Extraits du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006524689
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Extraits du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006524689
Suite à un épisode prolongé de prolifération de mouches sur le territoire de la commune de Charny, qui a généré d’importantes plaintes de voisinage, une enquête relative à la détermination de la source potentielle de cet épisode a été diligentée par la Préfecture, des inspections ont été réalisées le même jour sur 2 installations classées de la commune, le méthaniseur Sas Charny Energies et l’activité agricole d’élevage de volailles/production œufs Scea Charny Œufs Bio.
Les vérifications menées sur le site du méthaniseur n’ont pas révélées d’anomalie d’exploitation, ni de conception, susceptibles de fournir un terrain favorable à la prolifération des insectes. Aucune présence d’œufs, larves ou de mouches n’a été constatée lors de l’inspection.
Quant au rapport d’inspection concernant la Scea Charny Œufs Bio, située 34 rue de Beauvais à Charny, dirigée par Clémence et Emmanuel Vasseur, activité agricole d’élevage de volailles/producteur d’œufs, le document n’est pas public, pourquoi ?
Que nous cache la Préfecture ?
Est-ce que c’était cette installation agricole qui était à l’origine de la prolifération des mouches ?
Dans un souci de transparence les habitants de Charny attendent la mise en ligne de ce rapport d’inspection.
Pour toutes informations complémentaires
Nous vous conseillons de vous rapprocher du
Maire de Charny
qui pourra s'il ne l'a pas reçu
en obtenir une copie auprès de la Préfecture
Jean-Luc Servières avait fait voter par le conseil municipal en novembre dernier son projet de PLU comprenant un « espace réservé logements sociaux » sur le site de l’entreprise Hellin et de plusieurs résidences principales de très anciennes familles de Souilly, sans même avoir présenté ce projet à la concertation de la population lors des réunions publiques Plan Local d'Urbanisme.
C'est en relisant le projet de PLU voté par le conseil municipal que notre association avait découvert ce projet et éditée un article sur notre blog.
Un projet qui aurait obligé l’entreprise Hellin à trouver un autre emplacement pour s’implanter à quel prix ?
Une angoisse pour ces anciennes familles de Souilly qui auraient probablement été obligées de quitter ce hameau qu’elles aimaient tant, faute d’y retrouver une habitation à l’identique et au même prix ?
Mais la solidarité à Souilly n’est pas un vain mot, ces habitants ont pu compter sur le soutien des riverains qui ont signé volontiers une pétition contre ce projet.
L’affaire ayant fait grand bruit Jean-Luc Servières a décidé de retirer ce projet.
C’est en quelques mois le 2ème projet « d’espaces réservés logements sociaux » que le maire a dû retirer à Souilly, le 1er se trouvait rue de la Place sur le site de l’entreprise « La Juste Pression ».
Il est vrai que le maire n’est pas originaire de la commune et ne semble pas bien connaître l’historique du rattachement de Souilly à Claye qui s’est fait dans la douleur, Souilly ayant vu disparaître son école, puis abattre son église, les anciens ont pu obtenir de haute lutte le maintien d’un cimetière à Souilly et les sportifs ont conservé leur compagnie de tir à l’arc, Claye-Souilly étant l’une des quelques communes françaises qui possède encore deux compagnies de tir à l’arc.
http://adenca.over-blog.com/2023/03/histoire-rattachement-de-souilly-a-claye.html
Pour aller plus loin :
Un exemple à suivre :
Paru dans le journal « La Marne »:
Écologie : cette ville de Seine-et-Marne installe des récupérateurs d'eau
La commune de Montgé-en-Goële souhaite s'inscrire dans une démarche écologique, et installe des récupérateurs d'eau aux abords de son école maternelle.
La commune de Montgé-en-Goële met en place des récupérateurs d’eau pour irriguer son city stade. ©Sophie Schorderet
Par Sophie SchorderetPublié le 12 Sep 23 à 14:33
La commune de Montgé-en-Goële a mis en place trois récupérateurs d’eau reliés au toit de son école maternelle. Les trois cuves de 2 000 litres chacune ont été installées au printemps. L’objectif est simple : irriguer, en période de grande sécheresse, le city stade à côté et sa cinquantaine de pommiers.
« La protection de l’environnement est notre principale motivation, et les récupérateurs d’eau nous permettent aussi de diminuer les coûts », déclare Sébastien Géral, adjoint à l’environnement. C’est lui qui est à l’origine du projet : « C’était une évidence pour moi, j’ai proposé à la mairie puis à la Région, qui s’est montrée très intéressée ».
La Région Île-de-France a subventionné les cuves à hauteur de 30%, avec une participation de 1 758 € pour un coût total de 4 919 €. « C’était un peu compliqué parce qu’on a dû installer des dalles en plus », précise Sébastien Géral. Les récupérateurs d’eau sont dissimulés derrière les buissons à gauche de l’école, pour éviter les jeunes curieux.
Selon l’adjoint à l’environnement, les cuves n’ont pas eu beaucoup l’occasion de se remplir cet été, mais le système reste efficace.
Avec un orage, les 6 000 litres sont très vite remplis. Le reste d’eau s’évacue avec les eaux usées
Sébastien Géral, adjoint à l’environnement
L’adjoint à l’environnement souligne un autre avantage : « l’eau récupérée n’aura pas à être traitée par le service des eaux usées ».
La mairie prévoit aussi d’installer un plus petit récupérateur d’eau dans la cour d’école, pour permettre aux enseignants d’arroser leur jardin pédagogique.
Par ailleurs, le plan d’urbanisme de la ville exige la mise en place de récupérateurs d’eau pour toutes les nouvelles constructions aux abords du centre-ville.
Initiatives écologiques communales
« Nous sommes une petite commune rurale, mais on essaie de protéger la nature », déclare Sébastien Géral. Parmi les dernières initiatives : la diminution de l’éclairage public et le passage aux lampes LED, l’entretien des terrains de tennis par des produits bio, ou encore la mise en place de petit terrain de permaculture en centre-ville.
Sébastien Géral souligne : « dernièrement on a beaucoup travaillé au niveau du cimetière pour limiter les phytosanitaires. On ne fait que du désherbage manuel ou mécanique ». La ville a aussi réaménagé certaines parties de la commune pour faciliter l’évacuation de l’eau en période de forts orages. Sébastien Géral déclare : « Les dérèglements climatiques sont des problématiques réelles dont nous sommes conscients, on essaie d’investir pour nos enfants ».
15 Rte de Juilly, 77230 Montgé-en-Goële
Extraits du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006523457
Sur le Bassin Versant Beuvronne près de 3.8 millions d’euros ont été alloués par l’ETAT et le Conseil Régional IDF aux exploitants de 4 méthaniseurs de déchets.
Mais pour implanter des points de contrôles des hauteurs d’eau des rivières et de la nappe phréatique sur le bassin Beuvronne il n’y a pas d’argent, comme nous le précisait vendredi dernier la police de l’eau.
Comme nous y sommes habitués le problème ici est toujours l’argent, vous payez vos impôts comme les autres mais au moment de redistribuer l’argent, il n’y en a plus pour vous.
En effet la pose d’un point de contrôle coûte environ 10 000 € et puis il faut financer ensuite les différents intervenants qui effectueront ces contrôles.
Pourtant ici le problème est grave « c’est la question du partage de l’eau » car nous constatons depuis plusieurs années que le Préfet autorise l’implantation de méthaniseurs de déchets qui ont besoin pour se nourrir de CIVE et notamment de beaucoup d’eau pour irriguer leur CIVE d’été.
Qu’est-ce que la CIVE c’est une culture non alimentaire qui sert à nourrir le méthaniseur.
Le problème particulier est la CIVE d’été, cette petite graine (en général du maïs) que les agriculteurs sèment en pleine période de sécheresse mai/juin et qui a besoin de beaucoup d’eau pour lever et pour grandir.
Qu’à cela ne tienne depuis plusieurs années on constate que des agriculteurs-associés de méthaniseurs demandent et obtiennent de la préfecture de plus en plus d’autorisation de forer dans la nappe phréatique pour pomper jusqu’à parfois plus de 150 000 m3 d'eau par an (soit la consommation annuelle de 1000 ménages de 4 personnes).
Car il faut savoir qu’en Seine et Marne tous les agriculteurs ne sont pas traités à la même enseigne, au centre 77 dans la nappe de Champigny et au sud 77 dans la nappe de Beauce, les agriculteurs doivent partagés l’eau avec les autres utilisateurs c’est la zone de répartition des eaux ZRE régie par l’article R211-71 du code de l'environnement.
Les agriculteurs/irrigants
implantés dans les zones en blanc
ne sont pas concernées par la ZRE Zone de Répartition des Eaux
Ces zones ZRE ne peuvent être implantées que dans les secteurs où l’on a des données sur l’état de la nappe phréatique.
Pas de données = pas de répartition des eaux
Une aubaine pour les agriculteurs du bassin versant Beuvronne qui vont pouvoir continuer à irriguer des cultures non alimentaires pour « nourrir » leur méthaniseur, mais pour combien de temps encore ?
Pour information nous sommes rendus la semaine dernière à l’assemblée nationale pour attirer l’attention de la députée de la 7ème circonscription, Ersilia Soudais, qui est très attentive à ce sujet puisqu’elle a signé le 20/6/2023 une proposition de loi visant à protéger la ressource en eau, en planifiant l’arrêt de l’irrigation de la culture de maïs. https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1422_proposition-loi
Extraits du rapport d'inspection
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https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006501812
Extraits du rapport d'inspection
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https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006514023