Emission complément d’enquête
Ce soir à 22h20
sur France 2
Trafics, vols, petites combines : les voyous de la crise
Enquête en Seine-et-Marne,
nouvel eldorado
de l’enfouissement des déchets
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Emission complément d’enquête
Ce soir à 22h20
sur France 2
Enquête en Seine-et-Marne,
nouvel eldorado
de l’enfouissement des déchets
Qui se préoccupe
de la préservation de la ressource en eau
du bassin versant Beuvronne ?
Pourquoi n’y a-t-il pas
de Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux
sur ce territoire ?
article L212-3 du code de l’environnement (1)
Pourquoi
Monsieur Jean-Pierre Dormeau
ne répond pas au courrier d’ADENCA ?
Depuis plusieurs années, la « Coordination Eau Île-de-France » avec l’association « Actions vertes Roissy Val-Maubuée » (AVRVM) et divers particuliers ont lancé l’alerte sur la présence de composés de glycol dans la Marne, et des conséquences éventuelles sur la qualité de l’eau mise en distribution par l’usine de production d’eau potable d’Annet-sur-Marne propriété de Veolia Eau.
L’aéroport Paris-Charles de Gaulle (3 400 hectares) est avec ses 60 millions de passagers le septième aéroport mondial. Les surfaces imperméabilisées (1 000 hectares) des 4 pistes, des voiries et des parkings ont besoin pendant l’hiver d’être déneigées et déverglacées. Il en est de même pour les ailes des aéronefs qui doivent être traitées au moment du décollage. Pour ce faire, Aéroports de Paris utilise divers produits dont des composés de glycol (propylène glycol et éthylène glycol), qui se retrouvent dans les eaux pluviales, puis dans les rivières (Reneuse et Beuvrone) et enfin dans la Marne, juste en amont de la prise d’eau de l’usine d’Annet-sur-Marne et peut-être dans le verre des 500 000 Franciliens habitant la Seine-et-Marne, le Val d’Oise ou la Seine-Saint-Denis.
Dans cette affaire, les citoyens et les associations qui les représentent se trouvent face aux énormes machines économiques que sont Aéroports de Paris et Veolia Eau. Ils sont confrontés à des difficultés d’accès à l’information, à une législation non adaptée à l’usage (et au rejet) de composés chimiques relativement récents, ainsi qu’à toute une série d’arrangements ou de négligences qui permettent à des pollutions liées à l’activité humaine de mettre en danger les écosystèmes et la santé des habitants.
La pollution à l’éthylène glycol en amont de l’usine de potabilisation d’Annet-sur-Marne est emblématique des combats que nous devons mener pour la défense de l’environnement.
Cela a conduit les associations et les citoyens à contester devant le tribunal administratif de Melun les arrêtés préfectoraux autorisant le rejet des eaux pluviales polluées dans la Marne. L’audience est prévue le 7 mai.
D’ores et déjà, la « Coordination Eau Île-de-France », l’association « Actions vertes Roissy Val-Maubuée » et les particuliers qui s’y sont joints, se félicitent :
-d’avoir mis sur la place publique cette question de santé publique jusqu’à présent tue;
-des acquis obtenus de la part des services de l’État, d’ADP et de Veolia; en particulier, de la publication du plan d’actions d’ADP (pour un montant estimé à 50 millions d’euros) et de la signature d’un protocole d’alerte entre ADP et Veolia concernant la pollution de l’eau.
-de l’exemple donné qui montre l’intérêt qu’il y a de voir des citoyens s’impliquer dans ce type d’action.
> Synthèse documentaire de cette affaire & liste des documents de référence consultables en ligne >>> http://eau-iledefrance.fr/doc/dossier-glycol/
> Synthèse documentaire version pdf à télécharger >>> dossier Glycol
http://eau-iledefrance.fr/la-pollution-de-la-marne-au-ta-de-melun-le-7-mai/
Commission
du Développement durable
et de l’aménagement du territoire
du 8/10/2013
Intervention de
M. Yves Albarello,
député maire de Claye-Souilly
« Au sud du Sénégal, j'observe chaque année une montée des eaux de plusieurs centimètres, avec une destruction de la flore et l'ensablement du fleuve Casamance. »
http://www.nosdeputes.fr/14/seance/2029#inter_e9096dffd4bec4f3f46d1c054140b449
Nous constatons que M. Yves Albarello est très préoccupé par la destruction de la flore et l'ensablement du fleuve Casamance au Sénégal, mais que fait-il pour améliorer l’état de la rivière Beuvronne qui coule dans la commune de Claye-Souilly dont il est maire, rivière que certains dénomment « égout à ciel ouvert" ?
Pour le savoir nous vous conseillons de le contacter.
Reverrons-nous un jour des pêcheurs dans la Beuvronne comme au 20ème siècle ?
Publié le 04.05.2014, 09h32 | Mise à jour : 09h42
Même quand il ne vole pas, un avion pollue en brûlant du kérosène pour assurer électricité et ventilation avant et après le décollage. Au nom de la qualité de l'air, l'Autorité chargée de contrôler les nuisances autour des principaux aéroports français défend une limitation plus stricte des moteurs auxiliaires utilisés au sol.
L'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), dans son rapport d'activité, plaide pour une généralisation des moyens de substitution en électricité et en climatisation, qui permettrait de réduire l'utilisation des moteurs auxiliaires, dénommés APU (pour Auxiliary Power Unit, en anglais), polluants et bruyants.
Sur les aéroports parisiens, une réglementation visant à encadrer l'utilisation des APU est en vigueur depuis juillet 2012 mais «celle-ci a une portée très limitée», regrette l'Acnusa. Pour s'imposer pleinement à un appareil, elle nécessite en effet qu'un poste de stationnement dispose des deux moyens de substitution (électricité et climatisation). Ce qui ne concerne, par exemple, que 5% des postes de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.
Le «gendarme des aéroports» plaide pour que la limitation de l'usage des moteurs auxiliaires s'impose dès qu'il existe un moyen de substitution en électricité, «comme cela est déjà le cas dans une dizaine d'aéroports européens».
Selon l'association Airparif, les aéroports contribuent pour 6% aux émissions d'oxydes d'azote (NOx) en Ile-de-France. Les émissions de ce polluant provenant des activités aéroportuaires de Charles-de-Gaulle et d'Orly sont même «plus de trois fois supérieures à celles du boulevard périphérique», estimait-elle en 2012. Dans ces émissions de NOx provenant des aéroports, les moteurs auxiliaires ne représenteraient qu'une petite partie (12%) par rapport au trafic aérien lui-même (86%), selon des données d'Airparif. Pour les particules, autres polluants majeurs de l'air, la contribution des aéroports resteraient assez faible (de l'ordre de 3% contre environ 25% chacun pour le chauffage et le trafic routier).
LeParisien.fr
Dev. Durable | Aujourd'hui à 14h40 | Actu-Environnement.com
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A l'occasion de la réunion du Conseil national de la transition énergétique, ce mardi 29 avril, Ségolène Royal a annoncé les thèmes de la prochaine conférence environnementale, qui devrait avoir lieu début octobre. Sont envisagés : la croissance verte, les transports propres, l'accélération du plan de rénovation énergétique, la santé environnementale et l'agriculture.
La ministre de l'Ecologie a également précisé ses attentes quant à la conférence bancaire et financière qui devrait se tenir d'ici fin juin. Son champ devrait être restreint à la transition énergétique et à l'économie circulaire, "par souci d'efficacité". Cette conférence devra donner lieu à des annonces rapidement mises en œuvre, sans nécessiter de travaux supplémentaires, même si des chantiers à moyen terme pourront être abordés. L'objectif étant de mobiliser, et adapter si besoin, les outils existants et éprouvés.
Sophie Fabrégat
http://www.actu-environnement.com/ae/news/conference-environnementale-bancaire-themes-21517.php4
Fort de Courtry/Vaujours
les élus de Seine St Denis se mobilisent
pour préserver
la santé de leurs administrés
mais qu’en est-il en Seine et Marne ?
A notre connaissance seuls le sénateur Michel Billout (PC) (1) et la sénatrice Hélène Lipietz (EELV) s’étaient mobilisés sur ce dossier mais Mme Hélène Lipietz vient de quitter son poste de sénatrice pour le rendre à Mme Nicole Bricq (PS) qui n’a pas été reconduite comme ministre dans le nouveau gouvernement.
Souhaitons que Madame Nicole Bricq (PS) prenne le relais de Madame Hélène Lipietz (EELV) dans ce dossier.
En effet nous n’entendons dans ce dossier :
- ni Monsieur Yves Albarello (UMP), député de la 7ème circonscription
- ni Madame Michèle Pélabère (PS), conseillère générale du canton de Claye-Souilly
- ni Monsieur Hervé Touguet ( UMP), maire de Villeparisis
- ni Monsieur Xavier Vanderbise (UMP), maire de Courtry
- ni Monsieur Vincent Eblé (PS), président du conseil général 77 et sénateur
- ni Madame Colette Mélot (UMP, sénatrice
- ni Monsieur Michel Houel (UMP), sénateur.
- ni Monsieur Jean-Jacques Hyest, (UMP), sénateur.
Dans ce département
de
Seine et Marne
où l'on meurt le plus tôt d'Ile de France
la préoccupation principale de nos élus
ne serait-elle pas
la santé des populations
comme
pour leurs homologues du 93 ?
Pour le savoir, contactez-les.
(1)http://www.michelbillout.fr/Site-du-Fort-de-Vaujours.html
Paru sur le site de la commune de Vaujours, Maire Ludovic Toro (UDI) :
Fort de Vaujours : Les ėlus du département rejoignent L.TORO
Les craintes de l'équipe de la Dynamique Coubronnaise concernant le Fort de Vaujours étaient fondées. La pollution de ce site est en effet aujourd'hui avérée. Ludovic TORO, votre Maire, et son équipe ne resteront pas immobiles devant ces nouveaux résultats des analyses de l'Autorité de Sureté Nucléaire. http://www.asn.fr/Informer/Actualites/Fort-de-Vaujours-77-93
Dans l'édition du 23 avril, Le Parisien Seine-Saint-Denis, fait un point sur ces nouvelles informations (lire l'article).
Ludovic TORO, votre maire, fait état de son engagement de longue date, et en premier lieu en qualité de médecin. Aujourd'hui, plus que jamais, avec son équipe, il reste mobilisé.
Il a d''ailleurs déjà demandé par courrier au Préfet et au Ministre de la Santé l'arrêt de l'exploitation du site. Il souhaite également qu'une réunion soit organisée, très rapidement, avec les principaux protagonistes, dont les Ministres de la santé et de la défense, les élus et les associations de défense de l'environnement.
Le 25 avril, toujours dans le quotidien francilien, le sénateur socialiste de Bondy, Gilbert ROGER, ainsi que le représentant d'EELV, rejoignent le maire de Coubron en appellant la Ministre de l'environnement ã organiser une réunion dans les plus brefs dėlais sur les risques pour la population.
http://www.coubron.fr/actualites/59-a-la-une/103-fort-de-vaujours
Paru sur le site de Gilbert Roger (PS) sénateur du 93 :
Il y a plusieurs semaines, à l'initiative d'associations environnementalistes, mon attention a été attirée sur les risques d'exploitation d'une carrière à ciel ouvert par Placoplâtre, ainsi que le projet de la communauté de communes Brou-Chantereine d'urbaniser 15 ha.
Le site du fort de Vaujours de part son histoire, a vu des tests dans la recherche de la bombe nucléaire. Rien ne devrait pouvoir être exploité, sans certitudes de décontamination.
Je me suis rendu sur place, en présence des préfets de Seine et Marne et de Seine Saint-Denis . Il a été décidé de faire pratiquer des mesures sous l'autorité de sûreté nucléaire. Le rendu donne des mesures 10 à 20 fois supérieures à la normale.
Dés lors, je viens d'adresser cette lettre à chaque préfet. Par ailleurs, j'ai demandé un rendez-vous avec la ministre Mme Ségolène ROYAL.
……..
Paru sur le site de la sénatrice du 93 Aline Archimbaud (EELV) :
Publié le 25/04/2014 dans Actualité
Aline Archimbaud
Sénatrice écologiste de Seine-Saint-Denis
Demande d’un moratoire
sur les travaux effectués sur le site du Fort de Vaujours
Suite au rapport de l’IRSN ( Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) paru le 16 avril dernierrendant publiques les mesures de radioactivité effectuées le 25 février 2014 à la demande de l’ASN(Autorité de Sûreté Nucléaire) sur le site du Fort de Vaujours, mesures révélant un niveau derayonnement 10 à 20 fois supérieur au niveau naturel sur certains points du site,Aline Archimbaud renouvelle sa demande d’un moratoire sur les travaux menés par l’entreprise PLACOPLATRE depuis le début du mois d’avril. Elle était déjà intervenue dans ce sens en février dernier au Sénat lors d’une question orale au Ministre de l’Écologie Philippe Martin.
En effet, une destruction de 26 bâtiments a déjà été entreprise très récemment sans qu’aucune analyse exhaustive du site n’ait été menée et sans que n’ait été informée la commission locale de concertation et de suivi réunissant les parties prenantes de ce dossier.
Le protocole de sûreté appliqué aux ouvriers qui travaillent actuellement sur ce chantier est totalement improvisé. Il est invraisemblable que, de l’aveu même de Monsieur Gilles Bouchet, directeur d’exploitation des carrières chez PLACOPLATRE, l’entreprise ne daigne soumettre à l’évaluation de l’ASN l’efficacité et la pertinence de ce protocole qu’à la fin des premiers travaux. C’est ce qui s’appelle jouer avec la vie des personnes.
……
http://alinearchimbaud.eelv.fr/moratoire-sur-les-travaux-sur-le-site-du-fort-de-vaujours/
Qui se préoccupe
de la préservation de la ressource en eau
du bassin versant Beuvronne ?
Pourquoi n’y a-t-il pas
de Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux
sur ce territoire ?
article L212-3 du code de l’environnement (1)
Pourquoi
Madame Nicole Klein,
préfète de Seine et Marne
ne répond pas au courrier du 17/12/2013
d’ADENCA ?
Le 12 septembre 2011 par Geneviève De Lacour
Pollution des eaux, Sites & Sols, Sites et sols industriels, Politique & Société, Administrations, Politique
En juillet dernier, l’affaire avait défrayé la chronique. Des taux importants de perchlorate d’ammonium avaient été découverts dans des captages d'eau potable proches d'une ancienne poudrerie, près de Bordeaux (voir JDLE). Par mesure de précaution, la communauté urbaine de Bordeaux (CUB) avait donc décidé dans la foulée l'arrêt de certains pompages.
Selon un article publié aujourd’hui 12 septembre sur le site Les Echos, la CUB qui voit une partie de ses ressources en eau polluées au perchlorate d'ammonium a décidé d’entamer une action en justice. Elle vient en effet de déposer une plainte contre X. La responsabilité est pourtant établie, puisque les nappes souterraines concernées sont situées à Saint-Médard-en-Jalles, non loin des terrains occupés par la société SNPE Matériaux énergétiques (SME), autrefois entreprise publique et qui appartient désormais au groupe privé Safran. De grosses quantités de ce composé chimique entrent dans la composition du propergol, produit de propulsion des fusées et des missiles. Or SME est la seule entreprise de la zone à utiliser le produit incriminé.
En portant plainte, la collectivité souhaite protéger ses intérêts et pouvoir se retourner vers le pollueur en temps voulu. «Il ne faut pas que l'usager fasse les frais de cette pollution», estime Jean-Pierre Turon, le vice-président (PS) de la CUB chargé de l'eau et de l'assainissement. «Il y aura sans doute des discussions avec l'Etat afin que les intérêts de la CUB soient préservés», explique-t-il.
En effet, depuis la mise en évidence de cette pollution, la Lyonnaise des eaux a arrêté d'exploiter certains captages situés dans cette zone de l'ouest de l'agglomération qui se trouve désormais privée de 21.000 mètres cubes par jour, soit l'équivalent de 15 à 20% de sa consommation quotidienne. La Lyonnaise des eaux a effectué en urgence un forage supplémentaire en amont de la zone concernée qui devrait permettre de faire face à l'augmentation de la consommation, généralement observée au mois de septembre. Mais cela ne suffira pas. La CUB devra trouver de nouvelles ressources à un moment où elle poursuit justement ses efforts pour diminuer l'exploitation des nappes profondes longtemps surexploitées à Bordeaux. La solution consistera donc probablement à traiter l'eau. Avec, à la clef, un coût de plusieurs millions d'euros.
Avec l'arrêt de l'exploitation des nappes polluées, la CUB assure rester en dessous du seuil de 4 microgrammes de perchlorate d'ammonium par litre. Très soluble dans l’eau, le perchlorate d'ammonium découvert dans les captages de Bordeaux n'est ni cancérigène, ni mutagène, avait indiqué (voir JDLE) le 20 juillet l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Par mesure de précaution, l’Agence recommandait toutefois de ne pas consommer d'eau du robinet si la teneur en perchlorate dépassait 15 microgrammes, et 4 microgrammes pour la préparation des biberons destinés aux nourrissons.
SME qui exploite plusieurs sites, notamment à Toulouse où une pollution de même nature a été relevée dans la Garonne, «prend acte» en attendant de voir la nature de la plainte et rappelle qu'elle a toujours «coopéré avec les différents services de l'Etat et la communauté urbaine de Bordeaux».