Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 février 2022 3 16 /02 /février /2022 10:51
Pollution air 2020 : la décharge Veolia de Claye-Souilly est le 1er émetteur de COV  (formaldéhyde) d’Ile de France, elle double ses émissions entre 2019 et 2020 !

 

En 2020 c’est 2 fois plus qu’en 2019!

 

 La décharge Veolia Claye-Souilly au 1er rang en 2020 des émetteurs en Ile de France dans l'air de COV (Composés organiques volatils) gaz polluant Aldéhyde formique (formaldéhyde), un gaz reconnu cancérigène avéré chez l’Homme (groupe 1) en 2004 par le  Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

 

 

Alors que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail  (ANSES) attire l’attention sur la dangerosité de ce polluant que fait le Préfet Lionel Beffre ?

 

 

 

 

Paru le 11/2/2022 sur le site de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail  (ANSES)

 

Encourager la substitution du formaldéhyde dans plusieurs secteurs professionnels

Reconnu cancérogène au niveau européen, le formaldéhyde, plus communément appelé « formol », doit être substitué par d’autres substances ou procédés pour protéger la santé des professionnels exposés. L’Anses a mené plusieurs expertises pour identifier des alternatives moins dangereuses dans cinq secteurs professionnels. Elle pointe ainsi les leviers et freins à la substitution dans différentes filières. Ces travaux permettront d’appuyer les pouvoirs publics dans la mise en œuvre des obligations de substitution par les employeurs. Ils seront également utiles pour les acteurs de la prévention des risques en santé au travail afin d’accompagner les actions de substitution


 

Formaldéhyde, une substance cancérogène

Le formaldéhyde est une substance chimique utilisée dans de nombreux secteurs d’activité, principalement comme agent désinfectant ou biocide, comme conservateur dans l’agroalimentaire ou la thanatopraxie, ou encore comme intermédiaire de synthèse pour la production de résines utilisées dans des panneaux de bois ou dans le traitement du cuir, de peintures, de colles et vernis, de textiles.

Au niveau européen, cette substance a été classée cancérogène de catégorie 1B en 2014, ce qui implique d’engager des actions pour la substituer et réduire les expositions au niveau le plus bas possible. En France, les employeurs ont l’obligation de rechercher des alternatives au formaldéhyde depuis l’arrêté du 13 juillet 2006 ayant classé les travaux exposant au formaldéhyde comme un procédé cancérogène.

Promouvoir la mise en place d’alternatives

Afin d’accompagner la mise en œuvre de cette obligation de substitution par les employeurs, l’Anses a été sollicitée par ses ministères de tutelles pour identifier des alternatives à cette substance dans cinq secteurs d’activités :


Pour mener ces travaux, l’Agence a développé une méthode permettant de comparer les alternatives à une substance chimique. La première étape consiste à identifier les critères techniques essentiels justifiant l’usage de la substance puis des alternatives moins toxiques pouvant la remplacer pour ce même usage.

Mobiliser tous les acteurs pour rendre possible la substitution

Pour chacun des secteurs, les expertises documentent un panel d’alternatives potentielles avec leurs caractéristiques en comparaison du formaldéhyde : capacité technique, réglementation, toxicité, conditions d’expositions, coûts de substitution et autres impacts.

Au-delà de cette analyse, les résultats mettent en évidence que la suppression du formaldéhyde, au profit d’une alternative moins dangereuse, apparaît possible dans certains secteurs, comme par exemple pour le tannage des tourteaux en alimentation animale.

« La mise en œuvre d’une démarche de substitution ne consiste pas uniquement à remplacer une substance par une autre mais peut nécessiter de revoir les processus de production, les matériaux utilisés et même l’organisation du travail. Il est donc important que les employeurs mènent cette réflexion avec l’ensemble des parties prenantes concernées : fournisseurs, salariés et leurs représentants, etc. » explique Henri Bastos, directeur scientifique Santé Travail.

Dans certains cas, la mise en place d’alternatives précises n’est toutefois pas possible dans l’immédiat. L’Anses a recommandé différents leviers d’action pour, dans un premier temps, limiter les usages du formaldéhyde qui ne seraient pas indispensables d’un point de vue technique. Cela concerne certaines situations dans les secteurs de la pisciculture, de l’anatomie et cytologie pathologiques et de la thanatopraxie.

Enfin, les travaux de l’Agence ont mis en évidence certains freins à la substitution tels que l’existence de standards internationaux dans le domaine du diagnostic médical notamment. 

Substitut et alternative, deux notions distinctes

Un substitut est une substance, un mélange ou un procédé à considérer en remplacement de la substance à substituer.

Une alternative prend en considération à la fois le substitut lui-même et les modifications à apporter au procédé de travail lors de la mise en œuvre.

https://www.anses.fr/fr/content/pr%C3%A9sentation-de-lanses

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2022 2 15 /02 /février /2022 11:50

 

L’association de défense de l’environnement  ADEPFV était soutenue par des élus et par la fédération départementale Val d’Oise Environnement, Bernard Loup, son président, était venu en personne les soutenir lors de leur assemblée générale de du 26/11/2021.


 

Bernard Loup, un président de fédération environnementale très actif dans le Val d’Oise qui attire également l’attention sur la dérive de la méthanisation agricole.

Voir  : https://valdoise-environnement.fr/wp-content/uploads/2021/11/CP-methanisation-agricole.pdf

 

 

Paru dans la Gazette du Val d’Oise :

 

Le projet de carrière de nouveau abandonné à Méry-sur-Oise et Saint-Ouen-l'Aumône

L'entreprise Ect a retiré son projet de carrière à ciel ouvert dans le quartier du Fond-de-Vaux, entre Méry-sur-Oise et Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise

Val d’Oise :  L’association ADEPFV et les élus gagnent  leur bras de fer contre l’exploitant de carrières et décharges ECT et la SAFV  qui retirent leur projet !

En novembre 2021, les habitants du Fond-de-Vaux et membres de l’Adepfv, à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise) manifestent leur opposition au projet de carrière à 500 mètres de leurs habitations. (©Adepfv)

Par Romain DameronPublié le 10 Fév 22 à 23:37 

La Gazette du Val d'Oise

 

 

Cela ressemble à une victoire par ko.

Pour la deuxième – et dernière ? – fois, le projet de carrière à ciel ouvert au Fond-de-Vaux, à la limite entre Méry-sur-Oise (Val-d’Oise) et Saint-Ouen-l’Aumône, est officiellement abandonné.

Retrait du dossier

Jeudi 10 février 2022, la société d’aménagement du Fond de Vaux (Safv) et l’entreprise Ect, porteuses de ce projet, ont notifié à la préfecture du Val-d’Oise le retrait de leur dossier.

Une capitulation en rase campagne alors que la commissaire-enquêtrice n’a pas encore rendu son avis.

En sommeil depuis 2018, ce dossier prévoyait l’exploitation, pendant huit ans, d’une ancienne champignonnière en carrière à ciel ouvert dans ce quartier à cheval sur les communes de Saint-Ouen-l’Aumône et Méry-sur-Oise.

Soupe à la grimace à Saint-Ouen

L’annonce de cette marche arrière inattendue a été faite lors du conseil municipal de Méry-sur-Oise qui se tenait le jour même à la Luciole.

« Je suppose que la Safv a anticipé un avis défavorable et a préféré retirer ce projet. Nous pouvons nous féliciter collectivement. Le soutien de la présidente du Conseil départemental (Marie-Christine Cavecchi, Ndlr) et son avis défavorable ont pesé. C'est une nouvelle réjouissante pour Méry, mais ça doit être la soupe à la grimace à Saint-Ouen-l'Aumône. Tant pis... »

Pierre-Édouard ÉonMaire (Lr) de Méry-sur-Oise

Même satisfecit pour l’opposition municipale.

« La mobilisation des habitants et des élus a payé, se félicite Jérôme Durieux, chef de file (Génération. S) de la minorité. Je pense qu’ils ont compris maintenant et le préfet n’acceptera certainement pas une nouvelle demande. »

Fin de l’histoire ?

Du côté des riverains mérysiens, l’heure est au soulagement. Pour Yves Orio, le président de l’Association de défense et du patrimoine du Fond-de-Vaux (Adepfv), ce retrait du projet est aussi surprenant que réjouissant.

« On allait prendre un avocat car on pensait que ça n’allait pas bien se passer, souffle Yves Orio. Vous n’imaginez pas notre satisfaction. On est super heureux et j’espère vraiment que cette histoire est terminée. »

 

https://actu.fr/ile-de-france/mery-sur-oise_95394/le-projet-de-carriere-de-nouveau-abandonne-a-mery-sur-oise-et-saint-ouen-l-aumone_48620949.html

 

Pour aller plus loin :  https://actu.fr/ile-de-france/mery-sur-oise_95394/l-association-opposee-a-la-carriere-de-saint-ouen-l-aumone-fait-le-plein-d-adherents-a-mery-sur-oise_46952753.html

 

Partager cet article
Repost0
14 février 2022 1 14 /02 /février /2022 11:00
Cocherel : pour rendre service vous en prendrez bien un peu de déchets venant du Loiret, de l’Yonne, de l’Aube, de l’Aisne, de l’Oise et de la région parisienne ?

 

 

 

COCHEREL

pourrait-il devenir le dépotoir d’une partie de la France ?

A vous de juger

 

 

C’est l’entreprise Rolland du Loiret qui souhaite venir déverser, entre autres, des déchets du Loiret, de l’Yonne, de l’Aube, de l’Aisne, de l’Oise et d’une partie de la région parisienne sur les terres agricoles de Cocherel.

 

Si le Loiret, l’Yonne, l’Aube, l’Aisne, l’Oise…. n’ont pas de terrain pour accueillir leurs déchets qu’ils n’en fassent pas mais qu’ils ne viennent pas détruire le cadre de vie des habitants de Cocherel !

 

Ce serait 100 camions  (50 aller/retour) qui devraient arpenter, chaque jour de la semaine, les petites routes départementales de Cocherel et alentours et traverser le chemin de randonnées de la montagne des Lorrains.

 

 

Le dossier va être étudié par les membres du Coderst 77 jeudi 17/2/2022.

 

Qu’est-ce que le CoDERST ?

Le conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CoDERST) est chargé d’émettre un avis, entre autres, sur les projets de décharges.

 

Qui sont les membres du Coderst ?

Entre autres :

  • Des représentants de l’Etat
  • Des représentants du Conseil Départemental 77 et des maires 77
  • Des représentants de l’ordre des médecins, du Sdis et hydrogéologue agréé
  • Des représentants des architectes de France, de la Chambre des Métiers, de la Chambre de Commerce
  • Des représentants des associations FNE Seine et Marne, Que Choisir, Fédération de pêche du 77……

 

Après le passage dans cette instance le Préfet décide d’autoriser ou non la décharge.

 

 

Partager cet article
Repost0
13 février 2022 7 13 /02 /février /2022 20:42
CONDE STE LIBIAIRE : LE PONT CANAL DE CHALIFERT
Partager cet article
Repost0
13 février 2022 7 13 /02 /février /2022 17:35
FORET REGIONALE DE MONTGE EN GOELE : L'ETANG
Partager cet article
Repost0
10 février 2022 4 10 /02 /février /2022 18:01

 

 

Il faut savoir que la route départementale 404 entre Messy et St Mesmes est très anxiogène, elle ne possède pas de piste cyclable en bordure et pas de trottoir, difficile dans ces conditions de l’emprunter à vélo ou à pied.

 

 

MESSY/ST MESMES  un sujet qui fâche : l’utilisation d’un chemin rural par des camions venant ravitailler le méthaniseur de déchets !

 

Le chemin rural des Cerisiers est la seule voie douce qui permettait de relier St Mesmes à Messy à vélo ou à pied en toute sécurité mais aujourd’hui ce chemin est beaucoup plus emprunté qu’autrefois par les camions et les matériels agricoles qui viennent ravitailler le méthaniseur de déchets, ce qui donne un sentiment d’insécurité pour les populations qui l’empruntent.

 

Messy  : Entrée de la voie qui mène au méthaniseur

Messy : Entrée de la voie qui mène au méthaniseur

Le maire de Messy Jean-Lou Syska n’autorise que la circulation des engins agricoles sur la voie qui mène au méthaniseur, ce qui oblige les camions qui ravitaillent le méthaniseur à passer par St Mesmes puisque  le maire de cette commune, Alfred Stadler, n’interdit pas la circulation des camions et autres véhicules à moteur sur le chemin rural des Cerisiers. Peut-être ne veut-il pas contrarier son 1er adjoint  Nicolas Charpentier  qui est l’un des exploitants de ce méthaniseur ?

St Mesmes : Entrée du chemin des Cerisiers menant au méthaniseur

St Mesmes : Entrée du chemin des Cerisiers menant au méthaniseur

Quant à l’implantation d’une piste cyclable et d’un trottoir au bord de la départementale 404 entre Messy et St Mesmes  il ne semble pas que ce soit à l’ordre du jour mais vous pouvez toutefois contacter votre conseillère départementale Véronique Pasquier pour lui demander qu’elle soutienne ce projet auprès du conseil départemental du 77.

Partager cet article
Repost0
8 février 2022 2 08 /02 /février /2022 11:11

 

Historique :

La communauté de communes Marne Chantereine a acquis, en 2011/2012, 16 hectares de cet ancien fort militaire où le CEA a effectué de 1956 à 1997 des études sur les poudres et explosifs nécessaires à la réalisation d'armes nucléaires et a réalisé des essais pyrotechniques avec utilisation de l’uranium.

Le but de l’opération était d’y installer une zone d’activités, mais très vite cette collectivité s’aperçoit que les travaux de dépollution et de démolition sont trop importants et souhaite revendre le site à Placoplatre qui ne donne pas suite.

En 2016 La communauté de communes Marne Chantereine disparaît et est remplacée par la communauté d’agglomération Paris Vallée de la Marne CAPVM qui devient propriétaire du site.

Un manque de sécurisation du site de la part de la CAPVM, permettra à l’été 2019 à une population de roms de l’investir jusqu’à juin 2020. A leur départ, la CAPVM constate l’installation d’une décharge sauvage et fait réaliser un travail de sécurisation du site par pose de barrières, de blocs de béton …..

Une situation difficilement compréhensible lorsque l’on sait que Xavier Vanderbise, maire de Courtry est également vice président de la CAPM.

 Après le départ des roms la CAPM fait réaliser, par un bureau d’études, un diagnostic quantité et type de déchets présents sur le site.

La quantité de déchets serait d’environ 18 285 tonnes se décomposant comme suit :

  • 5242 tonnes de déchets inertes
  • 3650 tonnes de déchets non dangereux
  • 9393 tonnes de déchets dangereux.

La CAPVM promet de renforcer la mise en sécurité du site au lancement du chantier de nettoyage.

Un chantier de nettoyage évalué à 1.2 millions d’euros mais qui pourrait coûter bien plus cher  puisque la Communauté d’agglomération PVM a déposé un appel d’offres pour un montant maximum de 2 millions d’euros hors taxes.

Description des prestations : La consultation concerne le tri et l'évacuation de déchets déposés sur le site du Fort de Courtry suite à une occupation illicite du site par des occupants sans droit ni titre. Outre les dépôts et déchets liés à la présence de ces occupants, un dépôt de déchets d'ampleur régionale s'est constitué durant la présence des dits occupants avec l'apport de déchets, notamment issus de bâtiment. La description des prestations et leurs spécifications techniques sont indiquées dans le CCTP.

 

https://www.marchesonline.com/appels-offres/avis/tri-et-evacuation-d-un-depot-d-ampleur-regionale-de/ao-8653901-1

 

 

 

Paru sur le site de la fédération de l’environnement du 93 :

Evacuation de la méga décharge sauvage de Courtry sur le Fort de Vaujours : la note est salée pour les contribuables de l’agglo Paris Vallée de la Marne !

Le journal de France 2 du 14 décembre 2021 (https://www.france.tv/france-2/journal-20h00/2941817-edition-du-mardi-14-decembre-2021.html) a révélé la décharge sauvage du Fort de Vaujours en limite de Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne. A la pollution radioactive laissée sur ce site après les expérimentations du CEA en charge de la mise au point de la première bombe atomique imposée par le Général de Gaulle, s’est ainsi ajoutée une pollution qui aggrave la qualité des sols et devient préoccupante pour la qualité de l’eau et de l’air.

Dans un article du Parisien de septembre 2020, la conseillère régionale, Bénédicte de Monville (EELV) qui avait interpellé le préfet de Seine-et-Marne, juge ce dossier « assez édifiant sur l’incurie de l’Etat mais aussi la difficulté ou la mauvaise volonté d’agir d’un maire ».

On doit rappeler que c’est l’absence de sécurisation d’un site sur lequel le secret défense n’a jamais été levé, qui a permis cet amoncellement incontrôlé, alors que sur les parcelles voisines, Placoplatre a mis en place un système de protection qui interdit toute intrusion sur un espace jalousement gardé

https://www.environnement93.fr/2022/01/08/fort-de-vaujours-depots-sauvages-2-3/

Partager cet article
Repost0
7 février 2022 1 07 /02 /février /2022 10:31
Il y a les déchets qui rapportent et ceux qui fâchent, Laurent Gauthier adjoint au maire de Villeneuve s/Dammartin vous expliquera

 

Il y a les déchets qui rapportent :

 

Ceux qui sont déversés sur des terres agricoles avec contrepartie financière et autorisation de l’ETAT.

 

Certains agriculteurs ou propriétaires terriens  louent ou vendent leurs terres agricoles à des exploitants de décharges pour leur permettre d’y déverser des millions de tonnes de déchets, après autorisation de l’ETAT, ce sont les déchets qui rapportent.

 

C'est ce que viennent de faire, entre autres, plusieurs membres de la famille Gauthier qui ont permis récemment l’extension d’une des plus importante décharge ISDI de France à Villeneuve sous Dammartin, en autorisant l’exploitant à utiliser leurs terres agricoles pour y « accueillir » des déchets.

 

La commune de Villeneuve sous Dammartin, dont Laurent Gauthier est le 2ème adjoint, a permis également l'extension de cette décharge en autorisant  l'exploitant de décharge à remblayer un morceau de chemin rural avec des déchets.

 

 

Et il y a les déchets qui fâchent :

 

 Ceux qui sont déversés sur des terres agricoles sans contrepartie financière et sans autorisation de l’ETAT, objet de l’article qui suit.

 

 

 

Extrait article paru sur le site « La Marne » :

Seine-et-Marne. Des Roms recouvrent son champ de déchets, la colère de cet agriculteur

À Thieux (Seine-et-Marne), des déchets s'amassent sur le champ d'un agriculteur. Ils proviennent d'un camp de Roms, à proximité immédiate.

 

 

Il y a les déchets qui rapportent et ceux qui fâchent, Laurent Gauthier adjoint au maire de Villeneuve s/Dammartin vous expliquera

La montagne de déchets déborde sur le champ de cet agriculteur de Thieux (Seine-et-Marne). (©La Marne)

Par Victor FernandezPublié le 4 Fév 22 à 18:49 

 

En parcourant en voiture les routes menant à Thieux (Seine-et-Marne), Laurent Gautier, 2e adjoint de Villeneuve-sous-Dammartin, s’agace : « Regardez tous ces tas de déchets. La commune les enlève mais presque immédiatement, il y en a de nouveaux ».

 

Le problème des dépôts sauvages n’est pas nouveau dans ces communes. Mais l’un des tas de déchets a battu tous les records en termes de hauteur et de surface. À tel point qu’il déborde maintenant sur le champ d’un agriculteur.

 

Des morceaux de plastique partout

Sur le terrain d’Hubert Riché, s’amoncellent ainsi des morceaux de plastique. Ils proviennent d’un camp de Roms installés à Compans depuis quelques mois, à proximité immédiate d’une parcelle de terrain de cet agriculteur, à cheval entre Compans et Thieux.

« Ils déchargent leurs déchets sauf que ça déborde », explique l’agriculteur. Ces détritus tombent ainsi de l’autre côté de la clôture qui sépare le camp et le champ. Aux plantations de cet agriculteur, se mélangent ainsi plastique, caoutchouc et autres matières diverses.

 

Pneus et fils électriques

Quelques mètres plus loin, c’est cette fois un tas de pneu, qui fait face au champ. « Si ça se met à brûler, ça va durer longtemps » s’inquiète Laurent Gautier. L’odeur de matières calcinées emplit d’ailleurs déjà l’air. « Ils brûlent du plastique », indique Hubert Riché. Selon Laurent Gautier, ces Roms pourraient être en train de brûler les gaines de fils de cuivre, pour récupérer ce dernier et le revendre.

 

Les habitants de ce camp de fortune se sont reliés à un poste d’électricité, le long de la route. Un câble traverse ainsi le terrain, au milieu des plantations. « Imaginez s’il se prend dans une machine », s’agace Hubert Riché. Un avion passe dans le ciel. Quelques minutes plus tard, il aura atterri sur l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. « Nous sommes à côté d’un aéroport international. Ces déchets, c’est la première chose que voient les touristes en arrivant », maugrée Laurent Gautier.

 

Pas de réponse des autorités

L’élu indique avoir contacté le sous-Préfet de Meaux, sans avoir pour l’instant obtenu de réponse.

Hubert Riché a porté plainte, et déplore que l’État n’agisse pas sur ce dossier. « C’est moi qui vais devoir nettoyer tout ça, souligne-t-il. Nous les agriculteurs, on est montré du doigt comme quoi on pollue, mais là personne ne fait rien pour une situation comme celle-là ».

 

Contactée, la Préfecture de Seine-et-Marne n’a pas répondu à nos sollicitations.

 

Qui sont ces familles ?

Une centaine de familles Roms occupent ces terrains, appartenant au Ministère de la Transition Écologique. En décembre 2021, ce dernier indiquait à La Marne « qu’une saisine de la juridiction compétente [était] en cours en vue de la libération du site ».

Ces familles viendraient de Roumanie et seraient venues en France pour gagner un peu d’argent avant de retourner construire une maison dans leur pays.

Dans le camp, la situation est critique. En décembre, certaines familles expliquaient ne pas avoir d’accès à l’eau.

https://actu.fr/ile-de-france/thieux_77462/seine-et-marne-des-roms-recouvrent-son-champ-de-dechets-la-colere-de-cet-agriculteur_48470456.html

 

Partager cet article
Repost0
6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 18:36
NON AU BRUIT DES AVIONS
NON AU BRUIT DES AVIONS

Partager cet article
Repost0
6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 18:35
Le Lavoir de SAVINS
Partager cet article
Repost0

Recherche