ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Extrait du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet :
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006506763
Paru sur le site de la Mairie de Le Pin
Lien vers le site de la Mairie de Le Pin
https://mairiedelepin.fr/opposition-projet-pig-extension-suez/
Extrait du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet :
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006507349
Avant d’engager un dialogue Forêt-Société il faudrait savoir si Valérie Pécresse autorisera ou non l’entreprise Knauf à détruire une partie de la Forêt Régionale de Montgé-en Goële pour exploiter une nouvelle carrière de gypse à ciel ouvert.
Si la forêt doit être détruite dans les années à venir, il paraît inutile d’engager des réunions « dites de concertation » pour connaître les attentes des usagers de la forêt (promeneurs, randonneurs, vététistes…), des riverains, des élus, des chasseurs et des associations de protection de l’environnement.
Ce sont 2 cabinets de communication qui ont mené jeudi dernier les débats, prenant, semble-t-il, bien soin d’éviter à l’industriel Knauf de répondre aux questions qui fâchent, comme notamment le rebouchage des trous de la carrière par des déchets inertes, autorisé par l’arrêté préfectoral.
« Touche-pas à ma forêt »
Depuis plusieurs années les usagers et riverains très inquiets des importants abattages d’arbres posèrent un certain nombre de questions restées pour certaines sans réponse :
Ce que souhaiteraient la majorité des participants c’est que la forêt soit conservée pour eux et les générations futures, une exploitation du gypse en souterrain serait souhaitable.
Ils peuvent compter sur le soutien indéfectible
du maire de Montgé en Goële
Pascal Hiraux
et de ses conseillers municipaux.
D’autant plus que l’adjoint à l’environnement connaît bien le sujet pour avoir participé, dès l’âge de 16 ans, au sauvetage du bois de Bernouille à Coubron (93).
BTB (aujourd’hui Placoplatre) voulait détruire ce bois pour exploiter une carrière de gypse à ciel ouvert, mais après un conflit avec la population qui dura près de 12 ans, BTB cèdera et finira par accepter d’exploiter le gypse en souterrain, laissant le bois de Bernouille aux riverains.
Puisque Placoplatre exploite la carrière de Coubron en souterrain
Pourquoi Knauf ne pourrait-il pas le faire à Montgé-en-Goële ?
Paru sur Seine St Denis Tourisme :
Le Bois de Bernouille
Situé sur la commune de Coubron, le Bois de Bernouille est un espace protégé de 45 ha exceptionnellement riche.
Un espace naturel protégé près de Coubron
Le bois fait l'objet d'un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope. Site très humide (8 mares et de nombreux fossés), la forêt de Bernouille est dotée d'une faune et d'une flore intéressantes : chênes centenaires, Sympetrum noir, 7 espèces de batraciens dont les Tritons palmés, ponctués et crêtés...
Le bois de Bernouille est inscrit à l'INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel)
https://www.tourisme93.com/document.php?pagendx=92&engine_zoom=PcuIDFC930001028
Ils sont riverains de la plus importante décharge d’ordures ménagères ISDND de France, une décharge qui sert de filière de secours quand les incinérateurs ou autres décharges d'ordures ménagères de la région parisienne ne sont pas en mesure de recevoir les déchets.
Depuis fin mai un afflux exceptionnel de déchets a été dirigé vers ce site, en raison d’arrêt techniques programmés de plusieurs incinérateurs d'Île-de-France, en prévision des Jeux Olympiques, une situation censée prendre fin ce mois-ci.
En marge d’une réunion hier nous avons alerté
le Sous Préfet Nicolas Honoré
qui en a pris note.
Les ordures des autres il faut bien les mettre quelque part !
On ne va tout de même pas déverser les ordures de l’Ile de France au pied de la Tour Eiffel, c’est bien mieux de les envoyer vers un village rural de Seine et Marne.
Fresnes sur Marne : Un village où l’Etat ne finance aucuns points de contrôle de la qualité de l’air ou du bruit mais préfère verser des subventions à l’industriel Veolia.