Dans son projet de Plan Local d’urbanisme, Jean Benoît Pinturier, maire de St Pathus, souhaite autoriser l’implantation de décharge ISDI sur des terres agricoles appartenant au châtelain de St Pathus et à sa famille, au bord de Marchémoret.
Mais le châtelain possède également des terres agricoles sur la commune de Marchémoret, à proximité de la rue du Jeu d'Arc. Jean-Louis Durand, maire de Marchémoret, souhaite-t-il lui aussi autoriser l'implantation de décharge ISDI sur les terres agricoles situées près de ce lotissement.
Pour le savoir, nous vous conseillons de le contacter.
Historique :
Les terres agricoles en question étaient la propriété de la famille LABOUR que le châtelain de St Pathus et sa famille ont reçu en héritage.
Les LABOUR ont « géré » la commune de St PATHUS pendant de nombreuses années au cours des 19e et 20e siècle, la famille issue de la haute bourgeoisie avait acquis sa fortune grâce, entre autres, aux revenus de leur charge dans la magistrature.
Comme le précise l’instituteur dans sa monographie de 1888, c’est au 19ème que les LABOUR ont acquis le fief de Brumier à SAINT PATHUS de l’épouse du Général de MARBOT dont la famille possédait les terres depuis 2 siècles.
Le 1er de cette lignée est Alexandre, Edmond LABOUR, né en 1806 à Chalifert, Conseiller à la Cour Impérial de Paris, qui décède en 1887, alors qu’il était maire de SAINT PATHUS.
Son fils
Fernand, Louis, Edmond LABOUR, né en 1839 à Paris 2e, Président de la Cour d’Appel de Paris, sera également maire de ST PATHUS jusqu’à son décès en 1903 et Conseiller Général du Canton (1870-1892)
Son petit fils
Edmond, Martin, Fernand LABOUR, né en 1869 à Paris 8e, Conseiller à la Cour de Paris, fut aussi maire de St Pathus et Conseiller Général du Canton de 1898 jusqu’à son décès en 1926.
Son arrière petit fils
Jean, Pathus LABOUR, né en 1909, au château de St Pathus, ingénieur chimiste et agriculteur, sera lui maire de Dammartin en Goële de 1959 jusqu’à son décès en 1987 et Conseiller Général du Canton (1951-1976).
C’est par sa sœur Marie-Louise, décédée en 1998, qui épousa Pierre, Marie, Anne LE GOAZRE de TOULGOËT-TREANNA, que la descendance des LABOUR héritera du château de St Pathus et des terres agricoles environnantes sur St Pathus et Marchémoret.
Chelles. Pluies : au Sempin, des habitants inondés par la boue, deux fois en juin
Des tonnes de boue du Grand Paris Express sont entassées sur un terrain près des maisons, à Chelles. Habitants et mairie interpellent le propriétaire, pourtant un organisme public.
De l’eau et de la boue : les habitants de la résidence Clos Sempin à Chelles ont été inondés deux fois en juin 2021.
Chelles n’a pas été épargnée par les intempéries qui ont touché Nord de la Seine-et-Marne entre les 2 et 4 juin, puis à la fin de la semaine du 14 juin.
Samedi 19 juin, des habitants avaient chez eux de l’eau jusqu’aux mollets.
Inondations à Chelles : de la boue dans son salon
Les pompiers sont intervenus pour évacuer l’eau des logements, lors des deux épisodes de fortes pluies.
« Chez moi, il y avait de la boue partout, confie Christelle, une des cinq habitants résidant au rez-de-chaussée. Tout est fichu. »
Elle ajoute : « J’avais tout nettoyé impeccablement il y a deux semaines et maintenant, tout est sale. Les meubles continuent à recracher de la boue dès que je les déplace. Je n’ai jamais vu cela. »…..
« Je sors de ma chambre, je vois de l’eau marron dans la cuisine »
Dans le bâtiment de Christelle, les 5 logements du rez-de-chaussée ont été inondés les 3 et 4 juin. Trois d’entre eux l’ont à nouveau été deux semaines après.
Leslie, sa voisine, se remémore le moment où elle a découvert l’inondation :
« Je sors de ma chambre, je vois de l’eau marron dans l’entrée et dans toute la cuisine. Je sauve tNathalie, une autre résidente, commente : « C’est la goutte d’eau. Nous avons investi toute notre vie pour acheter un logement ici. »
Elle ajoute : « Depuis deux ans, nous ne cessons de signaler des malfaçons dans nos logements et le promoteur Nexity met des années à répondre, quand il le fait. Et maintenant, nous voici avec des inondations. »
Des protestations contre le promoteur
Ces inondations surviennent après deux années de protestations contre le promoteur Nexity pour diverses malfaçons que nous avons déjà relatées dans La Marne et sur actu.fr.
Leslie, membre du conseil syndical et autre victime des inondations, reproche au promoteur d’avoir installé des canalisations d’assainissement trop étroites.
De plus, des gravats ont été retrouvés dans ces canalisations, de nature à freiner l’évacuation des eaux de pluie.
Interrogé, le promoteur indique qu’il n’a pas encore trouvé les informations nécessaires pour répondre à ces remarques.
La boue proviendrait d’un chantier à proximité
En réalité, Nexity n’est pas le seul responsable.
Il se trouve que la résidence du Clos Sempin n’est pas située dans une zone inondable. Elle est même plutôt située en hauteur.
Alors pourquoi ces inondations ?
La résidence du Clos Sempin se trouve juste en-dessous d’un champ. Et au-dessus du champ, il y a le chantier de la plaine du Sempin.
Depuis début 2020, des tonnes de boue sont charriés vers cette ancienne carrière creusée dans une colline. L’objectif est d’y aménager un grand parc.
Les boues proviennent des tunnels creusés par la Société du Grand Paris pour aménager la ligne 16 du futur métro.
L’entreprise continue à charrier de la terre
Est-ce une bonne idée d’entasser la terre à cet endroit ? Est-ce que la boue ne risque pas de glisser vers les terrains voisins, situés en contrebas ?
Des incertitudes subsistent, notamment sur la solidité de la cuvette formée par l’ancienne carrière.
Un glissement de terrain a même eu lieu en mai 2020 dans la plaine du Sempin.
En 2020, les services de l’Etat ont demandé à l’entreprise de réaliser une étude géotechnique pour évaluer les risques.
Mais ils n’ont pas interrompu le chantier et, depuis, l’entreprise continue à charrier la terre vers ce terrain appartenant à la Safer d’Île-de-France.
La route salie par la boue : c’est nouveau depuis le début du chantier
En plus des habitations sinistrés, le chemin de Sempin a également été sali par de la boue et des cailloux provenant manifestement de la plaine du Sempin.
Selon la mairie de Chelles, ce phénomène est récent. D’habitude, le chemin du Sempin n’est pas sali par de la boue en cas de fortes pluies.
« Le chemin du Sempin n’est pas régulièrement recouvert de boue. Depuis le début des travaux d’aménagement du parc du Sempin, c’est la première fois que cela se produit. »
La mairie précise qu’elle a demandé à ECT, société chargée d’accumuler la terre sur le terrain, de réaliser « des aménagements supplémentaires pour tenter de mieux contrôler les eaux de ruissellement ».
La Safer affirme qu’elle est en règle
Quand on sait que chaque semaine de nouvelles terres sont acheminées vers ce terrain, on comprend que les habitants s’interrogent et reprochent à la Safer les déversements de boue dans leur appartement.
Contactée, la Safer répond : « Les ouvrages hydrauliques de récupération des eaux pluviales ont bien été réalisés et sont conformes aux autorisations obtenues. »
Cet organisme ajoute : « Néanmoins, comme la majeure partie du réseau hydraulique local, les ouvrages du site du Sempin ont été saturés par la quantité inhabituelle d’eau suite aux derniers épisodes pluvieux intenses et exceptionnels. Des écoulements se sont donc effectivement produits à certains endroits. »
La quantité d’eau a beau être « inhabituelle », deux fois dans le même mois cela commence à faire beaucoup pour certains habitants.
La situation est d’autant plus préoccupante que le changement climatique devrait rendre plus fréquentes les fortes pluies.
Extrait de la carte du CD 77 dossier Loi sur l'eau février 2009
Alors que la pluie ne cesse de tomber le bassin de rétention n° 2 des eaux pluviales de la RD 212 a pratiquement atteint sa côte limite aujourd’hui comme vous pourrez le constater sur la photo ci-dessous.
29.6.2021 Compans : Bassin de rétention n° 2 des eaux pluviales RD 212
Ironie du sort, la pluviométrie retenue par le conseil départemental 77, pour faire son étude hydraulique en 2009, se basait sur la station « dite la plus proche » de Paris-Montsouris, le CD 77 semblait avoir oublié que celle de Roissy en France était bien plus proche.
Quant au bassin n°2 d’infiltration/évaporation le CD 77 estimait l’infiltration à ½ litre/seconde.
Il était dit dans l'étude que le bassin était dimensionné pour une pluie centennale (une pluie qui, selon les probabilités, n'a, chaque année, qu'une chance sur cent de survenir).
Au vu de l’état du bassin aujourd’hui il semblerait utile que le conseil départemental revoit son étude hydraulique avec la pluviométrie actuelle de la station de Roissy en France.
Il serait également utile de faire des sondages au fond du bassin pour contrôler si l’infiltration de l’eau est bien conforme à l’étude (½ litre/seconde).
Si ce bassin de rétention d'eaux pluviales,
qui surplombe la voie ferrée,
venait à déborder :
Quels risques pour les habitants de Compans ?
Quels risques pour les voyageurs de la ligne SNCF ?
Pour le savoir
Nous vous conseillons de vous rapprocher de
Xavier Vanderbise
Maire de Courtry
Et Vice président du Conseil Départemental chargé des routes
Le Mesnil Aubry est une commune située près de la méga décharge Veolia de Plessis-Gassot, la sœur de celle de Claye-Souilly et de 2 autres décharges situées à Attainville et à Epinay Champlatreux.
Les élus estiment que cela suffit et ont donné un avis défavorable pour l’implantation d’un méthaniseur de déchets, lors d’une réunion de travail le 29 janvier dernier et viennent d’organiser une réunion publique la semaine dernière.
Des élus qui écoutent leur population comme ceux de Claye-Souilly qui viennent de donner un avis défavorable à l’extension de la décharge ISDI voisine d’Annet sur Marne.
On ne peut pas continuer à faire vivre des populations au milieu des déchets des autres car notre commune de Claye-Souilly « accueille » déjà la plus importante décharge ISDND de France Veolia, sur les communes voisines sont implantées une décharge ISDI à Annet sur Marne et 3 autres décharges ISDI ont fermé à Villevaudé, Annet sur Marne (Les Gabots) et Fresnes sur Marne nous laissant des collines de déchets.
Sur la commune voisine de Messy, un méthaniseur de déchets est déjà installé et l’été dernier les habitants n’en pouvaient plus de supporter les odeurs nauséabondes.
3 autres méthaniseurs de déchets sont en cours d’installation à Charny, Vinantes, Charmentray….
Val-d’Oise : une nouvelle commune s’oppose à l’implantation d’un méthaniseur sur son territoire
Après Attainville cet automne, c’est la commune du Mesnil-Aubry qui est ciblée par un projet d’usine de méthanisation destiné à produire de l’énergie à partir de cultures agricoles. La mairie s’y oppose et organise une réunion publique ce vendredi. En réaction, les exploitants porteurs du projet distribuent des flyers aux habitants
Faute d’argent la commune a dû fermer la petite route, en mauvais état, entre Congis sur Thérouanne et Etrépilly, ce qui oblige les habitants à faire un important détour.
Ironie du sort dans la commune voisine de Barcy, l'argent de vos impôts a été alloué à un groupement privé d'agriculteurs pour les "aider" à implanter un méthaniseur :
Plus de 800 000 €
dont plus de 590 000 € par le Conseil Régional IDF et le reste par l’ETAT (Ademe)
Extrait de l’article paru sur le site la Marne :
Routes abîmées en Seine-et-Marne : à qui la faute ?
Une chaussée qui se craquelle, un trou qui oblige à une manœuvre... l'état des routes en Seine-et-Marne se dégrade de plus en plus.
C’est le cauchemar des automobilistes, des cyclistes et autres motards : les nids-de-poule, un piège qui peut parfois faire de la casse. Il faut parfois faire preuve d’équilibrisme pour les éviter. Et on reconnaît vite sur la route les automobilistes habitués, qui slaloment sans même y penser, connaissant les pièges de la route par cœur.
Les routes se dégradent-elles de plus en plus ?
En Seine-et-Marne, les routes s’abîment-elles davantageou les automobilistes sont-ils arrivés à saturation ? Sûrement un peu des deux.
Les nids-de-poule se forment à cause du gel et du dégel. Dans les faits, l’eau s’infiltre dans une chaussée déjà abîmée. La variation des températures en dessous puis au-dessus de 0 °C fait éclater progressivement l’asphalte.
Mais l’augmentation du nombre de véhicules qui circulent sur ces routes fragilisées accélère le phénomène. Et certaines routes attendent parfois plusieurs années avant de voir arriver un camion et son lot d’agents spécialisés.
Qui doit réparer votre route ?
Pour les automobilistes, peu importe qu’il s’agisse d’une route départementale, communale, ou même d’une autoroute, tous réclament des voies propres. Pourtant, c’est bien là que se situe le problème.
Le coût de réparation d’une route pèse sur le budget de son propriétaire et les villes ont de plus en plus tendance à chercher des économies… quitte à ce que nos routes en pâtissent……
Devant le coût trop élevé de la réparation d’une voie, certains élus ont pris une décision radicale : fermer purement et simplement la route en question. C’est le cas par exemple entre Etrepilly et Congis.
Entre ces deux villages ruraux du Pays de l’Ourcq, dans le nord-est de la Seine-et-Marne, une route qui s’est dégradée au fil des années et des passages de centaines de véhicules. Les nids-de-poule se sont transformés en véritables trous de plusieurs centimètres. Trop chère, la réparation a été repoussée et la route est fermée…….
Dans son projet de PLU Jean-BenoÎt Pinturier souhaite autoriser l’implantation de décharge ISDI sur la parcelle ZH5, chemin des Plâtrières.
Parcelle ZH5 chemin des Plätrières, entouré en rouge
Des conseillers municipaux protègent un chemin de promenades en 2002
D’autres conseillers municipaux vont-ils le supprimer en 2021 ?
C’est en fait un chemin qui appartient à l'association foncière de remembrement (siège mairie de st pathus) et qui a été inscrit au plan départemental d’itinéraires et de randonnées en date du 27/9/2002 à la demande du conseil municipal de Daniel Stephan, maire de St Pathus, ceci afin de protéger durablement ce circuit de promenades.
Au bord de ce chemin un affluent de la Thérouanne y prend sa source, passe sous la RN 330 et rejoint la Thérouanne après avoir traversé le centre ville où il est en partie busé.
Les conseillers municipaux de St Pathus vont-ils supprimer ce chemin de promenades afin de permettre à un exploitant de décharge d’y déverser ses déchets ?
Historique de la Biberonne qui reçoit les eaux de ruissellements de cette décharge :
La Biberonne est un petit cours d’eau, affluent principal de la Beuvronne, d’environ 8.6 km de longueur, hauteur des berges 1 à 2 m, largeur du lit 1.50 à 3m, elle prend sa source à Moussy le Neuf, traverse Moussy le Vieux et Villeneuve sous Dammartin où elle reçoit sur sa gauche le ru de Thieux puis se dirige vers Thieux et se rejette dans la Beuvronne à Compans.
Historique de la décharge ISDI de Villeneuve sous Dammartin :
ECT a obtenu une 1ère autorisation préfectorale pour implanter une décharge ISDI en 2008 pour y déverser 7 millions de m3 de déchets inertes, la dernière autorisation passant à 31 millions de m3 en 2020, soit près de 4,5 fois plus.
Les terres agricoles utilisées pour déverser ces déchets passent de 102 hectares en 2008 à près de 192 hectares en 2020.
Les propriétaires qui ont permis en 2020 d’étendre cette décharge sont, entre autres, la commune de Villeneuve sous Dammartin, l'Hospice civil de Dammartin en Goële, Laurent Gautier et Martine Gilant de Villeneuve sous Dammartin, Nicole Gautier de Dammartin en Goële, Laurent Cakaërt de Compans…..
ECT après avoir été fondé par Claude Picart, c’est le groupe financier « Chequers Capital » qui prend son contrôle en 2017 après que le conseil général 77 ait accepté de retirer les actions judiciaires envers deux installations de stockage d’ECT, Villeneuve sous Dammartin et Annet sur Marne, en échange d’une « indemnité transactionnelle globale et forfaitaire » de 1 M€.
Il faut bien comprendre que ce que cherche un groupe financier c'est le profit pour distribuer le maximum de dividendes à ses actionnaires.
Est-ce pour cela que ECT n’a pas encore réalisé les bassins de rétention des eaux pluviales que lui imposait l’arrêté préfectoral de septembre 2020 ?
ECT devrait, semble-t-il, mettre en place ces bassins de rétention d'eaux pluviales pour septembre prochain, souhaitons que d’ici là aucun fort orage ne s’abatte sur le bassin versant Biberonne/Beuvronne.
Des problèmes hydrauliques au pied de plusieurs décharges ISDI de ECT :
A Forges-les-Bains en Essonne suite à des problèmes hydrauliques au pied du talus de la ligne ferroviaire la préfecture a imposé à l’industriel une étude hydrogéologique en 2017.
Inondations Annet sur Marne RD 418 le 11.2.2018 au pied de la décharge ECT lieudit "Les Carreaux"
A Annet sur Marne au pied de la décharge au lieudit « Les carreaux » la RD 418 entre cette commune et Claye-Souilly a été de nombreuses fois coupée pour cause d’inondations en 2018, ECT a mis plusieurs mois avant d’exécuter les travaux afin de régulariser la situation.
Au pied de l’ancienne décharge ECT d’Annet sur Marne au lieudit « Les Gabots » le 12/6/2018 deux quartiers de cette commune et de Claye-Souilly ont été très touchés par les inondations du ru de Louche et du ru Botteret.
Dans son compte-rendu du 6/11/2019 page 22 le conseil municipal d’Annet sur Marne indiquait :
« Les problèmes d’Hydraulique,
Pour le site des Gabots, un diagnostic entrepris par la CCPMF, au titre de sa compétence GEMAPI, a identifié deux apports d’eaux pluviales impactant les rus de Louche et de Botteret, résultant de la modification des reliefs.
D’ores et déjà, à l’issue d’une réunion ECT – CCPMF, ce problème a été acté et ECT – AKUO seront amenés à prendre en charge les solutions à mettre en œuvre. »
A notre connaissance les solutions à mettre en œuvre par ECT-AKUO ne semblent toujours pas avoir été prises.
Paru sur le site Les Echos capital finance :
Chequers réinvestit dans ECT pour en prendre le contrôle
Publié le 2 janv. 2017 à 10:32
L’histoire se poursuit entre ECT et Chequers Capital. Après avoir soutenu l’entreprise de recyclage depuis un OBO signé en 2011, le financier prend aujourd’hui la majorité du capital dans le cadre d’un MBI. Une opération qui assure aussi la transmission de la direction opérationnelle entre le fondateur, Claude Picart - qui se trouve dilué - et Laurent Mogno (un ancien de Dalkia et d’Idex) qui entre au tour de table. Entre 2011 et 2015, l’entreprise de gestion et recyclage des déblais inertes issus de la construction et du BTP et de traitement des terres polluées a fait passer ses revenus de 60 à 85 M€. Elle devrait poursuivre sur cette voie puisqu’elle fait partie des parties prenantes des travaux du Grand Paris (ie, 43 millions de tonnes de déblais). ECT a d’ailleurs investi dans une usine de revalorisation des déchets (Biocentre de La Courneuve) afin d’attendre l’objectif réglementaire de 70 % de recyclage pour les déblais de chantiers. Un sujet sensible qui aurait pu entraver le développement de la participation de Chequers. Lors de son conseil, le 7 octobre 2016, le département de Seine-et-Marne a finalement accepté de retirer les actions judiciaires envers deux installations de stockage - 6 800 000 tonnes de déchets - d’ECT en échange d’une « indemnité transactionnelle globale et forfaitaire » de 1 M€.
Thomas Loeillet
Chequers Capital : Guillaume Planchon, Axelle Dumousset • Conseils investisseurs : due diligences : financière : EY (Laurent Majubert, Jean-Christophe Sabourin), stratégique : AT Kearney (Jérôme Souied, Hugo Azerad), environnementale : Aecom (Julie de Valence) ; juridique : Mayer Brown (Olivier Aubouin, Patrick Teboul) • Conseils cédants : financier : Développement & Finance (Marc Sounigo, Olivier Desurmont) ; fiscal : Villemot Barthès & Associés ; juridiques : STC Partners (Frédéric Bucher), HPML (Velin Valev) • Conseil juridique prêteurs senior : Gide (Thomas Binet) • Dette senior : Natixis, Société Générale, Crédit Agricole, CIC, HSBC France, LCL
Enquête publique projet décharge ISDI Veolia de Monthyon
AVIS FAVORABLE DU COMMISSAIRE ENQUETEUR
Assorti de 2 recommandations
Recommandation n°1 : Le commissaire enquêteur recommande au maître d’ouvrage de faire visiter le site aux élus de Monthyon et de Saint-Soupplets et aux associations environnementales.
Recommandation n°2 : Le commissaire enquêteur recommande au maître d’ouvrage de trouver un accord avec la municipalité de Saint-Soupplets.
Il semblerait que la préfecture nomme régulièrement des anciens militaires comme commissaire enquêteur dans les projets d’implantation de décharge qui donnent des avis personnels pas toujours appréciés de la population comme cette phrase du commissaire enquêteur Manuel Guillamo, Général en retraite, du Perreux sur Marne (94)
« Que les habitants de Monthyon, par sa presque absence de réaction, cautionne la qualité de fonctionnement de la REP VEOLIA »
C’est Marie-Françoise Blanchet de St Maur des Fossés(94), colonel de l’armée de l’air en retraite, qui a été nommée par la préfecture de Seine et Marne commissaire enquêteur dans le projet de modification du Plan Local d’Urbanisme de Vignely.
En effet Jean-Piat, maire de Vignely et adjoint à la communauté d’Agglomération du pays de Meaux, projette de modifier son Plan Local d’Urbanisme dans le but d’implanter une décharge près du Canal de l’Ourcq et de l’Ecluse de Vignely.
Nous vous laissons le soin de juger des conclusions
de Marie Françoise Blanchet
quelques extraits :
« Ces observations montraient une hostilité générale au projet, autant de la part du public que des associations….. »
« D’ailleurs si le dossier sur le site internet a été vu 1495 fois, et téléchargé 916 fois, on constate qu’il n’y a que 118 observations déposées, dont la plupart témoignent une méconnaissance complète du dossier…. »
« On est plutôt confronté à la crainte, voire la peur, des répercussions liées à l’installation du site de traitement de produits dangereux de TERZEO sur les communes voisines de Villenoy et Isles les Villenoy, qui contamine les esprits….. »
« Les seules observations directement en rapport avec le projet sont celles qui ont présentées par la MRAe et le Département et auxquelles la mairie a répondu par des mémoires en réponse précis, détaillés et documentés….. »
AVIS
Après avoir étudié le dossier de 1ère révision allégée du PLU de Vignely, les observations recueillies et des réponses apportées par la mairie tant à la MRAe, au Département qu’au public, pour l’ensemble des raisons décrites dans les conclusions qui précèdent et qui sont détaillées dans le corps du rapport, malgré l’incompréhension d’un certain nombre de contributeurs qui ont exposé leur refus de la multiplication de sites de stockage et de traitement de déchets dans la partie nord du département de Seine et Marne plutôt que leurs considérations sur l’objet même du dossier soumis à l’enquête, estimant en mon âme et conscience que ce projet ne fait courir aucun risque à la population, et que les risques mineurs pour l’environnement sont compensés par des mesures écologiques de type ERCA, ²qu’à terme cette réalisationconstituera un avantage pour la commune de Vignely et les alentours en créant un environnement qui mettra en valeur le site patrimonial et touristique de l’écluse du canal de l’Ourq, je considère que l’enquête publique a rempli son objet, et je donne un avis favorable au projet de 1ère révision allégée du PLU de Vignely
Fait à Saint Maur des Fossés le 22 octobre 2020
Marie-Françoise Blanchet Commissaire-enquêtrice
Pour consulter le rapport complet de Mme Blanchet, voici le lien :
le17/5/2021 Le pont était toujours coupé entre Guérard et Dammartin sur Tigeaux
Faute d’argent les communes de Guérard/ Dammartin sur Tigeaux ont dû fermer leurs 2 ponts sur le Grand Morin, obligeant leurs administrés à faire de long détour.
Ils avaient besoin d’environ 1.3 million d’euros pour refaire ces ponts, mais ironie du sort, le conseil régional IDF a préféré utiliser l’argent de vos impôts pour accorder plus de 1.4 million d’euros de subventions à des groupes d’agriculteurs privés afin de les « aider » à construire des méthaniseurs dans les villages ruraux voisins de Faremoutiers et Pommeuse.
La question du jour :
Le Conseil Régional IDF gère-t-il bien l’argent de vos impôts ?
Paru sur le site du Pays Briard :
Seine-et-Marne. Guérard, Dammartin-sur-Tigeaux, Tigeaux : nos ponts sont-ils sûrs ?
Le pont Morandi à Gêne en août 2018, le pont suspendu à Mirepoix lundi 18 novembre : c'est une suite de drames qui doit cesser.
Cette question a déjà été posée le 8 avril de cette année, lorsqu’une délégation sénatoriale est passée pour un constat des deux ponts communaux. Qu’en est-il depuis ? Rien n’a changé. Des dossiers concernant ces deux ouvrages sont régulièrement diffusés aux EPCI concernés (Établissement Public de Coopérations Intercommunales) pour obtenir des subventions.
Le remplacement des deux ponts est inéluctable. Plusieurs études avec investigations ont démontré que l’on ne pouvait pas se contenter de les réparer. Leur réhabilitation est impossible du fait de leur fragilité. Leur remplacement provisoire par des ponts du génie allongerait la facture, car les phases de travaux sont similaires pour des ponts neufs.
La situation n’a pas évolué
Pour le pont de Coude de Guérard-Dammartin qui joint les deux communes, un audit avait été entrepris avant sa fermeture en début 2014. Le pont de Rézy a été fermé dans la foulée avec le même constat. Sur ce dernier, en 1977 une inspection avait été faite ; elle concluait pour sa consolidation de faire un enrobage béton (qui, en plus l’alourdit).
Ces ponts sont de type Eiffel, datant du XIXe siècle et sont obsolètes, rouillés, les culées fissurées, fragilisés par le temps. Ils sont dans le même état. En 2000, l’ATGC (Assistance Technique à la Gestion Communale) constate des désordres défavorables évolutifs. Des estimations ont été avancées de l’ordre d’un million d’euros pour chaque construction. Mais les communes ne possèdent que de faibles moyens pour entreprendre de tels travaux publics, des sommes démesurées au vu des budgets de fonctionnement (deux millions pour Guérard) avec des endettements à longs termes, sans pouvoir entreprendre autre chose.
« Toutes les subventions sollicitées n’ont jamais accroché chez les financeurs, l’Agglomération, le Département, la Région et l’État. Les projets ne sont pas financés et la situation n’a pas évolué » explique Daniel Nalis, le maire de Guérard. Ces ouvrages n’ont pas été intégrés comme patrimoine par le passé ; ils ont été délaissés. « La France compterait 250 000 ponts dont un petit millier serait en dommages sérieux. 1 300 millions d’euros c’est une enveloppe qui aurait été évoquée, mais loin d’être votée » poursuit-il.
De plus, on ne peut pas dire que le partage serait équitable dans une simulation, « car nos ponts sont petits et la plupart sont dix fois plus gros. Qu’en serait-il pour un viaduc ? » Ces deux ponts étaient empruntés comme by-pass pour éviter le péage de Coutevroult. Ils menaient à Marne-la-Vallée, Disney, Val d’Europe, Village Nature… Ils sont d’intérêt communal mais aussi territorial.
La fusion de la Communauté de Communes du Pays Créçois et la Communauté d’Agglomération Coulommiers – Pays de Brie, qui passe à 54 communes au lieu de 42, soit de 75 000 à 93 000 habitants, se penchera certainement sur ces lourds dossiers.