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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 08:49

 

 Une visite inopinée à la demande des préfets du 77 et 93 a eut lieu

sur le site le 11/6/2015.

 

Lors de cette visite étaient présents :

- l’Agence de sureté nucléaire ASN

- l’Inspection du travail

- l’Agence régionale de Santé.

 

Le seul compte-rendu qui a été présenté lors de cette réunion est celui de l’ASN.

 

L’inspection du travail a précisé avoir adressé un courrier à Placoplatre, un courrier qui semble bien secret puisque l’inspection du travail n’a pas souhaité en fournir une copie aux membres de la CSS.

Quant à l’ARS elle n’a présenté aucun compte-rendu de sa visite aux membres de la CSS.

 

 

Pour en revenir au compte-rendu de l’ASN, celle-ci a relevé un certain nombre de manquements au protocole mis en place concernant notamment :

- la protection des travailleurs

- la protection des riverains

- la gestion des déchets

- le suivi radiologique.

 

Placoplatre promet de revoir tous ces points, et sans faire de contre visite l’ASN laisse Placoplatre continuer la démolition des bâtiments situés dans les zones considérées comme les moins dangereuses.

 

Nous ne pouvons que conseiller dans ces conditions aux populations d’éviter pour le moment de fréquenter la promenade de la Dhuis à proximité du fort de Courtry/Vaujours.

 

Nous apprenons que les sénateurs Aline Archimbaud (93) et Michel Billout (77) ont rencontré Mme Royal pour l’alerter sur ce dossier, mais pour l’instant Mme Royal n’a pas donné suite à aucunes de leurs demandes.

 

A noter l’intervention remarquée de Ludovic Toro, maire de Coubron, très inquiet.

 

A noter également l’absence remarquée du député maire Yves Albarello, comme dans la précédente CSS.

 

 

L’ASN nous apprend que les travaux de démolition  sont seulement encadrés par le permis municipal de démolir.

 

En effet M. Jean-Luc Marx, préfet du 77, n’a pris aucun arrêté préfectoral prescrivant les mesures à respecter par Placoplatre pour effectuer la démolition de ce site, pourtant la circulaire du 17/11/08 relative à la prise en charge de certains déchets radioactifs et de sites de pollution radioactive (1) dit :

 

pour extrait :

Les sites de pollution radioactive relevant du code de la santé publique (CSP)

 

"Le code de la santé publique (CSP) au livre III " Protection de la santé et environnement ", titre III " Prévention des risques sanitaires liés à l'environnement et au travail ", chapitre III " Rayonnements ionisants " constitue le cadre législatif et réglementaire dans lequel s'inscrit votre action en matière de pollution par une source radioactive de quelque nature qu'elle soit.

Les objectifs de réhabilitation et/ou de mise en sécurité pérenne sont fixés au regard des enjeux de sécurité et de santé publiques ; à cet effet, la DDASS et l'ASN vous procureront un appui….

Les arrêtés préfectoraux que vous serez amenés à prescrire aux responsables du site, relatifs aux mesures de mise en sécurité pérenne ou de réhabilitation, seront pris selon le cas au titre de :
- l'article R. 1333-89 et l'article R. 1333-90 du CSP lorsque le site est susceptible de présenter une situation d'exposition durable, le responsable étant alors tenu de mettre en place un dispositif de surveillance des expositions et de procéder à un assainissement du site ;
- l'article R. 1333-41 du CSP lorsque le site se situe sur l'emprise géographique d'
une activité nucléaire au sens de l'article L. 1333-1 du CSP, dont l'exploitation a cessé ;
- l'article R. 1333-13 du CSP lorsque les études préalables en cas d'exposition aux rayo
nnements ionisants d'origine naturelle ont montré qu'il y avait des actions à mettre en œuvre pour réduire l'exposition des personnes. Les principaux articles du CSP intéressant la mise en sécurité d'un site sont précisés en annexe III de la présente circulaire.

Nous vous demandons de veiller particulièrement à ce que les mécanismes d'intervention publique ne soient pas détournés de leur objet, à savoir la maîtrise des risques sanitaires et environnementaux, au profit de travaux destinés uniquement à améliorer la valeur vénale des terrains. "

 

 

Les préfets prévoient de réunir la commission chaque trimestre, prochaine réunion prévue en octobre 2015.

 

 

(1) http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/7153

 

 

 

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 09:55

 

Alors que vous buvez

une eau

de qualité médiocre

(pour mémoire 13 non-conformité aux références de qualité de l’eau potable

enregistrées en 2013

sur le site du ministère de la santé)

 

 

Vous payez

l'eau

 plus chère qu’ailleurs

 

 

 

 

En 2013

5.51 € le m3 (1)

 

Prix supérieur de 20 %

à la moyenne de Seine et Marne

4.58 € le m3 (1)

 

 

 

Il est vrai que cette commune possède la plus importante décharge de déchets ultimes de France sur son territoire et plusieurs autres décharges alentours (Villevaudé, Annet, Fresnes sur Marne,Villeparisis), plusieurs carrières remblayées par des déchets « dits inertes » (Villeparisis, Le Pin)….

 

Il est vrai que la rivière Beuvronne qui traverse la commune reçoit les eaux de ruissellements de ces décharges et est bordée par le site pollué Wabco, qu’elle reçoit les eaux pluviales d’Aéroport de Paris, eaux chargées en période hivernale de fondants hivernaux dont nous ne connaissons pas la composition chimique, rivière qui reçoit également les eaux de ruissellements de la zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 4 sites pollués inscrits dans la base Basol.

 

Il est vrai que cette rivière Beuvronne se rejette dans la Marne à Annet sur Marne en amont proche de la station de pompage d’Annet sur Marne, station qui fournit en eau potable Claye-Souilly.

 

 

Combien coûte au consommateur de Claye-Souilly

la dépollution de l’eau pompée dans la Marne

pour la rendre potable ?

 

 

 

L’eau potable combien cela coûte ailleurs ?

 

En 2013

à Saint Mard

3.78 € le m3 (1)

soit 46% de moins qu’à Claye-Souilly

(soit 207 € de plus à Claye-Souilly pour une consommation annuelle de 120 m3)

 

En 2013

à Fontainebleau (1)

3.82€ le m3

Soit 44% de moins qu’à Claye-Souilly

 

 

 

Pour plus amples renseignements sur ce dossier contactez :

M. Jean-Luc Servières

 référant eau

 adjoint au maire de Claye-Souilly

 

 

 

 

(1) Calculé sur la base de 120 m3 consommés annuellement voir détail ci-dessous :

http://eau.seine-et-marne.fr/library/OBS-2014---PRIX-DE-L-EAU

 

 

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 15:45

 

C’est la question que nous nous posons à la lecture de la publication qualité des cours d’eau.

Alors que l’année dernière la publication indiquait l’analyse détaillée de l’état des cours d’eau par bassin versant et notamment de la pollution par les herbicides, nitrates, pesticides, cette année cette analyse est supprimée.(1)

 

Un observatoire qui gêne le monde de l’agriculture intensive ?

 

M. Barbaux, à grands renforts de médias indique :

" Parmi les priorités que nous avons fixées, j’ai souhaité que l’agriculture retrouve toute sa place au sein des politiques départementales. [...] j’ai souhaité vous réserver l’exclusivité des nouvelles orientations de la politique agricole de notre Département." a annoncé Jean-Jacques Barbaux devant l'assemblée d'exploitants agricoles.(2)

 

 

M. Barbaux ne doit pas oublier que l’eau c’est la vie et que préserver cette eau doit être sa priorité dans l'intérêt général.

 

M. Barbaux doit encourager les exploitants agricoles à utiliser moins de pesticides pour protéger cette eau et dans un souci de transparence il doit continuer à fournir des informations détaillées aux populations sur la qualité de l’eau de leurs rivières comme le faisait le précédent conseil départemental.

 

 

 

(1)http://eau.seine-et-marne.fr/library/OBS-2014---QUALITE-DES-COURS-D-EAU

(2) http://www.seine-et-marne.fr/Departement/Actualites/Politique-agricole-les-annonces-de-Jean-Jacques-Barbaux

 

 

 

 

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 14:27

 

A la lecture de la carte IRSN des mesures de radioactivité dans l’environnement (1), nous nous apercevons que cet organisme ne fait aucunes mesures de contrôle de la radioactivité autour du fort de Courty/Vaujours ni dans l’air, ni dans l’eau, ni même dans le milieu minéral (gypse), alors que d’autres sites dans l’ouest parisien font l’objet de toutes ces mesures.

 

 

Pas de contrôle : pas de problèmes ?

 

ou

 

Pas d’argent

pour effectuer ces mesures à l’est parisien

dans les 2 départements

où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France

la Seine St Denis et la Seine et Marne ?

 

 

 

Pour le savoir contactez l’IRSN

http://www.irsn.fr/FR/Pages/Home.aspx

 

 

 

(1) http://sws.irsn.fr/sws/mesure/index

 

 

IRSN

Institut de Radioprotection et Sureté Nucléaire

 

Mesures de radioactivité dans l'environnement

http://sws.irsn.fr/sws/mesure/index

Pourquoi l’IRSN ne fait pas de mesures de contrôle de la radioactivité dans le milieu minéral (gypse) autour du fort de Courtry/Vaujours ?
Pourquoi l’IRSN ne fait pas de mesures de contrôle de la radioactivité dans le milieu minéral (gypse) autour du fort de Courtry/Vaujours ?
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 13:51

 

Paru sur le site de la coordination eau ile de France :

Nos rivières sont­-elles toutes polluées ?

 

Posted on juillet 6, 2015

C’est ce qu’on pourrait conclure si l’on regarde de près l’étude conduite par l’INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques) et rendue publique fin juin 2015. Accéder au dossier de presse et à l’étude.

Effectivement, en 2012, l’INERIS a coordonné ce travail prospectif sur les polluants dits « émergents » dans les eaux des rivières et plans d’eau du territoire national (métropole et DOM). Commandée par le Ministère chargé de l’Écologie (MEDDE), cette étude, dont la maîtrise d’ouvrage a été assurée par l’ONEMA (office national de l’eau et des milieux aquatiques), avait pour objectif de faire un état des lieux de la présence de polluants peu recherchés ou mal connus.

Elle s’inscrit dans le « plan national d’action contre la pollution des milieux aquatiques par les micropolluants », mais est également conforme aux exigences du « Plan National sur les Résidus de Médicaments dans les Eaux ». Plus précisément, son objectif était de : « définir la liste des substances les plus pertinentes à surveiller de manière régulière dans les prochains plans de gestion (2016­2021) ; faire ressortir les ‘lacunes’ qui nécessiteraient d’améliorer les connaissances sur les effets toxiques et écotoxiques de certaines substances… » Il s’agissait plus précisément d’établir, de mettre à jour la liste des « substances pertinentes à surveiller (SPAS) » dans la réglementation française, de construire la liste des « polluants spécifiques à l’état écologique (PSEE) », mais aussi de repérer les polluants émergents et de consolider la liste de substances visées par le plan ECOPHYTO.

D’emblée, les auteurs prennent des précautions discursives et affirment qu’elle « ne constitue pas non plus le reflet exhaustif de la contamination des milieux aquatiques en France par les micropolluants. » Parce que nous pourrions nous inquiéter des résultats publiés ? Pour autant, le nombre de mesures faites (80 000), le nombre de substances recherchées (182) et le nombre de points de mesure (158) répartis entre cours d’eau et plans d’eau (à la fois dans l’eau et dans les sédiments), représentatifs de notre territoire (agricole, urbain et industriel) le tout à des saisons hydrologiques différentes (printemps, été et automne) nous donnent une idée de la qualité du travail conduit.

Cette liste de 182 substances comprend essentiellement des molécules à usage professionnel ou domestique. On y trouve par exemple : des produits de soin corporel, des plastifiants, des résidus de médicaments, des pesticides et biocides, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des retardateurs de flamme, des tensio­actifs (encore appelé surfactants), des alkylperfluorés, des antioxydants, des additifs d’essence, des organo­étains, des molécules industrielles diverses (naphtalène et anilines), etc.

Les résultats sont pour le moins inquiétants :

• Dans l’eau 73 % des substances recherchées (soit 60 molécules) ont été trouvées au moins

une fois dans les cours d’eau et 28 % (soit 23 molécules) au moins une fois dans les plans d’eau.

• Dans les sédiments, 63 % des produits recherchés (soit 85 molécules) ont été quantifiés au moins une fois dans les cours d’eau et 44 % (soit 59 molécules) au moins une fois dans les plans d’eau.

• Dans l’eau, 34 substances peuvent être qualifiées « d’omniprésentes » puisque trouvées
dans tous les bassins au moins une fois. Une grande partie des catégories d’usage est
représentée : 1 additif d’essence, 1 molécule industrielle type naphtalène, 1 HAP, 4 produits de soins corporels, 12 pesticides et biocides, 9 résidus de médicaments, 5 plastifiants et 1 alkylperfluoré.

• Dans les sédiments, plus de 40 produits qualifiés « d’omniprésents » sont retrouvés au
moins une fois. La quasi­ totalité des catégories d’usage est représentée : 2 retardateurs de flamme, 2 métabolites d’additifs d’essence, 3 molécules industrielles (naphtalène et organo­ étains), 3 résidus de médicaments, 18 HAP, 7 pesticides, 2 plastifiants, 1 antioxydant, 5 surfactants.

Parmi les molécules omniprésentes dans l’eau (entre 99 et 100 %), on trouve 3 composés de parabène (soins corporels) et un plastifiant à base de phtalates.

• Les 3 parabènes : l’éthyl­parabène (100 %), le propyl­parabène et le méthyl­parabène
(99,7 %). Du fait de leur activité effective antibactérienne et antimycosique, ces produits se retrouvent dans plus de 80 % des produits d’hygiène et de toilette, dont des shampooings, des crèmes hydratantes, mousses à raser et gels nettoyants. Le problème, c’est que les parabènes sont considérés comme des perturbateurs endocriniens !

• Le diisobutyl phtalate est lui trouvé dans 99,7 % des cas. Il s’agit d’un additif utilisé pour
accroître la flexibilité et la souplesse des plastiques (plastifiant), souvent en combinaison avec d’autres phtalates. Il est couramment utilisé dans les plastiques en nitrocellulose, les vernis à ongles ou encore la laque.

Si l’on en croit l’AFP, « d’ici fin 2015, le gouvernement devrait par arrêté fournir une nouvelle liste actualisée des substances prioritaires au sens des directives européennes. Une demi ­douzaine de nouvelles molécules issues des travaux de l’INERIS devraient y être adjointes. » Quant à l’INERIS, il pense qu’il faudrait « dans un second temps, étudier les effets de ces molécules sur la faune et la flore aquatique ».

Si la détection de ces produits dans l’eau de nos rivières et plans d’eau est certainement une avancée pour la connaissance de notre environnement, s’il faut certainement en mesurer l’impact, les résultats publiés sont inquiétants. Les industriels de la cosmétique, de la plasturgie, du médicament, etc. feraient bien de revoir la composition de leurs produits !

 

 

http://eau-iledefrance.fr/doc/nos-rivieres-sont%C2%AD-elles-toutes-polluees/

 

 

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 18:00

 

 

 

Dernière minute

 

 

Nous apprenons que le Conseil Régional (AEV) autorise la signature d'une convention de partenariat avec  l’industriel Placoplatre.

 

En effet le Conseil régional d’Ile de France, après avoir fait voter un SDRIF favorable

aux industriels du gypse, va signer  une convention avec le carrier Placoplatre,

au travers de son agence l’AEV, convention dans laquelle l’industriel est présenté en quelque sorte comme une victime de l’urbanisation en région parisienne qui l’a privé de 80 % des ressources gypsifères.

 

Mais on lit également en page 2 de la délibération AEV 15-076 du 9/6/2015 (1)

 

« Les besoins en approvisionnement de proximité pour les usines ont amené, depuis plus d’un siècle, les exploitants de gypse à la constitution d’importantes réserves foncières sur les buttes gypsifères de la région parisienne, ce qui a permis de préserver de vastes territoires de l’urbanisation »

 

Pas trop victime tout de même le carrier Placoplatre qui a acquis et clôturé nombre d'espaces boisés sur les buttes gypsifères.

 

 

Il est dit à la page 4 de la délibération AEV 15-076 du 9/6/2015 (1)

 

« L’AEV et PLACOPLATRE se concerteront sur la communication à mener relative aux territoires à enjeux croisés de préservation des espaces naturels et de préservation de l’accès aux ressources gypsifères de façon à soutenir et relayer leurs messages respectifs.

 

Ces nouveaux secteurs en PRIF (extension ou création) pourront se situer sur des réserves foncières gypsifères déjà acquises ou en cours d’acquisition par PLACOPLATRE afin de conjuguer efficacement sur le long terme la constitution de nouveaux espaces verts et assurer l’exploitation de nouveaux gisements. »

 

Il faut bien comprendre que certains propriétaires récalcitrants qui veulent préserver

les forêts et espaces agricoles ne cèderont jamais leur propriété à un carrier, sachant que ses intentions sont simplement économiques : creuser des trous et les remplir de déchets.

 

 Pour rendre service au carrier le Conseil Régional IDF (AEV) pourrait peut-être trouver une solution : créer ou étendre un PRIF et puis  exproprier les propriétaires réfractaires, récupèrer les terrains et ensuite  céder les droits de fortage au carrier.

 

 

Il est dit également à la page 4 de la délibération AEV 15-076 du 9/6/2015 (1)

 « Au sein des PRIF existants ou futurs, l’AEV s’engage à autoriser les travaux d’investigations nécessaires sur les propriétés dont elle a la gestion en vue d’une reconnaissance du potentiel gypsifère et de la faisabilité de son exploitation.

 

Et à la page 5 de la même délibération

« Dans le cadre de la sollicitation des arrêtés préfectoraux autorisant l’exploitation par PLACOPLATRE, l’AEV s’engage, pour chaque dossier présenté par PLACOPLATRE, à soumettre à l’approbation de son conseil d’administration et au conseil régional d’Île-de-France un contrat de fortage pour l’exploitation du gypse sur ou sous des terrains régionaux ou couverts par un PRIF »

 

Puis à la page 6

« Dans le cas où l’AEV accepterait la mise en oeuvre de mesures compensatoires sur des propriétés régionales, l’AEV se coordonnerait avec PLACOPLATRE pour prendre les meilleures dispositions répondant aux demandes de PLACOPLATRE. »

 

« L’AEV et PLACOPLATRE partagent des territoires stratégiques pour la Région présentant des enjeux croisés en termes de préservation des ressources gypsifères et du patrimoine naturel. La protection de la ressource gypsifère et la protection des ressources naturelles passent par une maîtrise foncière visant à protéger les territoires de l’urbanisation, intérêtcommun à l’AEV et à PLACOPLATRE…… »

 

 

Pour « arranger » l’industriel Placoplatre

 il semble que la Région IDF ait prévu tout les cas de figures

 

 

 

Et pour les riverains des carrières

que prévoit

le Conseil Régional IDF ?

 

 

Il semblerait que le Conseil Régional IDF les ait oublié mais il est vrai qu’au nord-ouest 77 c’est « le pays des décharges » et des sites polluants, pourquoi se préoccuper d’une population qui depuis de nombreuses années a été sacrifiée aux intérêts des industriels.

 

 

 

C’est le conseil d’administration d’AEV qui a validé cette convention.

Pour tous renseignements complémentaires nous vous conseillons de vous rapprocher des 2 conseillères régionales 77, membres de ce conseil d’administration :

Mme Liiane Pays (EELV) et Mme Geneviève Wortham (PS)

 

 

 

(1) http://www.aev-iledefrance.fr/ressources/deliberations-du-conseil-d-administration

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 09:09

 

 

A QUOI SERVENT

LES COMMISSIONS DE SUIVI DE SITE ?

 

C’est la question que l’on se pose quand on voit comment sont organisées ces commissions en Seine et Marne :

 

-c’est le préfet qui décide de nommer les associations siégeant dans ces commissions, sur quels critères ? Nous n’en savons rien

 

-ces commissions ne sont pas ouvertes au public, elles peuvent l’être sur décision des membres du bureau, qui en général refusent pour majorité, seuls les représentants des associations environnementales étant en général favorables à cette ouverture au public

 

- le préfet aurait pu proposer au vote des membres de la commission un règlement intérieur lors de la création des CSS, mais à notre connaissance il ne l'a proposé dans aucunes CSS en 77, c'est son arrêté préfectoral de création de la CSS qui impose les règles de fonctionnement.

 

-le préfet décide parfois de ne pas fournir aux membres les documents de séance avant la réunion (CSS Fort de Courty/Vaujours……)

 

-lors des CSS les associations environnementales demandent la fourniture d’informations complémentaires, que l’industriel donne parfois mais pas toujours.

 

-les arrêtés préfectoraux autorisent un certain tonnage pour les décharges et incinérateurs, si le tonnage est dépassé les services de l’ETAT, dressent très rarement procès-verbal, quand les représentants d'associations demandent pourquoi : c'est le ministère de l'Ecologie qui permet à l'industriel un certain dépassement sans le pénaliser.

 

 

Un semblant de démocratie,

mais surtout un certain mépris pour les populations riveraines

 des sites polluants ou dangereux,

du genre 

 

« Circulez il n’y a rien à voir »

 

 

 

 

La France est-elle devenue

« le pays des droits des industriels »

après avoir été celui

« des droits de l’homme »?

 

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 11:13

 

Fin juin dernier, à grands renforts de médias le Conseil Régional IDF communiquait sur

le vote « historique » à l’unanimité du PREDEC qui interdisait l’implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans, afin d’épargner notamment au nord-ouest 77 l’arrivée

massive des déchets du Grand Paris.

 

Mais M. Huchon omettait d’indiquer que ce PREDEC encourageait l’apport des déchets du Grand Paris dans les carrières d’IDF.

 

Mais M. Huchon omettait de préciser que le Conseil Régional (AEV) venait de signer quelques jours plutôt une convention avec Placoplatre qui encourageait même l’industriel à privilégier l’apport de déchets BTP dans les trous creusés par le carrier à proximité de Paris.

 

Extrait délibération AEV 15-076 du 9/6/2015 (page 7)

« De la même façon, les produits issus des chantiers de BTP franciliens trouveront

un débouché préférentiel dans les carrières proches de Paris. » (1)

 

Bien sûr pour les «non initiés » cette phrase est incompréhensible, le mots déchets BTP n’apparaît pas, le maître mot des élus ne jamais attirer l’attention des populations sur le sujet brûlant des déchets.

 

Et comme d’habitude

ce sont encore les populations du nord-ouest 77

qui vont payer le prix fort.

 

Dans un 1er temps les déchets devraient être déversés dans la future carrière Placoplatre de Villevaudé qui devrait s’étendre ensuite sur Annet sur Marne et Claye-Souilly, mais également dans la future carrière à ciel ouvert Knauf dans la forêt régionale de Montgé en Goële.

 

 

Le conseil régional IDF

considère-t-il

les riverains des carrières de gypse comme des

"populations d'aucuns intérêts"

 

alors qu’il considère le gypse

comme

"une réserve stratégique nationale" ? 

 

A vous de juger

 

 

(1) http://www.aev-iledefrance.fr/ressources/deliberations-du-conseil-d-administration

 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 18:35

 

La France

« Pays des droits de l’homme »

est-elle devenue

aujourd’hui

 

« Pays des droits des industriels » ?

 

A vous de juger

 

 

 

Paru sur le site coordination eau Ile de France :

 

En pleine canicule, Veolia coupe l’eau à dix familles pendant 25 jours à Sète

 

Le 2 juillet 2015, France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France ont assigné Veolia à comparaitre pour coupure d’eau illégale dans un immeuble de dix familles à Sète.

 

La décision du Conseil Constitutionnel, en confirmant l’interdiction des coupures d’eau pour impayés, aurait dû mettre fin à cette pratique. Il n’en est rien : au mois de juin, nous avons reçu plusieurs dizaines de témoignages qui montrent que certains distributeurs dont Veolia continuent leurs pratiques irrespectueuses de la loi et des personnes.

 

France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France portent l’un de ces cas au tribunal le 2 juillet 2015. Il s’agit d’une réduction de débit dans un immeuble de Sète accueillant dix familles, comprenant en leur sein une retraitée de 98 ans et un enfant de deux ans, particulièrement vulnérables aux fortes chaleurs. Une réduction de débit dans un immeuble de deux étages n’est ni plus ni moins qu’une coupure, car avec un faible débit l’eau ne peut pas monter deux étages.

 

Les propriétaires et les locataires sont pris en otage par Veolia. La multinationale en litige avec le syndic de l’immeuble, a considéré qu’il était plus simple de couper l’eau plutôt que de contraindre judiciairement le syndic à respecter ses obligations. Les habitants ont ainsi subi une coupure de 25 jours en pleine période de canicule. L’alimentation en eau a été rétablie dès que l’assignation a été déposée, comme dans le cas de Bourges qui avait condamné Veolia.

 

Pour Veolia, la seule loi qui vaut est celle du plus fort et la prise d’otages est un moyen d’être en position de force. Quand une résidente se plaint à Veolia, le service client lui rétorque dans un courrier daté du 23 juin 2015 : « Toutefois, compte tenu des désagréments mentionnés dans votre courrier, nous vous invitons à prendre contact avec votre syndic afin qu’il régularise cette situation connue de leur service ». Les otages sont ainsi appelés à aider Veolia à recouvrer sa créance.

 

France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France demandent réparation pour cette atteinte inadmissible à la dignité de dix familles durant près d’un mois pour un dommage de plus de 140.000 euros. L’audience se tiendra au tribunal de Nanterre le 21 juillet à 9h30.


Il est urgent que Veolia comprenne qu’elle ne fait pas la loi dans notre pays et que la mise en œuvre du service public de l’eau lui impose de respecter la dignité de tous.

 

http://eau-iledefrance.fr/?p=5076

 

 

 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 08:28
périmètre proposé pour l'étude de zone nord-ouest 77

périmètre proposé pour l'étude de zone nord-ouest 77

 

ADENCA appelait de ses vœux depuis de nombreuses années une étude de zone, ce qui est le plus important à la base d’une étude de zone c’est le périmètre choisi, or pour ADENCA le compte n’y est pas.

 

En effet un périmètre d’étude nous a été proposé, périmètre choisi par qui, nous n’en savons rien.

 

Ce que nous savons c’est que des élus de l’arrondissement de Meaux concernés par l’étude ont été consultés en décembre 2014, mais que nous n’avons pas accès au compte rendu de la réunion.

 

Ce que nous savons c’est que la 1ère réunion à laquelle ont été invitées les associations ne s’est tenue qu’en mai dernier.

 

 

Ce que nous constatons c’est que le périmètre choisi coupe en deux le bassin versant de la Beuvronne, les communes de Montgé en Goële et Moussy le Neuf accueillant des décharges et les sources de la Beuvronne et de son affluent n’ont pas été prises en compte, ni même la majorité des communes du nord-ouest 77 survolées continuellement par les avions d’aéroport de Paris : Nantouillet, Juilly, St Mard, St Mesmes…

La commune de Charny accueillant la plus importante décharge de déchets ultimes d’Europe n’a pas été incluse dans le périmètre.

Ironie du sort ce sont également tous ces villages ruraux où l’ont pratique l’agriculture intensive (pesticides…).

 

 

Adenca ne pourra cautionner, en aucun cas, une étude basée sur le périmètre actuel, étude qui serait pour nous vidée de son contenu en excluant les villages ruraux bordant la Beuvronne, l’une des rivières les plus polluées du 77.

 

Il est vrai que l’ETAT ne finance que 150 000 € pour cette étude, une misère à côté des

60 millions d’euros d'argent public injectés par l’ETAT et les collectivités pour favoriser le projet privé villages « dits nature ».

 

Une étude de zone cela coûte cher et vu la somme modique engagée par l’ETAT des choix vont devoir être réalisés, est-ce que ce seront une fois de plus les villages ruraux bordant la Beuvronne qui en feront les frais, l’avenir nous le dira.

 

 

 

 

 

 

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