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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 13:09
Chalifert le tunnel laissant passer les eaux du Canal

Chalifert le tunnel laissant passer les eaux du Canal

Chalifert l'ancienne voie ferrée

Chalifert l'ancienne voie ferrée

Chalifert les bords de Marne

Chalifert les bords de Marne

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 18:34
Promenade au bord du canal de Chalifert
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1 avril 2021 4 01 /04 /avril /2021 14:32

 

 

 Ingénieur divisionnaire de l'industrie et des mines, il a été promu au grade d'ingénieur des mines le 10 novembre 2020 une promotion qui lui permet de rejoindre, au Ministère de l’Ecologie, la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR), où il prend en charge le bureau du sol et du sous sol.

 

 

Guillaume BAILLY, responsable de la DRIEE 77, quitte la Seine et Marne, il rejoint la Direction Générale de la Prévention des Risques au Ministère de l’Ecologie

 

Depuis sa prise de fonction en 2012, en qualité de responsable de la DRIEE 77, Guillaume Bailly, était en charge du contrôle des sites polluants ou dangereux du 77 : SEVESO, décharges, carrières, industries chimiques, centre de tri de déchets, entrepôts logistiques...

 

Guillaume Bailly avait su nouer un dialogue constructif avec les associations environnementales du département.

 

Il avait soutenu la demande d’Adenca d’effectuer une étude de zone au nord-ouest 77. L’état des lieux concernant la pollution a été réalisé et nous attendons le démarrage de la 2ème phase.

 

 En octobre 2019 la préfète Béatrice Abollivier l’avait décoré en qualité  de Chevalier de l’Ordre du Mérite..

 

Pour mémoire :

Il a réalisé avec son équipe, en coordination avec le sous préfet Gérard Péhaut, un travail remarquable dans le dossier de pollution industrielle WIPELEC 

- à Meaux pour protéger les populations et notamment les enfants de la crèche voisine

- à Pomponne pour faire évacuer, en urgence, les déchets dangereux laissés par l’industriel alors que les inondations de la Marne risquaient de les emporter.

 

En avril 2019, toujours en coordination avec le sous préfet Gérard Péhaut il a mené, avec son équipe, l’opération «coup de poing», dans la zone industrielle de Mitry-Compans, qui compte 6 sites SEVESO, afin de contrôler les entreprises classées ICPE.

Nous nous rappellerons également  sa réactivité lors de la pollution au perchloréthylène par la blanchisserie Thimeau de St Thibault des Vignes.

 

C’est lui qui était sollicité par la préfecture lors d’incendies et sinistres divers en semaine ou le week-end.

Pour exemple :

-L’incendie dans la casse automobile illégale de le Pin

-La pollution aux hydrocarbures à Villeparisis sur l’ancien site Leclerc

-l’incendie de l’entrepôt First Plast à Chelles

-l’incendie de l’entreprise SFRM à Thorigny

-l’incendie de l’entrepôt Newrest à Mesnil Amelot

-les incendies des décharges Suez Villeparisis, Veolia Claye-Souilly...

-l’incendie du centre de tri de déchets de St Thibault des Vignes

-l’incendie du garage GS Auto à Meaux…..

 

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31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 12:44

 

 

 

Nous apprenons par les médias l’importance de ce projet. En effet lors de la CSS du mois dernier Veolia n’avait pas jugé utile d’en faire une présentation détaillée.

 

 

Une simple ligne à la fin d’une page du rapport d’activité indiquait :

« Projet d’apuration et de réinjection des biogaz sur le réseau GRDF en février 2022 ».

 

Cette simple phrase n’a pas permis aux associations de comprendre l’ampleur du projet et de poser les questions nécessaires à sa bonne compréhension, d’autant que le mot apuration est plutôt utilisé en comptabilité que dans l’industrie.

 

 

Ce n’est pas ce style de traitement de l'information qui va améliorer les rapports entre les riverains et la multinationale Veolia.

 

 

Dans un souci de transparence pour permettre aux associations de riverains d’étudier le dossier Veolia va-t-il leur transmettre « le porter à connaissance » ?

 

L’avenir nous le dira…….

 

 

Pour en revenir au projet :

 

Depuis 2006 Veolia envoie son biogaz vers le réseau d’EDF mais l’industriel a semble-t-il décidé de travailler avec un nouveau « client » GRDF.

 

Avec GRDF Veolia devrait alimenter au biogaz « dit-il » 20 000 foyers du bassin parisien.

Les villages voisins de Charmentray, St Mesmes, Plessis aux bois, Plessis l’Evêque, Cuisy, Vinantes, Montgé en  Goële n’en bénéficieront pas car il ne sont pas raccordés au réseau du gaz de ville.

 

C’est Waga Energy qui a remporté le marché et financera le projet à hauteur de 10 millions d’euros, Veolia finançant pour sa part 1 million d’euros.

Waga Energy annonce qu’à Claye-Souilly sa Wagabox  traitera cinq à six fois plus de biogaz que les unités existantes.

 

 

Waga Energy une entreprise qui n’a pas toujours la cote auprès des associations comme à Pavie dans le Gers où les riverains n’en peuvent plus du bruit produit par sa Wagabox, implantée ici depuis 2018.

 

Pour plus d’informations consultez le site de l’association Pavie-enfouir.eu :

 http://www.pavie-enfouir.eu/index.php

 

 

pour aller plus loin: https://www.veolia.fr/medias/actualites/veolia-waga-energy-partenariat-lun-plus-importants-projets-gaz-vert-deurope

 

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29 mars 2021 1 29 /03 /mars /2021 18:24
OISSERY : Ils attendaient des pistes cyclables, Valérie Pécresse préfère allouer plus de 1.7 million € de subventions pour 3 méthaniseurs !

 

Ce sont ces 3 entreprises privées constituées d’agriculteurs qui devraient bénéficier de ces subventions :

Valois Green Gaz, président Jean Lefevre

Bio Multien, président Damien Vecten

Bio Energie, président Antoine Omont

 

L’argent de nos impôts devrait permettre à ces 3 entreprises privées de recevoir au total en subvention la coquette somme de plus de 2.5 millions d’euros (plus de 1.7 million € du Conseil Régional IDF et le reste de l’Ademe (l’ETAT), soit le prix d’une huitaine de maisons à Oissery.

 

 

 

Les déchets des autres il faut bien les traiter quelque part

Pourquoi pas chez vous ?

 

Ce type de méthaniseurs peut recevoir, entre autres, des déchets de sucrerie (pulpes de betteraves), des déjections d’animaux (fumiers…)…..

 

 

Mettre des méthaniseurs à Chantilly

Vous n’y pensez pas !

 

Une bonne nouvelle pour Eric Woerth qui recherche depuis de nombreuses années des sites de proximité pour évacuer les fumiers des haras de la cité princière de Chantilly car sa population veut bien bénéficier des avantages de son hippodrome mais pas de ses inconvénients, « les fumiers des chevaux ça sent mauvais », il faut mieux les envoyer chez les autres.

 

 

                                                  Pour fournir du gaz aux autres !

 

Les villages ruraux voisins de Oissery ne pourront pas bénéficier de ce gaz comme  Forfry, Gesvres le Chapitre, Marcilly, Douy la Ramée ou Puisieux  car ils ne sont pas raccordés au réseau du gaz de ville.

  Le surplus de gaz que n'utilisera pas Oissery sera renvoyé vers la station de rebours GRDF de Marchemoret pour alimenter les autres villes françaises raccordées au réseau du gaz de ville.

 

Source : Page 1927 et suite

https://www.iledefrance.fr/espace-media/raa/RAA_408_JANVIER_%202021.pdf

 

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28 mars 2021 7 28 /03 /mars /2021 17:13

 

 

Une entreprise du Loiret souhaite implanter une décharge à Cocherel (Roland du Groupe Eiffage) sur plus de 28 hectares de terres agricoles pour y déverser des déchets du Grand Paris, de l’Aube, de l’Oise, de l’Aisne, de la Marne, de l’Essonne et de  Seine et Marne....

L’exploitation devrait durer 10 ans, pour déverser 1,65 millions m3 de déchets.

 

le dossier est consultable sur le site de la préfecture
http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Enregistrement/COCHEREL-77440-Societe-EIFFAGE-Genie-Civil-Mise-a-disposition-du-public-du-23-02-au-10-04-2021

Il est consultable en version papier à la mairie de Cocherel 

 

vous pouvez adresser vos observations à la préfecture sur l'email suivant :

ut77.driee-if@developpement-durable.gouv.fr

 

 

 

Mâchefers stockés dans la décharge Veolia de Claye-Souilly

Mâchefers stockés dans la décharge Veolia de Claye-Souilly

 

L’entreprise Roland souhaite déverser du mâchefer pour « stabiliser » les chemins communaux sur lesquels elle souhaite faire circuler des poids-lourds.

 

Le mâchefer est un résidu de combustion des incinérateurs, l’emploi de ce résidu est réglementé par l’arrêté ministériel du 18/11/2011.

 

Certaines collectivités sont opposées à l’utilisation de ce type de déchets sur leurs routes ou leurs chemins comme le conseil départemental des Pyrénées Orientales (voir article plus bas).

 

 

Les conseillers municipaux de Cocherel

vont-ils autoriser l’utilisation

de ce déchet

sur les chemins communaux ?

 

 

Pour le savoir, nous vous conseillons de les contacter :

Michel BAVIELLO

Jean-Jacques BERTRAND

Patrick COUSIN
(Second adjoint au maire)

Marie-Rose COUVET

Anna DE MAGALHAES

Emilie EIGEN

Luc EMLINGER

Annick MASQUART

Dany PEUGNIEZ

Jason PICAUD

Robert PICAUD
(Premier adjoint au maire)

Christian ROLIN

Bernard VAN DER CLISSEN

Carine WITERAK

 

 

Paru sur le site mes opinions :

         https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/fin-bitume-fabrication-routes/123281/actualite/18088

 

12/03/2021

Les mâchefers (fonds des cuves des incinérateurs) utilisés dans la fabrication des routes ne sont ils pas une source de pollution supplémentaire ???

 

Chaque année, l’incinération des déchets produit environ 3 millions de tonnes de mâchefers majoritairement écoulés sous forme de remblais routiers.

https://www.zerowastefrance.org/lincineration-des-dechets

 

Se pose immanquablement la question du risque environnementale et sanitaire lié à l'enfouissement de ses déchets.

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.fne.asso.fr/dechets/fne_machefers_dec2011.pdf&ved=2ahUKEwiRmKOOgKTvAhUB1xoKHcDUCboQFjAEegQIHBAC&usg=AOvVaw1QgsbjSlqDos7ccoI_cUM5

 

Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales a refusé ces mâchefers aux abords de la nappe phréatique de la plaine du Roussillon.  Ce qui constitue l'enrobage de sous-couche des routes, pourrait être une source de pollution pour les nappes d'eaux profondes, comme la pliocène de la plaine du Roussillon, la plus ancienne du département. Les Pyrénées-Orientales ont donc inclue dans leur dernier schéma de gestion des déchets une interdiction d'emploi des mâchefers. L'entreprise conteste. La justice doit trancher. 

https://www.google.com/amp/s/france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier-metropole/montpellier/pyrenees-orientales-routes-faites-dechets-recycles-sont-elles-polluantes-974688.amp

………

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28 mars 2021 7 28 /03 /mars /2021 11:14
FORET REGIONALE DE MONTGE EN GOELE : LA RIVIERE
FORET REGIONALE DE MONTGE EN GOELE : LA RIVIERE
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26 mars 2021 5 26 /03 /mars /2021 11:20

 

Paru sur FR3 Grand Est :

Biogaz en Grand-Est : les associations demandent un moratoire sur le développement des unités de méthanisation

 

Le gouvernement a fixé comme objectif 10 % de gaz vert à horizon 2030. Selon ce scénario, il faut compter 2.500 unités, soit une tous les 10 km et un doublement dans le Grand-Est. Les associations de protection de l’environnement demandent un moratoire pour en étudier l’impact.

 

Publié le 23/03/2021 à 18h41

 

Une usine de biométhanisation doit pouvoir stocker le digestat entre 6 et 8 mois pour éviter d'épandre de septembre à février, selon la Chambre d'Agriculture de Meurthe-et-Moselle • © FTV

Lorraine Meurthe-et-Moselle Nancy

C’est un plan de grande ampleur qui est en train de se déployer dans nos campagnes. Afin de de réduire la dépendance aux produits issus du pétrole, la loi de transition énergétique fixe l’objectif que 10 % du gaz soit d’origine renouvelable en 20. Ce qui représentera 12 millions de tonnes de CO2 évitées par an  (3% de nos émissions). Dans le Grand-Est, cela se traduit par le doublement des unités de méthanisation pour passer de 180 à près de 400 si l'on suit le shema régional de biomasse. "Une industrialisation" que dénoncent la LPO, FNE-Grand-Est et la Confédération Paysanne. En raison des risques de pollution de l’eau et des sols. Dans le même temps, la chambre d’agriculture de Meurthe-et-Moselle met en place une charte des bonnes pratiques pour une méthanisation plus vertueuse.

Des effluents d’élevage transformés en engrais et en gaz vert

L’idée de départ est bonne : utiliser les effluents d’élevage -qui sont des déchets- et les sous-produits de l’agriculture et des cultures dédiées intermédiaires à valorisation énergétiques, cultivées entre deux maïs. Les bactéries contenues dans les effluents vont transformer la matière organique pour produire du gaz, en particulier du méthane. Ce biogaz peut, soit être réinjecter dans les réseaux de gaz, soit produire de l’électricité par cogénération.

Ce qui reste après transformation est appelé le digestat, un engrais riche en azote, phosphore et micro-organismes, qui a vocation à être étendu sur les champs pour fertiliser les sols. En clair, c’est un engrais disponible en permanence et qui doit remplacer en principe les engrais minéraux azotés chimiques, c’est-à-dire "ne pas être épandu en plus, et surtout au bon moment" précise Philippe Goetghebeur, de l’Agence de l’eau. 

Les restes des digesteurs doivent être épandus au bon moment et à la place des engrais minéraux azotés, pas en plus.

En effet, "le digestat doit être apporté au bon moment, c’est-à-dire quand la plante en a besoin pour sa croissance et est en capacité de l’absorber", nous explique Cosette Perez, conseillère à la Chambre d’Agriculture de Meurthe-et-Moselle.
Or, l’Agence de l’eau Rhin  Meuse constate que certains, pour se débarrasser du trop plein de digestat, n’hésitent pas à épandre sur des sols nus, entrainant ainsi des pollutions aux nitrates dans les cours d’eau. C’est le cas notamment sur le Rupt de Mad, ou des pics à 180 mg/l ont été constatés à plusieurs reprises, alors que le seuil pour l'eau potable est limité à 50 mg/l. 

Pour limiter ces pollutions, la loi impose un stockage des digestats de quatre mois, "largement insuffisants au regard de la Chambre d’Agriculture de Meurthe et Moselle".
Cosette Perez, conseillère en charge du dossier, nous explique que "les projets portés par la chambre recommandent systématiquement un stockage allant de six à huit mois, pour éviter d’épandre les digestats entre septembre et février." C’est notamment le cas de l’usine de biométhanisation Valbioénergie près de Briey qui a une capacité de stockage de sept mois et que nous sommes allées visiter.

La disparition des prairies pour cultiver des céréales

L’autre phénomène qui inquiète l’Agence de l’eau et les associations de protection de l’environnement, c’est le retournement des prairies pour y implanter des céréales qui vont alimenter les méthaniseurs.
En effet, les prairies sont des zones tampons qui captent les nitrates, mais aussi, très important, le CO2. Elles ne demandent aucun apport en engrais ou en pesticides.  Elles jouent donc un rôle essentiel  dans la lutte contre le réchauffement climatique, et la  préservation des sols et de la biodiversité.

L’Agence de l’eau investit depuis plusieurs années dans des plans d’aides aux agriculteurs pour la préservation des prairies, notamment dans les secteurs de captages d’eau. Elle s’inquiète de voir ses efforts réduits à néant si les éleveurs abandonnent l’élevage pour la culture de céréales dédiées à la méthanisation. Une activité beaucoup moins contraignante et beaucoup plus rémunératrice, comme cela s’est d’ailleurs produits en Allemagne.

Pour limiter cette dérive, un décret du 7 juillet 2016  interdit l’apport de céréales dédiées à l’alimentation (comme le maïs) à 15% de ce qui rentre dans le méthaniseur.
De son côté, l’Ademe suspend aujourd’hui l’attribution de ses subventions pour les nouveaux projets à l’utilisation pour 60 %  des effluents d’élevage. Des garde-fous importants, mais qui ne s’appliquent pas à tous les projets qui se sont réalisés avant 2017, ni à ceux qui ne demandent pas de subventions. Et c’est bien ce qui pose problème pour France Nature Environnement Grand-Est et la LPO et la Confédération Paysanne.

La ruée vers l’or

Car faire du biogaz s’avère aujourd’hui très rentable. Non seulement le prix de revente du gaz est près de cinq fois supérieur à celui du gaz naturel, mais les prix sont fixés pour 15 ans, ce qui donne l’assurance aux éleveurs d’avoir un revenu fixe. Un argument de taille, et on les comprend,  pour des agriculteurs malmenés, en pleine crise de l’élevage, et qui ont du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois.
Mais pour que le méthaniseur fonctionne bien,  il lui faut des cultures dites méthanogènes, qui  produisent beaucoup d’énergie et rendent le système rentable. Maïs, seigle, sorgho et colza vont devenir le nouvel or jaune de demain.

Le risque c’est quand les exploitations qui ont construit le méthaniseurs ne sont pas autonomes en céréales. Ils vont alors acheter la matière dans d’autres fermes et n’hésitent pas à faire monter les prix, au détriment des petits éleveurs qui n’ont plus les moyens d’acheter pour nourrir les animaux.

C’est ce que constate déjà Jean-François Fleck, président de Vosges Nature Environnement dans son département.
"Le doublement des unités de méthanisation va accentuer cette pression sur la biomasse. Il faudra demain beaucoup plus de cultures pour nourrir les digesteurs que nous en disposons aujourd’hui".

A la chambre d’agriculture de Meurthe-et-Moselle, on essaye d’enrayer le problème en demandant aux porteurs de projets de réfléchir afin d’être autonome pour tout ce qui va rentrer dans l’unité de méthanisation, tout en conservant les prairies.
Ainsi, si on prend comme exemple le projet Valbioénergie de Briey, il n’y a pas d’entrée de céréales venant d’autres fermes. Les agriculteurs ont choisi de conserver les prairies et de ne pas utiliser de maïs pour faire du gaz.
En revanche ils produisent des cultures intermédiaires comme le seigle et le sorgho, entre deux maïs, pour le digesteur. "Ce sont des cultures dites à bas niveau d’intrants, qui n’ont pas besoin de pesticides pour grandir et éradiquent les mauvaises herbes pour la culture suivante" nous explique l'un des agriculteurs associé Dominique Hirtzberger.

Qu’en est-il de la qualité des sols ?

Autre point de crispation autour de la méthanisation : la qualité des sols sur lesquels on répand les digestats. Il est cité jusqu’ici par le gouvernement comme un engrais miracle, riche en azote et qui ne sent pas mauvais, ce qui est en partie vrai.
Sauf qu'un petit nombre de scientifiques indépendants est en train de tirer la sonnette d’alarme, comme le Collectif national scientifique pour la méthanisation raisonnée. Le CNSM décrit le digestat comme un engrais de piètre qualité car il extrait l’essentiel de la matière carbonée des intrants pour produire du gaz, pour ne déposer au sol que de l’azote sous forme d’ammonium. Les cultures sous cet engrais vont devoir puiser du carbone dans les réserves des sols. Ces dernières mettront ensuite cent à mille ans pour se reconstituer.

Un fait que constate Rémy Toussaint, agriculteur à Reillon (Meurthe-et-Moselle) et membre de la Confédération Paysanne. Après s’être lancé dans la méthanisation il y a six ans, il est en train de faire marche arrière. Il n’épand les digestats de lisiers que sur ses prairies et garde les fumiers pour ses céréales. Il a co-signé la demande de moratoire avec France Nature Environnement Grand-Est et la LPO.  

A la chambre d’Agriculture 54, on nous explique que lorsqu’il y a beaucoup d’effluents d’élevage, dont du fumier, il reste encore du carbone pour nourrir les sols. Mais des expérimentations sont menées en parallèle pour vérifier si les sols ne s’appauvrissent pas.

On est encore loin de tout savoir, ni de tout maîtriser sur les effets de la biométhanisation à grande échelle. Ce qui est sûr c’est qu’un temps de réflexion parait nécessaire afin de mieux réguler la méthanisation et que celle-ci soit effectivement vertueuse et réponde bien aux objectifs fixés, sans détruire encore une fois notre environnement.

C’est ce que demandait le député Dominique Potier dans un amendement déposé en 2019 et dans le cadre de l’actuel Loi Climat. Amendement rejeté…
 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/biogaz-en-grand-est-les-associations-demandent-un-moratoire-sur-le-developpement-des-unites-de-methanisation-2012845.html

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25 mars 2021 4 25 /03 /mars /2021 16:27

 

A Marchémoret sur la départementale 401 près des 2 méthaniseurs GRTgaz installe un poste de rebours pour transférer le  « trop plein de gaz » vers son réseau de transport national.

 

En effet le village rural de Marchemoret  de 200 logements et moins de 600 habitants ne pourra pas absorber le gaz fourni par les 2 méthaniseurs dont les exploitants annoncent pour l’un 2000 maisons chauffées et pour l’autre  6000 habitants fournis en gaz et eau chaude.

 

 

Pour fournir du gaz aux autres

en oubliant de raccorder au réseau du gaz de ville

 les villages ruraux environnants  !

 

Sur fond blanc : villages non raccordés au réseau gaz de ville

Sur fond blanc : villages non raccordés au réseau gaz de ville

 

Cette installation servira  en fait à fournir du gaz aux villes françaises raccordées au réseau du gaz de ville mais pas pour alimenter les villages ruraux voisins de Marchémoret comme :

Montgé en Goële, Cuisy, Vinantes, Le Plessis aux bois, le Plessis l’Evêque, Iverny, Forfry, Gesvres le Chapitre, Marcilly… qui ne sont même pas raccordés à ce réseau.

 

https://opendata.grdf.fr/explore/dataset/communes-desservies-en-gaz/map/?location=9,48.49568,3.21213

 

 

Paru sur mag journal 77 

 

Mareuil-lès-Meaux  Biométhane : le surplus local sera redirigé vers des conduites de transport nationales [Vidéo]

Marchémoret : 2 méthaniseurs et un poste de rebours pour fournir du gaz aux autres !

 

 

Écrit par Hélène Rousseaux

 mardi, 21/07/2020

Le chantier du poste rebours a commencé et se terminera à l'automne.@GRTgaz/Luc Maréchaux

 

Les travaux de construction du premier poste "rebours" ont commencé en février, à Mareuil-lès-Meaux. L'installation va permettre de faire remonter le surplus de biométhane du réseau local de distribution vers le réseau de transport national de gaz de GRTgaz. Une réunion publique d'information aura lieu en septembre dans la commune. 

 

Le surplus biométhane issu des usines de méthanisation de la région, comme à Chauconin-Neufmontiers, ou encore à Boutigny, va être redistribué vers le réseau de transport national de gaz de GRTgaz. Le premier « rebours » francilien permettra d’injecter ainsi sur le réseau national près de 200 GWh par an de biométhane, soit l’équivalent de la consommation d’environ cinquante mille foyers chauffés au gaz.

Le dispositif place Mareuil-lès-Meaux parmi les pionnières en Ile-de-France et dans le peloton de tête pour les actions en faveur de l'environnement. Le maire, Pascal Machu explique : "C'est une réelle opportunité sur la commune et ça montre qu'on est à la croisée des méthaniseurs de la région. Nous avons étudié les chiffres et nous sommes arrivés à la conclusion que dix mois sur douze, on aura davantage de production de gaz que de consommation. Comme localement, pour les unités de production, on ne peut pas le stocker, on doit le compresser et l'envoyer ailleurs."

Ainsi, il s'agira de récupérer le gaz en provenance des usines de méthanisation environnantes, lequel arrivera par des conduites de GRDF en basse pression. Il sera ensuite compressé et renvoyé en haute pression par d'autres canalisations, passant de 7 bars à son arrivée, à 70 bars en repartant. 

La plateforme rebours de compression du gaz qui s'implante à Mareuil ne représentera aucun coût pour la commune. Le maire souligne : "Le terrain avait été acheté au syndicat intercommunal d'assainissement en 2015."  L'installation est prise en charge par GRTgaz : son côut s'élève à 3,9 M€.

Frédéric Moulin, délégué territorial Val-de-Seine chez GRTgaz, précise : « En Ile-de-France, nous sommes fortement engagés dans le développement de gaz renouvelables. Nous accompagnons les porteurs de projets pour les conseiller, les orienter et leur proposer des solutions de raccordement à notre réseau de transport. »

L’installation rebours en construction représente, particulièrement pour Mareuil, "une avancée marquante" qui soutient le développement de la filière méthanisation en Ile-de-France. Cette dernière inscrit à son actif déjà dix-sept sites de production en fonctionnement. De nombreux autres projets de méthanisation sont en cours de développement.

En Seine-et-Marne, département leader de la méthanisation en Ile-de-France, deux unités de méthanisation injectent sur le réseau de transport de gaz de GRTgaz : Bassée Biogaz et Nangis Biogaz envoient 30 GWh/an de biométhane, l’équivalent de la consommation annuelle de près de sept mille cinq cents foyers chauffés au gaz, ou encore de cent trente bus roulant au GNV/bioGNV. Toujours dans le département, GRTgaz alimente le réseau de distribution publique de GRDF et trente sites industriels.

 

https://www.magjournal77.fr/vie-locale/item/53867-meaux-biomethane-le-surplus-local-sera-redirige-vers-des-conduites-de-transport-nationales-video

 

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23 mars 2021 2 23 /03 /mars /2021 20:35

 

D’années en années vous avez constaté que le prix de l’eau du robinet dans votre commune était de plus en plus élevé.

 

On apprend que faute de rénovation importante du réseau souterrain d’eau potable, les fuites des canalisations font perdre chaque jour à notre commune près de 2400 m3 d’eau potable, soit la consommation annuelle d’environ 20 foyers.(statistiques 2018)

 

Alors que la rénovation moyenne des canalisations d’eau potable en France se situe à environ   0.60 % par an, à Claye-Souilly c’est environ 5 fois moins (0.12 % par an). (statistiques 2018)

 

C’est sur le consommateur d’eau de la commune qu’est reporté le poids financier de cette perte d’eau potable

 

 

On apprend également que c’est à l’industriel Veolia qu’a été « délégué » la gestion de ce réseau depuis de nombreuses années. Comment les contrats ont-ils été négociés avec l’industriel, qui contrôle si ces contrats sont bien respectés ?

Nous n’en savons rien.

 

 

Ce que nous  savons  c’est  qu’en 2018  le m3  d’eau  du  robinet  nous  coûtait 4.88 € alors que les parisiens qui gère leur eau eux-mêmes la payent 40 % moins chère en 2021 (3.45 € le m3).

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez

Jean-Luc Servières

Maire de Claye-Souilly

et

Vice président chargé de l’eau et de l’assainissement

à la communauté d’agglomération CARPF

 

sources :

https://eau.seine-et-marne.fr/#   

http://www.services.eaufrance.fr/donnees/commune/77118/2018

http://www.eau-seine-normandie.fr/les-aides-et-redevances/les-redevances/prelevement-pour-alimentation-en-eau-potable

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2020/07/claye-souilly-eau-potable-la-note-est-de-plus-en-plus-salee-des-canalisations-qui-fuient-et-les-consommateurs-qui-paient-l-eau-de-pl

 

 

Paru sur le site La Marne :

Une gestion publique de l'eau reviendrait 10 à 50 % moins cher autour de Chelles, Torcy...

 

Pour faire baisser les factures autour de Chelles et Torcy, ce collectif citoyen demande lundi 22 mars que l'eau soit gérée à nouveau par le public et non plus par le privé.

 

Le nouveau collectif Eau Paris Vallée de la Marne demande une meilleure transparence dans la gestion de Veolia. Il s’est rassemblé devant le siège de la CAPVM à Torcy lundi 22 mars, pour la journée mondiale de l’eau (© La Marne)

 

 

Par Louis Gohin

 

Publié le 23 Mar 21 à 11:33

 

 

À l’occasion de la journée mondiale de l’eau, lundi 22 mars 2021, le collectif Eau Paris Vallée de la Marne s’est réuni devant le siège de la communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne (CAPVM) à Torcy.

Chelles, Torcy : un collectif pour une eau publique et moins chère

 

Cette organisation a été créée ces dernières semaines. Elle voudrait que la gestion de l’eau potable, qui dépend actuellement du privé, soit à nouveau assurée par les collectivités sur les douze communes de l’agglomération.

Réunissant des élus et plusieurs personnalités issues du monde associatif et militant, ce collectif a réuni 118 personnes signataires dans son appel.

L’eau risque de devenir encore plus chère

Le collectif alerte sur le risque d’une forte augmentation du prix de l’eau dans les prochaines années si elle reste en régie privée. L’eau sera à terme une denrée de plus en plus rare et la mécanique de l’offre et de la demande pourra pénaliser les usagers.

La fourniture en eau potable dans les communes de l’agglomération Paris-Vallée de la Marne est actuellement gérée par Veolia. Le collectif demande une meilleure transparence sur le montant des factures. Il estime que les habitants ont le droit de savoir quelle part de leur facture sert à rembourser les investissements faits par Veolia sur le réseau d’eau potable.

" Veolia justifie des hausses de prix par d'anciens investissements sur le réseau. Les usagers continuent aujourd'hui à payer des factures élevées. Mais comme l'entreprise ne publie pas le détail de ses opérations locales, personne ne sait si leur argent sert à rembourser ces investissements, ou plutôt à dégager des marges pour les actionnaires. "

Le collectif Eau Paris Vallée de la Marne

Deux fois plus chère à Champs qu’à Courtry

Autre argument du collectif : les prix de l’eau sont aujourd’hui très différents d’une commune à l’autre. Les Courtrysiens payent leur eau 4,15 € le mètre cube, contre 8,35 € pour les habitants de Champs-sur-Marne. Pour les Torcéens, Noisiéliens ou encore les Croisséens, c’est autour de 7 €.

Pour Chelles, qui ne dépend pas de la CAPVM pour la gestion de l’eau, c’est 4,01 €… Cette ville dépend du syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), comme Brou et Vaires. La CAPVM et le Sedif confient la gestion de l’eau à Veolia.

Pourquoi ces disparités ? Difficile de répondre sans avoir accès au détail des investissements. Raison de plus pour permettre aux citoyens de consulter les comptes de Veolia, affirme le collectif.  » Nous voudrions que la communauté dagglomération Paris-Vallée de la Marne demande à Veolia de rendre publiques ses opérations dans le secteur « , déclare le collectif.

Un retour en régie publique, ajoute le collectif, permettrait même aux habitants de participer à la gestion du réseau aux côtés des élus.

La communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne n’a pas encore donné son opinion sur cette proposition. Le but du collectif est d’engager des discussions qui pourraient servir lors des renégociations prévues en 2022 et 2024 du contrat de régie avec Veolia. Contactée par La Marne, la CAPVM n’a pas souhaité se prononcer pour le moment.

Jusqu’à 50 % en moins sur les factures d’eau

L’ambition du collectif, en réalité, n’a rien d’exceptionnel. De plus en plus de collectivités reprennent la gestion de l’eau en régie publique (40 % sur l’ensemble du pays en 2019 contre 28 % en 2000). Cela permet de supprimer la part de dividendes due aux actionnaires des entreprises privées de régie de l’eau. Plusieurs collectivités l’ont fait et ont permis aux usagers de réduire leurs factures de 10 à 25 %.

La communauté d’agglomération Grand Paris Sud, dans l’Essonne, table même sur une réduction de 50 % des factures. Elle prévoit de reprendre la gestion de l’eau, les négociations sont encore en cours avec Suez.

 

L’exemple le plus connu d’une initiative de ce type est celui de la ville de Paris qui, en 2009, a remunicipalisé l’ensemble de son réseau d’eau potable, entraînant par là une stabilisation du prix au mètre cube, aujourd’hui fixé à 3,45 €.

Ce prix comprend la production, la distribution, l’assainissement et les redevances. Depuis les années 80, avant le retour en régie publique, le coût de l’eau y avait augmenté presque trois fois plus vite que la hausse du coût de la vie.

Contactée par La Marne, Veolia n’a pas souhaité s’exprimer.

Avec F.R. et M.P.

https://actu.fr/ile-de-france/chelles_77108/une-gestion-publique-de-l-eau-reviendrait-10-a-50-moins-cher-autour-de-chelles-torcy_40454262.html

 

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