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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 18:18

 

 

Incinérateur de St Thibault des Vignes :


propriétaire  

SIETREM

Saint Thibault des Vignes

Syndicat en charge du traitement des déchets ménagers et assimilés

de 30 communes

http://www.sietrem.fr/

soit environ

283 000 habitants

 

 

Incinérateur qui reçoit des déchets

d'autres départements d'Ile de France

 

 

 

Pourquoi depuis plusieurs années

l’exploitant de l’incinérateur de St Thibault des Vignes,

la Sté Novergie (groupe SITA),

sous traitant du SIETREM,

 ne respecte pas l’arrêté préfectoral

qui l’autorise à incinérer par an

au maximum 140 000 tonnes

de résidus urbains et assimilés 

 

En effet nous constatons quil a été incinéré

à St Thibault des Vignes

 pour :

 

2008: 145 573 

2009 :145 735 

2010 :143 726 

2011 :146 709 

    2012 :144 871  (1)

 

 

Que font les services de l’Etat  ?

(DRIEE Savigny le Temple)  

  

 

 

Que font les élus du SIETREM

pour imposer à leur sous-traitant le

respect de la législation ? 

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez :

 les membres du bureau du bureau syndical du Sietrem :

 

Président : Michel Ricart

 

Vice présidents :

M. Geres

C.A. Mignondo

X. Lemoine

H.T. Phan

L.P. Poitevin

A. Diogo

C. Plumard

I. Rouquier

J.L. Guillaume

 

 

http://www.sietrem.fr/images/stories/sietrem/organigramme_bureau_20032012.jpg

(1) Source site REP et  rapport annuel d’exploitation Sietrem année 2012

 

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 11:53

 

 

Quelles surveillance et fréquence des contrôles

 de radioactivité de l’eau du robinet

(teneur en tritium et radon)

distribuée par l’usine d’eau potable d’Annet sur Marne ? 

 

 

 

Pour le savoir contactez vos élus : maire, conseillers municipaux, conseillers généraux , conseillers régionaux, députés, sénateurs.

 

 

 

 Extrait article  paru sur le site Mediaterre :

 Adoption d'une directive sur les substances radioactives dans les eaux destinées à la consommation humaine.



Une directive établissant des exigences sanitaires concernant les substances radioactives se trouvant dans les eaux destinées à la consommation humaine, a été adoptée par le Conseil de l'Union européenne le 22 octobre 2013.

……

Le Conseil, rappelant que "l'ingestion d'eau est l'une des voies d'incorporation des substances radioactives dans le corps humain", y fixe de nouvelles valeurs, ainsi que de nouvelles méthodes de surveillance et leur fréquence. Les États devront surveiller les teneurs en radon et en tritium, et s'assurer que les eaux destinées à la consommation humaine respectent les exigences posées par la directive. Des mesures correctives et des notifications devront être mises en place afin que le public soit convenablement informé du niveau de qualité de l'eau qu'il est amené à consommer.

L'entrée en vigueur de la directive interviendra le vingtième jour suivant sa publication au Journal Officiel de l'Union Européenne. Les États membres auront dès lors deux ans pour la transposer dans leur ordre juridique interne. [VEILEGI]

·            

 

http://www.mediaterre.org/actu,20131023235700,3.html

 

 

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 11:18

 

 

Favoriser l’agriculture bio

c’est créer des emplois de proximité

en protégeant les captages d’eau :

le cas d’Annet sur Marne 

 

annet ect 31.3.2013 2

Annet sur Marne, ces espaces agricoles vont être transformés en décharge

au fond on distingue la vallée de la Beuvronne, rivière qui se rejette dans la Marne à Annet sur Marne

en amont proche du captage d'eau

 

 

 

Cette commune possède sur son territoire le plus important captage d’eau de Seine et Marne, qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

Pourquoi les élus de cette commune ont-ils choisi de donner à 3 reprises des avis favorables pour l’implantation de décharges sur plus de 150 hectares de terres agricoles à haute valeur économique ?

 

Pourquoi ces élus ont-ils choisi d’implanter des activités polluantes, peu créatrices d’emplois, alors que favoriser l’implantation d’une agriculture bio sur tous ces hectares aurait permis de créer beaucoup plus d’emplois, des emplois de proximité, de nourrir la population environnante et par delà de protéger le plus important captage d’eau de Seine et Marne ?

 

 

Ce qui se fait ailleurs :

 

Extrait Etude :  « Développer l’Agriculture Biologique pour une protection durable

et économe de votre captage… » (page 4)

 

Développer l'agric bio pour une produ durable et écon de

http://www.eau-seine-normandie.fr/fileadmin/mediatheque/Agriculteur/Images/Page_documents/AB_FNAB_outils_et_experiences_MO.pdf

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires, contactez les élus d’Annet sur Marne :

 

 

 

M. MARCHANDEAU, Maire, Mme CHAHINIAN, MM LECUYER, LECOMTE, Mme BOITIER Adjoints, Mmes MARTIN, DOMNIEZ, M RAUSCENT, Mme AUBERT, MM MILLAN, GIRARDOT, BEVIERRE, Mme AUZIAS, MM KNECHT, BOKOBZA, COCQUELET,Mme CAGNET, Mme BELOUIS. 

 

Pour aller plus loin :

 

http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-77-les-elus-de-la-commune-d-annet-sur-marne-qui-possede-deja-2-communes-donnent-un-avis-103408074.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-annet-sur-marne-les-eaux-en-provenance-de-l-installation-se-rejetant-dans-le-perimetre-de-protecti-115144013.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-nouvelle-decharge-ect-annet-sur-marne-116783553.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-77-les-elus-de-la-commune-d-annet-sur-marne-qui-possede-deja-2-communes-donnent-un-avis-103408074.html

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 11:47

 

 

 

Protection de la ressource en eau du captage d’Annet sur Marne :

le cas de l’ancienne décharge de Carnetin ? 

 

 

 

CARNETIN

Commune riveraine d’Annet sur Marne

 


 

 « La société UCLAF avait été autorisée, par arrêté préfectoral du 18 décembre 1958, à 

exploiter au lieu dit « Les Bois » à Carnetin, une ancienne carrière de gypse à ciel ouvert

 pour y  déposer des résidus industriels et d’ordures ménagères : 

- produits chimiques imprégnant des terres filtrantes et des charbons actifs

- mycéliums issus de l’extraction des antibiotiques

- déchets divers s’apparentant à des ordures ménagères »

 

« Le 21 janvier 2002, suite aux nombreux projets de remblais, aux conséquences environnementales importantes (mouvements de terres polluées), portés à sa connaissance, le

préfet de Seine et Marne a ordonné à la société ROUSSEL UCLAF  (aujourd'hui appartenant au 

groupe Sanofi Aventis)  la remise  du site  en  état,  pour  que  celui-ci  ne  présente  plus  aucun danger. Depuis, aucune démarche n’a encore été engagée sur le dossier

actuellement suivi par la DRIRE »(1)

 

 

Quels risques

pour le captage d’eau d’Annet sur Marne ?

 


 

Pour tous renseignements concernant ce dossier contactez

la DRIEE 77 à Savigny le Temple.

Extrait Etat initial environnement SCoT Marne Brosse Gondoire :

 

  Carnetin



  

(1) P 41 http://www.scot-marne-brosse-gondoire.fr/77_SCoT_MBG_RP_2_partie.1.pdf 

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 16:34

 

 

La rubrique d’Alain :

 

Claye-Souilly : Isabelle Godard, une agricultrice bio 

 

 

 

Pendant que l'on marche sur la tête dans le domaine agricole et que l'on est amené à

créer un numéro national d'appel pour la prévention des suicides, dédié

spécifiquement aux professionnels, une certaine agriculture locale, archaïque pour

certains et à la pointe de la modernité pour ceux qui la pratiquent, se bat pour exister malgré l'artificialisation des terres dans les zones péri-urbaines :


A Claye Souilly,  Isabelle Godard, en se lançant dans la reprise de terres familiales pour s'installer en production maraîchère biologique, a voulu proposer un choix qui devrait se présenter comme une évidence: se fournir et fournir localement.

Suite au départ en retraite de son père, elle a donc repris une partie de l'exploitation pour concrétiser son projet qui comporte plusieurs volets: maraîchage, élevage de volailles et également une part de grande culture.

 


L'entrée de l'exploitation côté serre

 

 I. Godard EntreeEtSerre

 

 

La ferme vise à être en relative autonomie en polyculture et élevage où les plantes nourrissent les animaux et vice versa (Autonomie vers laquelle on peut avec un trait d'humour noir penser que notre communauté la pousse quand on considère que la ferme n'est raccordée au secteur électrique que par un transformateur loué, que l'eau provient d'un puits et que la voie d'accès communale est complètement délabrée….)

L'exploitation est en bio et produit des légumes variés. Pour avoir des plantes saines, un maximum de diversité est nécessaire, d'où l'implantation d'arbres et d'une mare. Ceci est bien sûr un travail de longue haleine et il ne faudra pas moins d'une dizaine d'années pour retrouver un système écologique équilibré.

Avec ce genre d'exploitation (20 ha) on est vraiment dans le développement d'un tissu local, que cela soit la production, les consommateurs (60 familles) ou même les emplois (4 prévus à partir de la cinquième année), dans tous les domaines on est loin de la tendance de l'agro-business où on tourne à environ 1 emploi pour 120 ha en exploitation céréalière.

 

 

Ramassage des patates


I.Godard RamassageDesPatates

 

 

 

Il faut beaucoup de courage et de persévérance aux paysans qui s'embarquent dans de telles aventures car on ne peut pas dire que l'organisation actuelle de notre société leur facilite la tâche avec toutes les vagues de standardisation, la suppression des petites structures (par ex les abattoirs, les laiteries…) et le lobbying forcené des géants de l'agroalimentaire et de la chimie. Cette agriculture paysanne a pour ambition de redonner aux agriculteurs leur rôle social, écologique et économique.

Le soutien des AMAP est pour Isabelle d'une grande importance  et à ce sujet on se doit de constater que contrairement à une idée très répandue les amapiens sont loin d'être des "bobos" et qu'ils sont plutôt des gens curieux et des citoyens actifs (comme une enquête de l'Ademe a pu le montrer  http://ademe.typepad.fr/presse/2013/04/une-enquete-inedite-sur-la-consommation-collaborative-.html ) .

On peut penser que l'avenir de notre agriculture et à terme de notre santé est entre nos mains (j'aimerais pouvoir penser que nos collectivités territoriales nous y aideront..). Le consommateur peut décider de sa façon de s'alimenter et du respect de l'environnement par ceux qui prétendent nous nourrir ….

 


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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 10:00

 

 

CLAYE-SOUILLY 

Révision du Plan Local d’Urbanisme :

 

Un manque de concertation ? 

 

A vous de juger

 


 

 Le Plan Local d’Urbanisme est en cours de révision, ce plan engage l’avenir de notre commune pour les 15 années à venir et nous constatons qu’à ce jour une seule réunion publique a été organisée.

 

Conformément à l’article 7 de la chartre de l’environnement :

« Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement. »

 

 

Qu’en est-il à Claye-Souilly ?


Une seule réunion publique a été organisée, mais aucunes réunions de quartier, ateliers participatifs, réunions thématiques ne sont programmées.

 

Qui participe à l’élaboration de ce PLU ?

 

 

Dans le bulletin municipal n° 91 de septembre 2012 à la page 72 il est indiqué :

« Révision du PLU (votée en Conseil Municipal le 07 février 2011)

 Suite à une large concertation avec des personnes publiques associées (Etat, Département, …

Associations environnementales…. »

 

Notre association ne figure pas dans la liste des associations environnementales participant à la large concertation des personnes publiques, à notre connaissance seule une association environnementale dont le siège social est à Melun est associée à la concertation des personnes publiques associées.

 

On peut lire encore page 73

«  Une large concertation est organisée… : une exposition en mairie, un site internet, des réunions… vous permettront de vous exprimer et de dialoguer avec vos élus sur le projet de ville. »

 

Depuis le vote en conseil municipal le 7 février 2011 de la révision du PLU, à notre connaissance une seule réunion publique a été organisée et aucunes autres réunions de quartiers, ateliers participatifs, réunions thématiques.. ne sont programmées.

 

 

Ce qui se fait ailleurs :

 

Malakoff : des réunion, ateliers participatifs

http://www.ville-malakoff.fr/ville-pratique/urbanisme-et-logement/urbanisme/actualites/concertation-sur-le-plan-local-durbanisme/ 

 

Annecy : des réunions de concertations, des questionnaires, des forums..

http://www.annecy.fr/335-le-plan-local-d-urbanisme-plu-de-la-ville-d-annecy.htm

 

Bourg la Reine : des réunions publiques, des réunions thématiques, un sondage….

 http://www.bourg-la-reine.fr/Cadre-de-vie-et-urbanisme/Le-Plan-Local-d-Urbanisme/Calendrier-et-concertation

 

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-loi-relatif-a-la-mise-en-oeuvre-du-principe-de-participation-du-public

 

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/a-la-une/novembre-2011-le-conseil-constitutionnel-et-la-charte-de-l-environnement.100549.html

 

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 08:49
Si l’Ile de France avait rénové ses immeubles
 plutôt que de les détruire ? 
Combien d’emplois qualifiés créés ?
Combien de décharges et carrières remblayées par des déchets  en moins ?
CombIen de pollution évitée ?
Paru dans le journal de l’environnement :
Un Français avale 23 tonnes de matières premières par an

Le 10 octobre 2013 par Stéphanie Senet

 

Une consommation composée pour moitié de minéraux destinés à la construction

En attendant le futur rapport sur le potentiel de l’économie circulaire dans l’Hexagone, que doit rendre le gouvernement d’ici juin prochain, une étude du Commissariat général au développement durable (CGDD), publiée le 9 octobre, apporte des données sur la consommation de matières, et leur devenir. 

Avec cette nouvelle étude sur les flux de matières en France, le CGDD ouvre des pistes de travail à tous les acteurs de l’économie circulaire.

Quels sont ces flux? Le CGDD s’est penché sur les ressources importées et extraites du territoire, sur les matières stockées dans les infrastructures et les biens, les exportations, ainsi que les rejets dans les milieux naturels (1).

Si l’on se focalise sur la consommation apparente de matières, on remarque qu’elle a légèrement baissé depuis 2008, passant de 14 tonnes par habitant et par an à environ 12 t/hab/an en 2010 dans l’Hexagone, en raison de la crise économique, note le Commissariat.

 

44 tonnes aux antipodes

Elle est proche de la moyenne de l’Union européenne (17 t/hab/an en 2008), tandis que les Australiens et les Néo-Zélandais battent le triste record de la plus forte pression sur les ressources, avec 44 t/hab/an, loin devant les Etats-Unis (23 t/hab/an).

En revanche, les Français s’avèrent plus gourmands que les Russes, les Britanniques, les Japonais et les Italiens (11t /hab/an), et dépassent largement les Indiens (4 t/hab/an).

Le panier tricolore est composé pour moitié des tonnages de minéraux utilisés dans la construction (minéraux et graviers). Une situation confirmée par l’état des poubelles, majoritairement composé de déchets du bâtiment et des travaux publics. Le solde est composé de biomasse –agriculture et pêche- (28%), et de combustibles fossiles (16% dont les deux tiers sont des produits pétroliers).

A côté de cette consommation intérieure apparente, le CGDD distingue la notion d’extraction intérieure (11 t/hab), de matières importées –en hausse de 30% depuis 1990- (5,7 t/hab), et de matières exportées –en hausse de 20%- (3 t/hab).

 

23 tonnes en France avec les flux indirects

A ces flux dits «apparents», il faut ajouter des flux «cachés» ou indirects, que sont les résidus de récoltes, les terres excavées (liées aux activités d’extraction et de construction) et les combustibles énergétiques nécessaires à la production de biens et à leur transport jusqu’à la frontière (lorsqu’ils sont exportés). En les prenant en compte, on augmente la consommation totale de matières en France à 23 t/hab (contre 28 t en 2008 et 30 t en 1990).

Autre caractéristique hexagonale, nous produisons plus de déchets que la moyenne européenne: 5,5 t/hab contre 5 t/hab dans l’UE à 27 en 2010.

Autant d’éléments à disposition des pouvoirs publics pour réaliser concrètement les économies de ressources qui s’imposent, augmenter la seconde vie des produits, réduire les déchets, mieux les recycler, sans oublier de réduire la dépendance de la France aux importations.

(1) Les ressources en eau n’ont en revanche pas été comptabilisées

http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2040/1161/cycle-matieres-leconomie-francaise.html

lien vers l’article :

http://www.journaldelenvironnement.net/article/un-francais-avale-23-tonnes-de-matieres-premieres-par-an,37654?xtor=EPR-9

 

 

 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 17:20

MITRY ZI

Avion survolant la zone industrielle de Mitry-Compans

qui possède 7 sites Seveso dont 3 à hauts risques

 

 

 

Pourquoi n'y a-t-il  toujours pas de points de contrôle du bruit

installés par Bruitparif autour de l’aéroport

de Roissy sur la Seine et Marne ?

 

Depuis notre rencontre

avec la direction de Bruitparif en début d’année,

 la situation semble au point mort.

 

 

 

Pas de contrôles = pas de problèmes ?

A vous de juger

 

Une réunion s’est tenue hier  à la préfecture de région IDF sur les vols de nuits autour de l’aéroport de Roissy, M. Jean Pierre Blazy  député-maire de Gonesse a défendu, comme à son habitude, les populations du Val d’Oise contre les nuisances aériennes.

 

Nous regrettons l’absence de députés de Seine et Marne et notamment celle de  Monsieur Yves Albarello député de la 7ème circonscription, la circonscription la plus touchée par les vols de nuit.

 

Nous souhaitons que M. Yves Albarello puisse assister régulièrement à ces réunions et  prenne contact  avec Mme Julie Nouvion présidente de Bruitparif et élue de Seine et Marne pour qu’enfin  des points de contrôles du bruit soient implantés sur la 7ème circonscription, Villeparisis et Mitry-Mory notamment.

 

 

 

 

Voir article du Parisien relatant la démarche d’un député dans le Val d’Oise :

Chaumontel
Une station pour mesurer le bruit des avions

Publié le 18.09.2012

C'est, pour Jean-Pierre Blazy, farouche opposant aux vols de nuit, « l'outil qui va prouver combien les nuisances des avions sont importantes et insupportables pour les habitants ». A Gonesse, ville voisine de Roissy, où les habitants se plaignent du bruit des décollages mais surtout des atterrissages, le député-maire PS vient de faire installer sur le toit de la médiathèque, en centre-ville, le dispositif expert Rumeur, déployé en Ile-de-France par Bruitparif. 

Une démarche déjà effectuée à Sannois, Saint-Prix, Saint-Brice-sous-Forêt, Saint-Martin-du-Tertre, et prochainement, Chaumontel.

Particularité, unique dans la région, de l'installation de Go
nesse : ce système — un boîtier relié aux sondes présentes dans la plupart des avions — y a été couplé à un radar virtuel, qui permet de connaître plus finement le niveau sonore de chaque appareil. Concrètement, cette station de mesure du bruit relève le niveau sonore exprimé en décibels lors du passage de l'avion. Il est enregistré 24 heures sur 24. Figurent aussi parmi les données enregistrées le numéro du vol, la compagnie, l'origine et la destination de l'appareil.

« Après quelques semai
nes de rodage, la station est tout à fait opérationnelle, se félicite Jean-Pierre Blazy. Dès à présent, chaque habitant désireux de s'informer sur les nuisances des avions de Roissy peut prendre connaissance en temps réel de ces données via le site Internet de la ville*. Et faire remonter, s'il y a lieu, ses doléances par ce même moyen. » Objectif clairement affiché par le député-maire : « Convaincre, notamment grâce aux témoignages des riverains mécontents et réveillés la nuit, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), Aéroports de Paris, mais aussi les compagnies aériennes et le gouvernement. »

S'il
ne se dit « plus hostile au développement économique de l'aéroport », l'élu prône « une maîtrise du trafic aérien qui respecte le quotidien des riverains ». Et de rappeler que « 170 appareils en moyenne survolent Gonesse chaque nuit entre 22 heures et 6 heures ».

Car, pour Jean-Pierre Blazy, « les différentes mesures ministérielles prises depuis 2011 sont i
nefficaces. Comme le relèvement des altitudes de vol à l'approche de la région parisienne qui n'a aucun impact sur Gonesse, située à quelques kilomètres de l'aéroport et dans l'axe des pistes ».

* www.ville-gonesse.fr.

Le Parisien


http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/une-station-pour-mesurer-le-bruit-des-avions-18-09-2012-2169284.php

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 12:20
Alors que dans la forêt de Fontainebleau
 Airparif contrôle
les particules, le monoxyde et le dioxyde d’azote,
le dioxyde de souffre,  l’ozone 
sous les avions de Roissy  la station de Montgé en Goële

ne contrôle que l'ozone

La santé des arbres
de la forêt de Fontainebleau
est-elle plus importante que celle
des nord seine et marnais ?

 

Paru sur le journal de l’environnement :
La pollution de l’air extérieur est classée cancérigène avéré

Le 17 octobre 2013 par Marine Jobert

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Humains des villes et des champs, sous toutes les latitudes, vous respirez un air extérieur qui peut vous rendre malades. C’est le message du Centre international de recherche sur le cancer, qui vient de classer comme cancérigène avéré la pollution de l’air extérieur. Rien de nouveau au plan scientifique, mais les implications politiques d’un tel classement sont réelles. 

Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a classé, ce 17 octobre, la pollution de l’air extérieur, sur l’ensemble de la planète, comme cancérigène avéré (classe 1). Après une revue de littérature des dernières publications disponibles –environ 1.000 articles, portant sur l’état de santé de millions d’humains sur trois continents-, les experts ont conclu qu’il y a «suffisamment de preuves que l’exposition à la pollution de l’air extérieur provoque le cancer des poumons et favorise le cancer de la vessie». Les particules fines –l’un des principaux composants de l’air extérieur- ont été évaluées séparément et sont aussi classées cancérigènes pour les humains, tout comme le diesel en juin 2012. «Bien que la composition de la pollution de l’air et les niveaux d’exposition puissent varier puissamment d’un endroit à l’autre, les conclusions du groupe de travail concernent toutes les régions du globe»,indique le Circ dans un communiqué. L’agence dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiera ses conclusions en détail, le 24 octobre, dans la revue médicale britannique The Lancet Oncology.

«Classer la pollution de l’air extérieur comme cancérigène pour les humains est une étape importante», a commenté Christopher Wild, médecin et directeur du Circ. «Il existe des solutions concrètes pour réduire la pollution de l’air, et au vu de l’ampleur de l’exposition mondiale, ce rapport devrait envoyer un signal fort à la communauté internationale pour qu’elle agisse sans délai.»

 

Mélange cancérigène

Les conséquences délétères de la pollution de l’air sur les pathologies respiratoires et cardiaques sont également bien connues. Mais c’est l’intensité et la fréquence des épisodes de pollution qui ont évolué ces dernières années, notamment dans les pays industrialisés et densément peuplés. Les données les plus récentes, selon le Circ, font état du décès de 223.000 personnes, à travers le monde, du seul cancer des poumons, à cause de la pollution de l’air. «L’air que nous respirons est désormais pollué par un mélange de substances qui causent le cancer», explique Kurt Straif, médecin qui dirige le département du Circ chargé d’identifier les facteurs environnementaux susceptibles d’accroître le risque de cancer chez l’homme. «Nous savons maintenant que la pollution de l’air extérieur n’est pas seulement un risque majeur pour la santé en général, mais aussi une des causes environnementales principales des décès par cancer.»

 

Emissions industrielles et agricoles

Au lieu d’envisager la pollution polluant par polluant –diesel, solvants, métaux, poussières- les experts du Circ l’ont envisagée dans sa globalité. «Notre mission était d’évaluer l’air que chacun respire plutôt que de focaliser sur certains polluants atmosphériques», détaille Dana Loomis, médecin du Circ. «Les résultats obtenus vont tous dans la même direction: le risque de développer un cancer des poumons augmente significativement chez les gens exposés à la pollution de l’air.» Parmi les sources de ‘production’ de cette pollution, le Circ énumère les transports, les centrales électriques à flammes, les émissions industrielles et agricoles, le chauffage résidentiel et la combustion de matériaux pour faire la cuisine.

 

Constat difficile à assumer

Des vues qui rejoignent celles portées par l’association française Respire. «C’est un constat qui va sûrement être très difficile à assumer pour les politiques, car s’ils l’acceptent, cela signifie que les situations dans lesquelles nous vivons ne sont pas acceptables», estime Thibaut Vonthron, le porte-parole de l’association pour Le Journal de l’Environnement. «Cela me fait penser aux annonces du Giec[1] sur le changement climatique: le premier rapport a fait l’effet d’une bombe, mais les politiques ont mis du temps à accepter ces conclusions. Après, on peut être dans le déni, mais le fait est que du point de vue scientifique, les choses sont dites clairement.»

 

Chère pollution

Ce classement fait écho à la publication par l’Agence européenne de l’environnement (AEE) d’une étude qui met en évidence que 90% des urbains sont exposés régulièrement à des seuils de particules fines (PM 2,5) supérieurs aux recommandation de l’OMS (10 microgrammes par mètre cube d’air) et que 98% d’entre eux ont été exposés en 2011 à des concentrations d’ozone mesurées à des niveaux supérieurs aux seuils de recommandation de l’OMS. Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié, en octobre, deux rapports qui analysent le coût de la pollution de l’air en général et des particules PM 2,5 en particulier pour le système de soins français (consultations, soins, médicaments, hospitalisations, indemnités journalières). La pollution atmosphérique coûte entre 0,8 et 1,7 milliards d'euros par an. Les seuls PM 2,5 engendrent des dépenses oscillant entre 20 et 30 Md€ par an.



[1] Giec: Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat

 http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-pollution-de-l-air-exterieur-est-classee-cancerigene-avere,37966?xtor=EPR-9

 

 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 18:27
Préservation de la ressource en eau  
du captage d’Annet sur Marne : 
M.le Ministre de l’Ecologie
va-t-il autoriser
le stockage de déchets radioactifs (DRNR)
dans la décharge de Claye-Souilly ? 

Alors que de la radioactivité  a été détectée dans l’eau aux refoulements de l’usine d’eau potable d’Annet sur Marne en

2009 (1), bientôt des déchets radioactifs (2) vont-ils pourvoir être

stockés dans la décharge Rep Veolia de Claye-Souilly dont les

eaux de ruissellement se déversent dans le périmètre de protection rapproché du captage d’eau d’Annet sur Marne ?

 

En effet pourquoi Monsieur Philippe Martin, ministre de l’écologie

 ne répond pas à la question posée depuis près de 5 mois par

Mme la sénatrice  Evelyne Didier à la demande de

Mme Hélène Lipietz, sénatrice de Seine et Marne (3), concernant

le stockage de DRNR (2) dans les décharges d’ordures

ménagères ?

 

 (1) voir notre article :
(2) déchets à radioactivité  naturelle renforcée DRNR

(3) http://helene.lipietz.net/spip.php?article347

§§§
Paru sur le site du Sénat :
Déchets à radioactivité naturelle renforcée

14 ème législature

Question écrite n° 06494 de Mme Évelyne Didier (Meurthe-et-Moselle - CRC)

publiée dans le JO Sénat du 23/05/2013 - page 1565

Mme Évelyne Didier attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la question de l'admission des déchets à radioactivité naturelle renforcée dans les décharges ISDND (installations de stockage des déchets non dangereux). En effet, suite à la circulaire du 25 juillet 2006 relative aux installations classées et à l'acceptation de déchets à radioactivité naturelle renforcée ou concentrée dans les centres de stockage, il est prévu qu'un arrêté ministériel soit pris en ce sens dans le courant de l'année. Elle souhaite donc, en premier lieu, savoir si cette mesure est toujours d'actualité.
Ensuite, la définition de ce type de déchets (DRNR) restant encore très subjective, nous pouvons nous interroger sur les risques potentiels qu'ils représentent non seulement pour les personnes qui les manipulent, mais aussi pour les riverains, à court, moyen et long terme. La question est simple : les ISDND peuvent-elles garantir la sécurité nécessaire et une traçabilité suffisante pour accueillir de tels déchets ? L'ADENCA (association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours) nous alerte cependant sur le fait que certains DRNR seraient trop radioactifs pour être acceptés dans la décharge de déchets radioactifs de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) à Morvilliers dans l'Aube ; dans ce contexte, comment alors être pris en charge par les ISDND ? De plus, si cet arrêté voit le jour, ne court-on pas le risque d'ouvrir la voie à l'acceptation d'autres déchets radioactifs de niveaux de radioactivité équivalents dans ces ISDND ? C'est pourquoi, elle lui demande si le Gouvernement envisage de réorienter ce type de déchets vers des installations spécialisées dans le traitement des déchets faiblement radioactifs et les décharges de classe 1.

Transmise au Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

 

En attente de réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506494.html

 

 

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