Un projet de décret prévoit de modifier la rubrique 2760 de la nomenclature des installations afin d'y introduire les installations de stockage de déchets inertes en leur appliquant le régime d'enregistrement. A compter du 1er janvier 2015, ces installations, qui relèvent jusqu'à présent d'un régime d'autorisation spéciale prévu par l'article L. 541-30-1 du code de l'environnement, deviendront donc des installations classées.

Quel est l'objectif de cette modification ? "Ce texte rendra l'inspection des installations classées responsable du contrôle des ISDI, comme elle l'est aujourd'hui des installations de stockage de déchets non dangereux, explique le ministère de l'Ecologie. Cela doit permettre de faciliter la gestion des problèmes de fonctionnement comme "l'acceptation de déchets non dangereux dans les ISDI". De plus, ajoute le ministère, "les inspecteurs des installations classées pour la protection de l'environnement sont accrédités pour dresser des procès verbaux". Mais la réforme doit aussi permettre "d'uniformiser, de faciliter et d'accélérer les procédures d'autorisation de ces installations".

Les demandes d'ouverture de ces centres de stockage devront donc prendre la forme d'une demande d'enregistrement telle que prévue par les articles R. 512-46-1 et suivants du code de l'environnement et non plus suivre la procédure prévue par les articles R. 541-65 et suivants qui seront abrogés.

Le projet ne prévoit pas de soumettre ces installations à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) car le ministère ne souhaite pas "alourdir la fiscalité par rapport à la situation antérieure" ni "générer d'incitation à des stockages sauvages".

Exemption d'études particulières

Le décret sera accompagné de deux arrêtés ministériels. Le premier fixera les prescriptions générales applicables aux ISDI enregistrées. Ce texte, qui abrogera l'arrêté du 28 octobre 2010 relatif aux installations de stockage de déchets inertes, est accompagné du projet de guide de justification qui permet de justifier du respect des prescriptions comme l'exige le dossier d'enregistrement.

Ces prescriptions reprennent celles de l'arrêté de 2010 et celles qui étaient fixées par arrêtés préfectoraux suite aux études fournies par les demandeurs. "Cet arrêté exempte le demandeur d'étude particulière et uniformise les prescriptions minimales à respecter en cas de création d'une telle installation", explique le ministère de l'Ecologie, qui estime que cette évolution se fait "avec un même niveau de maîtrise du risque, mais avec des simplifications administratives par rapport au régime antérieur".

Le deuxième arrêté fixe les conditions d'admission des déchets dans les installations. Il est destiné à abroger et remplacer l'arrêté du 6 juillet 2011 pour y intégrer la nouvelle rubrique 2760-4 dédiée aux ISDI. "Il permet d'appliquer pour les installations des rubriques 2515, 2516, 2517 et 2760-4 les mêmes conditions d'acceptation des déchets", indique le ministère de l'Ecologie.

Ces deux arrêtés devraient entrer en vigueur au 1er janvier 2015 également. Quant aux installations existantes à cette date, elles pourront conserver le bénéfice de leur antériorité, c'est-à-dire ne pas avoir à mener une procédure d'enregistrement. En revanche, elles devront appliquer à cette date les prescriptions des nouveaux arrêtés ministériels, à l'exclusion d'un certain nombre de dispositions de l'arrêté de prescriptions générales réservées aux installations nouvelles.

Laurent Radisson

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/stockage-dechets-inertes-regime-enregistrement-icpe-21772.php4

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 19:34

9. claye souilly 4.2.2007 045jpeg

La Beuvronne à Souilly

 

 

En date du 3 janvier 2014 nous avons adressé un courrier à M. Yves ALBARELLO, Président du Syndicat Intercommunal d’Aménagement de la Reneuse et Basse Beuvronne SIAERBB, lui demandant de nous fournir les   copies des conventions signées entre ce syndicat et  les Stés  ADP et Clamens.

 

Ne recevant aucune réponse de ce syndicat nous avons contacté les industriels ADP et CLAMENS qui a notre première demande nous ont adressé une copie de ces conventions.

 

Nous remercions ces deux industriels.

 

Mais il est regrettable que ce syndicat ne nous fournisse pas ces documents publics.

Nous vous rappelons que ce syndicat est  constitué d’élus des communes de Mitry-Mory, Villeparisis, Claye-Souilly, Fresnes sur Marne et Annet sur Marne.

 

Est-il acceptable

que des élus qui sont payés par nos deniers publics

ne répondent pas

aux courriers de leurs administrés

et ne fournissent pas des documents publics ?

 

A vous de juger

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 16:34
Claye-Souilly va-t-elle imposer comme à Aix les Bains de nouvelles normes pour réduire les risques d’inondation du centre ville, des lotissements des Jardins Anglais, de la Source Bleue, de la résidence de l’Eglise…. ?

« Ainsi certaines villes, comme Aix-les- Bains ont choisi d'introduire une limite dans leur plan local d'urbanisme (PLU) : le débit de fuite devra être inférieur à 3 litres par seconde et par hectare pour tout projet supérieur à 500 m2 de surface de plancher créant une surface nouvelle imperméabilisée. Un seuil qui encourage l'infiltration à la parcelle. SIC Actu Environnement»

Extrait article paru sur actu environnement :
Gestion des eaux de pluie : l'infiltration, la solution de demain ?

Lors d'une journée technique tenue le 20 mai à Lyon, différents opérateurs ont présenté leurs retours d'expérience d'une gestion alternative des eaux pluviales. Ces techniques répondent aux enjeux d'évolution des réseaux et de changement climatique.

Eau  |  22 mai 2014  |  Actu-Environnement.com

Réduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageEnvoyer par e-mail

 

© creativenature.nl
 

"Nous observons un retour du cycle de l'eau dans la ville", a constaté Jérôme Champres, chef de projet paysage, écologie urbaine et urbanisme au Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), lors de la journée technique du 20 mai à Lyon "Osons désimperméabiliser les sols". "Les techniques sont simples, l'innovation est plutôt dans le concept", ajoute le professionnel. Car si les techniques déployées pour infiltrer les eaux pluviales sont en effet aujourd'hui bien connues, leurs prises en compte et intégration depuis quelques années dans la ville marquent un tournant par rapport à une conception où le tout réseau prédominait.

Au vu des enjeux du changement climatique et de la densification urbaine, ce changement de cap s'avère essentiel. Les espaces végétalisés et points d'eau constituent en effet une des solutions pour lutter contre l'effet "îlots de chaleur" des surfaces urbaines (qui réfléchissent une grande partie du rayonnement solaire au lieu de l'absorber). "Nous avons constaté une différence de 10°C entre le quartier d'affaire de la Part-Dieu et le long des quais du Rhône ou de la Saône, les jours de canicule", illustre Martin Guespereau, directeur de l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse (RMC).

Autre apport de cette approche alternative : elle limite l'engorgement des réseaux d'assainissement et les risques d'inondations avec une eau polluée lors d'épisodes pluvieux.

"200 villes de plus de 2.000 habitants du bassin doivent faire face à un débordement même sous de faibles pluies, jusqu'à parfois deux jours sur trois", déplore Martin Guespereau.

Sur ce point, le très attendu projet de révision de l'arrêté du 22 juin 2007 a été relancé au début du mois de mai.

Distribution de kits de jardins de pluie pour encourager l'infiltration 

Afin de développer l'infiltration de l'eau de pluie en ville, des initiatives émergent. Ainsi, nos voisins anglo-saxons encouragent ces approches à travers la distribution de kits de "Raingardens" ou "jardins de pluie" (Programme "10.000 jardins de pluie" en Australie).

En France, les  outils d'incitations passent par des dispositifs réglementaires comme l'application de la directive cadre sur l'eau, le plan national nature en ville (qui mentionne les jardins de pluie), la trame verte et bleue, etc.  Ainsi certaines villes, comme Aix-les- Bains ont choisi d'introduire unelimite dans leur plan local d'urbanisme (PLU) : le débit de fuite devra être inférieur à 3 litres par seconde et par hectare pour tout projet supérieur à 500 m2 de surface de plancher créant une surface nouvelle imperméabilisée. Un seuil qui encourage l'infiltration à la parcelle.

Initier un aménagement qui recourt à une gestion alternative de l'eau pluviale demande une concertation des acteurs impliqués, selon les intervenants de la journée technique…..

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/gestion-eaux-pluie-infiltration-solution-demain-21721.php4

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 22:26

Dans la revue

« Seine et Marne Magazine » n°94 de mai/juin 2014,

nous lisons page 18 :

Le Département utile au quotidien :

Si le département disparaissait :

Les forêts au nord-ouest 77 seraient-elles moins bien protégées ?

 

Le Conseil Général 77

a la compétence obligatoire « préservation des forêts »

 

Mais que fait-il pour préserver la forêt plus que centenaire

de Montgé en Goële ?

 

Récemment il a rejeté la demande d’Adenca de classement d’arbres remarquables au bord de cette forêt.

Le carrier Knauff projette d’exploiter une carrière à ciel ouvert sur cette forêt, que fait le conseil général 77 pour la protéger, il semble bien muet dans ce dossier.

 

 

Mais que fait-il pour préserver le bois Gratuel  de Villevaudé ?

 

Le carrier Placoplatre projette d’exploiter une carrière à ciel ouvert sur le bois Gratuel à Villevaudé, que fait le conseil général 77 pour le protéger, il semble bien muet dans ce dossier.

 

Il semblerait que seule la forêt de Fontainebleau intéresse cette collectivité

Voir sur le site du CG 77 http://www.seine-et-marne.fr/la-foret-de-fontainebleau :

 

"La forêt de Fontainebleau

Erigée en réserve biologique, la forêt de Fontainebleau - considérée comme le "Poumon vert" de l'Ile-de-France - s'étend sur plus de 20 000 hectares. Célèbre pour ses chaos rocheux de grès et ses déserts de sable, elle offre une extraordinaire variété de paysages et plus de 300 kilomètres de sentiers pédestres balisés.

 

Reconnue de façon internationale comme la plus remarquable des forêts de plaine de l'Europe occidentale, la forêt de Fontainebleau est classée depuis 1998 "réserve mondiale de la biosphère". Plus de 5 000 espèces végétales et plus de 6 600 espèces animales y sont recensées. Ce lieu unique, premier site naturel de France et d'Europe en terme de visiteurs, abrite également une importante faune sauvage : cerfs, chevreuils, sangliers, renards, petits mammifères, oiseaux... 

La forêt possède 300 kilomètres de sentiers balisés dans ses zo
nes les plus attrayantes. Cet endroit est donc le lieu idéal pour s'aérer, faire du sport, et tout simplement se détendre ! A condition toutefois de respecter certaines règles : ainsi, sachez que les sentiers balisés sont réservés aux seuls piétons ; tous les autres véhicules sans moteur doivent emprunter les allées forestières. …"

 

Un millefeuille administratif

pour protéger

 les Forêts du Nord-Ouest 77?

 

En effet nos deniers publics servent à rémunérer :

 

Des élus et des employés des collectivités qui s’occupent de protéger ces forêts :

- Conseil Général 77

- Conseil Régional

- IAU...

 

Des employés des services de l’ETAT

- DDT

- ONF

- Préfecture....

 

Un millefeuille administratif

pour

en arriver à quoi ?

 

Pour que les carriers

 finissent

quand même

 par détruire nos forêts et nos bois ? 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:18

La Seine et Marne 

département où l’espérance de vie

est la plus faible d’Ile de France

 

 seul département

d’Ile de France

qui ne possède pas de

centre hospitalier universitaire (CHU) 

 

Un centre hospitalier universitaire (CHU) est un hôpital lié à une université, l'hôpital est soit un service de l'université, soit l'hôpital est une entité distincte liée à l'université par une convention. Le CHU peut ainsi permettre la formation théorique et pratique des futurs professionnels médicaux, personnels paramédicaux et chercheurs en sciences de la santé (1)

 

(1)     https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_hospitalier_universitaire 

http://www.reseau-chu.org/fileadmin/reseau-chu/chiffres_cles/Universites-AP-HP-2011.pdf

 

 

 

La formation

dans les centres hospitaliers universitaires pour les autres 

et pour nos enfants

quel avenir ? 

 

 

 

 

Que fait le ministère de l’égalité des territoires pour la Seine et Marne ?

http://www.territoires.gouv.fr/


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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 22:05

PLU Claye-Souilly et pollution de l’air :

pour protéger

la santé des populations 

les élus doivent revoir  leur copie

 

 

 

En effet  dans le futur plan local d’urbanisme la commune prévoit de densifier le tissu urbain en bordure de la nationale 3, à l’entrée de la ville, près du château d’eau.

 

En 2006 la circulation était déjà estimée sur la RN3 à 35050 véhicules/jour, circulation qui s’est accrue depuis ces 8 dernières années.

 

Densifier le tissu urbain en bordure de la RN3

- va à l’encontre du Grenelle 2 qui prévoit pour préserver la santé de lutter contre les nuisances sonores

- ferait prendre des risques aux populations résidentes.

 

étude Airparif (1)

zone d’impact des axes routiers de  30 000 véhicules par jour  :

- dioxyde d’azote comprise entre 50 et 100m

- benzène 50 m

- particules 100 m

 

étude Office Régionale de Santé (1) et (2)

- la  proximité du trafic routier est responsable d’environ 16% des cas d’asthme chez les moins de 17 ans

- les calculs pourraient être étendus à d’autres pathologies telles que les maladies cardiaques ou les bronchites chroniques

 

(1) n° 39 décembre 2012 Airparif

Voir page 2,3 et 8

http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/NUMERO39.pdf

 

(2) voir page 15

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2012/Synthese_erpurs_EIS_trafic.pdf

 

 

Extrait article paru sur le site de l’OCDE :

La hausse de la mortalité liée à la pollution de l’air urbain fait payer un lourd tribut à la société, selon l’OCDE

 

21/05/14 – Du fait des décès prématurés et problèmes de santé qu’elle occasionne, la pollution de l’air urbain coûterait, selon les estimations, 3 500 milliards de dollars par an aux économies avancées, ainsi qu’à la Chine et à l’Inde. Si les pouvoirs publics ne font rien de plus pour limiter les émissions de CO2 des véhicules, ce coût ne cessera de croître, selon un nouveau rapport de l’OCDE.

Dans les pays de l’OCDE, les transports routiers sont responsables d’environ la moitié des coûts liés à la pollution, les véhicules diesel produisant les émissions les plus nocives....

Le rapport The Cost of Air Pollution: Health Impacts of Road Transport chiffre le coût à environ 1 700 milliards de dollars pour la société dans les 34 pays membres de l’OCDE, compte tenu de la valeur que les gens attribuent au fait de ne pas mourir précocement d’un cancer, d’une maladie cardiaque ou de problèmes respiratoires. Ce coût approche 1 400 milliards de dollars en Chine et 500 milliards de dollars en Inde.

Plus de 3,5 millions de personnes meurent chaque année de la pollution de l’air urbain. Entre 2005 et 2010, le taux de mortalité a augmenté de 4 % dans le monde…..

http://www.oecd.org/fr/environnement/la-hausse-de-la-mortalite-liee-a-la-pollution-de-l-air-urbain-fait-payer-un-lourd-tribut-a-la-societe.htm

 

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