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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 14:41
Projet décharge  ISDI à Fresnes sur Marne : Qu’en dit le député Yves Albarello ?

 

 

Alors que la population est venue ce samedi en mairie de Fresnes sur Marne remplir le cahier de consultation publique en indiquant son désaccord pour l’implantation d’une 3ème décharge sur sa commune, le député de la circonscription Yves Albarello (UMP) semble bien muet sur le sujet.

 

Il est vrai que M. Yves Albarello a indiqué récemment qu’il était défavorable au moratoire PREDEC qui devrait interdire l’implantation des décharges ISDI pendant

3 ans en Seine et Marne.

 

Les habitants de Fresnes sur Marne n’en croyaient pas leurs yeux, ils ont relu et relu son intervention mais effectivement ils avaient bien compris : leur député ne veut pas que le Conseil Régional interdise l’implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans.

 

Il est vrai que sur 32 communes que compte sa circonscription, la moitié reçoit déjà des déchets (décharges légales ou illégales, incinérateurs, centre de tri, recyclage ou traitement de déchets, carrières remblayées par des déchets...).

Parmi celles-là 11 villages ruraux , où dans la majorité des cas les bonnes terres nourricières de Brie ont été recouvertes d'ordures.

 

Il y a aussi à Courtry, un projet de carrière à ciel ouvert qui serait remblayée par des déchets « dits inertes », vous savez ce projet qui fait beaucoup de bruit une carrière que Placoplatre voudrait ouvrir sur l’ancien site du fort de Courtry/Vaujours où des essais nucléaires ont été réalisés.(1)

 

M. le député Yves Albarello va-t-il favoriser l’implantation de décharges, entreprise de recyclage de déchets, carrières remblayées par des déchets…. sur les 11 dernières communes rurales de sa circonscription qui semblent pour l’instant avoir été épargnées :

Gressy, Iverny, Le Plessis aux Bois, Le Mesnil Amelot, Longperrier, Mauregard, Nantouillet, Messy, Moussy le Vieux, St Mesmes, Thieux ?

 

Pour le savoir

nous vous conseillons de le contacter.

 

 

Pour mémoire :

Extrait de l’intervention de M. Yves Albarello du 24/3/2015 Table ronde sur les déchets de chantiers liés au Grand Paris (2)

 

« Monsieur le président, le conseil régional d’Île-de-France est le grand absent de ce débat, cela est d’autant plus regrettable que c’est lui qui doit, au terme de l’enquête publique, approuver le Plan régional de prévention et de gestion des déchets des chantiers du bâtiment et des travaux publics. J’ai personnellement alerté le président de la région Île-de-France, M. Jean-Paul Huchon, du risque que ferait courir un moratoire sur ce document : notre incapacité à les traiter nous conduirait à les exporter dans les départements limitrophes. Tous les courriers que j’ai pu adresser, tant au président de région qu’aux présidents de groupe, sont demeurés sans réponse. »

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

 

 

Voici le texte du moratoire auquel M. Yves Albarello est opposé :

« Moratoire et plafond de capacité pour la Seine-et-Marne

Aucun projet d’extension ou de création de capacités de stockage de déchets inertes ne pourra être autorisé dans le département de la Seine-et-Marne pendant une durée de 3 ans à partir de la date d’approbation du plan.

A l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date d’approbation du plan, les nouvelles capacités de stockage de déchets inertes en Seine-et-Marne ne pourront être autorisées que dans le respect d’un plafond de 4 millions de tonnes par an pour le reste de la durée du plan. »

 

Nous vous rappelons que le groupe UMP à la région a voté en juin 2014 avec le PS et plusieurs autres groupes en faveur de ce moratoire.

 

(1) https://www.change.org/p/pour-la-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-la-radioactivit%C3%A9-et-les-pollutions-du-fort-de-vaujours

(2) http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

 

 

 

 

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 17:29

 

Messy, charmant village rural de 1100 âmes, où vécut Jehan de Brie (1336-1380) auteur du premier traité d’agriculture en français et premier code de la bergerie (1)

 

C’est là qu’est implanté le moulin de Moulignon, construit sur la Beuvronne au 13ème siècle, ce moulin fournira de la farine jusqu’en 1927 (2), l’écrivain Yvan Dionis en fera l’acquisition en 1954, le rénovera et y vivra jusqu’à sa mort en 2002, aujourd’hui ses salles sont utilisées pour y organiser des réunions ou des festivités.

 

La commune de Messy est riveraine du village rural de Gressy qui compte 900 âmes et où vécut Pierre Jacques Macquer (1718-1784), médecin et chimiste français dans une propriété baignée par la Beuvronne (4)

 

 

 

L'étang de Gressy, alimenté par la Beuvronne, situé en aval de l'entreprise illégale « Gressy Auto Prestige »

L'étang de Gressy, alimenté par la Beuvronne, situé en aval de l'entreprise illégale « Gressy Auto Prestige »

C’est à Messy presque en face du Moulin de Moulignon, que s’est implantée une installation en infraction avec la législation en vigueur « Gressy Auto Prestige », au bord du village rural de Gressy.

 

Une installation sous surveillance de la DRIEE 77 depuis juillet 2014 qui a reçu déjà plusieurs rappels de cette administration, mais qui est toujours en infraction, le dernier rappel datant de moins d’un mois.

 

Comme nous le relations dans notre article du 13/10/2014 (5) :

« Nous apprenons qu’un arrêté préfectoral portant suspension d’activité a été pris par les services de l’ETAT en date du 19 septembre 2014 n° 2014/DRIEE/UT77/171 à l’encontre de la Sté Gressy Auto Prestige qui fonctionne depuis près de 18 mois.

 

Nous apprenons à la lecture de cet arrêté préfectoral :

 

1° Que cette société ne dispose pas d’agrément pour l’entreposage, la dépollution et le démontage des véhicules hors d’usage

 

2° Que le site de la Sté Gressy Auto Prestige est dépourvu de dispositif de rétention des eaux polluées et des écoulements de matières dangereuses pour l’environnement (fluides, graisse, produits pétroliers…)

 

3° Que les fluides fuyant des véhicules lors de démontage et dépollution s’écoulent directement vers le réseau des eaux pluviales

 

4° Que les cuves utilisées pour le stockage des fluides extraits de véhicules hors d’usage, entreposés dans l’atelier, ne possèdent pas de rétention

 

5° Que le site ne possède pas de dispositif de type débourbeur-deshuileur.

 

6° Que ces installations peuvent présenter de graves dangers ou inconvénients pour les intérêts visés à l’article L511-1 du code de l’environnement et peuvent être à l’origine d’une pollution des eaux ……

 

7° Que la Sté doit évacuer avant le 20/10/2014 la totalité des véhicules hors d’usage et des déchets (pneumatiques usagés, batteries usagées, fluides…) »

 

 

 

Quant aux risques de pollution de la Beuvronne

pour savoir si des analyses ont été réalisées depuis septembre dernier

nous vous conseillons de vous rapprocher de

M. Jean-Pierre Dormeau

 président du Syndicat de la Haute Beuvronne

 

(1) http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-6581724.html

(2) http://labrie.free.fr/historique/moulignon/historique.php

(3) http://labrie.free.fr/historique/moulignon/biographie.php

(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Joseph_Macquer

(5) http://adenca.over-blog.com/article-l-entreprise-gressy-auto-prestige-a-t-elle-polluee-la-beuvronne-124769622.html

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 08:58

 

Bientôt une nouvelle décharge ISDI à Villeparisis

 au lieudit "l'Ambrésis" ?

 

C’est ce que semble préconiser

la Fédération Française du BTP

dont le président indique :

 

« Nous sommes partisans

de favoriser

la régularisation des sites illégaux

lorsque c’est possible »

 

 

Au point où vous en êtes à Villeparisis avec :

 

- une installation de traitements de déchets du BTP

- une carrière remblayée par des déchets « dits inertes »

- une installation de traitements de déchets dangereux

- la plus importante décharge de France de déchets dangereux « Seveso à hauts risques » et de l’autre côté du trottoir le fort de Courtry/Vaujours, site où on été réalisés des essais nucléaires

 

 

Une décharge de plus ou de moins

quelle importance ?

 

 

 

Villeparisis  décharge illégale l'Ambrésis

Villeparisis décharge illégale l'Ambrésis

Assemblée Nationale  
Mardi 24 mars 2015, Séance de 17 heures, Compte rendu n° 38

 Table ronde sur les déchets de chantiers liés au Grand Paris

 

Extrait de l’intervention de 

M. Patrick Aimon, président de la Fédération française du bâtiment

 

Grand Paris.

 

La FFB GP représente 50 000 entreprises sur l’ensemble du territoire national dont 10 000 dans le « grand Paris » pour 250 000 emplois. Le Grand Paris constitue pour nous un investissement historique pour un projet ambitieux, nous ne pourrons relever ce défi sans consentir un effort sans précédent. Il y a une dizaine d’années, nos entreprises n’étaient pas habituées aux pratiques de tri et de recyclage telles qu’elles leur incombent aujourd’hui......

 

Le constat que nous partageons avec le président de la FEDEREC BTP, c’est la différence existant entre le volume des déchets à traiter et les capacités de stockage actuelles. Les déchets du BTP en Île-de-France en 2010 représentent près de 30 millions de tonnes par an, dont près de 24 millions de tonnes de déchets inertes. La Société du Grand Paris nous a confirmé que l’ensemble des opérations pourrait produire près de 60 à 80 millions de tonnes de déblais supplémentaires – soit environ une centaine de millions de tonnes de déblais à gérer. À cela il faut ajouter les déchets spécifiques aux bâtiments liés à l’aménagement autour des gares : déchets dus à la construction neuve, à la réhabilitation, à la démolition et à la restructuration lourde.

 

Dans le même temps, la capacité de stockage régionale annuelle ne cesse de décroître. L’enquête menée dans le cadre du Plan régional de prévention et de gestion des déchets du BTP (PREDEC), dont la FFB Grand Paris est membre de droit, montre que la capacité régionale annuelle de stockage ne cessera de décroître jusqu’en 2025. La situation sera critique dès 2018 car les capacités annuelles de stockage régional devraient passer sous la barre des 5 millions de tonnes, voire disparaître en 2025……

 

 

Le renforcement du maillage du territoire en exutoires reste un axe prioritaire pour la FFB Grand Paris. Il est de plus en plus difficile de trouver du foncier pour construire ces installations d’autant plus que les populations refusent leur proximité. Aujourd’hui l’action des collectivités territoriales est essentielle. Il faut réserver dans les documents d’urbanisme, PLU etc., des zones dédiées aux activités de traitement des déchets. Dans les zones où le maillage en déchetteries professionnelles et autres centres de traitement est insuffisant, il faut définir et harmoniser les conditions d’accueil des déchetteries publiques pour les professionnels en termes de traçabilité, de coût et d’horaire… Le foncier doit être mis à disposition à un prix résiduel au bénéfice des sociétés d’économie mixte ou opérateur « déchets » afin de maintenir un coût soutenable pour les entreprises.

 

 

La deuxième priorité consiste à lutter contre les dépôts sauvages et les sites illégaux. À cette fin, il faut développer l’information sur les normes et leurs sanctions. Nos entreprises doivent avoir connaissance des modalités de gestion réglementaire des déchets et des sanctions encourues en cas de non-respect de ces exigences. Cela revient à notre fédération car nul n’est censé ignorer la loi mais l’inflation législative et l’inintelligibilité de la loi rendent impossibles l’application de l’adage…

 

 Nous sommes partisans de favoriser la régularisation des sites illégaux lorsque c’est possible. L’objectif n’est pas de se montrer répressif en fermant les sites non autorisés – ce qui risquerait de créer de nouveaux dépôts sauvages, mais dans les cas où cela est possible, régularisons la situation de ces centres d’accueil illégaux…….

 

 

  Vous pouvez consulter l'intervention complète de M. Aimon à l'aide du lien qui suit :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 17:49

M. Jean-Jacques Barbaux a décidé de créer une vice présidence du CG chargée de l’agriculture.

Il indique dans le Parisien 77 d’hier qu’on pourrait par exemple faire du maraîchage sur les toits des hangars et alimenter ainsi les cantines scolaires.

Mais on n’entend pas M. Barbaux nous parler des centaines d’hectares de terres agricoles qui disparaissent chaque année en Seine et Marne pour faire place à des décharges, entreprises de tri de déchets, casse automobile….

Mais on n’entend pas M. Barbaux s’exprimer sur le cas de l’implantation d’une décharge sur des terres agricoles à Fresnes sur Marne, ni d’ailleurs M. Morin, le conseiller général du canton de Claye-Souilly, ni même Mme Souad-Ancelot sa suppléante et conseillère municipale de Fresnes sur Marne.

Pourtant ils peuvent donner leur avis jusqu’au 22/4/2015 sur le registre de consultation publique en mairie de Fresnes, mais le feront-ils ?

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 14:08

 

 

St Cyr sur Morin, charmant village rural de 1900 âmes, où vécut et mourut Pierre Mac Orlan (1), ou vécurent également Jean Pierre Chabrol (2) et Jacques Canetti (3).

Georges Brassens aimait à y venir  (4)

C’est là qu’est implanté le musée départemental de la Seine et Marne qui rassemble plus de 20 000 objets de notre patrimoine départemental. (5).

 

 

 

C’est dans ce village rural que la Sté Démolition et Récupération de Métaux DRM, a choisi d’implanter son activité de tri et regroupement de déchets dangereux, casse automobile … (6)

 

 

ST CYR SUR MORIN : bientôt un centre de tri et regroupement de déchets dangereux, une casse automobile…. ?

L’entreprise DRM déjà implantée à Jouarre souhaite transférer son activité à St Cyr sur Morin.

 

DRM une entreprise bien connue des services de l’ETAT pour avoir exploitée sans l’autorisation préfectorale requise une installation de récupération de métaux à Jouarre à partir de 2007, après différentes mises en demeure, suspension d’activité… l’entreprise a finalement obtenu l’autorisation d’exercer seulement 5 ans plus tard en 2012 par M. le préfet Pierre Monzani mais un an plus tard une nouvelle mise en demeure de l’ETAT a été prise à son encontre : certaines prescriptions techniques de l’arrêté de 2012 n’étant pas respectées.

 

Le projet serait situé rue Montgoins au hameau des Grands Montgoins sur la commune de St Cyr sur Morin sur un espace agricole actuellement cultivé, les plus proches habitations sont situées à une vingtaine de mètres de l’emprise du projet.

 

 

L’entreprise pourrait stockée jusqu’à 200 tonnes de déchets dangereux.

La hauteur des tas métalliques pourrait être de 6 mètres.

Le trafic serait d’environ 40 poids lourds par jour.

Les eaux de ruissellement du site se dirigeraient vers le Petit Morin.

L’activité exercée sur le site pourrait engendrer une pollution des sols et des eaux liées aux déversements accidentels de liquides polluants.

Le site serait accessible par la RD 37.

L’autoroute A4 est située à 11 kms.

L’exploitant ne précise pas d’où proviendraient les déchets : de la France entière ?

 

 

Pour mémoire c’est sur cette commune

qu’une décharge illégale de mâchefers

a été implantée en 2012.

 

voir notre article

http://adenca.over-blog.com/article-dossier-rtr-environnement-st-cyr-sur-morin-de-quels-incinerateurs-proviennent-les-31-000-tonnes-de-123701262.html

 

 

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mac_Orlan

(2) http://www.jeanpierrechabrol.fr/actualite/actualite.php

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Canetti

(4) http://www.aupresdesonarbre.com/albums/stcyr2007.php?num=0

(5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_d%C3%A9partemental_de_la_Seine-et-Marne

 

(6)http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Avis_AE_-_St_Cyr_sur_Morin_.pdf

 

pour aller plus loin :

http://www.leparisien.fr/noyon-60400/les-jantes-rigida-finiront-a-la-fonderie-27-10-2010-1125169.php

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 15:36
Riverains des installations polluantes et dangereuses
une population méprisée par l’ETAT ?
A vous de juger
Un exemple parmi tant d’autres :
Alors qu’en 2001 les médecins s’étaient élevés contre l’implantation d’une centrale à bitume à la Ferté sous Jouarre le préfet Cyrille SCHOTT (1) l’autorisa le 8/6/2001 et elle est toujours en fonctionnement, sans qu’à notre connaissance, aucune étude sanitaire n’ait été réalisée autour du site.
Alors que la pollution de l’air fait des ravages sur la santé des populations, qu’on nous annonce chaque année de plus en plus de problèmes respiratoires, cardiaques, cancers…
Alors que le déficit de la Sécurité Sociale se creuse chaque année, la fuite en avant continue dans notre département où les préfets autorisent régulièrement l’implantation de sites polluants ou dangereux concentrés aux mêmes endroits notamment au nord-ouest 77.
Des pratiques d’un autre siècle, où sous prétexte d’hypothétiques créations d’emplois l’on privilégiait l’intérêt financier des actionnaires au mépris de la qualité de vie et de la santé des riverains de ces sites polluants et dangereux.
Le temps est venu de prévenir plutôt que guérir.
Les populations ne doivent plus servir de cobayes
Fort de Courtry/Vaujours
Le 1er projet en France
de carrière de gypse sur un site
où ont été pratiqués des essais nucléaires
ne doit pas voir le jour.
Les yeux des responsables
de la santé publique
vont-ils enfin s'ouvrir ?
(1) Pour le remercier de ses bons et loyaux services l’ETAT le nomme préfet de la région Basse Normandie en 2004 et du Languedoc Roussillon en 2007 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :
Les médecins s'élèvent contre l'usine à bitume

Georges Blond | 12 Févr. 2001, 00h00

 

A LA FERTÉ-SOUS-JOUARRE, le corps médical brandit l'étendard de la révolte. Les médecins lancent une pétition pour s'opposer à l'implantation définitive de la centrale d'enrobé routier de la société Wiame en zone industrielle du Hainault à Sept-Sorts. Centrale installée avec des autorisations provisoires de six mois début 1999 pour faciliter la réfection de 4 km de la RN 3.

 

Prévue pour six mois, elle a été autorisée pour six de plus. Et a déjà provoqué l'ire des riverains et des associations de défense de l'environnement. La pétition regroupe les signatures de dix médecins dont un pneumologue, un ORL, un radiologue et un acupuncteur, de quatre pharmaciens, de deux opticiens, d'un biologiste et d'un kinésithérapeute.

Elle est adressée au préfet de Seine-et-Marne ainsi qu'aux membres du conseil départemental d'hygiène pour qu'ils émettent un avis défavorable.
« Odeurs suffocantes irritantes, gênantes »
« Je porte à votre connaissance mes constatations personnelles quant aux odeurs suffocantes, irritantes, extrêmement gênantes, de bitume », attaque le docteur Sylvaine Drouet-Perche dans le courrier qui accompagne la pétition. Le médecin évoque également des gênes de respiration en plein centre-ville de La Ferté, de brusques accès de toux en passant sur la RN 3 au niveau de l'usine, des panaches de fumées grisâtres se rabattant sur une société de produits alimentaires proche. Plusieurs pétitionnaires se sont déplacés pour remplir le cahier mis à la disposition du public au moment de l'enquête publique. Ils s'étonnent « que le commissaire-enquêteur ait pu donner un avis favorable alors même qu'il avait entre les mains des éléments qui auraient dû, tout au moins, le pousser à demander un complément d'information, insiste le docteur Drouet-Perche. A commencer par le rapport technique très détaillé établi et déposé par Jean-Gérard Mathé, ingénieur de l'Equipement au plan national. Il y rappelait l'ensemble des obligations des centrales d'enrobé routier. Sans oublier les observations de Georges Leroy, président de l'Association des amis de la nature, de Changis. »
Les opposants s'insurgent contre l'emplacement choisi
D'un commun accord, les opposants au projet ne s'élèvent pas contre l'installation elle-même. Ils savent que « les routes sont indispensables à la vie moderne, et le bitume par voix de conséquence. » Ils s'insurgent contre le site choisi. Dans une zone industrielle et commerciale accueillant des commerces de bouche et sous les vents dominants qui poussent les fumées sur l'agglomération de La Ferté et sa population de 10 000 âmes.

 

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/les-medecins-s-elevent-contre-l-usine-a-bitume-12-02-2001-2001953004.php

 

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 09:15

Grand Paris

Riverains

des décharges

des entreprises de concassage

et

de recyclage de déchets BTP

 vous n’avez pas la parole

 vos élus décident pour vous avec les professionnels du BTP

 

 

Aujourd’hui nous apprenons que certains professionnels du BTP souhaitent déverser 5 à 10 % des terres du Grand Paris sans retraitement préalable sur les terrains appartenant à l’Agence des Espaces Verts.

 

Vous connaissez le style remblais de moins de 2 mètres pour lesquels on n’impose aucunes contraintes, aucuns contrôles, des chantiers dans le genre de celui de Villeparisis.

 

Un vide juridique sur lequel Mme Royal ne se penche pas, il ne faut pas contrarier les professionnels du BTP, quand aux riverains de ces installations c’est une minorité invisible qui ne pèse pas lourd dans la balance.

 

Villeparisis l'Ambrésis 18/9/2012

Villeparisis l'Ambrésis 18/9/2012

Assemblée Nationale  
Mardi 24 mars 2015, Séance de 17 heures, Compte rendu n° 38

 Table ronde sur les déchets de chantiers liés au Grand Paris

 

Extrait de l’intervention de M. Erwan Le Meur, président de la FEDEREC BTP

 

"FEDEREC est une fédération d’entreprises spécialisées dans le domaine du recyclage, présentes sur 1 500 sites. Je suis président de la branche BTP qui représente 90 entreprises. Notre fait d’arme a été le pilotage des travaux dans le cadre du plan industriel « Recyclage et matériaux verts » de la gestion et du recyclage vert des déchets, notamment des matériaux du BTP, et les propositions que nous avions formulées en 2014 ont été retenues. Je suis par ailleurs président de l’Association des entreprises du port de Gennevilliers et donc concerné par ce qu’a évoqué M. Philippe Yvin au sujet du transport fluvial.

Le but de FEDEREC est de réussir à optimiser la valorisation des déchets du bâtiment. Lorsque l’on évoque le Grand Paris, ce sont quasi exclusivement les déblais issus de la part souterraine du chantier qui sont mentionnés ; or les gares représentent des volumes énormes de déchets non dangereux mais non inertes. Il est donc essentiel de parler de ces gares à construire ainsi que de la réhabilitation des quartiers environnants. La valorisation constitue une source d’économie, dans le domaine de la revalorisation évoquée par M. Philippe Yvin, nos sociétés de BTP possèdent des outils, telle la plate-forme SolDating. L’enjeu est la mise en relation des chantiers générateurs de terres et les chantiers qui en ont besoin, cela en lien avec l’Agence des espaces verts du conseil régional d’Île-de-France. Nous pensons que 5 à 10 % de terres pourraient ainsi être réutilisés sans retraitement préalable."

 

 

Vous pouvez consulter l'intervention complète de M. Le Meur à l'aide du lien qui suit :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 19:17
Mme Royal la Seine et Marne vous remercie
Notre département était déjà le parent pauvre au niveau des contrôles de la qualité de l’air AIRPARIF
avec 15 % de moins de subvention
la situation va encore se détériorer.
Ne regardez plus ailleurs, n’employez pas des méthodes
datant d’un autre siècle
Pas de contrôles = pas de problèmes
Le déficit de la Sécurité Sociale doit se résorber
Non en réduisant le nombre de médecins
Mais en réduisant le nombre de malades
touchés par la pollution

 

 

Paru dans le journal de l'environnement :
Ségolène Royal sabre la mesure de la qualité de l’air

Le 14 avril 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg

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Faire participer les agriculteur à la surveillance de la qualité de l'air ? 
Faire participer les agriculteur à la surveillance de la qualité de l'air ?
DR

 

Le ministère de l’écologie réduit massivement ses subventions 2015 au réseau francilien de mesure de la qualité de l’air, Airparif. Et 2016 s’annonce encore plus difficile pour Airparif et les autres AASQA.

 

Incompréhensible. Quelques jours après un sévère épisode de pollution de l’air aux particules au-dessus de l’Ile-de-France, le ministère du développement durable rabote significativement la subvention annuelle allouée au réseau régional de mesure de la qualité de l’air, Airparif.

La baisse du soutien étatique touche les 27 associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA). Mais pas forcément dans les mêmes proportions. Globalement, avec une aide légèrement inférieure à 17 millions d’euros, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) va réduire d’environ 1% son coup de pouce annuel aux AASQA.

FINANCER LE RÉSEAU COMORIEN

Pas terrible. Mais Laurent Michel, le directeur général de l’énergie et du climat, doit concilier l’inconciliable: la baisse des crédits de sa direction et l’accroissement du nombre d’AASQA. Paris doit en effet compter avec le réseau comorien (Mayotte) qui, pour ne pas être important, consomme déjà ses 300.000 €, soit deux fois plus qu’initialement prévu.

Très curieusement, c’est le réseau francilien qui règle cette addition. Pour cette année, le montant de la subvention étatique d’Airparif va ainsi diminuer de 15%. «Cela nous plonge dans une situation très délicate, se désole son président, Jean-Félix Bernard. Car pour l’essentiel, nos dépenses sont des salaires d’ingénieurs.» Problème: le coup de rabot opéré par les services de Ségolène Royal n’est pas le premier.

LES PAUVRES PAIENT POUR LES RICHES

Pour d’obscures raisons, très éloignées de la qualité de l’air, le conseil général des Hauts-de-Seine a claqué la porte en 2013. Dans la foulée, le département du Val d’Oise a réduit le montant de son allocation. De quoi alléger de 118.000 € le budget annuel du réseau d’Ile-de-France. «Ce sont désormais les citoyens des départements les plus pauvres qui payent pour que ceux des Hauts-de-Seine aient une information de qualité sur l’air», constate Jean-Félix Bernard.

Inexplicable (le ministère de l’écologie n’a pas répondu à nos demandes d’interview), la situation d’Airparif pourrait préfigurer une importante chute des subventions publiques aux AASQA. Dans un courrier adressé il y a quelques jours à Bernard Garnier, le président de la fédération ATMO France, Laurent Michel, se montre pessimiste: «Compte tenu du contexte budgétaire, la tendance à la baisse des budgets de l’Etat se poursuivra en 2016».

L’INVESTISSEMENT IRA AU FONCTIONNEMENT

Aussi, le DGEC recommande-t-il aux dirigeants des AASQA de prendre des mesures. Déjà, ils peuvent «à titre exceptionnel» utiliser les dotations pour les investissements pour assurer le fonctionnement des réseaux. Ils devront aussi (et surtout) trouver de nouvelles ressources. Les collectivités locales? Mauvaise pioche. Les dotations globales de fonctionnement sont partout en baisse. Et en Ile-de-France, c’est désormais la métropole du Grand Paris qui a la compétence de la qualité de l’air. Cela n’incite pas les départements voisins à ouvrir leur portefeuille. Ce qui est doublement dommage. Car c’est le Grand Paris, présidé par Patrick Devedjian, par ailleurs président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, qui a déjà fermé le robinet à subvention d’Airparif.

FAIRE PAYER LES AGRICULTEURS?

Les entreprises alors? Ces derniers peuvent effectivement déduire de leur TGAP[1] les dons aux associations de mesure de la qualité de l’air[2]. Sera-ce suffisant? Rien n’est moins sûr. «Les industriels ne cessent de réduire leurs émissions polluantes, ils vont donc payer de moins en moins de TGAP, souligne Jean-Félix Bernard. Il vaudrait mieux chercheur ailleurs.» Ailleurs, cela peut être du côté des automobilistes, mais aussi des agriculteurs, dont les émissions indirectes de nitrate d’ammonium peuvent représenter parfois plus de la moitié de la masse des particules fines dans l’air de la région capitale.

Des suggestions qui inspireront, peut-être, les parlementaires? Députés et sénateurs reprennent prochainement leurs discussions sur le projet de loi sur la transition énergétique. Ils mènent aussi l’enquête sur le coût sanitaire des pollutions de l’air et l’efficacité des politiques publiques en la matière.

 

 

[1] TGAP: taxe générale sur les activités polluantes

[2] Les dons versés au profit d'une association de gestion de réseau de mesure de la pollution atmosphérique agréée par le ministère chargé de l'environnement et dont l'exploitant est membre, sont déductibles de la TGAP.

 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 10:33

 

Livre paru en 2005

« Experts et citoyens face aux intérêts privés »

d’ André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys

 

Qu’en ait-il

10 ans après

la parution de ce livre ?

 

 

Les « élites » qui nous dirigent

protègeront-ils 

les riverains 

du fort de Courtry/Vaujours

contre les risques d’une telle exploitation

ou favoriseront-ils les intérêts privés des actionnaires

de la multinationale St Gobain ?

 

L’avenir nous le dira…..

 

 

Paru sur le site Alternatives Economiques :

Alertes santé. Experts et citoyens face aux intérêts privés
par André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys, avec la collaboration de Marie-Laure Mermet et de Camille Saïsset

 

Dominique Desbois
Alternatives Economiques n° 240 - octobre 2005

 

Amiante, tabac, métaux lourds, dioxine…, la"manufacture des risques" menace-t-elle notre santé?

Face aux pollutions de notre environnement quotidien, qu'il soit professionnel, domestique ou public, des voix s'élèvent pour dénoncer les manquements, les dérives, voire les abus, mais aussi plus dramatiquement l'étendue de notre ignorance. Cet ouvrage nous présente le florilège des affaires, grandes ou petites, qui ont révélé au public les liens avérés entre la présence de ces différents polluants et la progression du cancer ou des problèmes d'infécondité.

Au-delà du traitement événementiel du sujet, le mérite d'un tel ouvrage est de révéler la dimension du problème environnemental posé par la prolifération des substances chimiques engendrées par notre mode de développement. Plus de 100 000 substances différentes sont aujourd'hui diffusées sur le marché européen et, pour la plupart d'entre elles, leurs effets à long terme sur l'environnement restent mal connus.

Afin de fonder les politiques publiques sur une meilleure connaissance de notre environnement, le projet Reach de règlement européen ambitionne d'évaluer quelque 30 000 substances de synthèse, produites ou importées en quantité supérieure à une tonne par an. Face aux stratégies d'arrière-garde de certains groupes industriels visant à dénaturer ce projet, l'ouvrage appelle à réformer notre système de sécurité sanitaire pour qu'il garantisse une réelle indépendance dans l'exercice professionnel de l'expertise et qu'il ouvre plus largement le processus d'évaluation au dialogue avec les représentants de la société civile.

 

Alertes santé. Experts et citoyens face aux intérêts privés, par André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys, avec la collaboration de Marie-Laure Mermet et de Camille Saïsset
Ed. Fayard, 2005, 422 p., 22 euros.

http://www.alternatives-economiques.fr/alertes-sante--experts-et-citoyens-face-aux-interets-prives-par-andre-cicolella-et-dorothee-benoit-browaeys--avec-la-collaboration-de-marie-laure-mermet-et-de-camille-saisset_fr_art_193_22149.html

 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 09:30
Projet décharge ISDI Vignely: Le nouveau conseiller général du canton de Claye-Souilly Olivier Morin va-t-il tenir ses engagements de campagne ?

 

Dans un article du journal la Marne le candidat au Conseil Général sur le canton de Claye-Souilly indiquait :

« Nous lutterons contre tous les nouveaux projets qui aboutiraient à l’ouverture de décharges supplémentaires » prévient Olivier Morin (1)

 

Maintenant qu’il est élu Conseiller Général du canton M. Olivier Morin va-t-il tenir ses engagements de campagne ?

 

En effet le projet de décharges ISDI de Vignely est en cours d’instruction à la préfecture, la communauté de communes du pays de Meaux dont il est l’élu va être consultée sur ce dossier.

Donnera-t-elle un avis ou ne répondra-t-elle pas dans les délais à la demande de M. le Préfet comme elle l’a fait pour les décharges ISDI de Crégy les Meaux et Isles les Villenoy ?

 

 

Un dilemme pour M. Olivier Morin, élu de Meaux, qui a voté tous les projets de démolition urbaine, Meaux une ville qui a besoin de décharges pour déverser ses déchets BTP puisque 2 nouvelles tours devraient être encore abattues cette année.

 

Le binôme de M. Morin, l’adjointe au maire de Claye-Souilly, Madame Véronique Pasquier, a donné récemment un avis favorable pour l’implantation d’une méga décharge ISDI à Annet sur Marne sur 98 hectares de terres agricoles.

 

Quand à sa suppléante Mme Souad Ancelot, elle est l’élue de Fresnes sur Marne, commune qui est demandeur d’une décharge ISDI depuis les années 1990 comme le précise le futur exploitant l’entreprise Syneos (2)

 

 

 

(1) http://www.journallamarne.fr/2015/03/15/departementales-pour-lump-priorite-a-la-liaison-meaux-roissy-aux-transports/

(2) http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ISDI_Fresnes_syneos_PARTIE_1_SUR_3.pdf

 

 

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