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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 21:55
Paru sur le site Les Echos :
La Cour des comptes étrille la gestion de l’eau

JULIE CHAUVEAU / CHEF DE SERVICE | LE 16/07 À 18:04

 

La gestion des aides accordées par les agences de l’eau n’est pas assez sélective. Ségolène Royal promet de renforcer les contrôles et les politiques de mutualisation.

 

La Cour des comptes persiste et signe. Ce jeudi, les sages de la rue Cambon ont rendu public leur référé d’avril dernier sur la gestion des agences de l’eau et la réponse que lui a envoyé, début juillet, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal. Le constat est sévère sur ces six établissements publics, fondements du modèle français de gestion de l’eau, calqués sur la géographie des bassins versants. Les agences perçoivent les redevances des consommateurs d’eau et distribuent les subventions aux collectivités. Elles ont perçu 2,2 milliards d’euros de redevances et versé 1,9 milliards d’aides en 2013. Entre 2007 et 2013, l’augmentation des redevances (+ 24 %) leur a procuré une « aisance financière certaine », note le rapport. Cet accroissement « ne les a pas incitées à accentuer significativement la sélectivité des aides », qui représentent 90 % de leurs dépenses.

Coûteux reclassements d'agents

« Les charges de fonctionnement n’ont pas été maîtrisées », martèle le document, avant de préciser que les dépenses de personnel ont progressé de 13 % sur la même période. Les reclassements d’agents dans la catégorie supérieure se sont en outre révélés coûteux. Les dispositifs complémentaires santé-retraite des salariés des agences n’ont plus de base légale. Ils coûtent 1.221 euros par agent et par an à l’agence Rhin-Meuse, contre 39 euros au ministère de l’Ecologie. Le référé va même jusqu’à affirmer que les agences n’ont « pas suffisamment participé à l’effort de redressement des finances publiques ».

Dans sa réponse, Ségolène Royal prend la défense des institutions, insistant sur les efforts de rationalisation des loyers et des marchés de prestation. Elle fait valoir que l’augmentation des capacités d’intervention des agences est restée limitée (2,6 % de 2007 à 2013), compte tenu de l’obligation faites aux agences de verser des subventions aux agriculteurs pour la lutte contre les phytosanitaires et surtout des prélèvements de l’Etat. Il est vrai qu’en 2014, comme depuis de nombreuses années, Bercy a ponctionné 210 millions d’euros sur les moyens des agences. Un nouveau prélèvement de 175 millions est prévu chaque année entre 2015 et 2017.

Recherche de nouveaux redevables

Sur le fond, les reproches de la Cour sont pourtant sévères sur la gestion des redevances et des aides. Le processus d’instruction et d’attribution des subventions est « insuffisamment documenté et difficilement traçable ». Des aides ont pu être versées à des bénéficiaires débiteurs à l’égard des agences, ce qui est théoriquement interdit.

Enfin, la Cour pointe le peu de moyens consacrés à la recherche de nouveaux redevables. Une association qui s’occupe de restauration des cours d’eau et qui emploie des personnes en difficulté a par exemple reçu 6,4 millions d’euros de l’agence de l’eau Seine Normandie entre 2007 et 2012. « La mise en place d’équipes dédiées à la fonction de contrôle et notamment au contrôle interne est en cours », plaide la ministre. Pas de quoi satisfaire ceux qui dénoncent les déséquilibres du financement de l’eau en France, assuré aux trois quart par les usagers particuliers alors qu’une bonne partie des nouvelles pollutions proviennent de l’agriculture et de l’industrie, entraînant un gonflement des coûts de traitement.

@juliechauveau


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/021211338158-la-cour-des-comptes-etrille-la-gestion-de-leau-1137671.php?07sk0s0MpgP4kB5e.99

 

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 13:43
Forêt régionale de Montgé en Goële : protection, vous avez dit protection ? Mais quelle protection ?

 

 

Pourquoi cette forêt n’est-elle pas classée

au titre de la loi du 2 mai 1930 ?

 

Celui fait 50 ans que la forêt de Fontainebleau

bénéficie de cette protection.(1)

 

Pourquoi le Conseil Régional IDF

n’a-t-il pas proposé ce site pour le classement

Natura 2000 ?

 

Ici pas même de projet de Parc Naturel Régional.

 

Pas même le statut de « forêt de protection ».

 

Seule une partie de la forêt est classée en espaces naturels sensibles mais le Conseil Général a la possibilité de la déclasser s’il estime que son état s’est dégradé.

 

 

 

 

(1) http://tl2bleau.blogspot.fr/p/evolution.html

Forêt régionale de Montgé en Goële : protection, vous avez dit protection ? Mais quelle protection ?
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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 10:23
Compans  décharge illégale sur le site du ministère de l’écologie : les ordures s’accumulent et Mme Royal est « aux abonnés absents »

Compans

décharge illégale sur le site du ministère de l’écologie

les ordures s’accumulent

et Mme Royal est « aux abonnés absents »

 

 

 

Si les ordures avaient été déversées au pied de la tour Eiffel où au bord de la forêt de Rambouillet il est probable que Mme Royal n’aurait pas laissé faire, mais le malheur est que cette monstrueuse décharge illégale se trouve au nord-ouest 77 « au pays des décharges », alors un peu plus, un peu moins d’ordures, là-bas ils sont habitués, et puis ce sont « les petites gens » qui vivent ici, ceux qui paient leurs impôts régulièrement mais dont l’argent est utilisé souvent ailleurs au titre de la solidarité régionale et nationale.

 

Mme Royal

va-t-elle faire enfin

trouver l'argent 

pour faire évacuer les déchets

et mettre le site en sécurité ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Ce que nous constatons c’est qu’une fois de plus la population du nord-ouest est méprisée, maltraitée….

 

Pour mémoire la zone de Mitry-Compans voisine de la décharge est la plus importante zone industrielle de l’Ile de France et compte 7 sites SEVESO.

 

A grand renfort de média Mme Royal vient d’indiquer qu’elle va faire surveiller particulièrement les sites SEVESO, souhaitons qu’elle n’oublie la zone industrielle de Mitry-Compans comme elle a oublié cette monstrueuse décharge illégale de Compans.

 

 

 

 

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 08:38
Paru dans le journal de l’environnement :
Pollinisateurs: leur travail, c’est notre santé

Le 16 juillet 2015 par Romain Loury

 

Sans insectes pollinisateurs, la production mondiale de fruits et légumes pourrait chuter au moins d’un cinquième, révèle une grande étudepubliée dans le Lancet. Ce qui ferait grimper le taux de plusieurs maladies liées à l’alimentation et à la nutrition, en particulier dans les pays du Sud.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production agricole doit augmenter de 70% d’ici 2050 pour satisfaire une demande en hausse, objectif déjà compromis par le réchauffement climatique.

Un autre bouleversement en cours devrait la rendre encore plus ardue: la raréfaction des pollinisateurs, qui s’accélère depuis ces dernières années, du fait de la destruction de leur habitat, de certains pesticides et de maladies, mais aussi du réchauffement.

224 types d’aliments étudiés

Première étude de cette ampleur à lier pollinisation et santé humaine, le travail mené par Matthew Smith, de l’université de Harvard (Boston, Massachusetts), et ses collègues montre les dégâts que pourrait occasionner l’absence de ces insectes, d’un point de vue alimentaire et nutritionnel.

Les chercheurs ont étudié la consommation de 224 types d’aliments dans 156 pays, et analysé comment elle serait affectée par l’absence de pollinisation. Pour cela, ils se sont appuyés sur de précédentes études, qui ont fixé, végétal par végétal (fruits, légumes, graines, fruits à coque), la part des pollinisateurs, comprise de 0% à 100%, dans la production.

1,42 million de morts en plus

D’après leur modélisation, l’absence de pollinisation ferait chuter l’offre en fruits de 22,9%, celle en légumes de 16,1%, celle de graines et de fruits à coque de 22,1%.

Ce qui augmenterait la mortalité mondiale de 2,7%, soit 1,42 million de personnes qui décèderaient en plus chaque année, du fait de maladies chroniques (particulièrement en Europe de l’Est et en Asie) et de malnutrition (surtout en Afrique subsaharienne, Asie du Sud et Amérique du Sud).

La grande majorité des produits étant encore produits dans le pays où ils sont consommés, 82% des effets sanitaires liés à la perte de pollinisation ont lieu dans le pays lui-même, ont calculé les chercheurs.

«Ce qui signifie que la plupart des pays tireront les plus grands bénéfices en s’occupant de leurs propres populations de pollinisateurs, protégeant aussi bien leur santé publique que leurs rendements agricoles», conclut Matthew Smith.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/pollinisateurs-leur-travail-c-est-notre-sante,60492?xtor=EPR-9

 

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 08:35
Paru sur le site Actu environnement :
Gissol : une plate-forme web pour accéder à toutes les informations sur les sols français

Sites et sols pollues | Aujourd'hui à 14h28 | Déborah Paquet

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L'Institut national de la recherche agronomique a annoncé le 8 juillet la mise en ligne d'un site internet dédié aux sols français, www.gissol.fr. Il est administré par le Gis Sol, groupement d'intérêt scientifique en charge du système d'information sur les sols de France. Le site vise à sensibiliser le public à la préservation des sols et à leur gestion durable. Le sol est en effet au cœur des enjeux de sécurité alimentaire, de préservation de la biodiversité et de lutte contre lechangement climatique.

Le site se divise en cinq thèmes. Il traite de la diversité et des propriétés des sols en France, de leur dégradation (érosion et pollution), de leur lien avec le climat (notamment ses émissions de gaz à effet de serre) ; et aussi des sols comme supports de l'exploitation forestière et agricole, et des sols dans le cycle de l'eau.

La plate-forme compile des publications scientifiques, des cartes et notices pédologiques, des rapports et guides ainsi que des fiches pratiques. Elle centralise également l'accès à des outils tel que Indiquasol, qui permet de visualiser les indicateurs de qualité des sols.

Déborah Paquet, journaliste
 

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/gissol-web-informations-sols-francais-24945.php4

 

 

 

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 09:32
Des élus
qui semblent n’avoir aucun état d’âme
quand aux conséquences
de leur décision :

 

- moins de contrôles de la pollution
- un risque de suppression d’emplois à Airparif.
Paru dans le journal de l’environnement :
Pollution de l’air: une «aberration» sanitaire et économique

Le 15 juillet 2015 par Romain Loury

 

101,3 milliards d'euros, au bas mot

Chaque année, la pollution atmosphérique coûterait 101,3 milliards d’euros à la France, en tenant compte des impacts sanitaires et non sanitaires, selon un rapport sénatorial publié ce mercredi 15 juillet. Un chiffre «fortement sous-évalué», reconnaissent ses auteurs.

Fin avril, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait à 1.430 Md€ le coût sanitaire de la pollution de l’air en Europe -au-delà de l’Union européenne-, dont 47 Md€ rien qu’en France (voir le JDLE). Le chiffre s’avère bien faible à la lecture du rapport réalisé par la commission d’enquête sur le coût économique et financier de la pollution de l’air, présidée par Jean-François Husson (Les Républicains, Meurthe-et-Moselle)

Reprenant les diverses enquêtes menées à ce jour sur le sujet, les sénateurs avancent un coût sanitaire compris entre 68 et 97 Md€/an. Ce chiffre inclut les frais directs (hospitalisations, soins de ville, indemnités journalières, pensions d’invalidité) et indirects (mortalité, morbidité et perte de bien-être).

Il serait fortement minoré, pour plusieurs raisons: l’étude dont il est issu, «Air pur pour l’Europe», ne portait que sur l’ozone et certaines particules fines (PM2,5 et PM10), ce qui reflète mal la complexité du mélange que nous respirons, et seulement sur les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Sont ainsi laissés de côté bien d’autres polluants, leur effet cocktail, ainsi que plusieurs maladies dont le lien avec la pollution est de mieux en mieux établi (autisme, diabète, obésité, etc.).

Selon une étude de l’Anses [1], la qualité de l’air intérieur serait quant à elle responsable d’un coût sanitaire d’environ 20 Md€/an en France. Un chiffre que les sénateurs n’ont pas intégré dans leur calcul, du fait qu’il recoupe partiellement celui de la pollution atmosphérique.

Quant aux coûts non sanitaires de la pollution, tels que la baisse des rendements agricoles, la perte de biodiversité et les dégradations de bâtiments, il serait a minima de 4,3 Md€/an. Probablement bien plus, juge la rapporteure Leila Aïchi (Europe Ecologie-les Verts, Paris), contactée par le JDLE: pour le blé seulement, l’ozone aurait diminué les rendements de l’ordre de 3,2 Md€ en Europe en 2000, selon l’Ineris [1].

Le «manque de courage» des politiques

Dans un contexte économique où la réduction des dépenses devient une nécessité, comment expliquer une telle dérive? Pour Leila Aïchi, «il y a eu un manque de courage de tous les gouvernements, de gauche ou de droite, depuis plusieurs décennies. La santé et l’environnement sont considérés comme des variables d’ajustement, alors qu’au final cela s’avère une aberration économique».

Parmi les plus saillantes de leurs 61 propositions, adoptées à l’unanimité par la commission d’enquête, les sénateurs proposent d’«aligner progressivement jusqu’en 2020 la fiscalité de l’essence et du diesel». L'actuelle fiscalité représente une véritable «anomalie» française: l’écart de taxation est de 17 centimes d’euro par litre entre les deux, contre 12 en moyenne dans l’UE. Ce qui explique pourquoi 65% des nouvelles immatriculations françaises de 2013 ont trait à des véhicules diesel -contre 53% dans l’UE.

Pour mieux rebondir après le «fiasco» de l’écotaxe, que Leila Aïchi qualifie de «renonciation apocalyptique», le rapport propose la mise en place d’«un système moins complexe de taxation permettant de mettre en œuvre le principe ‘pollueur-payeur’», notamment «une taxe sur les émissions d’azote, d’oxydes d’azote et de particules fines». Quant au transport routier de marchandises, le rapport prône des négociations au niveau européen.

Afin d’inciter à l’usage de véhicules électriques, les sénateurs proposent de «faciliter le développement des infrastructures privées de recharge de véhicules électriques et leur partage», de «promouvoir la présence et la mutualisation de borne électrique dans les parkings publics et privés», ou encore de «créer une filière de bus électriques française à l’aide des investissements d’avenir».

«Des mesures extrêmement fermes»

Interrogée mercredi à la sortie du conseil des ministres, Ségolène Royal a déclaré qu’elle annoncerait «la semaine prochaine» «des mesures extrêmement fermes». «Il ne faut plus que les gens rouspètent, que les gens disent ‘ce n’est pas le moment, on verra demain’. Il faut aussi que les maires des grandes villes prennent leurs responsabilités dès lors que la loi de transition énergétique va leur donner des moyens d’agir, notamment pour créer des zones de restriction de circulation», a ajouté la ministre.

Appelant à «mettre fin à [l’]inaction» des pouvoirs publics, la maire de Paris, Anne Hidalgo, somme«le gouvernement d’agir contre la fiscalité favorable au diesel», dans un communiqué diffusé mercredi. Une demande également formulée par Leila Aïchi qui, «à titre personnel», demande de ne pas attendre 2020 pour aboutir au lissage des prix de l’essence et du diesel. Pour Ecologie sans frontière (dont la sénatrice de Paris est proche), «la balle est dans le camp du gouvernement, totalement passif jusqu’à maintenant sur ce terrain. De la part du pays hôte de la COP 21 [1], qui peine manifestement à résorber ses déficits, cela serait la moindre des choses!».

Encadré: Selon une étude de l’Ineris, la directive européenne relative aux plafonds nationaux d’émission (directive «NEC»), actuellement en cours de révision, pourrait aboutir à un gain annuel de 11 Md€ en 2030 pour la France. Peut-être plus: mercredi, les eurodéputés de la commission Environnement/santé publique ont proposé d’aller encore plus loin que le projet actuel de la Commission européenne, et ce sur 6 polluants, dont les PM2.5, l’ammoniac et les oxydes d’azote.

[1] Anses: Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail; Ineris: Institut national de l’environnement industriel et des risques; COP 21: 21e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tient en décembre à Paris.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/pollution-de-l-air-une-aberration-sanitaire-et-economique,60441?xtor=EPR-9

 

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 14:59

 

 

Dans nombre d’études on ne cesse de nous expliquer que les riverains d’installations polluantes ou dangereuses devraient comprendre qu’ils participent à l’intérêt général en « supportant » ces activités près de chez eux.

 

Mais ceux qui vous explique cela vivent en général dans des endroits protégés, dans l’Ouest Parisien ou dans les quartiers huppés de Paris ou d'ailleurs.

 

Car il faut savoir qu’en France l’ETAT a adopté une législation qui permet de protéger certains secteurs : les alentours de certaines forêts, monuments historiques… dans ces endroits on n’implantera pas de sites SEVESO, de décharges, on n’exploitera pas de carrières…

 

Mais si vous avez le malheur d’habiter dans un secteur qui n’a pas été protégé, alors là c’est grave pour vous.

 Mais pourquoi votre secteur n’a-t-il pas été protégé ?

 

Ce n’est pas parce que ce secteur n’aurait pas pu bénéficier de certaines protections, c’est parce que certains de vos élus ont préféré regarder ailleurs, laisser le champ libre aux industriels, en quelque sorte des petits arrangements entre amis.

 

Pour exemple ;

- pourquoi le conseil départemental 77 n’a pas fait inscrire le Bois Gratuel de Villevaudé et les bois environnants en Espaces naturels Sensibles ?

 

- pourquoi le Conseil Régional IDF n’a pas fait inscrire le Bois Gratuel de Villevaudé et les bois environnants de la Butte d’Aulnaye en Site Natura 2000 ?

 

- pourquoi le Conseil Régional IDF  n’a pas fait inscrire la forêt régionale de Montgé en Goële en site Natura 2000 ?

 

- pourquoi vos collectivités territoriales utilisent vos impôts pour  financer nombre  d'études sur la biodiversité dans la forêt de Fontainebleau et pratiquement aucunes sur la butte d'Aulnaye et dans la forêt régionale de Montgé en Goële ?

 

 

Vous n’y pensez pas, tous ces classements et études  auraient pu porter préjudice aux industriels du plâtre Placoplatre et Knauf, ils auraient peut-être pu les empêcher d’exploiter les carrières à ciel ouvert et de ronger jusqu’à l’os nos ressources.

 

 

Et nous riverains

qui pense à protéger

notre cadre de vie

 notre santé  

et la valeur de notre patrimoine?

 

Circulez y’a rien à voir

 

 

 

 

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 11:55
Pourquoi la Seine et Marne
a-t-elle supprimé en 2015
ses financements à
Airparif ?

 

Dans ce département
où l'espérance de vie
est la plus faible d'Ile de France 
le contrôle de la qualité de l'air
ne serait-elle
pas une priorité pour
M. Jean-Jacques Barbaux
président du Conseil départemental 

 

 

 

 

Paru sur le site les Echos :
Pollution: les agences de l’air alertent sur leur situation financière

 

JOEL COSSARDEAUX | LE 19/03/15 À 18H36

La contribution de l’Etat au budget des agences, telle Airparif, est en baisse.

Le préfet de police de Paris aurait pu dégainer, ce jeudi, l’arrêté restreignant la circulation dans la capitale et son agglomération où sévit un épisode persistant de pollution aux particules. Anne Hidalgo, la maire de Paris l’avait explicitement demandé, mais Ségolène Royal s’y est opposée, parlant de « décision intempestive». C’est finalement une tout autre alerte qui est venue de l’agence Airparif chargée de la collecte en temps réel des données atmosphériques sur la foi desquelles les pouvoirs publics fondent leur décision. Les finances de cet organisme, à l’instar de celles des 26 autres associations régionales chargées de surveiller la qualité de l’air, sont très tendues. «On en vient à se demander si nous pourrons encore longtemps produire nos informations», s’insurge Jean-Félix Bernard, le président d’Airparif qui redoute un trou budgétaire à la fin de l’année.

Désengagement des collectivités locales

« Il ne faut pas casser les thermomètres », s’alarme le réseau Atmo France qui fédère toutes les associations. En cause, la dotation de l’Etat dont le montant, équivalent au tiers de leurs ressources, a stagné en 2015 et va baisser en 2016. Pour Airparif, cette contribution des agences à la réduction du déficit budgétaire est salée. «Dans les faits, nous avons touché 15 % de moins cette année car la dotation prétendue stable à l’échelle du territoire national sert aussi à financer la nouvelle agence de Mayotte », s’insurge le dirigeant d’Airparif.

Le désengagement des collectivités locales, qui assurent un autre tiers des financements, est également montré du doigt. Recentrage des compétences et resserrement de la dépense publique locale obligent, les départements se mettent aux abonnés absents. Après les Hauts-de-Seine, il y a deux ans, le département de Seine-et-Marne vient de déclarer forfait à Airparif. Et la future métropole, qui devrait logiquement prendre le relais sur l’agglomération parisienne, est encore dans les limbes.

Les pourvoyeurs de fonds publics renvoient les agences vers les entreprises. Mais avec la crise, cette troisième et dernière catégorie de contributeurs commence, elle aussi, à manquer à l’appel. Avec les seules fermetures de l’usine Peugeot d’Aulnay et de celle de la centrale thermique EDF de Vitry-sur-Seine, Airparif aura ainsi vu s’évaporer cette année pas loin de 250.000 euros de recettes pour un budget de fonctionnement de 6,1 millions.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/19/03/2015/lesechos.fr/0204239502441_pollution---les-agences-de-l-air-alertent-sur-leur-situation-financiere.htm#GET5Pkjg0uivFHgI.99

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 11:23

 

Paru dans le Parisien :
Consultez le patrimoine de votre député en préfecture

Depuis hier, tout citoyen peut consulter la déclaration de patrimoine des 735 parlementaires élus en 2014. Regarder, oui... diffuser non.

Odile Plichon | 14 Juil. 2015, 07h44 | MAJ : 14 Juil. 2015, 07h57

 

Vous souhaitez savoir ce que possède le président de l'Assemblée nationale, le député ou le sénateur de votre circonscription ? Pas de souci : depuis hier, tout citoyen inscrit sur les listes électorales peut consulter, dans l'une des 106 préfectures de France, la déclaration de patrimoine des élus de son département.

Ces documents recensent non seulement les biens immobiliers, voitures, actions, sociétés, assurances vie, comptes bancaires de cette personnalité publique, mais aussi ses emprunts et autres dettes en cours. Au total, 573 députés et 162 sénateurs sont concernés, c'est-à-dire ceux ayant recueilli les suffrages des électeurs avant 2014 — les déclarations des autres élus sont en cours de vérification.

Un vrai progrès, donc, pour notre démocratie, puisque cette transparence accrue permettra de pousser un parlementaire ayant eu tendance à minorer ses richesses à rectifier le tir, mais aussi à vérifier qu'il ne s'est pas démesurément enrichi en l'espace d'une législature.

Alors que « le soupçon permanent est le poison de notre démocratie [...], loin d'alimenter le voyeurisme — nous avons le précédent des ministres* —, je conçois notre travail comme un antidote de ce soupçon », soulignait, hier, le président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), Jean-Louis Nadal. Et de rappeler que 97 % des déclarations de patrimoine des parlementaires n'ont « pas posé de problème majeur : seulement six ont été transmises à la justice et moins d'une vingtaine ont nécessité que la Haute Autorité en explicite le contenu par une observation », précise l'ancien haut magistrat. Les six cas sont ceux des députés les Républicains Bernard Brochand, Lucien Degauchy, Patrick Balkany, Josette Pons et du député MoDem Thierry Robert, ainsi que du sénateur LR et industriel Serge Dassault (lire nos révélations du 18 mars 2015), pour lesquels la justice a ouvert des enquêtes. Deux autres signalements récents, ceux de Dominique Tian et Bruno Sido (LR), reposent, eux, sur des déclarations antérieures.

Un mieux, donc, mais pas encore une entière victoire pour les tenants d'une transparence totale, qui lorgnent vers les pays d'Europe du Nord notamment. Car si les citoyens (ou les journalistes) ont le droit de « consulter » ces déclarations, interdiction leur est en revanche faite de « reproduire, photographier, ou copier » les documents en question, sous peine de devoir acquitter une amende de... 45 000 € par déclaration éventée. Bigre. Précisons, d'ailleurs, que cette consultation s'effectue « en présence d'un agent » de la préfecture, précise un arrêté de mai 2014.

Les impatients, enfin, devront patienter : hier, la plupart des préfectures avaient décidé de faire le pont du 14 Juillet... Petite consolation pour ceux qui décideront de se lancer à partir du 15 : s'ils soupçonnent une déclaration d'être inexacte, ils pourront adresser à la Haute Autorité leurs « éventuelles observations sur les éléments consultés ».

http://www.leparisien.fr/economie/consultez-le-patrimoine-de-votre-depute-en-prefecture-14-07-2015-4943257.php

 

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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 14:37

 

 

Après la CSS Fort de Courtry/Vaujours une seconde réunion s’est tenu hier concernant le projet de Placoplatre de carrière à ciel ouvert à Villevaudé.

 

Concertation vous avez dit concertation ?

 

 

D’un revers de la main les responsables de Placoplatre ont balayé tous les arguments des élus et des associations environnementales :

 

- puisqu’à Cormeilles en Parisis Placoplatre utilise des explosifs à 200 mètres des habitations pourquoi ne pas le faire à Villevaudé

 

- une conduite de gaz et des bassins de retenue d’eau potable près desquels on fera sauter des explosifs : pour Placoplatre il n’y a pas de problèmes

 

- quant à l’autorisation demandée pour détruire des espèces protégées, ce n’est pas un problème non plus

 

- et les déchets reversés dans ses carrières, ce ne sont pas des déchets mais des terres inertes vous savez il ne faut pas employer le mot « déchets » cela contrarie l’industriel

 

- et puis si vous n’acceptez pas vous allez mettre des gens au chômage

- quant au recyclage du plâtre qui pourrait créer des emplois en évitant de ponctionner jusqu’à l’os nos ressources et bien Placoplatre est le meilleur en France, vous ne pouvez tout de même pas lui demander de faire mieux, c’est même lui qui entraîne ses concurrents vers le recyclage….

 

- et la promenade de la Dhuis, Placoplatre la protège, il a même diffusé un petit film représentant l’état de la promenade de la Dhuis dans 30 ans, faut-il comprendre que pendant plus de 20 ans la promenade de la Dhuis sera affectée par l’exploitation des carrières ?

 

- et puis l’industriel avec un sourire semble-t-il assez méprisant précise qu’il n’est pas près de quitter la région.

 

 

CIRCULEZ Y’A RIEN A VOIR !

 

Que représentez-vous « bouseux » du nord-ouest 77

face à la multinationale St Gobain

qui a obtenu le soutien sans faille du Conseil Régional IDF

 

 

Il est vrai que creuser des trous

permettra

de venir déverser les déchets du Grand Paris

et soulager d’un poids la région.

 

 

Cette même région qui nous a fait croire

au travers du vote du PREDEC

que nous allions recevoir

moins de déchets en Seine et Marne

 

 

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