Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 14:53

 qualité de l'air 2013 p6

          Stations fixes de contrôles de la qualité de l'air en 77 (Airparif Qualité de l'air en Seine et Marne page 6)


 

Quant il s’agit de déverser les ordures ou de détruire une forêt ou des terres agricoles pour exploiter des carrières à ciel ouvert, là il n’y a pas de problème, on connaît le nord-ouest 77, mais quand il s’agit d’implanter des points de contrôles fixes de la qualité de l’air, là c’est une autre affaire.

 Le seul point de contrôle fixe du nord-ouest 77 est  situé dans la magnifique forêt de Montgé en Goële mais il ne contrôle que l’ozone alors que celui situé dans la forêt de Fontainebleau contrôle l’ozone mais aussi les particules PM 2.5 et 10, le NO et NO2 et SO2.

 Au nord-ouest 77 il n’y a pas de point de contrôle fixe trafic ni au bord de la Francilienne, ni de la Nationale 2, ni de la Nationale 3.

 

 

Comment dans ces conditions

 Airparif

peut-il donner des indications ?

 

Ici on utilise  des  « modélisations » pour « évaluer » les polluants.

 

Mais qu’est-ce qu’une modélisation ?

 pour faire court,

 c’est de l’a peu près.

 

Ce sont des « experts » qui décident de choisir un modèle qui sera utilisé sur tout le territoire français quand il n’y a pas de stations fixes.

 Ce modèle se rapproche-t-il  de la véritable pollution du terrain ou minimise-t-il cette pollution ? Nous n’en savons rien.

 Ce que nous apprenons à la lecture du bilan Airparif 2013 c’est que le Nord-Ouest 77 est le secteur le plus touché  par la pollution aux particules (PM2.5 et PM10)(2), 

Concernant le dioxyde d’azote NO2 (3) la concentration est plus élevé à l’ouest du département, valeur limite dépassée aux abords des grands axes routiers. (1)

 Pour mémoire Villeparisis possède  un terrain de sport et un collège situé à proximité de la  Francilienne, à Fresnes sur Marne c’est l’école maternelle qui est située à proximité de la RN3…….. 


Ironie du sort ce n’est pourtant pas là que les administrateurs d’Airparif ont décidé d’implanter des points de contrôles fixes, la majorité de ces points sont concentrés sur Paris et Petite couronne.

 


Le seul point fixe du département qui contrôle le plus grand nombre de polluants (PM10, PM2.5, NO et NO2, O3 et SO2) se trouve dans la forêt de Fontainebleau, en effet la santé des pins, bouleaux et autres arbres de cette forêt semble être beaucoup plus préoccupante que celle des habitants du nord-ouest 77.


Melun la ville de résidence de M. le  préfet est elle aussi particulièrement surveillée puisqu’on y a concentré 2 points de contrôles sur 7 qu’en possède la Seine et Marne : 1 station de contrôle trafic et 1 station périurbaine.

 

 

Pour tous renseignements complémentaires nous vous conseillons de vous rapprocher de

M. Bernard Corneille,

Administrateur d’Airparif, représentant le CG 77

et élu du nord-ouest 77 : maire d’Othis et Conseiller Général de Dammartin en Goële.

 

 

(1) Pages 12, 17, 18 et 20

qualité de l’air 2013 en Seine et Marne éditée par Airparif

http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/Rbilan77_2013.pdf

 

(2) PM (Particules en suspension)

Les microparticules, de la taille du micromètre (µm, un million de fois plus petit qu'un mètre) ne sont pas visibles à l'œil nu. Ce sont celles qui sont mesurées dans l'air à travers :

 

- Les particules PM10, de taille inférieure à 10 µm (6 à 8 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu ou de la taille d'une cellule) et qui pénètrent dans l'appareil respiratoire.

 

- Les particules fines ou PM2,5, inférieures ou égales à 2,5 µm (comme les bactéries) et qui peuvent se loger dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires (alvéoles).

Ces particules ont des effets sur la santé, principalement au niveau cardiovasculaire et respiratoire. 

(3)   NOx (Oxydes d'azote)

Les émissions d'oxydes d'azote (monoxyde d'azote plus dioxyde d'azote) apparaissent dans toutes les combustions, à haute température, de combustibles fossiles (charbon, fuel, pétrole...). Le monoxyde d'azote (NO) n'est pas toxique pour l'homme aux concentrations auxquelles on le rencontre dans l'environnement mais le dioxyde d'azote (NO2) est un gaz irritant pour les bronches.

Le secteur du trafic routier est responsable de plus de la moitié des émissions de NOx (les moteurs diesel en rejettent deux fois plus que les moteurs à essence catalysés) et le chauffage de 20%. 

Le dioxyde d'azote provient quant à lui de l'oxydation du monoxyde d'azote rejeté dans l'atmosphère par l'ozo
ne. Mais une partie du dioxyde d'azote est également émise telle quelle dans l'atmosphère.

 

 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 10:02
Si on revenait sur l'émission d'hier de France 5
le Monde d’en face
"Pollution des sols, le scandale caché"

http://pluzz.francetv.fr/videos/pollution_des_sols_le_scandale_cache_,115873216.html

 

C'est dans la décharge SEVESO à hauts risques SITA Villeparisis qu'ont été déversés une partie des déchets de dépollution de l'usine d'amiante CMMP d'Aulnay sous bois

 

 

Pour mémoire :

Nature Environnement 77  http://www.environnement77.fr/ avait demandé à ce que la commission de suivi de site de cette décharge soit ouverte aux populations mais l'industriel a donné un avis défavorable ainsi que le représentant de l'ETAT et les élus.

 

Cet industriel n'a pas souhaité non plus fournir une copie papier de son réseau d'assainissement comme le demandait la représentante de Nature Environnement à la commission de suivi de site.

 

 

 

 

 

Réédition de notre article du 16/5/2011
Villeparisis : stockage des déchets radioactifs en provenance de CMMP Aulnay (93)
Après les déchets radioactifs
de  Fertiladour  à Boucau (64)
 
ce sont les déchets radioactifs
de l'Usine CMMP d'Aulnay (93)
 
qui ont été enfouis à la Sita Fd de Villeparisis  
 
Extrait d'un article paru sur le site :
B A N ... A S B E S T O S ... F R A N C E Association de lutte contre l'amiante
L'ancienne usine CMMP d'Aulnay-Sous-Bois

 

mur encore blanc de poussière en 2007

 

intérieur de l'ex-usine tapissé de poussière en 2006

 

  toute l'histoire du désamiantage-décontamination cette ancienne usine d'amiante

Aujourd'hui, en 2011, reste à décontaminer le sous-sol truffé d'amiante, de zircon radioactif et autres produits toxiques


Janvier 2010

 

La première evacuation des déchets à teneur radio-active, en big-bag, s'est effectuée à la décharge de Villeparisis, après contrôle du laboratoire indépendant CRIIIRAD proposé par les associations à Monsieur le Maire. D'autres big-bags restent encore stockés avant contrôle de la CRIIIRAD

  

mars 2011

REUNION DU COMITE DE PILOTAGE LE 30 MARS. Actualisation du bilan des victimes du CMMP recensées par les associations.

108 malades de l'amiante dont 62 décédés : 59 contaminés par exposition environnementale, 26 contaminés qui travaillaient dans l'usine, 14 contaminés par un membre de la famille travaillant dans l'usine, 9 ont subi de multiples pollutions par le CMMP et ailleurs.

Maladies : 13 cancers bronco-pulmonaires, 18 asbestos, 45 plaques pleurales, 26 mésothéliomes (cancer très rare de la plèvre). Une famille, à elle seule, cumule 13 victimes. 13 pathologies probablement dues au zircon radioactif (leucémies, myélomes, cancers du foie, des ovaires, de la prostate, de la thyroïde, des sinus ...). Certaines victimes cumulent plusieurs maladies.

  
d'autres articles sur le même sujet :
 
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 09:14
Populations du nord-ouest 77 :
Vos impôts servent à payer la démolition des tours et la mise en décharge
Et en plus on vous impose de vivre au milieu de tous ces déchets.
Nouveau programme national de renouvellement urbain ANRU
2014-2024
58 projets « d’intérêt national » en Ile de France

http://www.anru.fr/


Intérêt national pour qui ?
 pas pour ceux qui vivent au milieu des décharges
de gravats du BTP
Combien de tours et d’immeubles vont encore être détruits dans ces nouveaux projets « d’intérêt national »
Ne seraient-ils pas plus sage de rénover les immeubles, plutôt que de les détruire ?
Paru sur le site de la mairie de Meaux :
Site ville de Meaux
Démolition des tours I, G et H

Le dimanche 26 juin, les tours Genêt, Hortensia et Iris ont été démolies selon la technique de l’implosion par foudroyage intégral. 
Reportage vidéo

Construites dans les années 1960, ces tours abritaient 252 logements. Leur démolition symbolise la fin des démolitions du quartier de la Pierre-Collinet, qui devient chaque jour un peu plus le quartier Dunant.

Cette démolition est la suite d’une longue série dans le quartier puisque les barres Églantine (1990), Dahlia (1997), Capucine (2000), Acacia, Bleuet (2004) et Fougères (2008) ont déjà été détruites. Dans le quartier voisin de Beauval, les caravelles Chenonceau (2002), Champagne (2005), Cheverny (2006) et Cornouailles (2007) ont également été remplacées par des logements à taille humaine.

La démolition de ces bâtiments incarne la volonté forte de la Municipalité conduite par le maire de Meaux de continuer à moderniser chacun des quartiers de Meaux. Elle s’inscrit pleinement dans le Programme de Rénovation Urbaine obtenu en 2004 pour donner un nouveau visage aux quartiers de Beauval et de Dunant et offrir une meilleure qualité de vie à leurs habitants.

Conformément aux engagements de l’équipe municipale de valoriser la mixité sociale dans tous les quartiers, 252 logements à taille humaine (maximum 4 étages) et diversifiés seront reconstruits en remplacement de ces tours.

Les services de la Ville et de Meaux Habitat préparent depuis avril 2006, date à laquelle elle a été actée, la démolition des tours G, H et I. Ainsi, les 228 familles qui habitaient ces tours ont été relogées par Meaux Habitat, en partenariat avec d’autres bailleurs meldois, entre 2008 et 2010.

Le coût total de l’opération (démolition technique, relogement, déménagements, honoraires, etc.) s’élève à 4,7 millions d’euros, financé à hauteur de 3 millions d’euros par l’ANRU et 1,7 million d’euros par Meaux Habitat.

Avec cette opération, la Municipalité fait un pas supplémentaire vers son objectif de reconquête des quartiers de Beauval et de Dunant en les arrimant définitivement au reste de la ville.

http://www.ville-meaux.fr/Demolition-des-tours-I-G-et-H.html

 

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 14:57
Ne ratez pas le documentaire
"Pollution des sols, le scandale caché"
diffusé ce soir mardi 20 janvier 2015 à 20.35 h
sur France 5
Parmi les sujets traités
2 concernent la Seine et Marne
Le projet de carrière à ciel ouvert sur l’ancien site
du CEA de Courtry-Vaujours
et les déchets radioacifs (DRNR) en provenance
de l’usine CMMP d’Aulnay
 (citée dans le reportage)
qui ont été enterrés dans la décharge Sita Villeparisis
classée SEVESO à hauts risques
Paru sur le site Natura Sciences :
Pollution des sols : le scandale caché

  Le 16 janvier 2015 à 11:05  

 Notre territoire est parsemé de territoires pollués. Il y en aurait près de 400 000 répartis aux quatre coins de France. Le documentaire de Sarah Oultaf « Pollution des sols : le scandale caché » (50 min) diffusé sur France 5 le mardi 20 janvier à 20h35 s’intéresse à cette véritable bombe à retardement.

 

Durant deux siècles, les industriels ont enfoui une grande variété de produits chimiques sur leurs terrains ou en pleine nature. Ils ont ensuite souvent abandonné ces sites ou les ont revendu sans qu’une réelle décontamination n’ait eu lieu. Le documentaire « Pollution des sols : le scandale caché » s’intéresse aux conséquences sanitaires réelles ou supposées de ces sites. La pollutionenterrée est désormais souvent recouverte de paysages verts, d’habitations ou encore de terrains de loisirs. Mais cette pollution sournoise peut nous contaminer doucement.

Les produits toxiques enterrés peuvent en effet migrer de leurs containers ou des terres où ils sont enterrés et contaminer les nappes phréatiques. L’eau ainsi polluée sera consommée par les hommes et les animaux d’élevage. Des gaz ou des poussières toxiques pourront aussi contaminer l’air que nous respirons.

Des friches industrielles aux éco-quartiers

A Mazières-de-Touraine, le site industriel abandonné par l’entreprise Pal-Pack en 2011 dévoile ses horreurs. Le volume de déchets stocké sur place est très conséquent et ce, sans autorisation préfectorale. L’entreprise n’était en effet censée que recycler des emballages alimentaires vides. Mais sur place, c’est une toute autre réalité, bourrée de fûts chimiques qui se révèle. En décembre 2014, des contenants enfouis sur le terrain ont été mis au jour ; l’enquête suit son cours. Entre-temps, l’ancien patron de Pal-Pack a ouvert une nouvelle entreprise à l’activité similaire. Cet exemple dévoile une attitude peu salutaire : plusieurs entreprises abandonnent leurs sites sans les dépolluer.

Réaprties partout dans le pays, plusieurs friches industrielles sont ainsi en cours de reconversion. Derniers terrains constructibles dans les villes, ces friches deviennent des éco-quartiers. A Strasbourg, on en construit un sur d’anciennes tanneries ; à Rennes et à Grenoble sur de vieux sites militaires et à Toulouse sur la friche d’une cartoucherie. « Tous ces lieux ont-ils été correctement dépollués ?» questionne la réalisatrice.

Le plus grand éco-quartier français est celui de Limeil-Brévannes (94), situé sur une anciennedécharge sauvage. L’ancien maire de la ville qui a commandé ce projet veut croire au professionalisme des pollueurs. Comment faire autrement ? Dans le doute, une information demande tout de même aux propriétaires de ne pas cultiver de légumes potagers dans leurs jardins, mais en prendront-ils connaissance?

De l’arsenic et de la radioactivité

La mine d’or de Salsigne dans le département de l’Aude a été la plus importante mine d’or d’Europe Occidentale et la dernière de France métropolitaine. Elle est marquée par un siècle de pollution par l’arsenic et a été longtemps le site le plus pollué de France. Fermée en 2004, l’Etat a dû prendre en charge la dépollution pour un montant total de 50 millions d’euros. Mais l’essentiel des déchets toxiques est stocké sur place, formant une nouvelle colline. Dix ans plus tard, la pollution commence à s’échapper dans les ruisseaux situés aux alentours.

À Vaujours, à 15 km de Paris, le ministère de la Défense a occupé pendant plus de 40 ans d’immenses bâtiments. Ils sont aujourd’hui laissés à l’abandon. Le CEA y a travaillé dans l’ombre pour mettre au point le détonateur de notre première bombe atomique. En 2010, Placo-platre, filiale de Saint-Gobain a racheté le site ; le sous-sol du fort de Vaujours, contenant du gips, intéresse l’industriel. Des mesures de radioactivité réalisées dans le bunker en février 2014 montrent pourtant que la dépollution du site n’a pas été réalisée correctement par le CEA. Les riverains s’interrogent : l’exploitation d’une carrière à ciel ouvert ne va-t-elle pas soulever des poussières radioactives ?

A quel point les poussières de l’amiante nous contamineront-elles ?

Autre époque, autres règles de sécurité. Pendant 40 années, une entreprise traitant des fibres d’amiante à Aulnay-sous-Bois a contaminé ses 40 0000 riverains, dans un rayon de 1 km. Des poussières blanches étaient reportées par les riverains, sans réaction des préfets successifs. «Combien d’usines d’amiante ont laissé échappé leurs poussières et combien de citoyens ne le savent pas encore ? Combien vont être malades ? », s’interroge la réalisatrice.

Selon Annie Thébaud-Mony, chercheuse en santé publique à l’Inserm, ce cas est typique. Pour elle, les enjeux économiques priment toujours sur la santé des ouvriers et des riverains. Il existe un conflit d’intérêt entre la santé publique que devrait défendre le préfet et un intérêt économique d’autre part.

Ainsi, des dizaines de millions de français subissent une pollution industrielle à un certain moment de leur vie. Le résultat pourrait être catastrophique pour notre santé. En effet, on est passé de 150 000 nouveaux cas de cancers par an dans les années 1980 à 355 000 en 2012. Pour Annie Thébaud-Mony, ces cancers sont principalement liés à l’explosion de cancérogènes résultant de la pollution industrielle.

 

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 11:06

montge en goele 10.11.2013 3

 

   Témoignage d’un ancien écolier de Marchemoret

 

Dès l’âge de 12 ans, après la classe ou le jeudi nous traversions la route qui nous séparait de la forêt de Montgé en Goële, là-bas c’était notre terrain de jeu, combien de fois nous avons arpenté de long en large ses chemins. A l’automne nous ramassions les châtaignes que nous faisions griller en rentrant à la maison sur le feu de la cuisinière et en été nous allions rendre visite à M. Fontana  le propriétaire actuel du haras qui était agriculteur et pour qui nous ramassions parfois les haricots verts avec mes cousins et nos copains de Montgé en Goële.

 

Et puis le temps a passé, je suis devenu grand-père, et ce sont mes petits enfants que j’ai emmenés à la sortie de l’école ou parfois le mercredi dans la forêt.


Nous apportions le goûter et pour le déguster nous nous arrêtions presque toujours sur le même banc en bordure du ru, c’est là que mes petits enfants ont appris à connaître les grenouilles et les tétards, à y construire des cabanes avec le bois mort, à reconnaître les arbres…. Ils y ont même appris à faire du vélo.

Et à l’automne comme autrefois nous sommes venus ramasser les châtaignes….

 

C’est une forêt comme on en rencontre peu en Seine et Marne, on y voit peu de pins ou de bouleaux comme à Fontainebleau, on trouve à Montgé en Goële une grande variété d’arbres majestueux plus que centenaires, des châtaigniers, des chênes, des charmes, des hêtres, des platanes, des marronniers….


 montgé en goele 10.11.2013 2

 

 

Détruire cette forêt ce serait comme « nous arracher une partie du cœur » et nous priver de ces plaisirs simples qui permettent à un homme de se construire dans la sérénité et que l'argent ne pourra pas remplacer.

 

 

 montgé en goele 10.11.2013 4

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 16:10

 

Les commissaires enquêteurs ont rendu le 5/1/2015 avec un mois de retard leurs conclusions.

http://debatspublics.iledefrance.fr/enquete-predec

 Ils donnent à l'unanimité un avis favorable.

 

Qu’attend M. Huchon pour faire voter rapidement ce PREDEC ?

 

Nous ne voudrions pas croire que M. Huchon attend que M. le Préfet du 77 ait donné  7 nouvelles autorisations de décharges ISDI en Seine et Marne.

 

En effet 7 dossiers sont en cours d’instruction, il s’agit de :

 

Exploitant

 Commune d’implantation - Lieudit

Sté VINCI CONSTRUCTION

MONTEREAU-SUR-LE-JARD, RUBELLES et VOISENON

Sté ROLAND

COLLÉGIEN "Parc de l'Amirault"

SETRAP

VIGNELY "La Porte aux Bergers" - "Les Sables"

SETRAP

MARCILLY "Les Vieilles Vignes"

Sté SYNEOS

FRESNES-SUR-MARNE "Parc de Fresnes"

Sté ECT

MOUSSY-LE-NEUF "La Fontaine de Brie"

Sté PICHETA

MONTGÉ-EN-GOELE "La Goële"


 

Votre maire et la communauté d’agglomération dont vous dépendez doivent donner leur avis, si vous souhaitez que ces élus donnent un avis défavorable, contactez-les d’urgence.

 

 


Partager cet article
Repost0
19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 14:03

DECHARGES ANNET Les Gabots 10.10.2007 046

 

Ironie du sort quelques jours après que  M. le Préfet ait autorisé l’implantation d’une décharge ISDI à Isles Les Villenoy nous apprenons par la presse le 17 janvier dernier que les tours Auvergne et Artois de Meaux vont être démolies prochainement (1).

 

Le maître d’œuvre pour la démolition de ces tours est Meaux Habitat qui a publié en 2012  un appel d’offre au titre des marchés publics pour :

« maîtrise d'oeuvre pour la démolition par foudroyage, la déconstruction, le désamiantage et les déviations des différents réseaux (géothermie, télécoms etc...) des tours Artois et Auvergne à Meaux ».(2)

 

Le président de Meaux Habitat n’est autre que M. Jean François Parigi, également conseiller général du canton de Meaux Sud et 1er vice président de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux (deux collectivités dont Isles les Villenoy fait partie).

 

Une position bien embarrassante pour M. Jean-François Parigi  et M. Jean-François Copé, maire de Meaux et Président de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux à l’heure où les habitants d’Isles les Villenoy ont les yeux rivés sur eux pour savoir si la communauté d’agglomération du Pays de Meaux va déposer un recours auprès du tribunal administratif avec procédure de référé pour bloquer l’implantation de la décharge qui vient d’être autorisée sur leur commune.

 

Pour mémoire la communauté d’agglomération du pays de Meaux n’avait pas donné d’avis à la préfecture concernant les 2 projets de décharges ISDI implantées près de 2 lotissements l’un à Crégy les Meaux et l’autre à Isles les Villenoy (3), décharges qui ont été autorisées par la préfecture en 2014, alors que la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire avait donné un avis défavorable pour l’implantation d’une décharge ISDI à Villeneuve St Denis/Jossigny, décharge qui a été refusée par la préfecture en 2014.

La ville de Meaux depuis 1990 a démoli plus de 12 tours (4) qui ont produit des milliers de tonnes de déchets (5) qu’il faut bien  mettre quelque part, c’est peut-être pourquoi certains élus ne s’expriment pas sur le sujet brûlant des décharges ISDI du nord-ouest 77.

 

 (1) http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/les-tours-auvergne-et-artois-bientot-demolies-17-01-2015-4453103.php

(2) http://www.centraledesmarches.com/marches-publics/Meaux-Meaux-Habitat-77-maitrise-d-oeuvre-pour-la-demolition-par-foudroyage-la-deconstruction-le-desamiantage-et-les-deviations-des-differents-reseaux-geothermie-telecoms-etc-des-tours-Artois-et-Auvergne-a-Meaux/270304

(3) http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/12228/80729/file/ARP_autISDI_CREGYLESMEAUX_COSSON.pdf

 http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/14503/103446/file/ARP+autorisation+ISDI+isles+les+villenoy-+CIV.pdf

 

(4)barres Églantine (1990), Dahlia (1997), Capucine (2000), Acacia, Bleuet (2004)  Fougères (2008) Chenonceau (2002), Champagne (2005), Cheverny (2006)  Cornouailles (2007), Fougère (2008),  Genêt, Hortensia et Iris (2011)

http://www.ville-meaux.fr/Demolition-des-tours-I-G-et-H.html

http://www.meaux-habitat.fr/Notre-patrimoine/Le-Programme-de-Renovation-Urbaine#démolitions

 

(5) http://www.atome77.com/articles/1093/Quoi-de-neuf-/Demolition-tours-Genet-Hortensia-Iris-Meaux.htm

 

pour aller plus loin :

http://www.meaux-habitat.fr/Notre-organisation/Le-Conseil-d-Administration

http://www.agglo-paysdemeaux.fr/La-CAPM/Les-elus/Le-President-et-les-Vice-Presidents

https://www.youtube.com/watch?v=afDp2CNUKqQ

http://lacuisinededoria.over-blog.com/article-meaux-foudroyage-des-3-dernieres-tours-de-pierre-collinet-26-juin-77910169.html

http://www.atome77.com/articles/1093/Quoi-de-neuf-/Demolition-tours-Genet-Hortensia-Iris-Meaux.htm

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/IFA03-63.pdf

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 13:51

Réserve de Biosphère Fontainebleau et Gatinais

Une association financée en grande partie par la région Ile de France et le Conseil général de Seineet Marne.

 

Conseil d’administration

Président Jean DEY (EELV) vice président du CG 77 chargé de l’environnement

Vice Présidente Liliane PAYS (EELV) conseillère régionale du 77 et présidente de Natureparif

Administratrice Michèle Pélabère (PS) CG Canton de Claye-Souilly et présidente de l’IAU

On y trouve également des représentants d’entités créées par le CG 77 telles que Seine et MarneEnvironnement, Seineet Marne Développement, Seineet Marne Tourisme.(1)

 

Une association  financée   à 38 % par le Conseil général de Seineet Marne, 

 40 % par la région IDF et 13 % par la DRIEE (2)

 

 

(1) http://www.biosphere-fontainebleau-gatinais.fr/qui_sommes_nous/l_association/

 (2)p 4 file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/Memoire_GAUTHIER_MasterMAB2014.pdf

 http://www.biosphere-fontainebleau-gatinais.fr/qui_sommes_nous/l_association/18

p 103 http://www.unesco.org/science/doc/mab/Exam%20per%20Fontainebleau%202009.pdf

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 19:17

montgé en goele 10.11.2013 6

 

 

 

Le Conseil Régional IDF brade-t-il la forêt de Montgé en Goële ?

 

D’un exploitant de gypse à l’autre, le Conseil Régional IDF, n’impose pas les mêmes conditions :

 

Entreprise Knauf Plâtres, convention de foretage Forêt de Montgé-en-Goële, délibération CR 14-03 du 26/06/2003 (1) :

 

En effet c’est la question qui se pose lorsque l’on prend connaissance de la convention signée entre l’AEV et Knauf Plâtres, validée par délibération du Conseil Régional IDF le 26/6/2003.(1)

Cette convention donne un droit de foretage  à l’industriel allemand Knauf, c’est-à-dire lui permet d’exploiter du gypse sur près de 35 hectares de la forêt de Montgé en Goële au lieudit le bois des Sables, commune de St Soupplets et de Cuisy, dont la région IDF est propriétaire.

 

Le Conseil Régional IDF:

- n’impose pas à Knauf  d’exploiter en souterrain afin de protéger la forêt régionale de Montgé en Goële ce qui  a pour conséquence l’exploitation de cette carrière à ciel ouvert et la destruction de près de 35 hectares de la forêt régionale de Montgé en Goële

 

- n’impose pas à Knauf  de remblayer avec des matériaux stériles (2), ce qui permet à l’exploitant de remblayer avec des déchets inertes (3)

 

- n’impose pas à Knauf  aucunes contraintes quant aux essences d’arbres à replanter.

 

Dans cette convention la cession par la Région IDF du droit de  foretage à l’industriel Knauf  est calculée au m2 de surface utilisée :

2.30 € du m2 x 350 118 m2  soit 805 271,40 €.

 

Entreprise Placoplatre Buttes de Parisis, convention de foretage Buttes de Parisis, délibération CP 11-1007 du 16/11/2011 (4):

 

Le Conseil Régional IDF indique que l’exploitation est prévue exclusivement en carrière souterraine et détaille le mode de creusement des galeries, les études préalables, puits d’aérage… 

Dans cette convention la cession par la Région IDF du droit de  foretage à l’industriel Placoplatre est calculée à la tonne extraite sur une base  moyenne de 1,20 €.

 

Pour faire court si les mêmes conditions financières avaient été imposées à l’industriel KNAUF pour la forêt de Montgé en Goële la région IDF aurait pu percevoir près de 300 000 € chaque année sur une durée d’environ 30 ans, alors qu’elle n’a perçu qu’environ 800 000 € en  une seule fois, soit environ 10 fois moins.

 

Pour plus d’informations sur ce dossier nous vous conseillons de vous rapprocher de :

- M. Olivier Thomas Conseil régional IDF pour l’Essonne (PS) et président de l’AEV

- Mme Liliane Pays Conseillère régionale IDF pour la Seine et Marne(EELV) et 1ère vice présidente de l’AEV

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 19:16
Germain Laurent Clovis VIDAL né le 09/03/1906 à Roffiac (Cantal)

Fils de Baptiste Vidal cultivateur et de Mathilde Valadier

 

Préfet de Seine et Marne  du 19/11/1953 au 21/1/1962

 

Etudes

Licencié en droit

Décorations

Légion d’Honneur (officier 21/09/1951 commandeur 10/08/1957),

Croix de guerre 1939-1945.

Carrière

- commissaire de police à la direction de la Sûreté nationale (21/04/1932) révoqué (01/10/1943)

- sous-directeur au commissariat à l’intérieur à Alger (20/01/1944)

- directeur des Renseignements généraux de la Sûreté nationale (01/10/1944)

- préfet hors cadre à la disposition du directeur général de la Sûreté nationale (01/12/1948) en qualité de directeur des Renseignements généraux

- préfet de l’Indre (31/10/1951)

- directeur de cabinet (19/06/1953) de Joseph Laniel, président du Conseil (28/06/1953-18/06/1954) ; hors cadre (01/08) ;

- Préfet de Seine-et-Marne chargé des fonctions (19/11/1953) définitif (15/12/1954) ; accueille à Melun les pourparlers entre les représentants du F.L.N. et du gouvernement français (1960) ; 

- Congé spécial (10/01/1962)

- retraite (02/12/1966)

- président-directeur-général de la société nouvelle de Divonne (1962)

- président de la société des forges de Laval-Aulnoy (1963-1969)

- administrateur directeur général de la société hôtelière du centre de détente de Rungis (1969)

- président-directeur-général de la société touristique thermale et hôtelière de Divonne à sa création en 1976 (organisation de jeux de hasard et d’argent) (1)

- président-directeur-général  de la société d’assurances mutuelles accidents

 

Il décède le 05/03/1981 à Neuilly-sur-Seine.

 

Sources :

Partager cet article
Repost0

Recherche